Assis en tailleur dans le gros fauteuil bordeaux à l'avant-plan de son immense tableau, l'Érudit regardait les élèves entrer dans la salle d'Histoire de la Magie. Sur quel sujet allait-il bien pouvoir divag... euh, donner cours aujourd'hui ? C'était à chaque fois pareil ; dans son organisation plus qu'étrange, le savant choisissait toujours à la dernière minute. Le local était d'ailleurs à l'image de l'esprit tortueux de son occupant principal : un désordre sans nom d'objets entassés, dans lequel on aurait tôt fait de perdre un élève. Il avait cependant une bonne excuse pour ne pas ranger, il était un tableau. Les elfes de maison avaient depuis longtemps renoncé à l'aider, puisqu'il ne voulait pas jeter la moindre babiole. Peut-être serait-il temps un jour d'agrandir magiquement la salle, pour que les étudiants puissent avoir des tables sur lesquelles écrire plutôt que de prendre note sur l'accoudoir de leurs fauteuils ? A méditer.

S'il avait encore eu son corps, il aurait pu le faire lui-même, il avait été assez bon avec ce genre de sortilèges, en son temps. Cela lui rappelait... MAIS OUI ! En voilà une bonne idée. Qui était arrivée avant même que tout le monde soit installé, en plus. Après un sourire ravi, il ouvrit la bouche pour commencer son récit. Et la referma. Parce que personne ne semblait prêt à écouter, malgré que la majorité soit assise. L'Érudit soupira.

"Bonjour à tous, un peu de silence s'il vous plaît."

Sa voix était lasse devant une situation aussi habituelle. Il attendit en silence qu'un peu de calme s'établisse.

"Bienvenue au premier cours d'Histoire de la Magie de cette année. J'espère que vos vacances d'été ont été agréables et que vous n'avez pas oublié tout ce dont nous avons parlé l'an passé."

Il balaya la salle du regard avec un sourire doux et poli pour chacun. Dans sa posture, on aurait dit qu'il s'apprêtait à raconter une histoire autour d'un feu de camp. En même temps... Il commençait à connaître ces élèves, depuis quatre ans qu'il leur apprenait des choses ! Il connaissait même très bien certains à leur insu, pour les avoir esp..., euh, étudiés de près.

"Nous allons parler aujourd'hui d'un endroit que vous connaissez sans doute tous : le Chemin de Traverse. Cela fait bien longtemps que je n'ai pu m'y rendre, mais je peux tout de même vous raconter sa création." Ses yeux brillaient rien qu'à ce souvenir. C'était tout de même un haut lieu de l'Angleterre magique !

"Avant les années 1700, la densité de population dans les villes anglaises était moindre, tant côté sorcier que côté moldu. Les gens avaient plutôt tendance à se rassembler en hameaux accolés à des lieux d'importance ; les moldus privilégiaient les zones de culture, les sorciers les endroits à haute concentration magique, entre autres. C'est ainsi que l'on a vu apparaître des endroits comme Pré-au-Lard, qui s'est tout naturellement implanté à côté de Poudlard. Pré-au-Lard possède d'ailleurs une histoire intéressante, puisque c'est le seul village de Grande-Bretagne entièrement sorcier, et..."

L'Érudit s'arrêta un moment, la bouche ouverte, hésitant. Il faisait de gros efforts pour ne pas digresser, ces derniers temps, mais Merlin que c'était difficile !

"Et ce n'est pas le sujet du jour. Revenons au Chemin de Traverse. Entre 1700 et 1801, la ville de Londres a connu un développement démographique assez énorme, doublant presque sa population. Tous ceux qui en avaient la possibilité immigraient vers la capitale pour y trouver du travail. Cependant, la communauté sorcière de Londres était encore bien jeune, car il ne faut pas oublier que se cacher des moldus était une priorité absolue, et que le pays sortait tout juste d'une épidémie de peste. Néanmoins, certaines catastrophes ont eu du bon : le grand incendie de 1666 qui a réduit en cendre la moitié de la ville était une aubaine pour l'intégration du Londres Sorcier dans la reconstruction."


Le savant eut un petit sourire en pensant à cet incendie. Étrange, certes, mais justifié :

"La célèbre compositrice pour tuba explosif Musidora Barkwith n'est peut-être pas pour rien dans cette histoire, si l'on compte que la première répétition de la première partie de son oeuvre inachevée "La Suite Enchantée" se donnait justement ce jour-là au dessus d'une boulangerie de Pudding Lane..." Son regard se perdit dans le vide un instant. "C'est dommage qu'elle ait été interdite, j'aimais beaucoup cette symphonie..." Il secoua la tête pour revenir à son sujet.

"Toujours est-il que les sorciers londonniens ont profité des dix années de reconstruction pour intégrer discrètement dans Londres plusieurs endroits de grande importance, comme le Chemin de Traverse ou le Ministère de la Magie. C'est également de cette époque que date la liaison ferroviaire entre Londres et Poudlard. Auparavant, la gare de Pré-au-Lard se retrouvait saturée chaque premier septembre de trains en provenance d'un peu partout ; le Poudlard Express s'est imposé comme une excellente solution pour canaliser les arrivées, et..."

Encore une fois, il partait ailleurs... Il feignit une petite quinte de toux. Concentrons-nous.

"Dooonc. Le Chemin de Traverse a donc été construit entre 1667 et 1702 dans une première version qui comportait une dizaine de boutiques. La famille Ollivander a été l'une des premières à y ouvrir un magasin, pour vendre ses baguettes magiques renommées depuis plusieurs siècles. On trouvait au départ surtout de petites échoppes d'ingrédients pour potions, quelques grimoires, ce genre de choses. L'entrée était déjà sur Charing Cross Road, via le Chaudron Baveur que vous connaissez sûrement."

L'Érudit eut un sourire, appuyant ses coudes sur ses genoux, se penchant en avant comme d'un air de conspirateur.

"C'est vers 1750 qu'est apparue l'Allée des Embrumes, rattachée directement au Chemin de Traverse, car certains chercheurs souhaitaient se procurer des objets ou ingrédients particuliers sans qu'ils ne soient visibles dans les étalages à portée d'étudiants achetant leurs fournitures pour Poudlard. C'est la plus grande évolution de la zone : sa division. L'Allée a rapidement vu sa réputation décliner, puisque certain ont abusé de sa discrétion pour se procurer que quoi créer des catastrophes. Mais j'ose espérer qu'aucun de vous n'a jamais constaté cela de visu, hmm ?"

Il eut un sourire malicieux avant de reprendre.

"Quoiqu'il en soit, le Chemin de Traverse était implanté, et il n'a cessé de se développer depuis, de s'agrandir, au point qu'il a bientôt atteint la limite physique du terrain. C'est alors que des recherches ont été entreprises pour créer des sortilèges d'agrandissement de l'espace, comme vous pouvez en voir à l'oeuvre dans la plupart des équipements de camping par exemple. Ainsi, entre la première et la dernière fois où je l'ai vu, le Chemin de Traverse avait doublé en superficie, pour qu'il n'y ait finalement plus que la route en elle-même qui soit du terrain non agrandi magiquement. Vous connaissez sûrement ce à quoi il ressemble maintenant mieux que moi, évidemment..."

Avec un soupir, il s'adossa à son fauteuil. Il aurait bien aimé retourner s'y promener, un jour...

"Mais il me semble que vous devez être lassés pour aujourd'hui. Pour la suite, je vous propose un petit travail de recherche, et surtout d'imagination. Il y a des livres, euhm..." L'Érudit balaya la classe du regard avant de faire un geste vague vers un tas de désordre dans un coin. "...par là, sur le Londres Sorcier, je crois. La consigne est la suivante : sur base de ce que vous trouvez comme renseignements sur l'évolution du Chemin de Traverse depuis sa création, il me serait plaisant de lire comment vous l'imaginez dans quelques centaines d'années, par exemple. A vos plumes, les enfants."

Toujours assis en tailleur, les coudes sur les genoux et le bout de ses doigts joint devant son visage, l'Érudit regarda ses étudiants s'affairer avec un air malicieux, impatient de lire leurs rédactions.

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MARCHE À SUIVRE :

Thème ϟ L'histoire du Chemin de Traverse
Limite ϟ Une vingtaine de lignes environ. C'est un travail de recherche, mais vous ne devez bien sûr pas décrire ce que votre personnage lit, sinon on est encore là l'année prochaine... Sauf si ça vous amuse d'inventer l'histoire, évidemment !
Récompense ϟ 2 gallions & 5 points par participation, 5 gallions & 15 points pour le meilleur élève.
Dates ϟ Du 19/07/13 au 26/07/13
Énoncé ϟ L'Érudit vient de vous expliquer la création du Chemin de Traverse à Londres. Des livres sur le sujet sont à votre disposition dans la classe -quoiqu'il faille trouver certains d'entre eux sous le désordre !- et il y a un travail de recherche à rendre : sur base de l'évolution du Chemin de Traverse depuis sa construction, imaginez comment il sera dans quelques centaines d'années ! Un parchemin est donc à déposer sur le bureau à la fin du cours avec votre rédaction.

Parchemin de Fillian a écrit:

Fillian K. Mills
4ème année Gryffondor.

Sujet : sur base de l'évolution du Chemin de Traverse depuis sa construction, imaginez comment il sera dans quelques centaines d'années !

On le sait désormais, le Chemin de traverse s'adapte et se modifie sans cesse .
C'est en s'attardant sur le passé d'une chose, d'un être ou d'un objet qu'on peut en comprendre le présent et en imaginer le futur.

Que savons nous sur ce lieux ? Un essor florissant après l'incendie de Londres qui marqua autant les moldus que les sorciers.
En se projetant dans l'avenir on peut déjà poser deux bases :

- L'accroissement de la population magique estimé a +24,3% dans les 50 années à venir selon le livre «  la population magique, expansion contre discrétion. » de Albert T. Wingther.

- La difficulté qu'impose le secret de cette même population au regard du monde Moldu qui, d’après Lilith Tyrnenh dans son article « Le secret de la Magie face à l'avenir » tendrais a devenir laborieux dans le demi-siecle qui suit.
Le chemin de traverse « du futur » devra donc jongler entre agrandissement et circonspection.

La représentation que je m'en fais serait donc un rattachement à la gare 9 3/4 par une sorte de galerie marchande qui en plus d'offrir un indéniable accroissement de l'espace pour la déambulation et les boutique apporte l'avantage de ne plus offrir aux moldus un spectacle d'enfants armés de leurs grands chariot parfois ornés de divers animaux de compagnie peu courant au sein du monde non-sorcier.
Bien qu'il faille encore améliorer certains de nos sortilèges de travaux ont peu des lors s'imaginer une nouvelle allée dans la continuité du Chemin de traverse proposant des boutiques sur les produits du futurs.

Le Vieux chemin de traverse et le New chemin de traverse cohabiteraient ainsi dans un rapport retro/moderne qui en plus de proposer une plus grande diversité d'achat offre aussi la possibilité de garder notre patrimoine tout en le faisant évoluer !

Anna C. Jackson, 4^eme année. Serdaigle.

Le Chemin de Traverse est un lieu situé dans Londres, caché des moldus, sans cesse en expansion. Depuis sa création a aujourd'hui, sa superficie s'est accrue et on peut sans mal prévoir que l’extension va continuer dans le futur.

Voici comment je visualise le Chemin de Traverse dans un siècle :
Les Sorciers ont doublé d'intelligence et de créativité pour réussir à agrandir ce lieu déjà comblé. Après que les sortilèges d'agrandissement furent trop utilisé, un Sorcier a eu l'idée de développer le chemin de Traverse sous terre. Il comporte désormais un sous sol, qui a réussi à se garnir très rapidement, de la même manière que le Chemin de Traverse aux XVIII^eme siècle. Néanmoins, il a été plus que difficile de continuer à cacher ce lieu pour les moldus, d'autant plus que l'agrandissement du Chemin de Traverse a été également suivi par l'extension de l'Allée des Embrumes - toujours aussi peu fréquentable, voir encore moins - et bloquant ainsi de la superficie pour ce marché si important à la communauté magique. Dans 100 ans, j'imagine un Chemin de Traverse bondé par les Sorciers ou il est difficile de marcher, un sous sol presque autant plein à craquer et encore plus de difficulté pour rester dans le secret.

Le cours de potions, l'un des moments préférés de la semaine de Stephen, devait avoir commencé depuis au moins une grosse demi-heure. Mais le garçon n'y était pas. Et pour cause ; il était assis dans le fond de la classe du cours d'histoire de la magie, devant un professeur excentrique qui était absorbé par ce qu'il racontait et au milieu d'élèves un an plus âgés que lui. Il était statique sur sa chaise en bois, bien droit devant son parchemin et observait les quatrièmes années ouvrir les livres désignés par leur professeur afin de commencer leur rédaction.

Il priait pour qu'on ne le remarque pas. Pour qu'on ne se tourne soudain pas vers lui en lui demandant quelque chose comme "Mais, au fait, qu'est-ce que tu fais là, toi ? T'es pas en troisième année ?". Sans nul doute, il se serait mis  à transpirer par tous les pores, aurait baissé les yeux et serait resté impuissant devant le silence gêné qu'il aurait donné en réponse.

Il regrettait très fort, à présent, d'avoir emprunté le couloir de la salle de classe de l'Érudit pour rejoindre les escaliers et descendre vers les cachots. Techniquement, c'était un raccourci ; le seul problème était qu'il avait été pris par surprise dans le flot des élèves de quatrième année se rendant à leur cours sur le Chemin de Traverse. S'il avait été normal, il se serait frayé un chemin à travers eux en s'excusant pour continuer sa route ; mais Stephen était Stephen, et le jeune adolescent muet était resté impuissant face à la masse et s'était laissé entraîner jusqu'à l'intérieur.

Un élève avait fermé la porte, l'Érudit s'était mis à parler et... Lui, debout dans le fond, était resté tétanisé. Les élèves regardant de l'autre côté et le professeur ne prêtant pas vraiment attention à des "détails" comme la pauvre petite chose debout au fond du local qu'était Stephen, celui-ci avait pu se glisser sans bruit jusqu'au banc le plus proche, et se faire tout petit jusqu'à ce que le professeur ait fini de parler. Bien sûr, il aurait eut de nombreuses occasions de ramper jusqu'à la sortie, ouvrir la porte et y disparaître, mais jamais il n'en avait eut le courage. Si quelqu'un l'avait remarqué, il aurait été foudroyé par l'implacable marteau de la honte et serait tombé raide mort. Du moins, c'était ce qu'il croyait. Le risque était beaucoup trop grand.

Et maintenant, il était là. Immobile. Se sentant impuissant face à la tournure des événements et particulièrement idiot de s'être laissé entraîner dans une situation si impossiblement inconfortable, n'osant ni partir ni se diriger vers la pile des ouvrages parlant du Chemin de Traverse pour faire comme les autres. Mais si il ne faisait rien, il finirait par attirer des regards. Il fallait qu'il fasse au moins semblant d'écrire, pour se donner le change. L'heure de cours finirait bien par toucher à sa fin et il pourrait quitter la salle qui revêtait dans ses yeux l'allure d'une salle de torture en forme de tribunal où il pourrait être jugé à tout moment - chose qu'il fallait à tout prix éviter.

Il sortit donc de son sac un parchemin et une plume et réfléchit à ce qu'il pourrait rédiger. Il pensa d'abord à écrire tout ce qui lui passait par la tête, pour passer le temps. Malheureusement, il était trop stressé pour penser à quoi que ça soit d'autre qu'à son.. stress, en fait. Tautologique, mais logique.

Il finit néanmoins par décider de faire l'exercice proposé par l'Érudit. Il n'était pas obligé de le rendre, après tout. Et il ne savait pas quoi écrire d'autre.

Premier essai de Stephen a écrit:

Stephen Oakstone
Troisième année Serd

Il s'arrêta net. Il hésita. Troisième année ? Si ce qu'il était en train de faire n'était déjà pas l'opération la plus discrète au monde, là, c'était une auto-trahison stupide. Il fit donc une grosse rature sur ce parchemin-là et en sortit un second. Il nota "Quatrième année" puis se stoppa à nouveau. Il se rendit alors compte qu'il n'avait pas la documentation dont disposait les autres élèves, car il était trop peureux pour aller la chercher.

Il soupira le plus silencieusement possible, faillit se décourager, puis finit par se remotiver. Il allait essayer de tout inventer. Il se baserait sur ce que l'Érudit avait dit, et sur ce qu'il avait vu du Chemin lui-même.

Il n'avait été là-bas que le nombre minimum de fois possible. C'était un endroit bruyant, toujours rempli de gens, et chaotique de façon générale. C'était un des endroits qu'il détestait le plus au monde, avec le Couloir Hurlant et l'appartement londonien de sa mère. Il finit néanmoins par se remettre à écrire, avec son écriture la plus formelle. Il imagina un futur encore plus exigu pour ce maudit chemin, et écrivit quelque chose dans un sens permettant d'évacuer une partie des clients ailleurs :

Second essai de Stephen a écrit:

Stephen Oakstone,
Quatrième année Serdaigle.

Si le Chemin de Traverse a beaucoup évolué depuis sa création, il n'est pas certain qu'il évoluera encore beaucoup dans le futur.
Comment imaginer plus de boutiques dans cette rue déjà serrée, où les gens peuvent à peine respirer pendant les périodes les plus marchandes ?
Le manque de place serait en effet et sans doute le problème principal auquel les sorciers du futur désirant fonder une boutique là-bas seront confrontés.

Creuser des galeries souterraines, réaménager l'allée des embrumes ou rajouter des étages aux bâtiments déjà existant seraient peut-être des solutions, mais je pense que le plus simple serait de créer un second centre de commerce sorcier au sein même de Londres, à proximité du premier sans doute, mais dans un endroit moins étriqué.

Ainsi, les gens se diviseraient entre les deux endroits, et tout le monde sera plus heureux de pouvoir acheter des choses magiques sans devoir se frotter à des inconnus à l'intérieur de boutiques bondées.

Parce que, après tout, plus il y a de boutiques, plus y a de clients ; et la rue est déjà trop étroite pour le nombre de gens l'empruntant. Les choses deviendront impossibles si le nombre de boutiques croît à cet endroit précis.

Il relut rapidement sa copie, et constata que des élèves avaient déjà rendu la leur et avait quitté la pièce. Il fit donc de même, en baissant les yeux et en marchant le plus vite possible pour échapper à ce cauchemar.

Il se jura que, plus jamais, il n'emprunterait ce couloir pour se rendre dans les sous-sols.

Vous voyez la petite demoiselle qui court dans les couloirs du premier étage, en regardant sans cesse derrière elle ? C’est Keeva King, qui tente d’échapper à un première année de Gryffondor. En effet depuis ce matin il ne la lâchait pas. Le petit garçon voulait comprendre pourquoi elle râlait tout le temps par rapport au manque de téléphone portable ici. Elle avait fini par se faufiler dans un groupe d’élève soupirant, soulager d’être débarrasser du jeune homme. En suivant les élèves elle finit par rentrée avec eu dans la salle de cours d’Erudit. Mr Erudit est le professeur d’histoire de la magie. Soit une matière que la jeune fille déteste. Elle s’endort souvent durant son cours, ou préfère jouait avec l’un de ses camarades. Mais il n’était pas question qu’elle quitte la salle, elle préfère supporter ce cours que de se risquait à rencontrer le petit garçon.

Elle prit place au fond, derrière une pile de livre poussiéreuse. La tête contre l’appuie tête du fauteuil elle lâcha un long soupire dès que le professeur commença son cours sur le Chemin de Travers et ses nombreuses divagues. Cela amusait souvent Keeva, car parfois le professeur commença dire des choses bien plus intéressantes que la création du monde qui les entoure. Et cette fois-ci l’Erudit avait recommencé. Keeva bougea doucement la tête de gauche à droite montrant son ennuie. L’Erudit était toujours aussi barbante, mais en fait cela correspondait parfaitement à la matière quelle enseigne. Elle sortit doucement sa baguette et l’agita légèrement, dans une légère fumée clair grise l’heure apparut, seulement vingt minutes c’était écrouler depuis sont arrivé ici. Et ce fut également le moment ou le professeur lança un devoir aux élèves que quatrième année, présent dans la pièce. Keeva se releva vivement, un devoir ? Oh non. Elle commençait à se demandait si le garçon n’était pas mieux au final. Levant les yeux au ciel, elle ne pouvait plus fuir. Voyant tout le monde s’agitait, elle comprit qu’elle n’avait pas le choix que de suivre le mouvement.

Faisant légèrement la moue, elle observa la Pouffsouffle qui c’était mis au travail presque instantanément après. Puis son regard dévia sur les deux Serdaigles plus loin. La jeune fille semblait fixer sa feuille tout en réfléchissant. Et l’autre, qui lui rappelait vaguement quelque chose semblait être perdu. Keeva eu un léger sourire, puis regarda son compère de maison, avant de regardait son propre parchemin. Selon elle, il était temps de s’y mettre. Car les vingt lignes n’allaient pas s’écrire toute seule…. Même si elle en rêve.

L'essai d'une infiltrée a écrit:

Keeva K. King,
3ème année, Gryffondor.

Sujet : Sur base de l'évolution du Chemin de Traverse depuis sa construction, imaginez comment il sera dans quelques centaines d'années

Le Chemin de Traverse aujourd’hui connaît un véritable succès. Entre ses nombreuses boutiques réputées. L’endroit parfait pour faire ses achats d’entrée à Poudlard, ce lieu est en quelque sorte historique pour le monde magique. Si celui-ci n’est pas encore inscrit dans les lieux incontournables à visités, il devrait. Le Chemin de Traverse représente également l’évolution du monde magique. C’est pour cela qu’il est certain que dans une centaine d’années, ce lieu sera plus le même que celui d’aujourd’hui.

Dans cent ans, le monde magique pourrait prendre exemple sur le monde des moldus. En effet, les moldus ont des procéder efficace pour éviter toutes infractions indésirées dans le lieu, ou également pour identifier les personnes. En effet nous pouvons constater que le Chemin de Travers à connut de nombreuses épreuves liée au manque de sécurité. Ce lieu est très fréquenté. En moyenne on compte plus de 100 000 sorciers par jours qui le traversent. Et les usurpations d’identités sont nombreuses grâce au polynectar. J’imagine donc un système liée aux baguettes magiques. En effet, chaque sorcier à une baguette propre à eux, c’est en quelque sorte une carte d’identité (chose spécifique aux moldus) qui prouve notre identité. Donc, à chaque traversée, un sort vérifierait si la baguette correspond bien à la personne physiquement. Bien entendu ce sort serait très dure à contournait, seul des personnes tel que le directeur de l’école ou le ministère de la magie serait capable de le maitrisé.

Cependant, je vois un Chemin de Traverse plus jeune, avec des bâtiments plus modernes, moins rustique qu’aujourd’hui.  Je n’imagine pas que plus de boutiques soit présente car ce sont ses boutiques qui font le charme et la notoriété de ce lieu. Le Chemin de Traverse a besoin je pense simplement d’être plus sûr pour ses sorciers tout en gardant l’authenticité du lieu d’aujourd’hui. Nul besoin de l’agrandir pour qu’il devienne une vulgaire galerie marchande comme tant d’autres.

Keeva reposa sa plume soupira en grimaçant. Comme toujours ses devoirs d’histoire de la magie étaient plus que médiocre, mais aussi elle n’avait jamais d’idée… Donc souvent cela n’avait ni queue ni tête. Et trop souvent tournée sur le monde des moldus. Elle se leva souriant légèrement comme à son habitude et déposa sur le bureau de l’Erudit son devoir. Elle lui adressa un léger sourire, supposant que son professeur l’avait reconnu. Puis elle fit demi-tour et disparut derrière les nombreux livres que Keeva avait nullement utilisée, avant de disparaitre dans les couloirs du premier étage.

Zabeth était allée assister à son cours d'histoire de la Magie avec un grand sourire. Elle adorait les histoires que pouvaient raconter l'Erudit, et les devoirs n'étaient jamais trop difficiles (encore fallait-il qu'elle les fasse à temps). Après avoir assidûment écouté son histoire sur le chemin de Traverse, elle s'était rapidement dirigée vers le tas de... choses qu'il avait indiqué. Très vite, elle réussit  sortir quelques livres poussiéreux qu'elle tirait du bout des doigts. Tournant les pages en faisant attention à ne pas les abîmer, elle eut vite fait de trouver tout ce dont elle avait besoin (et puis, c'était autant un travail de recherche que de rédaction). Zaza jeta un coup d'oeil à Grace, son amie qui était elle aussi en quatrième année! Elle savait qu'elle était une bonne élève, alors elle hésita à aller laisser trainer ses yeux sur son parchemin. Non, aller. Ce n'était pas le style des Gryffondors de tricher! Surtout pour quelque chose comme ça! Se concentrant sur son parchemin, elle commença à écrire.

Citation :

Au vu de l'évolution du Chemin de Traverse lors de ces deux derniers siècles, on peut imaginer un certain schéma quant au visage de ce symbole du monde sorcier dans une centaine d'années. En effet, après s'être étendu en longueur et en largeur, le prochain objectif des marchands sera de se développer vers le ciel! Cela signifie donc qu'il est très probable que le Chemin de Traverse se développe sur plusieurs étages, que ce soit en l'air ou sous terre. Les boutiques se multiplient de plus en plus vite au fil des années et d'après les tendances actuelles, les prochains secteurs à se développer seront les cosmétiques et la mode. En effet, nous pouvons affirmer cela avec l'essor des teintures magiques dans le monde sorcier par exemple.

De même, certains sorciers ambitieux pourraient être amené à privatiser des parties du Chemin de Traverse en les achetant. C'est d'ailleurs mon cas, car je compte centraliser le monde du Quidditch qui est bien trop peu varié dans le Chemin actuel, car les propriétaires de magasin ne semblent pas accorder beaucoup d'importance aux sports collectifs (comme le Quidditch). Il serait donc intéressant de lancer une nouvelle forme de marché, qui se baserait sur la vente d'autographes et de produits dérivés des équipes championnes du monde de différents sports (tel que le Quidditch), car comme l'a montré le monde moldu, c'est un marché d'avenir qui tend à être pris par les plus ambitieux. Il serait donc aussi intéressant que d'autres sorciers spécialisés achètent d'autres parties du Chemin pour les spécialiser et ainsi créer une communauté soudée autour d'une même passion, ce qui faciliterait les échanges sociaux et aussi commerciaux, car il y aurait un trafic pédestre plus régulé et encadré. Quant au problème de cacher l'existence du Chemin de Traverse aux moldus, il suffit d'inviter les Moldus à prendre connaissance des joies du monde sorcier, tel que le Quidditch. Concilier les deux mondes (et au pire lancer des sortilèges d'amnésie) serait un concept intéressant et bénéfique pour le monde sorcier, son économie et ses traditions, ainsi que ses sports.

Fière d'elle, la petite brunette rangea les livres avant d'aller poser son devoir sur le bureau de son professeur d'un air triomphant.