Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

Caesius ▬ fondatrice retirée
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Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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Dim 29 Juin - 16:16


Depuis que t'étais avec Upsilon – ou selon ses propres termes, que tu lui appartenais – tu ne lui avais jamais laissé l'occasion de plomber tes résultats scolaires. Le contenu des cours restant la seule chose qui refusait de quitter ta mémoire pendant et après les crises d'amnésie, tu t'y accrochais avec l’énergie du désespoir depuis ton entrée à Poudlard. Avoir de bonnes notes, et mieux encore, la meilleure note était devenu un besoin habituel, qu'il te fallait combler quotidiennement, tout comme la nécessité de te nourrir ou de respirer. Tu mettais donc un point d'honneur à bosser avant d'aller polluer l'air du charismatique brun, reléguée dans ta chambre aux reflets verts pour gratter le papier, enfermée dans une atmosphère calme et froide, propice à la réflexion, pour ensuite migrer chez les rouges et leur boucan continu où il t'était impossible de faire fonctionner ton sens critique aussi bien qu'ailleurs.

Au début, tu avais quand même essayé, ramenant parchemins et plumes pour commencer des brouillons ou relire des copies, mais tu t'étais très rapidement rendu compte qu'il était strictement impossible d'être tranquille quand monsieur Ash larvait à tes côtés. Lui qui bâclait tout d'origine scolaire pour être plus rapidement libre supportait mal qu'un vulgaire bout de papier lui vole le temps passé en ta compagnie. N'étant pas Serdaigle et studieuse à en repousser tout événement perturbateur te gênant dans ton travail, tu avais deux options : te redresser, gueuler un bon coup en sachant qu'il allait se barrer et bouder comme un môme pendant deux jours, ou céder à ses caprices et devoir bosser deux fois plus le lendemain. Honnêtement, t'avais tenté les deux, et tu avais très vite choisi ton camp : te barrer dans ta salle commune pour bûcher en paix, et aller le retrouver ensuite.

Cette technique fonctionnait à merveille : tu gardais ton excellent niveau sans sacrifier ton temps à ses côtés, et tu ne risquais pas de sortir crocs et griffes si par malheur il renversait une bouteille d'encre sur ton devoir d'un mètre vingt à rendre l'après-midi même. Il se fichait de tes notes, tu te fichais des siennes et tout all-... Enfin non. La veille, t'avais butté sur un de ses devoirs qu'il avait manifestement chiffonné et balancé à travers la pièce – manquant un panier de quinze mètres – et comme il n'était pas là, tu t'étais vautré sur le lit et l'avait lu, pour passer le temps. Plus les lignes défilaient et plus ton sourire s'agrandissait, jusqu'au moment où tu te payais un fou-rire toutes les vingt secondes. Quand tes yeux se posèrent enfin sur le P rouge et entouré clôturant la copie, t'avais les larmes aux yeux, sacrément mal aux côtés et Upsilon te toisait depuis une bonne minute.
Il l'avait plutôt mal digéré.

Cette humiliation avait cela dit conduit à quelque chose : tu avais réalisé qu'il était temps qu'il se bouge, et que tu ne tolérerais pas qu'il redouble. Il était intelligent, tu en étais persuadée, et les cours devaient être une formalité ; seulement il avait la flemme de bosser, et tu avais décidé de lui fournir la motivation nécessaire. Il avait un devoir à rendre et tu allais lui filer un coup de main, ou plus concrètement, lui botter les lombaires s'il s'éparpillait à renifler tes cheveux et foutre ses mains sur tes cuisses. S'il travaillait bien, peut-être aurait-il une récompense. Peut-être.

Assise sur l'un des imposants rebords de fenêtre de la bibliothèque, tu avais déjà fait la première étape en réunissant des bouquins sur le sujet de sa rédaction, que tu avais empilé sur la table à côté de toi. Tu étais en avance, vraiment trop en avance, et l'ennui t'avait poussé à ouvrir l'un des poussiéreux volumes pour t'occuper en l'attendant. Les jambes étendues devant toi, le dos appuyé contre la pierre glacée, tu étais invisible aux yeux de la bibliothécaire – qui t'aurait certainement enlevé pas mal de points pour squatter cet endroit interdit – mais tu ne pouvais pas non plus surveiller le reste de la salle, comptant sur la vision d'aigle du brun pour te repérer. Au pire, il lui resterait l'odorat. T'étais sa femelle, il devait bien savoir quand t'étais dans son périmètre, non ?
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Dim 29 Juin - 18:44



Oh, I thought you wanted to study

Falvie ▬ Upsilon




Tu comprenais pas vraiment pourquoi t'étais là. En train d'avancer à pas feutrés dans les couloirs. Gravissant une flopée de marches. Effleurant avec distraction la rambarde taillée dans le marbre. Pourquoi tu te rendais à la bibliothèque, endroit certainement le moins visité par ta personne. Ni pourquoi c'était un rendez-vous organisé par ta Serpentard. Son envie de remonter ta moyen t'avait fait rire. C'était tes notes. Ton travail. Que tu te payes un P, un T, c'était ton problème. Du moins jusqu'au moment où l'info devenait publique. Où tes résultats n'étaient plus ton secret mais, quelque chose de facilement exploitable pour Falvie. Tu la revois, vautrée sur ton lit, la tête en bas, ton parchemin hissé devant ses yeux. Tu l'entends, son rire homérique, détestablement moqueur. Ses yeux embrumés et hilares. Tu t'étais tenu contre le chambranle de la porte, bras croisés avec une moue fortement contrariée. Elle avait relever le nez vers toi et jauger ton humeur. Tu avais tourné les talons, bêtement vexé, boudeur.

Elle avait posé son ultimatum sans pré-avis. Négocier fut une perte de temps. Elle tenait réellement à te tenir la main durant le long et périlleux voyage qu'était ta scolarité. Honnêtement, tu comprenais pas quelle importance tes travaux pouvaient avoir à ses yeux. Elle sortait avec toi. Endurait tes crises, gérait ta possessivité mais, pas une fois tu n'avais songé à son envie de te remodeler en parfait élève. Ou presque. Tu préférais nettement bâcler tes devoirs lorsque la matière ne t'intéressait pas. Narguer le corps enseignant en leur promettant ta présence à leur cours pour au denier moment trahir tes paroles. Et après Charlie qui te tannait au sujet des points et de la bonne réputation de la maison rouge, c'était Falvie qui t'imposait un comportement plus... responsable. Et elle avait plus d'arguments que le préfet. Maudite soit-elle. Tu pouvais dire adieu à tes après midi peinard. T'avais déjà dû faire une concession en laissant la verte t'échapper le temps qu'elle maintienne son niveau scolaire. Idée qui t'avais tiré bon nombre de grognements désapprobateurs. Encore que, les retrouvailles n'en étaient que meilleures.

T'étais pas un cancre. Ni un imbécile, incapable de retenir deux ou trois dates. Incapable de réciter une formule par cœur, de mélanger quelques ingrédients entre eux. T'avais juste une putain de flemme ou un désintéressement total. C'était soit l'un, soit l'autre. Pourtant, t'avais du potentiel. Simplement que tu privilégiais la détente au boulot. Sans penser aux conséquences futures. Redoubler ne te faisait ni chaud ni froid. Au contraire, l'idée de passer une année supplémentaire à ne rien glander – sauf cas exceptionnel – en compagnie de ta douce et tendre Falvie te semblait fort appréciable. Ouai. Sauf que non, pas vraiment. La différence entre vos deux rythme pédagogique allait t'envoyer en dernière année deux ans après le départ de la jeune fille. Pathétique. Au fond, c'était peut-être pas si une mauvaise chose que de te bouger un peu. Le problème étant qu'avec Falvie comme professeur personnelle, les distractions étaient toutes trouvées. Et difficiles à ignorer. Cela dit, si tu pouvais joindre l'utile à l'agréable, sans doute y trouverais-tu ton compte. Et plutôt deux fois qu'une.

Tu poses ta main sur la poignée une fois arrivé dedans l'énorme porte de la bibliothèque. Grosse porte pour grosse salle, les architectes n'avaient pas fait dans la demi-mesure. Elle s'ouvre étonnamment sans un grincement et tu pénètres dans la zone estudiantine cherchant évidemment ton maître chanteur. Bien sûr, elle avait trouvé le moyen fourbe pour t'attirer ici. En même temps, dénicher un point faible te concernant n'était pas si difficile que ça. Aucune tignasse rose dans le viseur, tu avances donc, croisant le regard étonné de la bibliothécaire. Tes lèvres frémissent. Elle ne devait ta présence ici qu'à Falvie. Dépassant quelques rayons et tables affublées d'une montagne de livres et de quelques élèves, tu continues de scruter les environs jusqu'à ce que tu tombes sur la silhouette tant désirée. Elle est assise sur un rebord, jambes étalées, dos calé contre le mur. Livre en main, peut-être bien passionnée et plongée dans sa lecture que tu juges déjà barbante. Tu t'approches dans son dos, silencieux, un sourire amusé et vicelard flottant sur tes lèvres. Lèvres que, doucement tu approches de son oreille, inclinant légèrement ton corps en avant. Dans un souffle taquin, tu susurres.

- « Miiiaaaaou. »





Krrkrr ♥
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Dim 29 Juin - 21:06


Il ne fallait pas se leurrer ; tu n'avais absolument pas envie de changer le brun en un intello stéréotypé à la Serdaigle, pour jouer ensuite à qui aurait le plus d'Optimal. Le modeler n'était pas ton intention, après tout, il n'était même pas de ta maison, et le fait qu'il bâcle ses devoirs te laissait plus de temps pour le voir. C'était le fait qu'il redouble que tu imaginais mal. Il pouvait mieux travailler, cultiver les E ou les A plutôt que les P. Il en était capable et tout ce qu'il suffisait de faire, c'était le motiver un peu. Relever le niveau un minimum pour qu'il passe en classe supérieure en même temps que toi. Au fond – et tu ne risquais pas de l'assumer – c'était par pure crainte de le larguer l'an prochain parce qu'il paraîtrait beaucoup plus puéril que les septième année. Tes histoires de couple n'avaient jamais aussi bien fonctionné, et tu préférais encore attendre qu'il te pousse à bout ou qu'il te trompe par ennui, d'attendre l'ultime fin plutôt que de simplement cesser de dérouler la corde parce qu'il faisait du sur-place et que tu continuais à évoluer.

Voilà que tu pensais au futur maintenant. Enfin non, à votre futur. A peine réalises-tu ça que tu bascules la tête en arrière dans un râle à l'interprétation subjective, les yeux perdus au plafond. L'avenir quoi. Toi, prévoir dans la durée. Avec quelqu'un. Fallait croire que ça collait vraiment pour que tu ne fasses même pas exprès pour agir comme ça. Le livre retombe sur tes genoux et tu fais la moue, les yeux dans le vague, les pensées défilant devant tes iris. Non, tu ne te vois pas avec lui dans trente ans, mais surtout parce que tu ne sais pas où tu seras, ni qui tu seras dans trente ans. Au final, tu n'envisages pas ton futur dans la durée, mais dans un an, Upsilon te traquait toujours dans les couloirs pour vérifier que tu ne sourirais à aucun mec en allant en cours, cela te satisferait. Tu baisses le nez, récupères le bouquin, cale ton dos, et les yeux rivés sur les lignes... Tu replonges dans tes univers parallèles, dédaignant ta lecture peu palp-

« Miaaaouuuu »

L'action se passe en quelques secondes. A peine entends-tu ce miaulement méphistophélique que tu sursautes, et d'un mouvement de hanches, tu t'éloignes de la source du bruit, tes jambes quittant le rebord de la fenêtre pour se replier en direction du sol. Tes bras se lèvent, tes mains se rapprochent, raffermissant leur prise sur la couverture épaisse du bouquin pour le projeter vers... Upsilon qui n'as pas encore eu le temps de refermer la bouche. Nouveau coup de pression et tu tends brutalement tes muscles pour retenir le coup, seul l'un des coins élimés de l'ouvrage venant heurter doucement le front de l'abruti. Ton cœur bat la chamade et tu te demandes comment il a fait pour ne pas déclarer hors-jeu sous le flux d'adrénaline, chacun de tes muscles est tendu à l'extrême, et tu pèses très sérieusement le pour et le contre quant à finalement éclater la face du Gryffondor avec un manuel de plus de cinq cent ans.

« Refais-ça encore une fois et on t’appellera face de carpe pour le reste de ta vie » Le faciès plat et une bouche béante aux lèvres énormes. « Ou persan, pour rester dans le thème félin. » Mais tu ne parles que pour te donner le temps de reprendre tes esprits.

Tes doigts sont crispés, enfoncés dans le cuir usé de la reliure, et tu ne regrettes pas un seul instant le réflexe d'avoir voulu écraser un putain de chat avec ce que tu avais sous la main. Enfin, non. Tu aurais balancé ton arme, n'osant pas t'approcher de l'horreur miaulante, puis tu te serais barrée aussi vite que possible, probablement en réprimant l'envie de renverser des étagères entières de chêne massif sur la créature à moustaches. Entre un chat mobile et un chat mort, tes préférences allaient clairement au second. Tu relèves finalement la tête, plantant tes yeux dans les siens, et tu susurres, veloutée : « Ca sera dix minutes de travail en plus pour chaque battement de cœur en trop que j'ai eu. » La prof ou bibliothécaire sexy ne l'était que parce qu'elle était chiante et inaccessible... Au début. Et par tous les chats de la terre, il allait en baver.

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Dim 29 Juin - 23:28



Oh, I thought you wanted to study

Falvie ▬ Upsilon




T'avais prédis sa réaction. Parce que tu savais qu'elle n'aimait pas les chats. Pire, selon ses dires, elle en avait peur. Et jusqu'à ce jour, tu n'avais jamais tenté de prouver la véracité de ses confidences. Lui offrir un cadeau empoisonné t'était certes passé par la tête. Tu te voyais bien lui tendre un gros paquet, orné de ruban vert et argent, laissant sous-entendre que ce n'était rien de plus qu'une tenue que tu lui avais gentiment acheté. Histoire de combler tes caprices. Mais, au lieu de découvrir une somptueuse salopette couleur crème et sans bretelles, elle serait tombé sur une frimousse rousse aux allures adorables – de ton point de vue, du moins. Tu ne l'imagine que trop bien balancer le paquet en l'air, hurlant dans des notes suraiguës en reculant sous ton rire hilare. Ouai, c'était quelque chose d'envisageable mais, non. Vas savoir pourquoi, la perceptive de la terroriser à juste titre te semblait plutôt mauvaise. Excès de bonté ou pure crainte des représailles ? A méditer.

Elle bondis et tu t'écartes, jetant un œil à ta droite et à ta gauche, faussement inquiété par l'environnement. Et par le boucan de la Serpentard. Tu penches légèrement ton corps en avant, poses un indexe sur tes lèvres et souffle sans te départir de ton air narquois. « Shhhht, Chaton. » Quoique, te faire virer de la biblio c'était peut-être pas si mal que ça en fait. Ça t'épargnera toute cette mise en scène pour redonner à ta cervelle l'envie d'étudier correctement. Tu te redresses tout sourire, visiblement satisfait de ta petite prouesse. Si la planter devant un chat n'était pas vraiment envisageable – pour le moment en tout cas – lui miauler paresseusement à l'oreille t'inspirais étrangement beaucoup plus. Parce qu'elle n'avait rien à craindre. A part ta présence que tu pouvais rendre étouffante. Détails qui pourtant ne semblait pas être un frein à la relation que tu entretenais avec elle. La surnommer Chaton c'était... ouai. Juste pour l'emmerder. Ses pieds touchent le sol, ses mains braqués en l'air dans l'intention d'utiliser l'énorme bouquin comme projectile. Dans le même mouvement, tu lèves tes paumes devant toi, signant ta reddition. Son geste n'est pas aussi violant qu'il aurait pu l'être ; ce n'est qu'un coin du livre qui percute ton front sans trop dégâts. Mais, qui te tire une grimace. Tu sens son regard furibond et la panique que ton simple miaulement a engendré.

« Refais-ça encore une fois et on t’appellera face de carpe pour le reste de ta vie. » Le reste de ta vie... Non d'un troll, ça allait faire un paquet d'années.
«  Oh. » Ton front se plisse en une ligne faussement contrite.
« Ou persan, pour rester dans le thème félin. » Un persan... Ouai. Celui avec la tronche écrasée...
« Charmant. » Tu tires cependant une grimace à la simple image de ton propre visage carambolé. Hm-hm. C'était pas franchement quelque chose à imaginer.

Tes yeux se posent sur ses mains et tu vois ses doigts ancrés dans le cuir du livre. Sa peur des chats étaient peut-être bel et bien vraie. Tu baisses les bras, penches la tête sur le côté pour la scruter, un sourire flottant sur tes lippes. C'est drôle ; tu ne peux t'empêcher d'admirer ton bien, ta propriété, ta Fal, chaque fois que tu la croises. Ce n'est pas que physique cependant. Étudier chacun de ses mouvements, de ses expressions est un de tes passes-temps favoris. Elle redresse finalement la tête et tu relâches le bout de ta lèvre inférieure mordillée par inadvertance. Ses iris rencontrent les tiennes et c'est au rythme de sa vois que tu décides finalement de t'approcher. « Ca sera dix minutes de travail en plus pour chaque battement de cœur en trop que j'ai eu. » Ton visage affiche une moue pas franchement emballée. « T'es dure là. » Tu secoues la tête, poses ta main contre sa cage thoracique, là où est logé son fameux palpitant. « Je risque combien ? La perpétuité ? » Tu rives tes pupilles dans les siennes et emprisonnes finalement ses joues dans tes paumes. « Je plaide non coupable. Laisses moi le temps d'étaler mes arguments. » Tes yeux voyages entre les siens et ses lèvres alors que tu rapproches ton visage suffisamment pour sentir l'écho de ta respiration.






RRHHH ♥
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Jeu 10 Juil - 16:49


Décidément, la bibliothécaire allait te prendre en grippe. En à peine un mois de temps, deux fois que tu causais un sacré boucan, à peine étouffé par les rayonnages qui séparaient l'endroit où tu te trouvais du bureau d’accueil. Elle t'avait chopé la première fois – mais tu assumais avec toute la mauvaise foi du monde que c'était à cause de Pete, sinon tu te serais barrée vite fait – et il était hors de question que cette désagréable expérience se répète. Manquait plus que tu sois virée de la bibliothèque ! Devoirs incomplets, scolarité foutue, ou Gryffon transformé en mule pour t'apporter les volumineux bouquins que tu nécessitais... Décidément, tout cela était à éviter, autant pour ton humeur que pour son bien-être à lui : l'un et l'autre étaient très étroitement liés.

L'air sardonique et le museau chafouin, le brun te toise avec la satisfaction d'un tour bien accompli, alors que le cœur au bord des lèvres, tu regrettes un peu de ne pas lui avoir aplati la face à coup d'incunable. Son « Shhht Chaton » fait écho à un « La ferme » aussi abrupt que peu audible, alors que tu balances encore entre deux attitudes, celle de le prendre avec classe et de promettre une vengeance aussi piquante, ou juste faire ta chieuse comme une bonne Serpentarde blessée dans son orgueil d'intouchable. Heureusement pour lui, c'est la première option qui l'emporte, pesant avec un argument logique : tu allais rester un sacré moment avec lui à parler d'un devoir barbant, autant éviter de rendre ces heures encore plus lourdes en tirant une tronche de six pieds de long.

Plantée face à lui, tu reposes le livre sur le rebord de la fenêtre, mais le geste est plus brusque qu'il te semblait et la couverture en cuir usé produit un son sourd en s'écrasant contre le marbre glacé. Ouais, ça aurait fait un sacré poids sur la figure du brun. « Oh. Charmant. » Un rictus sinistre relève tes lèvres mais tu ne fais pas plus de commentaires. La prochaine fois qu'il te miaule à l'oreille... Il saura à quoi s'attendre. Tu relèves la tête et tes yeux croisent les siens quand ses incisives relâchent leur pression sur sa lèvre inférieure. Encore une mimique qui doit faire fondre toutes les filles. Et c'est avec une effroyable satisfaction que tu le contemples quand il s'avance vers toi. Il fait encore son petit effet sur tes hormones, et ton cerveau en profite toujours pour rajouter le détail qui tue : les autres midinettes pouvaient bien fantasmer dans leur con, puisque toi tu le faisais dans son lit.

« T'es dure là. » Évidemment. Tu l'es toujours. Ou au moins en apparence. Il lève la main et tu as tout le temps de te demander ce qu'il va faire avec, jusqu'à ce qu'elle se pose à l'endroit où, caché sous une dizaine de centimètres de derme et de muscles, est logé ton cœur qui se calme à peine. « Je risque combien ? La perpétuité ? » L'espace d'un instant, tu envisages cette hypothèse, être enfermée avec lui jusqu'à la fin de sa vie. Au début, tout irait bien. Et puis après quelques mois tu finirais par brûler quelques câbles internes, ne supportant plus cette proximité, trouvant ses vannes vaseuses, ses cheveux gras et ses performances au lit à en pleurer d'ennui. Votre jeu se muerait en guerre, et impossible de déterminer le gagnant à l'avance. C'était une histoire de chance et d'endurance. « Pas loin. » Tes iris pétillent. Il en faudrait beaucoup pour arriver à de telles extrémités.

D'ailleurs en parlant de jeu, lui en a un tout autre en tête. « Je plaide non coupable. » Tu secoues négativement la tête, peu encline à le libérer de ses charges aussi aisément, mais ses mains s'empressent contre tes joues, enfermant ta tête dans le creux de ses paumes. « Laisses moi le temps d'étaler mes arguments. » Il toise tes lèvres avec insistance, et il te faut une sacré maîtrise pour ne pas lui céder un sourire. Seule ta voix file entre tes lèvres, doucereuse, amusée. « Parce que tu as des arguments ? » Tes mains se posent sur son torse, planes d’abord, puis tu ne résistes pas à l'envie d’attraper le tissu, attirant plus encore son propriétaire vers toi. Ton corps se colle lentement au sien, tes prunelles vissées dans les siennes, à deux doigts de dégager ses mains d'un mouvement du poignet pour libérer cet espace qu'il retreint. « Très bien » susurres-tu, pressante, fiévreuse. Tu avance d'un pas, et puis d'un autre encore. Et comme s'il dansait malgré lui, il recule en te refusant cette proximité. « Tu peu les écrire pour t'échauffer avant de commencer à bosser. » D'une pirouette tu t'arraches de son étreinte, le repoussant par la même occasion vers une chaise alors que tu bondis pour t'asseoir sur la table, plus féline que tu ne voudrais bien l'admettre, les iris pétillants et des mèches folles encadrant ton visage.
Une perpétuité de sensualité inaccessible.
Tu étais vraiment dure.
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Lun 14 Juil - 21:11



Oh, I thought you wanted to study

Falvie ▬ Upsilon




C'est sûrement en voulant détourner son attention que tu te perds. Que tu tombes dans le propre trou que tu as pourtant creusé pour l'accueillir elle. Pourtant, au moment où tu laisses tes lèvres planer au-dessus des siennes, la chute te semble si loin. Tellement peu envisageable. Tu te vois déjà presque vainqueur, ayant suscité suffisamment son attention et tiré sur son impatience pour qu'elle lâche prise. Qu'elle abandonne cette idée de révision pour se consacrer à ta personne. Uniquement. « Parce que tu as des arguments ? » Paupières à demi closes, tu souffles avec plus de ferveur que d'amusement. « Toujours. » Et c'était vrai. Arguments ou inspirations, elle était ta muse. Une source précieuse d'imagination et de désirs que tu choyais en silence. Mais pas seulement.

Ses mains trouvent le chemin pour te tirer un frisson. Même à travers la couche de tissus constituant robe et chemise, le contact est aussi électrisant que lourd de promesses. Du moins, selon ton impression. Mue par une vague de sensation exquise mêlant ardeur et envie de jeu, tes traits se tirent comme agressés par l'attente. Papillon attiré par la lumière, tes pupilles sont vissées sur la courbe de sa bouche, la tienne laissant échapper un grognement agréable lorsqu'elle t'attire brusquement. D'une lenteur troublante, son corps épouse le tiens. Suivant le même rythme, tu te presses contre elle, tes pouces descendant jusqu'à ses commissures que tu effleures. Et c'est toi qui luttes. Qui lutte contre l'envie détestablement agréable de lui voler, ou plutôt imposer, un baiser. Qui lutte contre le besoin de céder. Tu as déjà un pied dans le vide, survolant inconsciemment la tranchée creusée par tes propres soins.

« Très bien. »
Tu vois la victoire se dessiner. Tu entends la victoire claironner au travers de sa voix fiévreuse et pleine d'engagement. L'ébauche d'un sourire naît aux coins de tes lèvres ; tu la vois déjà t'embarquer ailleurs qu'à la bibliothèque. Pire – ou mieux – te guider derrière une, deux, trois rangées d'étagères. Là, tout au fond. Plus ou moins à l'abri des regards. Bye bye les révisions et bonjour l'inconduite. Caresse d'un rêve illusoire. Car Falvie n'est indécemment pas prête à te céder un nouveau caprice. Elle avance, te prends par surprise. Encore un pas. Tu suis le mouvement sans comprendre, pris au dépourvu. Ton plan s'écroule puisque la situation t'échappe. Et tu le sens. Tu le sens dans sa manière d'agir. Dans la teneur de ses muscles. De ses gestes beaucoup moins langoureux. C'est un peu trop brusque. Elle te fait danser et tu t'écartes, réalisant trop tard qu'elle te mène en bateau. Et que toi, t'es déjà au fond de ta fosse.

« Tu peux les écrire pour t'échauffer avant de commencer à bosser. »
Le coup de grâce qui te fait écarquiller les yeux tandis qu'elle s'éloigne en te repoussant. Le sol se dérobe sous tes jambes et tu bascules en arrière... pour t'affaler maladroitement sur une chaise. Ton coccyx t'amorce un procès pour maltraitance alors que tu lances toutes les accusations contre celle qui, féline, se laisse hisser sur la table en bois. Son air rayonnant de malice contraste avec la moue boudeuse qui soudain imprègne tes traits. Le mot ''garce'' fleurit sur tes lèvres. Tu t'en veux de t'être laissé berné. Tu lui en veux également d'avoir été plus maligne que toi. D'avoir été celle qui ne céderait pas et qui, au contraire, tenait le rôle du marionnettiste. Beau boulot Ash. Te voilà frustré comme un homme que l'on vient déranger pendant sa tentative de conclure. Le regard noir que tu lui lances s'adoucit subitement pendant que tu te redresses. Les paumes à plat sur la surface lisse, tu t'approches, te laissant glisser contre le bois. Ta main s'avance vers son genoux et ton sourire licencieux illustre parfaitement tes intentions. Tombé au fond de ton piège, tu tentes de t'en extraire ; plantant tes ongles dans la terre pour te hisser à la surface.

Mais Falvie te fait clairement comprendre que toute tentative de corruption venant de ta part sera vouée à l'échec. Son regard, son mouvement de tête, sa façon de te rejeter. Tu tendais le bras vers la sortie de ton trou ; elle s'en empare pour mieux le lâcher, te faisant à nouveau croupir dans la boue. Tu grognes, te laisses retomber sur ta chaise et croises les bras, détournant le regard pour mieux bouder. Enfant capricieux n'ayant pas vu ses désirs assouvit. Tu crains. Et tu t'en fous. Trop pré-occupé à maudire son insensibilité. Et à maudire l'inverse niché au creux de ton ventre. C'était le risque à prendre ; côtoyer un être de Salazar allait forcément te poser quelques difficultés. Et dans ce cas de figure t'avais pas trop le choix. Enfin, si. Tu pouvais te barrer et râler dans les couloirs, d'ailleurs cette idée t'inspirais grandement. Tu pensais même sincèrement quelques secondes à lever ton postérieur pour le faire quitter la salle. Mais, l'attraction Falvie t'interdisait de la planter là, alors que tu pouvais enfin profiter de sa présence. Ouai. Bon, peut-être pas comme tu le voulais mais, c'était déjà ça à prendre. Ou alors, tu pouvais... juste... céder...

« Bon on commence ? J'tattends là ! »

...mais, en toute mauvaise foi, évidemment.





MOVETPASTEQUESURTOI
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Dim 20 Juil - 15:35


Tu l'avais eu.
...Tu l'avais eu ! C'était tellement rare que les rôles s'inversent. La plupart du temps, tu finissais par oublier que tu ne faisais que jouer la comédie pour te prendre réellement au jeu ; d'autres fois, c'était lui qui surenchérissait et... Les choses se terminaient toujours de la même façon, quoi qu'il se passe. Mais cette fois, c'était lui qui s'était retrouvé lié à son propre piège, tombé dans la fosse qu'il venait de creuser ; c'était aussi surprenant que jubilatoire. Tu sentais encore son souffle sur tes lèvres, ses doigts contre la peau, juste à la commissure de tes lèvres, t'arrachant presque le peu de volonté qu'il te restait pour t'arracher à son étreinte. Tu revoyais son regard, vorace, accroché à la pulpe de tes lippes, harponné comme un vulgaire poisson au faux appât que tu étais, aimanté par ta prestance. A croire qu'il était tout simplement incapable de te résister lorsque tu y mettais du tien... Ou qu'il était  plus loquace, habituellement ; à force de te côtoyer, la méfiance devenait une seconde nature.

Il bascule au fond de la chaise que tu as orienté en son honneur d'un mouvement du pied, te laissant tout loisir de le surplomber dans ce moment de gloire. Ce n'est que quelques secondes que dans deux jours, tu auras oublié pour remplacer par d'autres souvenirs, et tu es au final beaucoup plus amusée par son expression que par sa lamentable défaite. Cela ne t'empêche pas d'en profiter, l’œil pétillant et les commissures frémissantes. Oh, il savait tellement bien manier tes hormones, il ne lui fallait pas grand chose, un regard, un sourire, une attitude pour que tu t'embourbes dans ses projets, mais qu'il n'oublie pas que tu en étais capable aussi. Un mouvement des jambes... Et il était à tes pieds.

Lui laissant quelques secondes pour se draper dans le peu de dignité qu'il lui restait, tu te hisses sur la table d'une détente des genoux, laissant tes jambes pendre dans le vide, ignorant royalement les règles de bienséance posées ici. La table l'une des plus convoitées du lieu : non seulement elle se trouve à l'opposé du bureau d’accueil où évolue la harpie à lunettes, mais en plus elle est cachée par les rayonnages, sans doute le fruit d'un long travail effectué par les élèves pour pousser petit à petit l'ensemble derrière les massives bibliothèques. C'était d'ailleurs pour ça que tu t'étais pointée tôt ici ; afin de marquer ton territoire et avoir la paix pendant l'heure de pseudo-révisions avec Ash. Tu allais le faire bosser, c'était certain. Mais tu savais très bien que les choses allaient dériver, tôt ou tard, pour une raison ou une autre.

Cette dérive, voilà qu'il la tente justement, le dos droit, les paumes glissant sur le vernis écaillé de la table, et ce regard libidineux caractéristique. Mais c'est trop tôt. Beaucoup trop tôt. Les récompenses étaient à la hauteur des efforts fournis, et le seul effort qu'il avait réussi à faire était d'être venu ici. A l'heure. Sa récompense était d'être en ta compagnie. Rien de plus. S'il travaillait plus dur, peut-être pourrait-il avoir plus. Tes lèvres sur son cou, tes doigts pressés contre sa peau, une valse qui se jouerait en solo puisqu'en aucun cas il n'aurait le droit d'y participer. Tu menais le jeu, et il ne pourrait qu'y participer en tant qu'acteur et non figurant remplaçant, que si il trimait assez dur pour que ses doigts en soient endoloris et tachés d'encre.

Ton regard est donc glacé, transformé en dard qui se plante dans sa chair. Décision sans appel. Les examens arrivaient à grands pas, et si tu cédais maintenant, il ne bosserait jamais, et ne daignerait même plus te prendre au sérieux lorsque tu lui proposerais – ou imposerais – ton aide. Non, là tu allais faire mieux. Le faire bûcher comme un dément, et transformer tout ça en expérience plus qu'agréable qui le laisserait impatient quant à la prochaine séance de rattrapage avec toi. Au fond, il était comme un gosse ; il était chiant comme pas permis, voire carrément ingérable, mais il suffisait de savoir ce qui lui plaisait, de poser le cadre avec un peu de doigté, et il pouvait faire absolument n'importe quoi dans n'importe quelles circonstances.

Tu le couves d'un œil chassé de toute émotion, même si intérieurement, ton sourire est grand. Bras croisés, dos raidi, regard braqué sur le mur d'en face, même le pli vexé au coin de la bouche, tout te signifiait clairement qu'il n'était pas franchement ravi de tes nouvelles initiatives. Peu importe ! Il ferait bien ce que tu lui demandera de faire. Son choix n'était même pas envisageable – il t'avait déjà ligoté pour asseoir le sien, tu le voyais aucun problème à attacher ses jambes aux pieds de la table, quitte à le faire passer pour un clebs fugueur. Sans doute s'en doute t-il puisqu'il se redresse, affichant une mauvaise foi digne une salve d'applaudissements : « Bon on commence ? J'tattends là ! » Haussant un sourcil, tu le toises sans pitié « J'vais pas écrire à ta place. »

Repliant une jambe que tu poses sur l'autre, tu reprends l'épais volume que tu lisais précédemment et le laisse tomber devant lui « Tu dois avoir la moitié des réponses là-dedans. » Sa mine déconfite face au nombre de pages à feuilleter en dit long sur sa motivation... Pour l'instant. La prochaine fois, tu le feras réviser en privé, et chaque bonne réponse sera un vêtement enlevé. Ouais. Peut-être même que tu le feras à chaque fois que ses hormones le titilleront – et deux fois plus lorsqu'il te démontera le dos à te plaquer contre les murs en briques. « C'est quoi ton sujet déjà ? » Tu y pensais depuis hier, mais peut-être l'avait-il déjà oublié.
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Mer 23 Juil - 1:29



Oh, I thought you wanted to study

Falvie ▬ Upsilon




T'es sûr que le mur froid et défraîchit que tu regardes est bien la chose qui t'intéresse le plus dans cette salle ? Heen ? Non, évidemment. Mais, voilà il t'énerve déjà moins que l'objet de ton tourment. Celle qui s'enveloppe d'une cape noire pour revêtir l'accoutrement de la faucheuse. Ta faucheuse. Oh ouai quelle douce idée que d'imaginer ta mort offerte par celle que tu as un temps convoiter avant de la faire tienne. Mais, voilà, sa manière de te faire souffrir – parce que oui, là tu souffrais tel un type mourant de faim à qui on agite un paquet de chocogrenouille sous le nez sans lui en donner – était toute, sauf douce. C'était... c'était pas cruel, le mot étant un peu fort. Plus... profondément frustrant et agaçant. T'avais l'impression qu'en plus de croupir au fond de ton trou, on te balançait de la terre. Soit, t'avais plus qu'à gratter le fond de ta tombe pour te cacher, important avec toi le semblant de fierté qu'il te restait.

Son regard était froid. Son attitude inflexible. Tu l'avais bien compris ; elle allait te faire bosser, bosser, esquinter tes doigts jusqu'à ce qu'ils pourrissent. Tes neurones allaient morfler au même titre que tes nerfs. Le pire, c'est que tu as sûrement aggraver ton cas en tentant ton approche. Misérable homme que tu es. Morveux capricieux. Prends ton mal en patience. Tu sais très bien que ce n'est que l'affaire d'une heure, peut-être deux, avant que le rôle du scénariste te revienne en main. Oh ouai, là t'auras tout le loisir d'assouvir tes envies primaires et primitives. D'ailleurs, cet affront venant de sa part pourrait facile d'être utile. Non seulement pour te venger mais, cela aura également permit de constater qu'elle savait te manipuler pour que tu tombes. Notes à prendre, ta méfiance ne s'en retrouvera que plus grande dorénavant.

« J'vais pas écrire à ta place. »
Elle te toise. Ta mine est sombre, toujours boudeuse. Tu plisses les yeux, esquisse un rictus lui envoyant pour message que tu l'as remercie chaleureusement de cette petite attention. « Forcém-... » Tu t'arrêtes, suivant des yeux quelque chose de particulièrement intéressant. Et fort inconvenant aussi. Un truc qui te fascine depuis toujours et qu'elle vient de faire, mouvant ses muscles pour passer une jambe sur l'autre. Fruit défendu ; t'es pas là pour ça et tu l'as malheureusement appris à tes dépends. Index et pouce creusant tes yeux, tu tentes t'échapper à cette vision qui, sans aucun doute selon toi, fait partie de sa torture. Le ''boom'' suivant l'impact du livre sur la table te fait légèrement sursauter alors tu te redresses, lorgnant dessus dans l'espoir de le voir s'enflammer puis disparaître. « Tu dois avoir la moitié des réponses là-dedans. » « Trop aimable. »
T'avais que ça à faire de toutes façons ; fouiller dans ce machin la réponse à seulement deux ou trois questions à la vingtaine posées dans ton devoir.

Tes pupilles se rehaussent vers elle tandis que tu penches la tête sur le côté, un sourire forcé sur le narquois aux lèvres. « Si tu pouvais arrêter de te trémousser sur mon bureau ça m'aiderait. » Merlin, elle portait une jupe. Une juuupe. Et elle laissait ses jambes dans le vide. Alors que t'étais censé bosser. Tu voulais bien y mettre du tien – en fait non, mais t'avais pas le choix – mais à ton goût elle devait au moins en faire autant. Là, t'avais carrément souligner ta faiblesse quand à sa position, affichant très nettement qu'elle avait le pouvoir de te distraite par sa simple présence. Ta paume s'écrase sur la couverture du bouquin alors que tu reportes ton attention dessus, soupirant avant d'en feuilleter quelques pages. Quelle barbe. Tu sentais déjà que ça allait d'un chiant. Mais, résigné, tu te penches pour chopper ton sac laissé pas trop loin. Parchemin, plume, encrier et gros soupir quand tu relèves les yeux dans les siens, marquant clairement que ça te gonflait déjà. Sauf que, elle reste inflexible.

« C'est quoi ton sujet déjà ? »

« L'évolution de la vipère dans son milieu naturel. »


Ce sujet t'aurait vachement inspiré quand on sait que y avait pas besoin de livres et de document pour comprendre l'évolution du reptile. Surtout en ce qui concerne celui avec lequel tu dors depuis quelques semaines déjà. Tu roules des yeux, les levant au ciel avec de les poser sur ton parchemin. « Les runes. » Wouuuuh on sent l'extase approcher. « Déchiffrage. Traduction. Questions bidons. Non mais à quoi ça nous sert ? Je comprends pas l'intérêt. » Tu râles pour toi même, estimant que des cours tel que les défenses contre les force du mal avaient bien plus d’intérêt. Les devoirs ne t'avaient jamais inspirés. Les cours en revanches avaient un peu plus d'intérêt à tes yeux et le fait que le directeur de ta maison en soit l'enseignant n'était certainement pas pour rien. Tu parcours le devoir et tournes finalement les pages du bouquin jusqu'au sommaire. Autant commencer par le commencement, trouver l'alphabet dans la table des matières et s'y reporter. Saisissant ta plume, tu grattes ton nom sur la copie avant de te pencher aussi sérieusement que possible sur la première question. Rapide, tu notes. Facile. Next. Tu tournes les pages, t'arrêtes, grattes. Question suivante. Au final, les cinq premières sont rapidement traitées mais, c'est la sixième qui te pose un peu plus de difficultés. Feignant d'avoir compris, tu relèves la tête vers la verte avec un sourire crispé. « Tu vas vraiment me surveiller ? T'as pas des devoirs à faire toi aussi ? » Ouaaai, histoire qu'elle plonge le nez dans son bouquin pour que tu puisses en toute discrétion d'éclipser. Sauf que non et que ta tentative de feinte est d'un lamentable qui conduit tout droit à un appel à l'aide. Aaah tristesse...





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