Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Damned If You Do. It's Murphy's Law - [Eddy ♥]

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L'unité
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Wesley E. Jefferson
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Dim 27 Avr - 12:48

Dans la bibliothèque régnait toujours cette atmosphère toute particulière qui n’avait pas son pareil dans le château. Aussi cliché que cela pouvait sembler c’était un des lieux favoris du jeune homme, un refuge pour recharger ses batteries. Sa petite bulle de tranquillité. Le jeune sorcier avait appris de certains camarades de 6ème année que Madame MacFhionnlaigh les avait interrogés durant le dernier cours sur le théâtre. Par élimination, il était donc assez probable que les 5ème années tombent sur la poésie comme sujet d’après les pronostiques des uns et des autres.  Ce qui nous menait donc à Wesley qui essayait de s’entrainer pour l’échéance imaginaire.  Sa plume courrait sur le papier tandis qu’il mordillait une plume en sucre distraitement.

« Je ne suis pas un poète, je ne peux pas trouver les mots qu’il faudrait pour te comparer à un astre ou tout simplement dire que si je n’arrive pas à dormir c‘est que ma tête repasse en boucle toutes les choses que je t’ai vu faire.  Et ça devrait me rendre dingue, ça devrait vraiment, mais le pire c’est que ce n’est pas le cas.

Tu as tout mon cœur même si je ne serai jamais capable de te le dire en face. J’aurais trop peur de t’avouer que grâce à toi,  je comprends enfin de ce que les gens parlent quand ils parlent d’amour. Le sens des chansons et toutes les histoires que j’ai pu lire.  A défaut de te le dire, j’ai pu l’écrire même si je ne pense pas encore avoir assez de courage pour l’envoyer.

La seule chose plus triste qu’une lettre que l’on n’envoie pas est une lettre d’amour que l’on n’écrit pas. Et je sais qu’il y en a eu beaucoup à ton sujet. Tu as bien plus que mon cœur. Je te donnerai tout si seulement tu le demandais.
»

Bon, la prose c’était fait, il fallait juste trouver un moyen de mettre tout ça en pieds. Il fronça légèrement des sourcils d’un air perplexe en relisant son œuvre, il devrait penser à demander à Kalev des conseils à ce sujet.  Le poufsouffle sourit légèrement en jetant un coup d’œil à son voisin de table, ce dernier réalisait des origamis qu’il enchantait aussitôt. Le jeune homme s’étira comme un chat avant de se lever pour emprunter un ouvrage sur les sonnets.  A son retour à sa table, il déposa l’ouvrage et absorbé par sa lecture, tâtonna  à l’aveugle à la recherche de sa feuille. Pourtant sa main ne rencontra que la surface lisse de la table et pas de trace de la feuille en question. Et là c’est le drame. Wes leva le nez de son livre et forcé de constater que sa feuille s’était enfuie pendant son absence. Il regarda sous la table, non on ne dirait pas qu’elle était tombée là. Une feuille ça ne s’envolait pas comme ça, toute seule pourtant ! Il se pencha sur sa chaise pour murmurer à son voisin qui venait de faire prendre son envol à un oiseau de papier.

« Excuse moi ? J’avais laissé une feuille là et je la trouve plus, tu l’aurais pas vu ? »

Son cœur rata un battement devant l’air fautif du dit voisin. Et l’horrible doute se confirma dans une poignée de mots.

« C’était pas un brouillon ? »

Le grand dadais suivit horrifié le regard du coupable dirigé, bien entendu, sur l’oiseau de papier qui terminait sa course pour se poser délicatement sur une autre table. Le traitre volatile pour combler le tout retourna à l’atterrissage à son état initial de déclaration d’amour poétique. Les couleurs quittèrent aussitôt le visage du métisse.  La violence était un concept totalement étranger pour lui mais à cet instant précis il ne savait pas s’il voulait d’avantage défenestrer son voisin depuis la tour d’astronomie ou s’y jeter lui-même.

Pourquoi, mais ô pourquoi l’univers tout entier le détestait-il autant ? Tout ce que Wes voulait c’était vivre sa petite vie tranquillement, paisiblement, en évitant les catastrophes. Il connaissait bien la chanson Wesley. « Les histoires d’amour finissent mal ! » Et il avait eu sa dose de bizarrerie du genre pour au moins la prochaine décennie avec Proserpine et cette histoire de clafoutis ensorcelé. Depuis plusieurs mois toute l’école refusait de toucher à une cerise et il adorait les cerises, Wesley.  La cerise était devenue fructu non grata après ce fameux incident. Garfield avait eu de sacré problèmes avec les filles, alors très peu pour Wes.

Un vide. Un trou noir. Son état d'esprit du moment. Réfléchis vite, réfléchis bien Jefferson ! C’était le moment du QGF alias Qu’est-ce que Garfield Ferait à sa place. L’instinct de survie lui disait de se carapater vite fait. Ou un Incendio pour se débarrasser de la lettre incriminante. Quoique s’il commençait à balancer des boules de feu dans une bibliothèque pleine de livres, il aurait l’air d’un fou furieux et c’était le meilleur moyen de se faire remarquer !
Pas de panique. Ce n’était qu’une lettre anonyme, il n’avait qu’à ramasser ses affaires et filer comme si de rien n’était ! Aucun moyen de remonter jusqu’à lui ! Ce n’était pas comme s’il avait écrit au dos d’une copie avec son nom dessus n’est-ce pas ! … La Fée Carabosse et toute sa famille, il avait totalement écrit au dos d’une copie avec son nom dessus !! Ca ne pouvait pas être pire, il avait touché le fond et creusé sa propre tombe en plus.  Mais si, ne t’en fais pas, ça pouvait être pire, parce qu’il réalisa en croisant le regard du destinataire que ce dernier semblait familier et pour une bonne raison…

Nopeeeeeeee ! Il se leva brusquement de son siège, avant de tourner le dos au brun pour aller se refugier derrière les étagères d’un pas qui frisait de près le pas de course.
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Gryffondor



Edgar Herrison
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Dim 27 Avr - 23:37
As long as you love me

Il aurait préféré étudier les lettres, entouré par des adolescents naïfs, incapable de faire voler des objets ou de transformer une sourire en verre.il aurait préféré rester chez lui, mais il était là, depuis six longues années. Il ne comprenait pas. D'un côté ça l'ennuyait d'être ici, de l'autre il était entré dans l'équipe de Quidditch, il avait même fini par être enthousiasmé par le tournoi annuel de duel après avoir été forcé à s'y inscrire. Il ne comprenait pas, mais il restait là.

Il avait le nez plongé dans un livre sur « le théâtre dans le monde de la magie durant le XIXe siècle », sa curiosité avait été happée par ce genre littéraire après le cours de MacFhionnlaigh. Il était faible face à la littérature et c'était tant mieux, ça lui évitait de errer en s'ennuyant dans le château – et donc de finir par faire une connerie aussi grosse que lui.
Il lisait donc, sa plume en main pour prendre des notes, concentré, mais pas trop – il restait un Gryffondor. Au début il avait l'impression de s'amuser plutôt que de travailler, mais plus le temps passait, plus la sensation s'inverser. Il aimait lire, oui, mais les roman, pas les livres de cours décrivant avec beaucoup trop de détails un genre. Il préférait les textes aux explications théorique qui l'ennuyait finalement assez vite.

Il se redressa en s'étirant longuement avant de bailler et de retourner à sa lecture de plus en plus ennuyeuse. C'est à ce moment que son regard capta un origami volant – ah ces sorciers – qui vint atterrir sur sa table, près de lui, avant de reprendre sa forme de parchemin. Un peu curieux il prit le papier entre ses mains et lu tout d'abord distraitement, puis avec une grande attention.

« Je ne suis pas un poète, je ne peux pas trouver les mots qu’il faudrait pour te comparer à un astre ou tout simplement dire que si je n’arrive pas à dormir c‘est que ma tête repasse en boucle toutes les choses que je t’ai vu faire.  Et ça devrait me rendre dingue, ça devrait vraiment, mais le pire c’est que ce n’est pas le cas.

Tu as tout mon cœur même si je ne serai jamais capable de te le dire en face. J’aurais trop peur de t’avouer que grâce à toi,  je comprends enfin de ce que les gens parlent quand ils parlent d’amour. Le sens des chansons et toutes les histoires que j’ai pu lire.  A défaut de te le dire, j’ai pu l’écrire même si je ne pense pas encore avoir assez de courage pour l’envoyer. 

La seule chose plus triste qu’une lettre que l’on n’envoie pas est une lettre d’amour que l’on n’écrit pas. Et je sais qu’il y en a eu beaucoup à ton sujet. Tu as bien plus que mon cœur. Je te donnerai tout si seulement tu le demandais. »


Sa bouche s’assécha, ses joues prirent une teinte bordeaux tandis que ses yeux s'écarquillaient au fur et à mesure de la lecture. Et à la fin, il la relu, le cœur battant. C'était. C'était une lettre de déclaration, une lettre d'amour. Quelqu'un l'aimait. Il appuya sa main sur sa bouche surprise, cherchant à comprendre l'envergure de ce qui était entrain de lui arriver. Pour la première fois depuis 6ans, depuis toujours même, quelqu'un tombait amoureux de lui. Et pas qu'un peu pour lui écrire ainsi.

Et puis... surtout... C'était une lettre, des mots, c'était. C'était ce qu'il fallait pour le toucher directement. Il admirait la fille qui avait eut le courage de lui écrire, oui, la fille, malgré l'écriture fluide et masculine, il n'avait pas imaginé un instant que ce pouvait être un garçon – pas... ou ne voulait pas.
... Elle. Elle lui plaisait déjà juste pour avoir posé sa plume sur le parchemin au lieu de lui parler. Il se mordit la lèvre. C'était adorable, adorable d'écrire et de réussir à le faire craquer pour elle au travers de ses mots. Lui qui sortait d'un échec avec Pan, l'oublia complètement, trop... soufflé par cette lettre.

Il releva les yeux du papier pour chercher, avec espoir peut-être, l'expéditrice qui ne devait pas être si loin que ça.

Il regarda un Poufsouffle un peu pâle en balayant les environs des yeux, passa son chemin. Y revint aussi vite.
Il. avait. un. très. mauvais. pressentiment.

Il reposa son regard sur la lettre et. La retourna. C'était une copie, signée Wesley Jefferson. Wesley.
Il déglutit difficilement, il aurait dû s'en douter avec l'écriture. Il releva les yeux vers le Poufsouffle. Il le connaissait, de vue oui, mais. Mais il savait que c'était lui, Wesley.
Il avait oublié de respirer.

Son cadet croisa son regard et se leva brusquement avant de. de. Fuir. Bordel. Edgar se leva aussi vite et. Merde, il était où ? Il passa dans l'allée et tourna la tête. Là ! Il le rattrapa derrière l'étagère.

-Attends !

Il lui saisi le bras avant qu'il ne s'échappe, le tenant fermement, un peu trop. A quoi jouait-il ? Maintenant, qu'est-ce qu'il pouvait lui dire ? C'était quoi la merde dans laquelle il s'était fichu en l'empêchant de partir ?

-Euh...

Purée, Edgar...

-C'est toi qui a écrit  ça ?

Il y avait eut une pause avant le 'ça', une pause qui aurait pu laisser entendre du dégoût, mais qui avec le ton qu'il utilisa pour prononcer le mot final ne signifia qu'une chose : c'était une belle lettre.
Mais il était gêné. Vraiment gêné.


HRP : j'ai remis la lettre juste pour le plaisir ♥
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L'unité
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Wesley E. Jefferson
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Lun 28 Avr - 12:03
It sucks to be me!

Né-moldu, si Wes avait eu une vie de non sorcier, il aurait sans doute un jour ou l’autre envoyé un SMS à la mauvaise personne. Le karma s’était ligué contre lui afin de lui faire profiter malgré tout de ce magnifique rituel adolescent ! Le jeune homme était maintenant certain d’une chose : les origamis possédaient le pouvoir de détruire des vies ! Monsieur Ronove y avait perdu un œil à cause de ses vicieuses créatures et maintenant c’était son tour.

Très mal caché dans son allée, il tourna soudain la tête de tout côté, cherchant un quelconque soutien parmi les livres, complètement paniqué. Le rayon littérature ne pourrait pas lui apprendre en moins de 30 secondes comment disparaitre de la surface de la planète. Edgar ! Il avait envoyé une lettre enflammée à un garçon qu’il connaissait en plus ! Edgar qu’il viendrait forcément à croiser un jour ou l’autre ! Il avait plus qu’à se trouver une cape d’invisibilité, changer d’identité et refaire sa vie au Tibet, Drew lui avait dit que c’était très beau comme pays à cette période de l’année.

Il avait désespérément envie de lancer son patronus pour appeler à l’aide, mais se ravisa. Dans sa tête c’était la panique générale, Wesley serait bien incapable de se souvenir de l’incantation et puis de toute façon quel bien ça lui ferait ? S’il prévenait Drew, un dragon géant débarquerait au milieu de la bibliothèque, bonjour la discrétion une fois de plus. Sloan se paierait sa tête jusqu’à la fin des temps, le paresseux de Garfield arriverait trop tard.  Et surtout, le désavantage ultime, il n’avait pas la moindre idée de l’endroit où se trouvait ses correspondants, avec sa chance du jour son patronus irait hurler en plein milieu de la grande salle bondée qu’il venait d’envoyer accidentellement une lettre d’amour à un garçon. Wesley avait déjà passablement peur de la copine de Victoria, Jazzie c’est ça ?, pour en rajouter une couche. A chaque fois qu’il la croisait en compagnie de Drew, il trouvait que la jeune demoiselle avait toujours un regard bien trop brillant et surtout un sourire qui dévoilait bien trop de dents pour être bon signe.  Ca faisait plus les Dents de la Mer ou de Grand Méchant Loup qui voulait le bouffer : terrifiant.

Vraiment, sa grande évasion était plus que boiteuse. Courir dans une bibliothèque ce n’était pas la meilleure solution, pas d’issue de secours ni rien, mais fuir un poursuiveur c’était encore plus idiot. En quelques secondes, Edgar l’avait rattrapé et même coincé. T’aurais pas survécu longtemps dans un film d’horreur toi !  Oh magnifique ! Maintenant il allait sans doute au mieux lui lancer un maléfice au pire lui casser la figure tout simplement.  Wesley était destiné à connaitre les moments les plus gênants de sa courte vie devant des élèves de Gryffondors. Pourtant rien ne vint de la part du rouge, il n’avait pas l’air furieux, juste embarrassé. Pardon ? Le regard du jeune homme soudainement ancré sur la prise de son ainé sur son bras avant de revenir sur son visage.  Son cœur accéléra la cadence comme un signal d’alarme. Au secours quelqu’un ? Le pauvre garçon avait tout de Bambi pris dans les phares. Il ouvrit la bouche mais aucun son ne passa ses lèvres sinon un paniqué et à moitié étranglé.

« C’est pas du tout ce que tu crois ! »

Mauvais choix de réplique, Wes, très mauvais choix de réplique ! Voila pourquoi il faut toujours réfléchir avant de parler parce qu’entre cette phrase toute innocente mais ô combien porteuse de sous-entendu pour le commun des mortels et la magnifique couleur emblématique des gryffondors ça n’aidait pas du tout sa situation. La réaction fut immédiate : Wesley vira au rouge pivoine, bien qu’il n’en était déjà plus très loin, et enclencha malgré lui le réflexe défensif qu’il avait toujours eu lorsqu’il était trop gêné : le babillage proche du vomi verbal ! Nie tout en bloc Wes, c’est ton seul moyen de t’en sortir ! Ou dis que c’est un poisson d’avril, de fin avril !

«Enfin non ! Euh non ! Enfin si ! Si ce que tu crois c’est que tu viens de lire ce que je crois que tu viens de lire alors oui c’est ce que tu crois ! Je veux dire que oui j’ai écrit la lettre de .. de ça ! Je voulais pas l'envoyer! Désolé? »

Le secret avec les sables mouvants consistait en une simple technique : plus vous vous débattez, plus vous vous enfoncez. Et là, Wesley s’enfonçait sérieusement.  Pitié, que quelqu’un le sorte de son calvaire et l’achève au lieu de le laisser pédaler comme ça. Si seulement le sol pouvait s’ouvrir sous ses pieds et l’avaler tout entier.  Maintenant de préférence.
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Gryffondor



Edgar Herrison
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Mer 30 Avr - 22:27
If we think that way... perhaps...

Edgar ne s'était jamais posé de question, ou plutôt, il évitait celles de ce genre. Pour lui c'était évident, clair comme de l'eau de roche, que seule une fille pouvait tomber amoureuse de lui. Pourquoi ? Simplement parce que ça se passait toujours comme ça. Tout le reste -ce reste qu'il ne nommait pas – n'était pas envisageable, même si c'était juste sous son nez. C'était pour ça que, gêné, il avait demandé si c'était lui qu'il l'avait écrit : espérant secrètement que non, ou bien qu'il faisait simplement passer un message pour une des filles de son année, n'importe quoi. Tant que ce n'était pas le « reste ».
Edgar n'était pas méchant. Il était juste un peu idiot et surtout très inquiet face à l'inconnu... finalement pas si inconnu que ça. Il se voilait la face avec autant de talent que Wesley empirait son cas.

Le Gryffondor ne le lâcha pas, pourtant, sentir le cœur battre de Wesley entre ses doigts lui donnait envie de fuir. Avant qu'il ne parle, il sentait déjà que c'était fichu. C'était lui l'auteur. Il était dans la merde.

-C’est pas du tout ce que tu crois !

Oh ! Plein d'espoir, autant du côté du Poufsouffle que du Gryffondor ! Oui, ce n'était pas ce qu'ils croyaient, oui tout aller bien se passer, nous étions dans le monde de bambi et les fleurs poussaient dans le ciel.
Et puis Wesley vira au rouge plus rouge que la cravate d'Edgar et ce dernier se tinta d'un blanc aussi blanc que la chemise du brun. Il commença à comprendre l'autre sens de cette phrase trop. Trop. Il préféra ne pas y penser et affermie sa poigne, comme pour se venger de la situation dans laquelle ils étaient. (entre nous, il n'aurait pas, lui, tant tenu à le rattraper, rien ne serait arrivé.)

-Enfin non ! Euh non ! Enfin si ! Si ce que tu crois c’est que tu viens de lire ce que je crois que tu viens de lire alors oui c’est ce que tu crois ! Je veux dire que oui j’ai écrit la lettre de .. de ça ! Je voulais pas l'envoyer! Désolé? 

-Attends, refait-la plus lentement ?!

Edgar fronça les sourcils, lent à la compréhension surtout pour des phrases compliquées comme celles que venaient de sortir son vis-à-vis. Mais tout ça avant que le sens, avec quelques secondes de retard, se fasse au centre décisionnel de son être.
Il fronça un peu plus les sourcils, serra son poignet - il allait lui faire mal à ce rythme.

-Donc c'est toi...

Il pinça les lèvres, laissant une seconde passée, le temps d'hésiter et de décider quoi faire : Cette lettre était belle vraiment il. Il en serait presque tombé amoureux de l'auteur ! Mais. Mais c'était un garçon et Wesley, le grand ami de Drew. Fin. C'était pas un inconnu ! Et puis mince, pas à lui... Un mec pouvait pas... Pas lui. Il était pas gay ! Merde !

-Tu te fous de moi ?

C'était parti tout seul.

-Non, parce que si tu te crois drôle en pondant... ça, toujours pas dégoûté, alors que c'est... faux ? C'est pathétique. T'es pas un menteur, Wesley, quand même ?

Se rendait-il compte, Edgar, que quoique Wesley réponde ça n'allait mais alors rien arrangé à la situation et que. Il ne savait pas non plus lui-même quelle réponse il attendait.
Mince. Il ne voyait plus droit ! Sa première lettre d'amour était écris par un garçon, c'était frustrant.
...Mais après ce garçon n'était pas déplaisant, non plus.

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Wesley E. Jefferson
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Mer 7 Mai - 11:47
La poigne du gryffondor se changeait de seconde en seconde en une poigne de fer, le jeune homme pouvait voir clairement la jointure de ses doigts pâlir à vue d’œil.  Le regard de Wesley papillonnait sur les livres en face de lui – Ironie du sort, de la poésie, l’univers se payait sa tête aujourd’hui, le fourbe!- le visage franchement trop proche du rouge ainsi que la prise qui devrait déjà commençait à faire mal, mais si c’était le cas il ne le sentait pas, l’adrénaline causée par la panique sans doute.  Il avait lu que des mères étaient capables de soulever des voitures pour aller sauver leurs enfants. Dans ce cas, Wes avait raté le mémo parce qu’il ne sentait aucune force surhumaine venir et il ne pensait même pas à sortir sa baguette pour se détacher. Le poufsouffle était terriblement mal à l’aise face à cette proximité, il était très peu habitué d’avoir sa bulle d’espace vital ainsi envahie.  Déjà qu’il était plus du genre à garder ses distances physiquement, il n’avait pas l’habitude qu’on le touche et ni que l’on soit en colère contre lui.  Oh oh, ça tournait mal ! Abandonner la mission vite ! … Ah non, mince. Ca, il avait déjà essayé et ça n’avait pas franchement réussi !

-Tu te fous de moi ?

Il hocha la tête de gauche à droite immédiatement, assez bêtement d’ailleurs. De mieux en mieux! Edgar allait le prendre pour un crétin de première en plus du reste ! Son problème actuel n’était pas vraiment d’avoir envoyé une lettre d’amour à un garçon, mais plus d’avoir écrit une lettre d’amour et que la dite lettre soit lue par quelqu’un, et surtout par quelqu’un qu’il connaissait. Le reste ça viendrait le percuter en temps et en heure façon « face cachée de l’iceberg ! » Bien sûr, il s’était déjà retourné devant la présence éthérée d’un des frères Sutherland, mais comme tout le monde pas vrai ? Il ne s’était pas pris les pieds dans des tapis ou n’avait pas foncé droit dans une armure comme certains, et ça c’était déjà bien.  C’était simplement qu’ils étaient … juste diablement fascinants. Et Wesley ne se posait pas plus de question que ça.  Il se serait bien enfoui le visage entre ses mains mais il faudrait peut être qu’Edgar le lâche pour ça, et ça n’avait pas l’air gagné !  Wesley était de plus en plus confus face aux réactions de son vis-à-vis.

-Non, parce que si tu te crois drôle en pondant... ça,  alors que c'est... faux ? C'est pathétique. T'es pas un menteur, Wesley, quand même ?
« Je… Non ! Bien sur que non ! »

Wes ne mentait pas, au mieux il omettait certains détails pour couvrir ses amis parfois, ce qui qualifiait donc pour un « non-mensonge ». Mais surtout Wesley faisait toujours de son mieux pour être honnête, premièrement il n’aimait pas mentir et il estimait être un assez mauvais menteur de toute façon, la lueur coupable dans ses yeux finissait souvent par le trahir. Peut être les valeurs de sa maison s’exprimaient ainsi mais surtout qu’il pensait pouvoir régler la plupart des conflits en en discutant. Et ici aussi, il avait babillé maladroitement un flot de parole mais techniquement il n’avait pas menti une seule fois à Edgar. Tout était vrai, comme pouvait en témoigner son pouls, le gryffondor avait dans sa main le meilleur détecteur de mensonge du monde.

Du calme, du calme ! Wesley pouvait encore rattraper le coup, pas vrai ? Oui, non, en fait ça c’était fichu ! Wes avait complètement raté sa chance aux explications avec son babillage et dans sa tête ça n’allait pas en s’améliorant.
Plan B ! Dans un geste de désespoir paniqué, sa main libre alla aussitôt s’agripper à son vis-à-vis, froissant le tissu de l’écusson rouge et or sur sa poitrine.  Espace vital? C'était quoi ça? Déjà que la distance entre eux était assez limitée, c’était au tour du poufsouffle de nier encore un peu plus la notion d’espace personnel en s'approchant d'avantage. Il ne se rendait même pas compte des quelques pauvres centimètres qui les séparaient à présent tellement il galérait. Il s’exprimait avec toute la sincérité la plus désarmante dont il était capable.

« Te fâche pas, s’il te plait ! Je sais qu’elle est complètement nulle et ridicule comme lettre en plus et que tu dois me prendre pour un abruti maintenant! »

Tu recommences à babiller, Wes. Le jeune homme était mortifié mais plus que la lettre c’était surtout le lyrisme de la chose qui embarrassait encore d’avantage le poufsouffle, persuadé d’avoir écrit la chose la plus niaise et risible de toute l’histoire de l’écriture ! Sauf que dit comme ça, on aurait tout aussi bien pu croire qu'il s'embourbait encore plus dans la pire tentative de coming-out fictive.

« Mais je t’en prie, tu dois me jurer de n’en parler à personne ! Promets le moi, Edgar ! »

… Ah ? Ils étaient de cette couleur les yeux d’Edgar ? Touche le fond et creuse encore Wes!
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Edgar Herrison
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Mer 9 Juil - 13:04
Cruel


-Je… Non ! Bien sur que non ! 

S'il restait des doutes, ils venaient de s'effacer. Oui c'était Wesley, pour tout. Et il ne savait pas bien s'il fallait être rassuré ou non. Que cette jolie lettre soit une blague l'aurait énervé, mais qu'elle soit sérieuse ? Il regarda le Pousouffle rouge tomate face à lui. Il sentait son cœur battre à la chamade entre ses doigts, l'émotion. Bordel, Wesley était sérieux ! Edgar s'apprêta à le libérer, brusquement effrayer par. Par la réalité. Mais c'est à ce moment que son vis-à-vis vint s'accrocher à sa veste. Purée, il était trop proche, beaucoup trop proche et cette réalité était si violente qu'il n'arrivait plus à bouger pour l'écarter de lui. Merde ! Wesley, le meilleur poste de Drew était. Était amoureux de lui au point de. D'être comme ça. Edgar avait arrêté de respirer et son cœur, contre toute logique, s'affolait.

-Te fâche pas, s’il te plaît ! Je sais qu’elle est complètement nulle et ridicule comme lettre en plus et que tu dois me prendre pour un abruti maintenant ! 

Edgar ouvrit la bouche, bloqué.
Le problème, Wes, ce n'était pas la l'être, c'était parce qu'il était un garçon ! Mais comment lui expliquer ça sans paraître bizarre ou déplacer ? Comm...

-Je suis pas fâché ! Merde ! Elle est superbe comme lettre c'est juste que c'est toi ! Comment tu veux que. T'espérais quoi ? Je suis un garçon et. Et même si la lettre est belle je peux pas t'aimer toi, t'es pas une fille que je sache ! 

Lui aussi était un peu atteint par le syndrome du « situation gênante = réaction gênante », mais il ne s'en rendait même pas compte, parlant avant de réfléchir et pensant bien après l'action. Donc pour le moment il regardait franchement Wesley, pas dans les yeux évidemment, mais au niveau du nez – il avait un joli nez. Ah ! Il avait envie de pester contre son cadet juste pour exprimer sa frustration et. Il faillit le faire, mais ses idées s'accordaient rarement avec ses paroles :

-Parce que tu crois que je vais en parler à d'autre ?  Ils étaient toujours trop proches. Pourquoi je le ferais ? Cette... Pourquoi tu n'es pas une fille ?  Il serra la lettre entre ses doigts. Pourquoi tu l'as écrit ? Pourquoi maintenant ? 

Tant de question dans ses paroles à moitié étranglées. Il avait la gorge sèche et les idées confuses face au Poufsouffle qui s'agrippait à lui. Justement, pourquoi il ne le virait pas ? Il baissa les yeux sur là où ses doigts s'accrochaient. Merde, c'était cruel :

-Lâche-moi. 

Et pourtant, Edgar le tenait toujours, même après sa tentative avortée de fuite.
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Dim 19 Oct - 19:52
Ruber Bradbury portant un tutu rose et chevauchant un éléphant également rose pouvait bien débarquer au beau milieu de la bibliothèque, le poufsouffle ne serait pas plus estomaqué que cela en comparaison à la réaction de son ainé.  De la colère, oui, ça d’accord il aurait pu le voir venir ou des moqueries, n’importe quoi sauf ça, sauf un Edgar bouche bée qui semblait vider son sac et qui avait… aimé sa lettre ? Habituellement, Wesley Jefferson était un garçon posé et relativement tranquille, capable de s’exprimer calmement et correctement. Ou tout du moins capable de construire une phrase complète avec plus de trois mots à la suite et voila pourquoi il s’exclama dans un profondément éloquent :

« Heiiiiiiin ?! »

Très classe. Mais après tout, ce n’était pas tous les jours qu’il écrivait sa première lettre d’amour, accidentellement, franchement les cours de divination aurait pu le prévenir : il aurait fait vœu de silence de l’écriture, quitte à devoir s’exprimer pour le restant de sa vie via de la danse interprétative. Wes en venait à se demander ce qui était maintenant le plus gênant : qu’Edgar ait lu la lettre ou qu’Edgar ait lu et apprécié la lettre en question.

« J-je comprends pas. Je savais pas que…Tu… t-tu aimes ce genre de choses ? »

Il aurait peut être été bon de spécifier plus clairement qu’il parlait de poésie, au lieu de s’embourber encore plus profondément si c’était possible dans ce quiproquo mais l’univers tout entier et même son propre cerveau semblaient de mèche dans cette histoire.  Il n’avait qu’une envie, se frapper la tête pathétiquement contre le bouquin le plus volumineux le plus proche jusqu’à s’assommer ou se causer des dégâts cérébraux suffisants qui lui feraient oublier le pétrin dans lequel il s’était fichu. Sauf que pour cela, il aurait peut être fallu qu’il lâche le Gryffondor et vice-versa et ça ne semblait pas gagné ! Pourquoi il avait écrit cette lettre? Pourquoi il l'avait envoyé, pourquoi il n'était pas une fille. Il pouvait répondre à ces questions sauf à la dernière qui devait être purement rhétorique, pas la peine de se couvrir encore plus de ridicule. Edgar lui réclamait des explications, si Wes se montrait sincère envers lui, il comprendrait que tout n’était qu’un énorme malentendu, pas vrai ?

« En fait c’est pour Madame MacFhionnlaigh !! »

Oh Mer…lin, c’était piiiire ! Et pourquoi il s’était mis à crier en plus ? Et c’était quoi ce rire nerveux de fautif qui essaye de se rattraper aux branches ? A l’évidence, plus Wes essaierait de faire machine arrière, plus il aurait obligatoirement l’air coupable aux yeux du rouge. Il pourrait aussi essayer d’attraper la lettre que le gryffondor brandissait encore mais le mal était déjà fait, il aurait juste l’air d’un parfait crétin, plus encore si c’était seulement possible.

«Attends, tu vas rire, je peux tout t’expliquer ! J’ai tourné le dos une seconde pour prendre un livre et puis pouf ! La lettre, c’était un oiseau et elle s’est envolée toute seule comme par magie ! Et, et puis je… je… !! »

Sauf qu’Edgar n’avait pas du tout l’air de quelqu’un qui trouvait ça drôle. Si Wes était sous le point de créer une toute nouvelle nuance de rouge jamais vue encore, toutes les couleurs se drainèrent de son visage en s’entendant parler ou plutôt babiller. La réalisation que quoi qu’il puisse dire à son vis-à-vis, ce dernier ne le croirait jamais tellement la vérité était improbable. La situation était tellement lamentable que ça en devenait comique. Ou tellement ridicule que ça en était presque triste. Question de point de vue.  L’adolescent lâcha sa prise d’une seule main, l’autre étant encore retenue, pour se cacher derrière, la tête basse. Nerveusement, il éclata d’un bref rire penaud, avant d’écarter les doigts pour voir l’autre dans les interstices.

«  C’est pas grave, laisse tomber, tu ne me croiras jamais de toute façon.  Alors, est-ce qu’on peut passer directement au moment où tu me fais du chantage comme ça je peux aller m’enfermer dans la cabane hurlante pour mourir de honte le plus rapidement possible, s’il te plait? »


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