Holly ne venait pas râler à l'infirmerie. Elle venait pour exprimer une opinion différente - voire diamétralement opposée à celle de mademoiselle Euphrasie. Il fallait dire que les soins prodigués par l'infirmière étaient, aux yeux de l'enseignante de vol, bien trop enclins à faire des élèves de vrais mollassons. Et comme la plupart étaient déjà des mollassons avant de franchir ces portes, ça n'arrangeait rien. Il était certain qu'Holly et Euphrasie avaient des méthodes complètement opposées, mais ce n'était pas pour autant que le professeur Morgan ne respectait pas sa collègue. Elle ne venait jamais dans l'idée de la rabaisser, du moins pas volontairement, mais pour lui faire prendre conscience que, parfois, être gentille et douce ne suffisait pas.

« Bonjour ! » s'exclama-t-elle en franchissant les portes d'un pas énergique.

Holly venait de donner un cours de vol aux premières années, ce qui était moins fastidieux qu'il n'y paraissait. La plupart ne savaient pas encore monter sur un balai et il fallait leur apprendre à faire preuve d'autorité. Des cours de théorie plus qu'autre chose. Elle était ensuite passée par la salle des profs pour se prendre un petit café histoire de rester en forme - elle se levait à cinq heures du matin, par Merlin ! - avant de se permettre ce petit saut à l'infirmerie. Celle qui hantait les lieux était là. Holly posa les poings sur ses hanches et jeta un bref regard autour d'elles :

« Votre bon-à-rien d'assistant est pas là ? »

La plupart du temps, Holly ne mettait pas les pieds à l'infirmerie, car voir s'acharner Bridgestone la déprimait comme seul Ronove et ses balais à nettoyer savaient le faire. Elle se contentait de lui faire la morale quand elle le croisait dans les couloirs, ce qui était rare car le pauvre ne sortait pas beaucoup de l'infirmerie. À se demander ce qu'il y faisait, puisqu'il ne passait assurément pas son temps à améliorer ses compétences minables, enfin bref. Mais parfois, voir Bridgestone avait du bon. Elle arrivait plus facilement à lui soutirer... des informations.

« J'viens voir comment vous vous débrouillez, depuis la dernière fois. Pas trop de bobos, ça va ? » Elle regarda un instant par la fenêtre pour faire comme si elle réfléchissait, puis : « On a fait un exercice pratique un peu violent avec les cinquièmes années, l'autre jour. »

Elle allait essayer d'amener le sujet de façon subtile et délicate. Deux adjectifs qui correspondaient autant à Holly que les méthodes de la gentille infirmière fantôme.

Cet idiot d'assistant, jamais là quand on avait besoin de lui ! Enfin, quand Holly en avait besoin. Bref, ça n'arrangeait pas ses plans. Elle prit tout de même une tête de pitbull aimable pour écouter la réponse de l'infirmière fantôme. Même si elle n'avait posé la première question que par pure politesse, et pour... disons... ne pas entrer directement dans le vif du sujet. Mais comme Holly n'était pas la personne la plus subtile ou la plus patiente du coin, elle n'attendit pas bien longtemps avant d'amener la discussion sur le sujet qui l'intéressait.
Mademoiselle Euphrasie savait ce dont elle parlait, c'était déjà ça. Holly ne connaissait pas bien les fantômes, elle ignorait s'il leur arrivait d'avoir des pertes de mémoire ou des absences... Mais Euphrasie se rappelait de trois élèves. Holly pinça les lèvres. Bien.

« Mmh oui, je ne pense pas que ce soit pour m'impressionner, mais ils donnent leur maximum. Pas tous bien sûr, mais j'ai quelques élèves très prometteurs. »

Elle pensa à Barthelemy, à Lindon, à l'élève Drew. Ils pourraient tous devenir joueurs de Quidditch professionnels s'ils le voulaient, ils en avaient le niveau. Ce n'était pas Holly qui les en empêcherait. Même si parfois, la difficulté de ses entraînements pouvaient laisser entendre le contraire. Elle s'acharnait davantage sur les meilleurs élèves, c'était vrai. Pas parce qu'elle voulait les rabaisser, mais parce qu'elle savait qu'ils pouvaient faire mieux que les autres. Pourquoi vouloir rester dans la moyenne toute sa vie alors qu'on avait la possibilité d'être meilleur ? Voire le meilleur ? Une philosophie de vie qui avait toujours guidé Holly.
Et qui l'empêchait parfois de comprendre le point de vue de l'infirmière. Mais elle n'était pas venue pour lui dispenser des conseils. Du moins pas tout de suite. Il y avait une chose qu'elle voulait savoir d'abord.

« Une fille et deux garçons, vous dites ? Est-ce que l'un d'eux était un gamin aux cheveux blancs, je crois qu'il s'appelle, euh... »

Elle fit semblant de réfléchir en fronçant les sourcils, ce qui devait paraitre assez convaincant vu qu'Holly fronçait toujours les sourcils.

« ... Artos... Marto... Martell... Non, Hartell ! C'est ça, Hartell. Vous l'avez vu récemment ? »

En fait, Hartell, Noah de son prénom, n'avait pas été blessé pendant ce cours, mais Holly voulait se servir de ce prétexte pour savoir s'il avait visité l'infirmerie dernièrement. Mais discrètement. Qu'il ne soit pas dit que la grande Holly Morgan s'inquiétait pour son fils.

Holly ne pensait pas que les élèves se surpassaient dans ses cours pour lui faire plaisir, elle trouvait l'idée stupide. Pour elle, les élèves devaient faire leur maximum pour eux, éventuellement pour faire plaisir à leurs proches, mais pas pour les jolies yeux de l'enseignante de Vol. C'était peut-être bien pour ça qu'elle leur faisait peur, d'ailleurs. Bien sûr, cela ne voulait pas dire qu'il ne fallait faire les choses que pour se faire plaisir, parce que si on faisait tous ce que l'on voulait dans la vie, les poneys arc-en-ciel mangeraient des papillons et feraient des cacas roses. Parfois, Holly se demandait s'ils existaient dans le monde de mademoiselle Euphrasie.
Elle croisa les bras quand l'infirmière lui dit que Noah ne faisait pas partie des trois visiteurs du jeudi passé, mais son visage resta impassible. Elle était soulagée, intérieurement. Au fond. TOUT AU FOND. Elle s'inquiétait pour lui.

« Mmh tant mieux. Je veux dire, tant mieux pour lui, moi j'm'en fiche, c'est leur problème s'ils sont casse-cou. »

"Casse-cou" n'était absolument pas le genre de Noah, Holly le savait. Mais peut-être qu'Euphrasie ne remarquerait pas. Elle ne savait pas à quel point elle connaissait son fils... À quel point il venait à l'infirmerie, en fait. C'était bien ce qui la tracassait. Si elle le retrouvait allongé dans un lit de temps à autre, elle pourrait l'enguirlander (avec amour) mais comme elle ne le voyait jamais lors de ses rares visites, et comme il ne lui disait RIEN, elle était obligée de se raccrocher à des techniques aussi sournoises qu'un Serpentard en demandant à sa nièce, pardon, à des sources anonymes d'espionner discrètement le fiston.

« Pourquoi ? C'est un élève que vous faites travailler dur, c'est ça ? »

Holly fronça les sourcils, parce que quelque chose dans le ton de l'infirmière lui rappelait sa propre inquiétude, au fond. Mademoiselle Euphrasie s'en faisait pour Noah, ou plutôt, pour tous ses patients. Cela agaçait l'enseignante de se dire qu'elle éprouvait le même sentiment DE CHOCHOTTE que la gentille infirmière fantôme de Poudlard. Alors qu'elle lui reprochait exactement ça. Elle n'allait pas lui dire à voix haute, bien sûr, ça ne se faisait pas. Holly avait appris la politesse, hein, et une personne aussi gentille qu'Euphrasie ne méritait pas de s'entendre dire qu'elle était "une chochotte". Enfin. Morgan n'était pas un monstre. Elle essayait de trouver des moyens détourner de dire les choses :

« Non, Hartell est... Je traite rarement un élève plus difficilement qu'un autre, sauf s'il en est capable. »

Non, non les Serdaigles qu'elle rabroue plus que les autres et à qui elle prête tout le temps le terrain, ce n'est qu'une illusion de votre esprit. Chut.

« Je pense que quand un élève est bon, il faut l'encourager à faire plus plutôt que le laisser stagner au même niveau que les autres. Votre question n'était pas déplacée », ajouta-t-elle en pinçant les lèvres, « mais nous n'avons pas la même façon de voir les choses. Comment dire ? »

Elle réfléchit un moment, elle ne voulait pas lancer une méchanceté sans s'en rendre compte. Euphrasie était gentille, elle ne pensait pas à mal, et elle faisait parfaitement bien son boulot, malgré qu'elle soit un fantôme (contrairement à son stupide assistant), et Holly respectait cela. Elle respectait d'ailleurs tous les membres du personnel du château puisqu'ils étaient ce qui faisait marcher l'école. Euphrasie était l'âme de Poudlard, au moins autant qu'elle-même - même si c'était en moins bruyant.

« Je pense que s'occuper des enfants... des élèves avec trop de gentillesse ne fait que les ramollir. »

Bon d'accord, pour la délicatesse on repassera.

Holly n'aimait pas tellement se lancer dans des débats sur l'éducation ou la psychologie. Bien sûr, on contestait souvent ses méthodes. Elle se contentait d'exprimer bruyamment son point de vue et on la laissait tranquille : après tout, les résultats étaient là. Il y avait des dommages collatéraux bien sûr, tant physiques que psychiques - pauvres élèves qui finissaient traumatisés ou à l'infirmerie après ses cours - mais on ne pouvait pas avoir le beurre et l'argent du beurre (expression moldue). Si Holly écoutaient les plaintes de tous les élèves pseudos agoraphobes... aucun ne volerait. Pourtant elle savait pertinemment que la plupart n'avaient pas peur du vide mais de tomber, il y avait une différence. Ce n'était pas une phobie, c'étaient les risques du métier. Ils ne faisaient pas un cours de danse, par Merlin ! Et encore, même la danse était violente en un sens. Bref, quand on fait un sport, on assume de prendre des risques. Elle décida de faire part de cette réflexion à sa collègue. Si Holly n'aimait pas argumenter sur le sujet, face à Euphrasie, c'était autre chose. Elle ne pouvait décemment pas "exprimer bruyamment son opinion" pour la faire taire, car 1) c'était de sa faute à elle si elle recevait certains patients, chacune faisait son travail, et elles le faisaient bien ; et 2) Euphrasie était trop gentille.

« Vous savez, si j'avais écouté tous mes élèves, la moitié ne volerait pas sur un balai à l'heure qu'il est. Il faut parfois savoir leur donner la confiance qu'ils n'ont pas. » Elle soupira. « Vous savez comment sont les enfants à cet âge, ils n'ont aucune confiance en eux, pour la plupart. »

Même si certains, comme Holly, le cachaient bien. Elle croisa les bras et regarda autour d'elles comme si un élève aurait pu les entendre. Lancer des cognards ? Toujours. Des corbeaux ? Jamais, mais elle mettait cette idée de côté. Elle eut un petit sourire en coin :

« Je reconnais que mes méthodes sont parfois un peu violentes, mais comme je vous l'ai dit, je ne pousse pas un élève à bout si je ne l'en sens pas capable. Mais vous avez raison de parler de renforcer des acquis, c'est quelque chose que je fais régulièrement aussi. Il est très important d'avoir de bonnes bases. »

Elle hocha la tête. Voilà, elles s'accordaient au moins sur une chose. Holly donnait souvent des cours typiquement "pour débutants" à ses élèves plus avancés, pour s'assurer qu'ils n'oubliaient pas les bases en cours de route. On avait parfois envie de s'améliorer vite, et c'était très bien de vouloir exécuter des figures dignes de Krum, mais il ne fallait pas brûler les étapes. Même une ancienne grande joueuse comme elle revenait parfois aux choses les plus élémentaires dans ses entraînements. Par exemple, à chaque fois qu'elle acquérait un nouveau balai, même si c'était au nom de l'école, elle prenait le temps de l'amadouer et de s'adapter à lui, et vice-versa. Holly croyait très fort que chaque balai était aussi unique qu'une baguette, ou que la personne qui le montait. Ce genre de choses ne pouvaient se faire dans la précipitation, mais à force de patience et de persévérance. C'était tout ce qu'elle demandait à ses élèves.

« J'imagine que c'est la même chose dans votre métier aussi. Non ? »

Elle se retint d'ajouter que Bridgestone aurait bien besoin de revenir aux bases de la médecine, mais il n'était pas là et ça ne se faisait pas de médire dans le dos des gens. C'était aussi moins drôle que de le voir tirer la tronche devant les "critiques constructives" de l'enseignante de Vol.

Le professeur Morgan ne le montrait pas, mais elle était contente au fond de s'entendre sur au moins un point avec l'infirmière de Poudlard. Elle sourit brièvement, un sourire un peu dur mais dénué d'arrogance, signe de sa compréhension. Voilà. Revoir les bases était important, même mademoiselle Euphrasie, qui avait des méthodes diamétralement opposées aux siennes, le reconnaissait. Holly appréciait cela. Elle était même légèrement, mais juste légèrement, soulagée. Après tout l'infirmière était en contact avec des élèves depuis plus longtemps qu'elle. Elle avait plus d'expérience qu'elle, même si techniquement, elles devaient avoir à peu près le même âge. Holly étant tout de même un peu plus âgée, puisqu'elle ne se rappelait pas l'avoir connue dans sa jeunesse en tant qu'élève. Une boule de gentillesse et de bonne humeur comme celle-là, elle s'en serait souvenue.
Évidemment elle n'allait pas lui dire que ses propos la rassuraient.
Mais, quand même.

En échange, elle retint gentiment une remarque un peu méchante qu'elle aurait pu faire au sujet de son assistant, du genre "il aurait bien besoin de se rafraîchir la mémoire, lui" et hocha simplement la tête aux propos de sa collègue. Lorsqu'elle sursauta au bruit, Holly resta de marbre, il n'y avait que le son d'un cognard s'écrasant violemment sur un visage pour lui arracher des sursauts, vous comprenez ! Elle se pencha tout de même pour voir ce qui était arrivé près du bureau. Un dossier tombé. Holly se demanda un instant si une certaine fée n'était pas passée par là mais... aux explications de l'infirmière, elle comprit que c'était "juste" l'incompétent qui lui servait d'assistant.

« Mais quel boulet ! » lâcha si gentiment le professeur Morgan.

Bien évidemment, elle allait ramasser les papiers. La question ne se posait même pas. Elle fit les quelques pas qui la séparaient du dossier à grandes enjambées et se baissa pour ramasser la jaquette en carton et les feuilles éparpillées tout autour.

« Où voulez-vous que je le dép... »

Le nom sur l'étiquette avait attiré son attention. HARTELL. Noah Hartell.

« Pourquoi le dossier de Noah est là, vous m'avez dit que vous ne l'aviez pas vu récemment, il s'est passé un truc ? »

Non c'est faux son inquiétude de maman ne transparaissait pas du tout dans sa voix notez comme je le dis vite pour bien montrer à quel point c'est ironique. Holly avait parlé sans réfléchir, mais c'était la première chose qui lui était venue à l'esprit en voyant le nom de son fils. Nom d'une goule. Elle était vraiment trop bête. Elle tourna le dos à Euphrasie pour cacher son embarras en ramassant les dernières feuilles et les remit en vrac dans la housse en carton en se redressant. Elle n'avait pas le droit de lire le dossier, bien sûr, alors comment vouliez-vous qu'elle y remette de l'ordre ?
Mais ce n'était pas l'envie qui manquait.

« Vous voulez que je vous aide à remette les feuilles dans le bon ordre ou vous laissez ça à votre boulet d'assistant ? » demanda-t-elle avec mauvaise humeur.

HJ:

Holly écouta les explications de l'infirmière, une grimace sur le visage. Elle aurait sûrement gobé cette histoire dans une autre situation, mais celle-ci était trop louche et le ton d'Euphrasie trop embarrassé pour ne pas réveiller sa méfiance légendaire, telle le dragon protégeant l'arkenstone. Absynthe avait oublié de ranger le dossier, selon l'infirmière. L'idée était crédible, aussi Holly décida-t-elle d'attendre le retour du fameux assistant pour lui tirer elle-même les oreilles. Et quand on parlait du loup...
Bridgestone passa la porte de l'infirmerie, et peut-être qu'Holly portait le dossier de façon trop ostentatoire - telle LE DRAGON - mais :

« Ah, Hartell est repassé finalem- ? »

La façon dont son regard se figea en voyant le visage d'Holly ne laissait planer aucun doute sur la fin de sa phrase. Le corps-même de l'assistant se figea, et son regard fit des allers et retours entre sa collègue et la prof de vol. Cette dernière pouvait presque lire ses pensées (elle avait un œil de faucon) (et en vrai parce que sa joueuse le connaissait bien), qui disait MAYDAY MADAY ABORT MISSION comme un fichu gyrophare multicolore, le Bat-Signal en prime. Ou le Holly-Signal. Bref, elle avait vu. Et sa colère était terrible.

« QU'EST-CE QUE ÇA VEUT DIRE, ÇA ? »
« Non mais c'est pas ce que vous- » commença très vite l'incapable, mais le pitbull le coupa d'un aboiement :
« Vous, la ferme. »

Elle se tourna vers Euphrasie et pointa un doigt autoritaire sur le dossier qu'elle tenait encore en main. Elle ne l'ouvrirait pas. Elle respectait ses collègues. MAIS 'FALLAIT PAS POUSSER MÉMÉ DANS LES ORTIES. Le respect, ça va dans les deux sens, et elle n'appréciait pas que l'on se moque d'elle.
Oui, peut-être qu'elle s'emportait pour pas grand-chose. On n'a jamais dit qu'elle était censée avoir les nerfs solides. (En fait si mais boooon.)

« Dites-moi ce qui se passe avec Hartell, et pas de mensonges ! J'ai mes raisons, j'vous signale. »

Elle ne voulait pas être forcée de dire la vérité - oui, c'est Ste-Mangouste qui se fout de la charité - mais elle ne pouvait pas débarquer comme un char d'assaut moldu dans leur infirmerie bien rangée - ahem - et bousculer leurs petites habitudes et leur secret professionnel. Holly pouvait comprendre cela. Elle aussi, elle avait des secrets professionnels. Par exemple, elle ne divulguait jamais les noms de ceux qui se viandaient sur un balai, et pourtant Merlin savait que c'étaient de vraies perles. Mais par respect pour ses élèves les plus nuls, elle ne les balançait pas publiquement. Elle comprenait que l'infirmerie regorgeait de secrets autrement plus embarrassants que les prestations pitoyables d'un première année en cours de Vol, mais lorsque cela concernait son fils, elle ne voyait pas où était le problème. Rien de ce qui se trouvait dans ce dossier ne pouvait être grave au point que sa propre mère l'ignore. Pas vrai ?
... PAS VRAI HEIN ?

Holly prit une longue inspiration.

« Sachez que si l'état d'Hartell peut poser problème, je me sens personnellement concernée. »

Non elle ne lui avait pas envoyé de cognard dans la tête récemment. Mais ils pouvaient l'interpréter comme ils le voulaient. Elle vit du coin de l'oeil Bridgestone qui se déplaçait lentement sur la gauche, et elle espéra que c'était pour lui donner un autre dossier et pas pour opérer une retraite stratégique. Personne ne sort sans sa permission. OUI MÊME SI L’INFIRMIÈRE PEUT TRAVERSER LES MURS, CHUT. Les murs, elle les démolit.
Pitbull, dragon, cerbère.