Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Serpentard
& Préfet à quatre pattes



Icarus K. O'Neill
Icarus K. O'Neill
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Lun 27 Jan - 13:17
L’inondation avait ravagé les cachots et par la même occasion la salle commune des Serpentards, sa maison. Le directeur avait donc déclaré que lui et ses amis Serpys devraient dormir avec les Gryffondors le temps que tout soit remis en état. La veille il avait donc pénétré dans cet espace aux couleurs vives et éclatantes qui le mirent rapidement à l'aise.
La nuit fut courte, il avait discuté tard la veille, en compagnie d'Emmet et d'un groupe de Gryffondors avide d'en apprendre plus sur leur relation électrique. C'est donc minuit passé qu'Icarus alla se coucher dans le baldaquin qui lui avait été attribué un peu plus tôt.
Évidement, fidèle à lui même, il se leva aux aurores afin de s'occuper de son petit furet et de récupérer le retard de ses nombreux devoirs. Il était sorti à pas de loup du dortoir et c'est avec la même précaution qu'il descendit l'escalier de pierre pour rejoindre la salle commune. Le feu, crépitant, ne tarderai pas à mourir et la fraîcheur du matin réveilla les sens du jeune sorcier.

Tandis qu'il étalait sur une table ses livres d'histoire de la magie, son furet, jusqu'à lors sur le sommet de son crane, sauta sur le bois massif pour réclamer caresses et attentions. Un léger rire échappa à Iko, il ne pouvait décidément rien refuser aux animaux, encore plus celui-ci. Il repoussa donc ses livres du bras et fit jouer le furet avec le bout de sa baguette. Les couinements de l'animal le réchauffait mieux que n'importe quel feu et il commença à rêver de l'avenir.
Mais tout à coup le furet se figea en remarquant la présence d'une autre personne que son maître et , par peur, se réfugia dans la poche de ce dernier. Icarus se retourna et aperçu dans un recoin une jeune fille assise sur un large fauteuil de velours. Une Serpentard en plus de ça. D'abord étonné que quelqu'un se soit levé avant lui il se reprit en inspectant la sorcière. Son visage lui était vaguement familier mais la pénombre qui régnait dans la salle l’empêcha de l'identifier.
Le jeune homme connaissait tout le monde à Serpentard, sa popularité auprès des autres maisons avait vite fait de le rattraper et de créer plusieurs clan dans sa propre maison.D'un coté ceux qui le trouvait tout simplement drôle, un peu comme une anomalie qu'on apprécie et de l'autre ceux qui le considéraient comme une erreur du choixpeau, un traître à son sang dans le pire des cas. Il ne savait pas encore dans quel groupe était sa camarade.

Il s’avança pour que la lumière du matin révèle l’identité de la jeune fille.
Ça y est il la reconnaissait. Delia J. Basker.
Il l'avait déjà abordé et pour être honnête il ne savait pas quoi penser d'elle. La première fois elle l'avait tout simplement envoyé dans les roses, la suivante elle s'était prise au jeu du garçon. Du coup, impossible de la cerner et Iko n'aimait pas ça. Pour lui le monde de comprenait pas de gris, c'était noir ou blanc, elle l'appréciait ou non, ce n'était pas plus compliqué que ça.
Il se posta face à elle et voulu entamer la discussion par curiosité.

« Bonjour, peut être te souviens-tu de moi ? Icarus, enfin Iko c'est plus simple. »

Il s'était présenté au cas ou la sorcière ne ce serait rappeler son visage mais aussi et surtout par politesse. Iko hésitait, il ne savait pas comment se comporter avec elle vu qu'elle n'avait jamais clairement défini ses intentions. Il devait vérifier ça et c'est avec un léger sourire qu'il se rapprocha d'elle.

« Je suis curieux de savoir si ma vue me trompe ou si tes yeux sont aussi éclatants que je les voit ? »

Icarus ne mentait pas vraiment en fait, son daltonisme rendait certaine nuances étranges, un vif d'or devenait orange vif quand certaine couleurs pétillaient , c'était le cas pour les yeux de Delia. Elle n'était sûrement pas au courant de sa tare et aurait donc prit cette question comme du charme pur et simple. Voyons désormais si son gris virerai au noir ou blanc...
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Lun 27 Jan - 19:21
La Princesse
(et le Serpent)

Delia avait mal dormi, cette nuit-là. Les couchages de rechange qu’on leur avait fournis avaient beau être aussi confortables que possible, ils étaient toutefois placés dans les dortoirs des Gryffondors et cette simple idée l’avait empêchée de dormir aussi bien qu’elle l’aurait voulu. Elle s’était levée avant l’aube et habillée avec toute la discrétion qu’elle avait pu. Aux salles d’eau elle s’était rapidement et du doigt expert de l’habitude, maquillée légèrement et coiffée d’une tresse parfaitement ajustée au centre de sa tête par une demi-douzaine d’épingles. Tout ca, achevé, elle avait rangé sa trousse de toilette dans son sac de cours, qu’elle avait descendu en même temps qu’elle pour ne pas avoir à remonter.

Elle s’était installée sur un large fauteuil de la salle commune des Lions, qu’elle devait admettre bien plus chaleureuse que la sienne. Assise là, elle avait hésité. Et puis elle avait laissé ses livres dans son sac pour simplement prendre un crayon et une feuille et esquisser légèrement les contours de la cheminée remplie de braises devant elle.
Ca n’était pas magnifique, non, ni très détaillé. On n’y voyait ni ombres, ni reflets. Simplement les contours arrondis et de travers, un peu brouillons qu’elle apposait sur le papier.

Delia n’était pas une dessinatrice agguerrie, lin de là, elle croquait simplement quelques objets, de temps en temps. Elle ne leva pas la tête lorsque les premiers rayons du soleil commencèrent à filtrer par les fenêtres de la Tour Gryffondor. Pas plus qu’elle ne le fit à l’entrée d’un autre élève dans la Salle Commune.

En revanche, lorsque ledit élève lui adressa la parole, elle leva la tête et sourit d’un air charmant, le temps d’identifier la personne qui lui adressait la parole.
C’était un élève de sa maison, une année avant elle. Il s’était présenté lui-même, lui épargnant d’avoir à chercher dans ses souvenirs le nom du jeune homme. Icarus. Elle se souvenait néanmoins des traits du quatrième année, à qui elle sourit à nouveau.

-Bien sûr Icarus. Tu es levé bien tôt, il me semble.

Un compliment suivait de près la présentation. Effectivement, c’était tout à fait le genre d’Icarus O’Neill. Très agréable avec tout le monde. Trop, peut-être. Avec trop de monde, sûrement. Pas à la hauteur de ses ambitions mais tout de même quelqu’un qu’il ne vallait mieux pas se mettre à dos, pour conserver son rôle à Poudlard. Sa voix était douce, posée, lorsqu’elle répondit calmement.

-Eclatants, je te fais confiance, il n’y a ici que toi, pour pouvoir en juger. Toujours aussi bleus, en revanche, ils l’étaient ce matin.
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Lun 27 Jan - 22:14
La salle était toujours aussi silencieuse et vide. Icarus se remémorait rapidement ses derniers souvenirs de la jeune fille. Elle était assez populaire elle aussi mais il n'en savait pas plus. Étonnant vu sa position mais compréhensible, l'école était si grande que connaître tout les élèves relevait de l'impossible. Sa camarde lui signala qu'il s'était levé tôt et il ne put qu'en convenir. D'habitude il se levait de bonne heure mais jamais aux aurores et c'est peut être pour ça qu'il n'avait jamais croisé la Serpentard dans la salle commune.

« Oui, je suppose que mon lit me manque un peu. »

Son lit, douillet et réconfortant. Certes il aimait beaucoup la chaleur de ce lieu mais sa maison, c'était le dortoir des Serpentards avant tout. Il soupira en se rappelant son chez-soi en même temps que Delia lui donna la couleur de ses yeux : bleus. C'est tout ce qu'il fallait à Iko pour le rendre heureux. Le garçon adorait qu'on lui donne les couleurs de tel ou tel choses. Pour lui savoir la teinte réel d'un objet le faisait accepter plus facilement son problème oculaire. Il s'assit en face de la jeune fille sur un coussin posé à même le sol et glissa avec finesse.

« Tu dois avoir un regard magnifique alors ? »

Il avait encore laissé échapper un compliment mais il était comme ça Iko. Spontané, sincère avec une pointe de naïveté. A ce moment là, un Gryffondor entra dans la salle et, après avoir remarqué les deux Serpentards, se hâta vers la sortie plus par peur que par envie. Le sorcier reporta son attention sur sa camarade dont les feuilles de croquis dépassaient de son sac. Dessinatrice ? Icarus saisi l'occasion pour relancer la conversation.

« Tu apprécie l'art ? Moi même je n'y comprends pas grand chose, à l'occasion tu pourras m'apprendre quelques trucs ? »

Icarus était toujours aussi curieux et bien qu'il avait lancé une petite avance il voulait vraiment en savoir plus sur ce domaine inconnue qu'est l'Art. Petit son précepteur lui en avait donné des cours et des cours mais, trop occupé à jouer, il n'en avait rien retenue sinon le concept. Le sorcier se demandait déjà comment la demoiselle allait lui répondre. Serait-elle de celle qui l'envoie bouler ? Ou de celle qui succombe ? Un vrai mystère dont il attendait la réponse avec impatience.
En attendant il se releva de son inconfortable position pour s'accouder à la fenêtre et observer le soleil déverser sa lumière sur le parc du château.
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Sam 1 Fév - 16:57
La Princesse
(et le Serpent)


«Oui, je suppose que mon lit me manque un peu.»

Delia qui avait commencé à ranger ses feuilles dans son sac avait relevé la tête avec un sourire entendu.

«Je crois que malgré la chaleur et le confort de la Tour Gryffondor , ils nous manquent à tous.»

Est-ce-que l’amereté de sa constatation que la Tour des Lions était bien plus accueuillante et chaleureuse que ses propres quartiers, glauques et verdâtres, avait transparu dans sa voix? Son regard se promena sur les tentures aux couleurs éclatantes et chaleureuses puis se reposa sur la cheminée. Le reste de feu qui y frémissait était-il vraiment plus agréable que celui qui brûlait habituellement dans sa salle commune?
Elle ne savait pas. Elle devait avouer y passer peu de temps, la fuyant pour lui préférer la majestuosité feutrée de la Grande Bibliothèque.

Reportant son attention sur Icarus qu’elle dévisagea quelques instants avant de sourire encore une fois à son compliment, elle rangea la question dans un coin reculé de sa tête pour s’y consacrer plus tard.

«Tu apprécie l’art? Moi-même, je n’y comprends pas grand chose, à l’occasion, tu pourras m’apprendre quelques trucs?»


«J’adore l’art! J’ai peu de connaissances car mon père n’a pas jugé utile de me l’enseigner mais j’apprécie beaucoup les tableaux inanimés, notemment ceux de certains artistes moldus. Il y a un peintre français que j’aime beaucoup, qui peint des danseuses. Je trouve que ces tableaux ont... quelque chose de plus. Ils ne dégagent pas la même émotion que nos tableaux vivants. Ils laissent plus de place au rêve et à l’imagination. Selon une de mes tantes, ma mère trouvait que le plus beau don des Moldus est celui-là. L’art et l’imagination.»

Bien sûr, elle se garda de préciser que ladite tante l’avait précisé sur un ton méprisant. Les soeurs de son père n’avaient pas l’air d’apprécier l’épouse qu’il s’était choisi.

«Mais moi je ne sais pas le faire. Je sais chanter. Je ne sais pas semer les couleurs, les ombres et les reflets qui font toute la beauté d’une oeuvre. Je ne te serais pas d’une grande utilité. Pas dans ce domaine-ci, du moins.»


Delia se surprenait soudain à parler beaucoup plus librement qu’elle ne le faisait d’ordinaire. Le confort de son fauteuil brisait ses gardes. La blonde se leva, et vint s’accouder derrière le fauteuil, contemplant en silence le brun aux traits charmants.

«Et toi? Tu apprécies quelque chose en particulier?»

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Lun 3 Fév - 16:09
Iko, toujours aux bordures de la fenêtre de pierre, écoutait avec attention sa camarade. Elle aimait donc l'Art et ne cachait pas sa passion un seul instant quand elle lui répondit avec entrain. Sa réflexion sur ce petit quelque chose que la peinture moldu avait réjouissait le Serpentard qui avait toujours pensé la même chose mais qui, pour ne pas être puni par son père, n’avait jamais osé réellement en parler aussi ouvertement.

« En effet, je ne peut qu’être de ton avis. Je n'ai pas eu l'occasion d’admirer beaucoup d’œuvres Moldus mais je pense que le figé rend l'introspection plus...intéressante. »

Icarus apprit par la suite que cette demoiselle savait chanter mais qu'elle ne serait pas en mesure de lui apprendre la subtilité d'un coup de pinceau. La fin de sa phrase surprit le sorcier qui enchaina l'air de rien.

« Chanter ? Tu fais donc sans aucun doute partis de la Chorale non ? Et quels sont donc ces autres domaines dans lesquels tu pourrais m'instruire? »

La conversation était devenu légère et agréable. Icarus y prenait un réel plaisir et c'est avec tout autant de joie qu'il répondit à la question de Delia.

« Moi ? J'aime à dire que je fais de mon mieux pour mettre à jour la beauté d'une personne. Certain voit ça comme du batifolage pur et simple mais je suis loin d’être ainsi. Sinon on peut dire que je suis doué avec les animaux en général. Je m'occupe des boules de poils de pas mal d'élèves quand ils sont malades. En tout cas, rien de vraiment exceptionnel je suppose. »

Ce n'était pas faux. Icarus était populaire - pour de bonnes ou de mauvaise raisons - mais il n'avait jamais eu la prétention de se considérer comme à part, bien au contraire. Sans réfléchir il se laissa porter par la conversation.

« J'apprécie le Quidditch et toi de plus en plus aussi. »

Bien qu'elle aurait put le percevoir comme une énième relance, Iko avait tout simplement avoué qu'il aimait sa compagnie. Converser avec Delia était fascinant dans un sens. C'était difficile à expliquer mais fascinant était bien le mot pour Icarus.
Il regarda un instant le visage de sa camarade pour en apprécier les traits et avec un petit sourire reporta ses yeux vers l'extérieur. Tout était silencieux et très calme. Le Serpentard s'étira en lâchant un soupir de bonheur.
La journée commençait étonnamment bien.
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Dim 16 Fév - 15:12
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(et le Serpent)


Peut-être un léger souffle de soulagement l'envahit-elle lorsqu'elle entendit le brun confirmer son avis sur l'art moldu. L'espace d'un instant, elle avait eu peur d’être allée trop avant dans ses allégations. A Serpentard, il ne faisait pas bon apprécier les Moldus. Même pour Delia, ils restaient cependant comme une peuplade barbare et très éloignée de son mode de vie à elle. Tous les humains étaient égaux, mais certains étaient sûrement un petit peu plus égaux que d’autres, disons.

Sourire gêné.

▢«Oui, je fais partie de la Chorale, et j’y suis assez souvent, d’ailleurs, elle occupe une bonne partie de mon temps libre.»

Dire que tout le temps qu’elle ne passait ni dans un livre ou un cours, ni en compagnie des plus respectés de l’établissement, elle le consacrait au club aurait sans doute été plus exact. Mais Delia savait l’art et l’élégance de manier l’euphémisme. N’avoir qu’une seule passion, ou tout du moins, l’avouer, ne séait pas à une dame, encore moins à une demoiselle. Néanmoins, elle se garda bien de répondre à la question suivante, accompagnant seulement son sourire malin d’un regard un peu vague, une réponse qui n’en était pas une mais bien une invitation à en chercher une par lui-même. Le mystère était toujours assez amusant.

Icarus s’était lancé dans une explication développée de ses activités et de son avis à lui, sur le flirt, que la blonde écoutait avec plaisir, ses yeux chaleureux calmement posés dans ceux de son interlocuteur.
Légèrement penchée en avant, accoudée au fauteuil de son interlocuteur, elle attrapa au vol ses centres d’intérêt, notant au passage sa connaissance des animaux.

«▢Tu t’y connais beaucoup en animaux? J’envisageais d’en adopter un, mais j’hésite encore.»

La majestuosité silencieuse des chats la tentait énormément, mais, peu au courant des besoins d’un animal, elle continuait à repousser vers un futur plus ou moins lointain la possibilité d’en adopter un.
Nouveau sourire au brun. Finalement, toutes les réactions de Delia se disaient dans ses sourires et ses regards, bien plus que dans ses mots. Et cette discussion avec Icarus lui était bien agréable.


(.______.):
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Jeu 20 Fév - 12:03

L'ambiance avait prit un goût sucré et doux. Les rayons orangés de l'aube renforçaient assurément ce sentiment mais Icarus était loin de s'en plaindre. Sa camarade, insaisissable, inaccessible l'amusait et l'excitait à la foi de la même façon que jouer un jeu dangereux nous pousse toujours plus loin. Le serpentard, se rapprochant de la sorcière, l'écoutait sans perdre un mot. C'est ainsi qu'il apprit son envie d'adopter un animal de compagnie. Ravie, Iko prit sa main dans les siennes avec une joie à peine dissimulée.

" Vraiment ?! C'est génial ! C'est sur qu'au début ça peut faire peur, je le comprends, mais je suis certain que tu t'en sortira à merveille. Et puis si tu avais un souci, je serais toujours là pour te proposer mon aide tu sais ? "

Icarus s'enflammait vite quand on parlait de nos amis les bêtes. Il se calma en se raclant légèrement la gorge et se laissa tomber dans le fauteuil avec légèreté. Il devait se tenir un peu mieux si il ne voulait pas faire peur à Delia.
Un faisceau lumineux transperça la fenêtre et lui éblouit les yeux sans crier gare ce qui eu pour effet de l'aveugler une petite minute. Les yeux encore sensible il lança un petit sourire à la jeune fille pour s'excuser et relança la parole avec amusement.

" Je pourrais passer te voir chanter à l'occasion ? Je me demande si tu es aussi douée en chant qu'en mystère."

Gentille boutade. Le sorcier jouait le jeu. Il n'avait pas le choix à vrai dire et ça ne l'incommoder pas tant que ça. Il était joueur de nature.
Il plongea son regard dans celui de sa camarade pour observer toute ses réactions et ne la perdit pas une seule seconde des yeux.

" Allez, dis m'en un peu plus sur toi."

Icarus tenait à connaître un peu plus cette demoiselle. Il était attiré par ses manières tel un clou à un aimant. C'était inexplicable mais bien réel. Il chercher une réponse dans ses silences, ses mots, un rire, un mouvement de la tête. Cette fille était une énigme comme on en voyait peu à Poudlard et c'est pour ça qu'Iko ferait tout pour percer sa défense. Le Serpentard voulu se montrer stratégique et rajouta avec amusement.

" Je me dis que si tu te lançais dans l'adoption serait pour moi l'occasion de te côtoyer un peu plus souvent. "




:3:
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Lun 3 Mar - 17:19
La Princesse
(et le Serpent)


Loin, derrière l'horizon que Delia apercevait par la fenêtre, le soleil se levait. Son visage avait pris des plis penseurs alors qu'elle tentait encore une fois de faire son choix quant à l'adoption d'un animal. Aussi son visage se teinta-t-il violement, l'espace d'un instant, de rouge lorsque sa main se retrouva prisonnières de celles d'Icarus qu'elle n'avait pas cru si proche. L'enthousiasme visible et innocent du Serpentard participa de sa decrispation presque autant que l'ambiance douce et chaleureuse qu'il avait réussi à installer entre eux. Lui évitant toute gêne supplémentare, il s'était ensuite assis sur le fauteuil, demeurant un instant silencieux.

▢«J'hésite, à dire vrai, à prendre un chat. Ils me paraissent plus affectueux qu’un hibou qui serait contraint de rester à la volière mais... des cachots sous un lac, est-ce un environnement adapté à un chaton? Je me demande...»

Peut-être Delia attribuait-elle aux félins un amour du confort et de la chaleur qui ui était propre mais elle était réticente
à imposer à qui que ce soit un environnement dans lequel elle-même, après 3 ans, n’était pas totalement à l’aise.

" Je pourrais passer te voir chanter à l'occasion ? Je me demande si tu es aussi douée en chant qu'en mystère."


▢«Oh... Je ne sais pas. Nous n’avons pas vraiment l’habitude d’accueuillir des invités. Mais... nous chantons aux grandes fêtes de l’école. Tu as dû nous entendre à Noël, non?...»

Delia hésitait. L’inviter à venir l’écouter dans l’intimité feutrée de la Chorale était sûrement une marque d’attention trop poussée. Elle ne le connaissait pas encore vraiment, mme malgré son rôle de préfet. Il fallut quelques secondes d’hésitation seulement pour que la blonde se reprenne, se coule à nouveau dans le moule fabriqué pour elle. Elle se raidit. Un charmant sourire lui vint aux lèvres. Plus chaleureux, ni même franc. Simplement charmant. Celui qu’elle connaissait par coeur, servait à tout le monde. Un voile de politesse derrière lequel elle se cacha à nouveau.

▢«Je tâcherais de me souvenir du compliment, dans ce cas. Merci, Icarus.»

" Allez, dis m'en un peu plus sur toi.... Je me dis que si tu te lançais dans l'adoption serait pour moi l'occasion de te côtoyer un peu plus souvent. "


Et puis quelque chose. Un éclat joueur dans les yeux de son vis-à-vis, une question, un sourire sincère et désarmant. Elle abaissa ses barrières. A quoi bon? Se n-elle en se liant d’amitié avec Icarus O’Neill? La réponse était non. Il était charmant, préfet, ne provenait à sa connaissance, pas d’une famille à l’honneur discutable. Au diable les convenances. Après tout, elle aussi avait le droit de simplement décider avec qui elle voulait passer son temps.
Soupir. Puis, discrètement, un léger, très fin sourire joueur, tout nouveau pour elle, un peu hésitant, vint finalement remplacer l’autre.
Restée debout non loin d’Icarus, elle prit prétexte d’une gène dans sa chaussure pour se pencher à l’oreille du jeune homme et lui souffler dans un murmure.

▢«C’est un secret.»

Alors qu’il l’invitait, encore une fois à l’adoption et à de plus récurrentes rencontres, elle s’était retournée pour choisir un pouf non loin qu’elle rapprocha du fauteuil du brun pour pouvoir lui parler plus simplement. Jambes repliées sur le côté, la fille de James Basker restait cependant très droite et gardait le regard fixé droit devant elle, couvant d’un oeil mi-neutre, mi-bienveillant son interlocuteur.
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Dim 16 Mar - 18:01
La pièce se réchauffait à mesure que le soleil perçait les défenses des vitres, encore humide par la rosée matinale. C'était agréable de sentir la chaleur de ces rayons de bon matin. Lui qui n'était habitué qu'au poisson aux yeux vitreux c'était comme une petite renaissance. La jeune fille semblait toujours hésiter pour son adoption ce qui n'étonnait pas vraiment Icarus. Il avait bien conscience que s'était une responsabilité importante en plus des cours, des clubs, et des autres activités extra-scolaire. Peut être qu'elle ne se sentait tout simplement pas encore prête pour ça ?

« De toute façon tu as tout ton temps pour y réfléchir non ? Ce n'est pas urgent. »

Avoir un animal demandait au préalable une remise en question sur ses capacités à gérer les choses. Il était un cas un peu à part ayant toujours vécut près d'eux mais il se doutait que d'autres n'avaient pas eu cette chance. Le préfet s’enfonça dans son fauteuil, un air pensif au visage. Il n'en fut extirpé que quand sa camarade reprit la parole.

« Oh oui bien sur ! C'est juste qu'avec le brouhaha ambiant c'est difficile de discerner les voix les unes des autres ! »

Après tout, il n'avait pas l'oreille musicale comme certain et ne pouvait juste pas se représenter le niveau de Delia en se basant sur les chants d’événements de la Grande Salle. Il avait beau essayer de se souvenir, seul un chant uniforme lui revenait en mémoire.
C'est avec un sourire en coin qu'il accueillit la cachotterie de la Serpentard. Un secret ? Encore et toujours du mystère ? C'était amusant. Sa curiosité le brûlait mais il la confina dans un coin de sa tête pour garder un minimum de convenance. Le plus important c'est qu'il prenait beaucoup de plaisir dans cet échange, le reste n'était donc pas vital.

« Un secret ? Je vois, je vois... »

Iko l'observa se relever et se concocter un petit nid douillé pour finir par s'y installer. Il sentit son regard sur lui et ne put s’empêcher de sourire maladroitement. Sans un bruit il s'étira et se laissa doucement glisser du fauteuil pour terminer en tailleur, adossé contre se base. Un soupir s'échappa de ses lèvres, signe de détente et de soulagement.

« Mais est ce bien raisonnable de faire des secrets au préfet de sa propre maison ? »

Un sourire taquin apparut sur le garçon. Il n'était pas du genre à profiter de son statut mais ce n'était pas à des fins mal intentionnées. Il voulait juste jouer un peu avec cette sorcière qui semblait y prendre parfois autant de plaisir que lui...
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Lun 31 Mar - 23:19
Toujours assise sur le pouf sur lequel elle avait pris place, silencieuse, Delia observait avec calme les chauds rayons du soleil qui pénétraient peu à peu l'atmosphère chargée d'histoire de la salle commune des Rouges. Du coin de l'oeil, elle repéra un oiseau aux couleurs vives qui passait devant une fenêtre. Un rayon de gaieté qui, même si l'hiver laissait toujours flotter sa lourde chape de froid aux couleurs ternes, la changeait de la compagnie triste et glauque des poissons marrons du lac.
Un regard des plus furtifs vers le brun préfet de sa maison confirmait à Délia qu'il appréciait tout autant la chaleur de l'atmosphère avant qu'un nouveau regard par la fenêtre ne ramène la jeune et blonde sorcière vers son précédent sujet d'attention. Si elle avait été à Gryffondor, elle aurait sûrement longuement hésité à adopter un oiseau plutôt qu'un chat. Les cachots qu'elle pratageait avec ses camarades présentaient du moins l'avantage de lui éviter ce dilemne en excluant d'office la possibilité.
Restait que si un chat serait moins contraint et contraignant qu'un oiseau dans les sombres cachots du châtrau, elle continuait à nourrir de sérieuses réserves sur la cruauté ou non d'infliger un tel environnelent à une créature aussi délicate qu'un félin. Installée prèsbde la cheminée, lq jeune fille de James Mycroft Basker se laissa aller à dresser les comptes de ses actuelles et futures obligations, voulant vérifier pour la énième fois que la responsabilité d'un petit être était bien une résponsabilité qu'elle serait capable d'endosser.
Tout d'abord, elle avait ses devoirs d'élève. La blonde, si elle avait été répartie à Serpentard àbson arrivée au château avait cependant le sérieux et l'application des Serdaigles, la maison de son père qu'elle avait manqué rejoindre lors de ce soir de rentrée. Ensuite, elle avait la Chorale. Les joies et la sérénité que lui apportaient les chants classiques que le chœur interprêtait pour les grandes occasions notemment n'étaient pas de celles auxquelles elle était prête à renoncer. De même par son range et son statut, elle, la fille unique de James Basker se devait des apparitions sporadiques au Club de Duels et avait un devoir de société qu'elle ne pouvait s'accorder le luxe de négliger. C'était nécéssaire pour espérer un jour faire la fiertévde son père. Elle avait besoin d'un carnet de relations fourni. Trouverait-elle en plus de tout cela le temps de prendre soin d' un petit être? Elle ne cessait d'en douter.
Son regard se portait maintenant sur la salle commune qui commençait doucement à se remplir de Serpentards comme de Gryffondors qui se réveillaient peu à peu.

«-De toute façon, tu as tout ton temps pour y réfléchir, non? Ce n'est pas urgent.»

Le brun avait raison. Rien ne la pressait d'adopter un chaton, là, dans l'instant. Absolument rien. Elle pouvait prendre le temps de réfléchir. Et sûrement les précieux conseils du brun pourraient-ils l'aider à se décider concernant cet épineux sujet. Renfoncé dans son fauteuil, l'air distrait, Icarus ne manquait pas de charme. Au calme, reposé, son visage avait des traits doux et ses cheveux de jais brillant sous les quelques rayons de soleil qui pénétraient la salle commune, acquiéraient sous l'oeil exercé de Delia des airs de parfait prince charmant tel qu'on l'imaginait en riant dans les futiles discussions entre filles qui avaient lieu au cœur des vacances quand ses compagnes de dortoir -et celles qui occupaient ceux des autres années- s'adonnaient à de longues discussions sur les garçons, vêtements et autres sujets inutiles ponctuées de gloussements étouffés auxquels la jeune blonde prenait sa part tout autant que les autres. Si elle ne se sentait proche d'aucune d'entre elles, leur compagnie venait souvent égayer les soirées vides des congés. Un rire fugace passa dans ses yeux alors qu'elle se remémorait certaines de leurs plus fameuses messes basses entre étudiantes. Parmi les plus en vue, il était vrai que le préfet aux manières enjôleuses revenait régulièrement. Son sourire et ses beaux yeux attiraient force commentaires du groupe féminin. Et que dire de son club d'hôtes qui avait attiré force réactions, mi-railleuses, mi-appréciatrices? Sans y avoir mis un seul pied, Delia écoutait avec attention les récits qu'en faisaient celles de ses camarades qui y étaient déjà allées.

«- Oh oui, bien sûr! C'est juste qu'avec le brouhaha ambiant, c'est fiddicile de discerner les voix les unes des autres!»


Ou bien tu ne me prêtait toi non plus, aucune attention.


Notant distraitement qu'il avait lui aussi un don fort prononcé pour la langue de bois, une légère pensée calculatrice commençait à se balader dans le crâne de Delia.
Sang-pur, sérieux à souhait lorsque cela s'avérait nécessaire, gentleman, Serpentard, batteur de son équipe et préfet de sa maison, autant de bons points que cumulerait le brun auprès de James Basker s'ils venaient à se rencontrer un jour.

Le but perpétuel de Delia était de rendre son père fier d'elle, de lui voir ce sourire si particulier qu'elle ne lui connaissait plus. Nul doute que lui montrer qu'elle savait s'attirer l'attention de personalités importantes de sa maison amènerait une réaction positive de son ambitieux aristocrate de père. Si elle pouvait nouer des liens plus étroits avec Icarus et réussissait à l'inviter à un de ces dîners que donnait la maison Basker pendant l'été, nul doute que son paternel approuverait, peut-être même accorderait-il à so, unique fille un de ces francs sourires, uniques miettes de bonheur et de félicité que la blonde amassait et gardait dans un coin de sa tête.

Le dernier remontait déjà à trop longtemps. Il datait de sa première année à Poudlard. Pour les premières vacances qu'elle avait à passer, James Basker avait décidé que sa fille reviendrait exceptionellement de Poudlard. Accueuillie dès son arrivée au manoir par sa guindée gouvernante promue depuis qu'elle avait quitté le nid paternel au rang d'intendante, la petite enfant blonde avait été sommée de monter se préparer immédiatement pour la réception que son pèrevorganisait le soir même. Dans sa chambre, elle avait trouvé une magnifique tenue aux couleurs de sa maison. Assortie d'une paire de collants d'un discret gris argent, la robe verte qui trônait sur le mannequin qu'elle avait reçu à son précédent anniversaire pour qu'elle puisse en permanence disposer d'une tenue convenable au cas où des invités innatendus rentrent le soir en compagnie de son père, était la parfaite représentation de la robe dr princesse qu'elle se représentaiy du haut de ses 11 ans. Ressérrée à la taille par un large ruban de satin avant de s'évaser en une jupe qui ne manquerait pas de tournoyer si elle tournait sur elle-même, la robe s'arrêtait juste en dessous du genou de la toute nouvelle étudiante à Poudlard. Non sans avoir, les larmes au bord des yeux, contemplé un long moment le serpent brodé en blanc et en rouge sur le haut de sa robe, la blonde enfant avait enfilée précautionneusement cette nouvelle tenue et laissé la bonne coiffer ses longs cheveux blonds en une couronne tressée qui dégagezit son beau visage au teint très pâle.

«-Vous êtes très belle, mademoiselle, et vous le serez bientôt plus encore que feu votre mère.» avait commenté dans un sourire l'employée qui avait souvent consolé l'enfant éperdue après la perte totale de ses repères qu'avait engagée la mort de sa mère. La jeune femme, avait tant qu'elle avit pu joué un rôle protecteur et rassurant auprès de la toute petite et solitaire Delia.

«-Merci.» Du bout des lèvres, c'était la petite fille qui avait remercié Emily qui ayant terminé de maquiller très légèrement les yeux et les lèvres de l'enfant s'eclipsait dans un sourire chaleureux adressé à sa petite maîtresse.
Il s'était écoulé plus d'une vingtaine de minutes lorsqu'Emily était revenue prévenir l'enfant, assise sur son lit que l'on attendait au grand salon plus que Mademoiselle.
Alors, Delia était sortie de sa chambre, avait marché jusqu'au haut de l'escalier où son père l'attendait, souriant à sa fille et lui tendant la main pour descendre avec elle les marches de l'escalier couvert d'un épais et antique tapis aux couleurs -semblait-il- ravivées pour l'occasion.
À la confiance revenue qui manquait jusqu'à cette instant à la jeune fille s'était ajouté un sourire vradieux, qu'elle avait offert à son père et à toute la famille réunie ce soir-là pour la fêter. Fait rare, la sœur de sa mère, généralement absente de ces réunions de famille avait même été là. Si elle faisait pâle figure auprès des grandes dames qui l'entouraient, elle souriait bravement et sa présence faisait particulièrement plaisir à sa nièce qui, si elle ne ne pût passer que peu de temps avec elle, apprécia la soirée autant qu'il le fût possible, se gorgeant de la présence de sa tante, et su sourire de son père.
Bien que toujours plus légère qu'à l'accoutumée, l'atmosphère n'avait plus été la même les jours suivants et les sourires paternels avaient recommencé à s'estomper, à nouveau remplacés par la moue absente qu'il présentait toujours.


Il s'était écoulé, depuis, quoi? Deux ans? Deux ans et demi et les sourires de son père avaient continué à s'espacer alors qu'aucun de ceux, francs et chaleureux, qu'elle aimait ne lui avait été adressé depuis cette soirée. Quelquefois l'espoir de faire à nouveau sourire son père venait à lui manquer et elle ressentait une envie furieuse de ruer dans les brancards et de se rebeller pour obtenir si ce n'était l'affection paternelle, du moins son attention. Et puis la poussée de rage retombait comme elle était montée, Delia repensait à ces sourires plus beaux encore que le plus beau soleil, meilleur encore que le meilleur des miels, et elle ré-endossait son rôle de princesse, de fille modèle d'un aristocrate exemplaire. Elle tenait de toute façon bien trop à son confort. Elle était bien trop dépendante, bien trop douce pour pouvoir envisager séerieusement une rebéllion.
Je suis faite pour ça.

Ne lui restait qu'à employer chaque moyen à sa disposition pour ramener un peu de la joie et de la chaleur qui faisaient terriblement défaut au manoir Basker. Et pour cela, Icarus pourrait se révéler un atout précieux. Elle appréciait sincèrement le préfet mais l'avantage tactique qu'il pouvait présenter ne lui quitterait certainement pas l'esprit avant longtemps. Si elle pouvait le présenter à James Basker non pas comme un futur prétendant - elle était depuis longtemps pertinemment consciente que lorsque le moment du choix arriverait, son avis ne relèverait que de la pure figuration- mais comme une ami proche, ce serait sûrement un pas supplémentaire dans l'estime de son père. Plus que les jeunes filles de bonne fzmille dont elle avait sû s'entourer et qui venaient tous les étés passer quelques jours au manoir, Icarus serait une pièce de maître sur son tableau de chasse qui s'il comportait déjà la majorité de ses cibles féminines, ne portait, outre les frères de celles-là, aucun garçon et donc, aucun futur puissant aux yeux de son père, aucune pièce importante.

Delia frissonna. Elle n'aimait pas réaliser qu'elle considérait les gens comme des pièces d'échecs autant que comme des trophées. Encore moins de savoir qu'elle pouvait se révéler aussi froide et calculatrice dans le simple et futile but d'obtenir un sourire. Finalement, tout cela était bien trop éloigné du profil pur et manichéen de princesse qu'elle présentait au monde.
Tant pis. S'il fallait qu'elle manipule, elle manipulerait. Elle n'était sûrement pas à Serpentard pour rien, inutile de se voiler la face.

«-Un secret? Je vois, je voix...»


Soudain, le fait qu'Icarus reprenne ses mots, son mot renforça sa volonté. C'était un secret et il était hors de question que qui que ce soit en aît vent. Surtout pas le brun à qui elle tenait tout particulièrement.
Mais si Delia savait esquiver avec une facilité toute professionnelle les questions gênantes, elle avait plus de mal à feindre un sentiment plus fort qu'une simple amitié cordiale. Pourtant il lui faudrait en montrer plus à Icarus. Elle devrait lui témoigner une véritable et profonde affection. Ils devaient devenir des amis proches. Autant que possible. Du moins, il faudrait qu'il le pense. Il faudrait que les autres le croient. Mais jamais, jamais il ne devait avoir l'omnre d'un doute sur les sombres calculs de la petite poupée blonde. Personne ne saurait jamais de quoi elle retournait, à quoi elle devait s'abbaisser. Elle devrait exceller dans son rôle, plus encore que n'importe qui d'autre. Ce ne pouvait être aussi difficile que cela. Icarus était charmant, elle l'appréciait véritablement, cela au moins, n'était pas qu'un mensonge. Seulement, il faudrait feindre, grossirun peu la vérité. Mais elle en était sûrement capable. Après tout, si elle pouvait feindre la sincérité, elle pouvait bien feindre à peu près n'importe quoi d'autre.
Dans un fin sourire, il la surprit. Se levant de son fauteuil, il s'étirait lentement avant de se laisser tout doucement glisser contre le siège, au sol. Dans cette position, il était à sa hauteur et peut-être mêmes quelques pouces plus bas. Sourire étonné de la jeune fille. Il y avait bien longtemps qu'en dehors ce ces soirées de vacances passées avec d'autre filles de sa maison, elle ne s'était pas assise aussi négligemment, aussi ouverte et accessible en public. Elle glissait doucement dans la quiétude et la tranquilité de l'instant. Elle se laissait aller à ignorer même, le jugement que pourraient porter les autres sur cette nonchalance. Après tout, en quoi sa conduite était elle répréhensible? Elle ne parlait pas à un Gryffondor ni même à un élève de médiocre condition mais bien aubpréfet de sa propre maison, de la même extraction qu'elle et qui plus est, ils ne faisaient que parler.

Delia avait cette obsession de l'effet qu'elle produisait. Sans cesse à la recherche du détail que l'on pourrait mal percevoir chez elle, du point crucial qui lui serait reprochable, elle était en recherche incessante de la perfection tout en veillant toujours à l'exhiber suffisemment maisbsurtout, jamais ostensiblement. Un véritable casse-tête de tous les jours qui ne lui laissait pas de répit, même -et surtout- en cours.
C'était pour cette raison qu'elle vérifiait sans cesse si ses barrettes étaient bien en place mais tounours en prenant garde de ne pas montrer l'importance capitale qu'elle accordait à ces détails. Toujours s'assurer que l'on ne lui voyait pas le moindre défaut tout en s'assurant par dessus le marché que personne ne la voyait s'assurer que rien ne pouvait lui être reproché et qu'elle était parfaite en toutes occasions était une tâche exigeante, stressante et peu gratifiante. Et pourtant, Delia continuait sa tâche sans faiblir. Elle continuait chaque jour de chaque semaine et chaque mois de chaque année puisqu'en tant que membre de la famillr Basker et pour rendre son père fier de la femme qu'elle deviendrait, elle se devait d'être irréprochable - c'était un minimum.

Elle avait l'art du secret, elle le cultivait sans répit et comptait bien continuer encore longtemps. Peut-être était-ce contenu dans ses gênes. Seule sa tante maternelle acceptait dans la famille de lui parler de sa mère. Et pourtant, elle aussi, comme tous les autres, la mettait en garde contre la curiosité, l'envoyant sur les roses, aussi aimable qu'une poignée de porte lorsqu'elle avait l'outrecuidance de poser une question de trop.
Un jour, elle lui avait apporté un livre de contes moldus. Secret parmi tant d'autres, celui là était de ceux qu'elle gardait le plus jalousement. L'un de ces contes, narrant les mésaventures d'une femme qui avait épousé un assassin à la barbe bleue s'achevait ainsi:

La curiosité, malgré tout ses attraits,
Coûte souvent bien des regrets;
On en voit tous les jours milles exemples paraître.
C'est n'en déplaise au sexe, un plaisir bien léger,
Dès qu'on le prend, il cesse d'être,
Et toujours il coûte trop cher.


Et scrupuleusement, la petite fille influencable avait suivi les conseils des vieux contes. Elle avait cessé d'être curieuse, appliquant un étrange point d'honneur à ne pas poser de questions et s'était muée elle-aussi en tombe. Elle serait la garante de ses propres secrets.
De même, un autrd conte disait ceci:

La beauté pour le sexe est un rare trésor,
De l'admirer jamais on ne se lasse;
Mais ce qu'on nomme bonne grâce
Est sans prix et vaux mieux encor.
C'est ce qu'à Cendrillon fit avoir sa marraine,
En la dressant, en l'instruisant,
Tant et si bien qu'elle en fit une reine;
Car ainsi sur ce conte, on va moralisant.
Belles, ce don vaut mieut que d'être bien coiffées.
Pour engager un cœur et en venir à bout,
La bonne grâce est le vrai don des fées;
Sans elle on ne peut rien, avec elle on peut tout.


Et avec toujours la même application, la blonde enfant avait obéi. Belle et charmante, intelligente (pas trop), docile et silencieuse, elle avait érigé ces moralités de conte en art de vivre et c'est ce qu'elle ferait pour avoir elle aussi, sa part de bonheur, puisque ce viex conte moldu prêchait la même chose que sa gouvernante lui enseignant les manières à suivre en tant qu'aristocrate. Sûrement que l'efficacité de ces règles était prouvée si on les retrouvait en deux endroits si différents.
Alors, naîve et innocente, l'enfant était tombée dans le piège, était devenue poupée, malléable à souhait pour être agréable à son père, et elle avait grandi avec cette soif du sourire se son unique parent restant, ce désespoir éternel de retrouver un jour sa joie. Et la petite avait grandi, poupée tâchée de sang, esclave docile et froide, prête à tout faire pour un sourire. Elle avait crû l'enfant et sa soif de bonheur avec, sa soif à tout prix de ce morceau de félicité qui lui était refusé et qu'elle n'imaginait trouver qu'avec celui qui l'avait perdu en même temps qu'elle.
Sans son père, pourrait-elle jamais être heureuse?
Au fond d'elle-même, elle avait trouvé la réponse. Non. Elle ne pourrait trouver la joie en portant en elle le poids de la culpabilité que se détourner de son père lui apporterait. Elle ne pouvait baisser les bras et abandonner son combat.
Elle devait se battre, pour elle et pour lui. Et tout garder secret. Un nouveau sourire paribsur son visage. Feint, sans doute mais empreint d'une telle aisance qu'elle ne pouvait sembler que spontanéité et sincérité.

« Mais est ce bien raisonnable de faire des secrets au préfet de sa propre maison ? »
Jeu de sourires et de menaces feintes. Délia rit gaiement et pkanta ses yeux dans ceux du préfet.
«Mais est-il bien sage, monsieur le préfet d'abuser de sa position pour faire du chantage à une innocente jeune fille?»
Éclat de malice. S'il voulait jouer le jeu, la blonde lui emboîterait le pas. Et Délia y était très douée.

Spoiler:
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Serpentard
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Icarus K. O'Neill
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Sam 12 Avr - 21:02
Quel plaisir de laisser de coté les convenances quelques instant pour savourer la quiétude qu'inspirait ce lieu. Le feu dans l'âtre, les rayons par les fenêtres et une douce odeur d'un passé vieux comme le monde, encré dans les pierres de la tour des Gryffondors. Sa camarade était étonnamment silencieux, comme perdu dans un flot de pensées qui n'appartenait qu'à elle. C'est donc dans le silence qu'Icarus laissa ses yeux vagabonder sur tout les petites choses qui faisait de cette salle commune un endroit si fascinant et unique. L'heure avancé entraîna avec elle un flux grandissant d'élèves, tantôt Rouge, tantôt Vert. Parmi les Gryffondors, Iko en salua plusieurs et à l'inverse, aucun Serpentards ne lui fit l'honneur d'un geste. C'était son quotidien après tout. Lui, le préfet détesté par la quasi-majorité de sa Maison et très apprécié des trois autres avait l'habitude de ce comportement. Heureusement que son statut, doublé d'un talent reconnu pour manier la batte lui valait une certaine tranquillité.

Un léger soupir s'échappa des lèvres du jeune sorcier alors que la pièce était à nouveau vide. Un coup d’œil sur Delia lui fit comprendre qu'elle était encore en pleine réflexion individuelle, hors de question de la déranger. Lui même avait pas mal à cogiter aussi, comme par exemple quel serait son future repas ? Combien de cagnard le blesseraient au prochain entraînement ou encore le temps qu'il lui faudrait pour perdre ses bleus ? La voix de la demoiselle résonna alors, porté par l'écho sourd de la salle. Un rire amusé accueillit sa réplique et Iko inclina la tête sur le coté pour se délester des bonnes manières.

« Du chantage ? Moi ? Jamais voyons. Je suis trop pur et innocent pour ca jeune demoiselle »


Le pire dans tout ça, c'est que c'était partiellement vrai. Il n'était certes pas du genre à s'adonner à ces pratiques douteuses mêmes si, quand la fatigue le gagnait et qu'un Serpentard le chercher de trop près, il ne se privait pas de lui faire comprendre sa position à coup de « Tu veux que je pourrisse ton année ? Alors laisse pas tranquille » Jamais avec les autres Maisons, juste la sienne. Ses yeux gris se posèrent doucement sur Delia pour observer sa réaction. Le connaissait-elle assez pour savoir que dernière cette tournure de phrase n'existait pas l'ombre de noirceur dans son cœur de Serpentard ? Question pertinente.

« Je ne fais qu'émettre mon idée sur la chose. Rien de plus, rien de moins »


Son regard se leva vers le plafond pour laisser le mystère flotter encore un peu. Comme une bulle qu'on évite pour ne pas d’exploser par inadvertance. A voir comment elle allait réagir...
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Jeu 8 Mai - 20:50
La Princesse
(et le Serpent)


Icarus soupirait. Elle avait peut-être gardé le silence trop longtemps et lui aussi était parti dans des mondes inaccessibles à la blonde. En réponse à ses dénégations, elle luinadressa un sourire ironique.

«Oui, très certainement aussi innocent qu'un Poufsouffle, j'en suis sûre»

Un Serpentard reste malgré tout un Serpentard, Delia ne se faisait pas d'illusions. Icarus y était très certainement pour une raison. Et l'innocence était un trait rare chez les Verts.

Enfin, l'afflux d'élèves se faisaient grandissant, plusieurs camarades saluaient la blonde, l'une d'elle lui fit même un clin d'oeil éloquent avant de prendre la direction de la Grande Salle, auquel Delia répondit par un sourire accompagné d'un léger rire silencieux.
Elle se leva de son pouf, épousseta soigneusement les plis de son vêtement, et sourit à nouveau au préfet.

▢«C'a été un réel plaisir Icarus. Merci. Je vais descendre petit-déjeuner, moi aussi, je crois.»

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