Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

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Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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I will show you — [FORBIDDEN][TOO MUCH PEOPLE]

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& sorcier



Carys Wheler
Carys Wheler
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Jeu 20 Mar - 12:25
Un ange passa après qu'elle ait annoncé sa décision. Elle avait conscience que ça avait du surprendre tout le monde, elle qui ne s'est jamais montré très confiante ou tailler pour un poste à responsabilité. Après la vague exclamation de Drew, elle comptait se justifier nerveusement quand elle écarquilla les yeux en apercevant quelqu'un qu'elle ne s'attendait pas à voir.

« Lionel ?! »

Carys avait l'impression que ça faisait une éternité qu'elle ne l'avait pas vu. Et pour cause... Si pendant leurs premières années à Poudlard, ils avaient été très proches, ils se sont peu à peu éloignés. Par vraiment par volonté, elle supposait que Lionel avait juste...changé. Un peu. Qu'il n'avait plus vraiment besoin d'elle. Le voir lui remonta le moral et elle rit légèrement. Elle tiqua un peu au mot "orgie", il lui semblait l'avoir déjà entendu quelque part sans se rappeler le contexte, mais fit comme si de rien n'était.

« Non non... Je... Disons que j'y ai beaucoup réfléchi. Je ne comptais pas accepter au début mais après cet "accident", j'ai changé d'avis. »

Elle jeta un coup d’œil à Richard, qui semblait effectivement assez brûlé, et ne put s'empêcher de compatir.

« J'ai provoqué mon préfet en duel et j'ai gagné, il l'a mal pris et je me suis retrouvée là. »

J'ai gagné. Ça lui procurait une étrange sensation de satisfaction et de fierté, chose rare, quoiqu'elle ait un peu peur que ça ne sonne prétentieux venant de quelqu'un comme elle.

« Jusque là, les gens comme Ben Whitsett m'effrayaient... Le genre de personne qui étalent leur supériorité pour que les autres se rendent mieux compte de leur infériorité. J'ai souvent vu et vécu comment il traitait les autres. Je ne pense pas que ça soit très... exemplaire, pour un préfet.»

Carys releva les yeux vers Charlie.

« J'ai vu ce que tu devais faire comme travail en tant que tel. Je ne pense pas que ça soit insurmontable même pour moi, je pense que je peux aider. D'une manière peut-être un peu moins radicale...»

Après tout, Charlie était du genre à ne pas aller par quatre chemin quand quelqu'un faisait quelque chose qui lui déplaisait. Ben lui... Elle ne savait pas trop ce qu'il faisait, hormis profiter de sa position pour accéder à ses privilèges. Ludovic... Elle ne le connaissait pas mais si Charlie lui avait demandé son aide, c'était qu'ils en avaient besoin. Une figure un peu moins autoritaire et plus accessible parmi les préfets pouvaient aider après tout, d'autant plus que, malgré tout, elle avait le sens des responsabilités.

« ... mais je crois que je peux le faire. Et je ne veux plus qu'on me voit comme quelqu'un d'inutile ou un poids mort. J'ai prouvé — non, je me suis prouvée à moi-même que j'étais capable de beaucoup plus de choses que je ne l'aurai espéré. »

Cette victoire en était une. Qu'elle ait réussi à devenir Légilimens aussi, bien que peu de gens soient au courant. Carys baissa les yeux sur sa baguette, encore dans sa main.

« Alors je vais essayer. Pour voir. Ce n'est pas grave si je ne suis pas prise, mais j'aurai au moins montré que j'avais plus de cran que je ne le pensais. »

Elle soupira après ce discours et releva à nouveau la tête pour voir leur réaction.

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Jeu 20 Mar - 23:27
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DREW SLATER, CARYS WHELER, LIONEL LUTHER, RICHARD MORGAN & CHARLIE FOXX




Un sourire se dessina sur les lèvres de Charlie. Ce n’était plus de la haine, ou de la froideur, ou quoi que ce soit d’autre qui se dessinait sur son visage. Non, alors que ses yeux étaient posés sur Carys, une seule émotion en ressortait ; de la fierté. Pas de cette fierté arrogante et hautaine qui pouvait se lire dans le regard de beaucoup, mais au contraire, cette humilité qui faisait briller son amie. Ce n’était pas de lui dont il était fier, non, mais bel et bien de Carys. Il voulait la remercier. Il voulait lui dire qu’elle en était capable, qu’elle était de celles qui y arriveraient. Il avait confiance en elle, il savait qu’elle ferait une préfète de qualité, alors que Lionel Luther alignait des mots sans fin. La nouvelle semblait tous les étonner. Charlie lui, savait, qu’elle finirait par accepter. Il aurait préféré que ce soit ailleurs, que ce ne soit pas dans une infirmerie et certainement pas parce qu’elle avait été blessée. Mais l’idée de la voir à ses côtés dès maintenant le réconfortait. Il se souleva du mur, décroisa ses bras et s’approcha de Carys, s’assit sur le bord du lit, se fichant bien de Drew qui, présent, le jaugeait d’un regard sombre. Il n’y avait ici pas besoin de paroles, étrangement la lueur du regard de Charlie en disait assez sur sa gratitude et la fierté qu’il avait envers son ami, de même que son sourire rassurant.

Une orgie, sérieusement. Le sens de l’humour de Lionel Luther était à revoir, selon Charlie – son auteur en aura ri – et il se contenta de soupirer. L’effort surhumain que faisait le préfet-en-chef pour supporter tous ces imbéciles regroupés dans la même sale était invisible, pourtant il le sentait et se demandait comment Carys pouvait être aussi ambivalente dans ses amis. Il savait qu’elle ferait une bonne préfète rien que pour ça – une ouverture d’esprit sans pareils.

Mais si Drew s’en retrouva presque bouche-bée, il y a bien une personne qui semblait en avoir strictement rien à foutre, ce qui agaça profondément le préfet-en-chef. Le Serpentard, seul intrus ici qui n’était d’ailleurs là que par un simple miracle – celui de s’être fait poutrer la gueule par une Serdaigle, et s’intéressait beaucoup plus à Carys qu’à son état. Charlie s’en sentait presque vexé et jaloux – c’était quoi cette technique de drague carrément dégueulasse ? Cette jeune fille était bien plus qu’une nana à foutre dans son lit, il suffisait de la connaitre un minimum pour le savoir. Mais bien entendu, lui ne la connaissait pas et ne semblait pas réellement le vouloir. Ce qui avait motivé Carys ? Charlie se posait plus ou moins la même question. Qu’est-ce qui avait fait que du joru au lendemain, elle s’en sentait capable alors que quelques semaines plus tôt, elle avait décliné son offre ? Il se contenta d’ignorer le vert. Charlie n’avait rien à dire ici. Il était simplement fier de son ami et les explications avaient déjà été demandées.

Il leva un sourcil à l’explication de la jeune fille ; elle avait simplement gagné un duel. Simplement gagné dans les règles de l’art ; et elle en avait payé le prix. Charlie fronça les sourcils. Comment pouvait-on avoir si peu d’honneur pour faire quelque chose de la sorte, attaquer celui qui avait vaincu plutôt que de demander une revanche ? Le préfet-en-chef ne savait pas s’il devait avoir honte pour sa maison ou être fier que Carys ait gagné contre ce connard. Peu importe ce qu’elle avait fait, elle l’avait bien fait, et il ne pouvait pas lui en vouloir. S’il fallait être fou ou inconscient pour se dresser contre Whitset, qu’elle savait se mettre en danger pour une simple question de fierté, elle avait finalement répondu à l’appel du lion ; celui de se battre pour un honneur renfloué. Et ainsi voulait-elle être préfète, se rebeller contre ce système de supériorité, se lever face aux discriminations qu’elle avait connu. Aller de l’avant, loin des souvenirs dont Charlie avait eu un aperçu. Elle grandissait, et le préfet ne pouvait que garder son sourire rassurant et fier sur les lèvres, alors que sa main venait se poser sur le bras de la jeune fille, une main rassurante et ferme alors qu’elle se justifiait, à elle-même, à ceux qui l’entouraient. Leur regard se croisa alors que ses propos se faisaient de plus en plus intenses. Charlie finalement, la comprenait ; s’il ne fut jamais réellement enchantait de son poste, aujourd’hui il se rendait compte de tout ce que ça lui avait apporté, et ne pouvait nier qu’il n’avait fait que grandir grâce à ça. Il savait que Carys serait bien plus brillante que lui.

« Tu feras une super préfète » se contenta de répondre Charlie. Il voulait lui ébouriffer les cheveux, mais la position et l’état de Carys ne se présentaient certainement pas à l’action.


FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Ven 21 Mar - 11:11

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« — Lionel ?! »
Un tendre sourire vint étirer tes lèvres. Cela faisait tellement longtemps que tu n'avais plus entendus cette jolie petite voix fluette prononcer ton prénom de cette manière. Agréable.
« — Ça manque un peu de bouffe pour une orgie. »
Ton regard se détourna alors un instant vers le blondinet, le scrutant d'une œillade intéressée.
« — Parce que tu t'intéresses à la bouffe, dans une orgie, toi ? T'as besoin de ça pour copuler et prendre ton pied à l'ouvrage ? Je pensais qu'un Serpentard, au moins, saurait de quoi je parle, ahah. Mais visiblement je t'ais surestimé. »
Ne pas trop titiller la bête qui dort. Mais c'était tellement tentant. Fidèle à cette vilaine manie qui ne te quitterait sans doute jamais. Puis, son air d'animal blessé, profondément mal en point, n'était que plus grisante encore. Cela suffit même à attiser ta curiosité, piquée au vif. Qu'avait-il donc pu faire de stupide pour se retrouver ici, cramé comme un porc que l'on aurait trop longtemps laissé dorer au four ? Bah, ce n'était pas toi qui t'en plaindrais, bien sur, de ce beau torse admirablement sculpté et ainsi affiché aux yeux de tous - des tiens, surtout. Mais déjà, le regard du bel apollon dériva vers Drew. Tiens, tiens. Donc Drew était aussi de la partie. Comme c'était intéressant... L'idée d'aller lui offrir une scène de séduction tout à fait gays, tout à fait dérangeante pour son ego d’impulsif 100% hétéro et puant la testostérone t'effleura. Mais tu te retins. Ce n'était peut-être pas le moment idéal pour aller titiller sa fierté de Lionceau, tout de même. Vous aviez d'autres chats à fouetter. Lui, comme toi.

Et sans que tu n'ais à demander quoique ce soit, à qui que ce soit, le blondinet immolé se mit à raconter ses déboires comme un grand garçon. Un sourire mauvais ourla tes lèvres fines. Ratatiné - voir plutôt brûlé - par une pauvre gamine des Serdaigles. Quel manque d'honneur. C'en était presque risible.
« — C'est ambitieux de vouloir un tel poste, qu'est-ce qui a motivé ta décision ? »
Tu haussas un sourcil dubitatif.
« — Depuis quand t'es conseillère d'orientation, mec ? Lâchas-tu impulsivement dans sa direction. »
S'il y avait bien une chose que tu partageais avec Drew, c'était sans nul doute ton sens acéré pour les répliques acides et tout à fait déplacées. A ton plus grand damne, d'ailleurs.

Reportant ton attention sur Carys, tu l'écoutas s'adonner à un long et vigoureux discours, auquel tu ne pu qu'accéder tout en levant les yeux au ciel, impuissant mais non moins opposé. Evidemment, tu n'étais pas sur qu'elle avait la carrure pour devenir préfète. Enfin, la vérité était plutôt que tu le savais pertinemment, qu'elle avait l'étoffe d'une parfaite préfète ; mais que, délicate comme tu la connaissait, tu préférais ne pas la voir mêlée à ce type d'emmerdes. Parce que préfet rimait indéniablement avec hautes responsabilités, avec prises de tête, avec cible offerte pour les rumeurs les plus surfaites... Tellement de principes toxiques qui pouvaient gommer les avantages de ce rôle en une seconde. Des désavantages qu'il fallait apprendre à endurer tout en fermant sa gueule. Et si Charlie avait les tripes pour - mais comment cela aurait-il pu ne pas être le cas, après être tomber sous les charmes de Falvie, pour mieux s'y esquinter par la suite. Et si Ben était suffisamment Serpentard pour relever le challenge avec facilité, cela ne signifiait pas que ce poste était à la portée de tous. Et encore moins d'une donzelle telle que Carys. Un donzelle trop fragile ; trop habitée à être surprotégée par la caste masculine. Toi y comprit.
« — Tu feras une super préfète. »
Ressortant des tes pensées pessimistes, tu laissas tes dents de nacre grincer sous l'énervement montant.
« — Je suis contre. »
Net, clair et précis. Même malgré les années, même malgré le froid hostile qui avait précédé ta relation avec une certaine Poufsouffle, tu ne pouvais pas te permettre de simplement fermer les yeux tout en esquissant de l'échine. Tu étais fatalement contre, comme tout parfait meilleur ami - comme tout parfait ancien meilleur ami. Et même si cela risquait d'accentuer cette aire glacière et maladroite qui régnait depuis peu entre vous, tu t'en foutais éperdument. Tout du moins tu aimais t'en convaincre. Parce que l'instinct est le maître mot chez un Gryffondor, n'est-ce-pas ? Et qu'en cet instant, ton instinct te criait de la retenir. Aussi puéril que cela puisse paraître. Ce n'était après tout pas une affaire de vie ou de mort. Non, simplement une affaire d'amitié.

Avec lenteur, tu partis t’asseoir sur le rebord du lit du vert & argent, le plus loin possible de ce dernier, pour lui laisser son petit périmètre de sécurité. Tu ne voudrais pas qu'il te morde, tout de même. Mais il se trouvait que tes jambes te faisaient un peu souffrir après votre dernier entrainement intensif de Quidditch.

Sans un mot, tu scruta Charlie avec hostilité.
Tu ne l'aimait pas tellement, ce préfet en chef.
Encore moins que Drew, c'est pour dire...

Un fin sourire s'esquissa sur tes lips.
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Sam 22 Mar - 20:07
Drew haussa les sourcils à mesure que le gryffondor dernier arrivé et le serpentard échangeaient leurs plaisanteries de mauvais goût. Ce genre de débilité ne l'avait jamais amusé. Seulement quand des proches se prêtait à ce jeux. Encore, il n'était pas du genre à les suivre. Il souriait gentiment. Seulement là, il n'aimait ni Lionel, ni ce Richard. Un beau duo d'idiot en chaleur. Drew se demandait même pourquoi il leur prêtait la moindre attention.

D'autant que Carys prenait la parole. D'abord hésitante. Puis de plus en plus assurée. Elle savait ce qu'elle disait, elle était sûre d'elle. Il ne la connaissait pas bien, mais il savait d'instinct que c'était nouveau pour elle. Elle avait gagnée et en été ressortie plus grande. Sa blessure ne comptait que peu à ses yeux, car elle avait gagné contre son pire tyran. Elle avait vaincue sa peur et sa faiblesse était devenue une force. Carys été devenue plus tenace, plus grande. Elle avait mûrie. Drew le voyait bien. Une nouvelle détermination glissait sur ses traits. Et cela lui allait bien. Il était si fière et heureux pour son amie qu'il en ignora la proximité de Foxx. Un nouveau miracle s’accomplit. Drew fut d'accord avec son préfet-en-chef. Il ne le voyait bien sur pas comme ça, il ne faillait pas prendre un poulet pour un phénix. Ils avaient plutôt le même avis sur un même point. De là à avouer qu'ils étaient d'accord, il y avait un grand pas.

« Je suis contre. »

Le jeune sorcier leva subitement les yeux sur son aîné si déprécie. Il ne le put qu'encore plus. Que venait-il de dire ? Il émettait une opposition ? Eh bien, s’asseoir au chevet d'un serpentard ne lui allait que mieux au teint.

« Lionel, ça ne te regarde pas, gronda-t-il d'un ton sec, le visage fermé. Carys est une grande fille et elle sait manifestement ce qu'elle fait. Tu n'as pas ton mot à dire. Tu n'es ni son frère, ni son père, ni même de sa famille. Quand bien même tu le serai, ça ne te regarderai pas. La seule décision reviens à Carys et elle sait ce qu'elle veut. »

Drew reporta son regard sur son ami, bien plus doux et chaleureux, bien que toujours épris de cette flamme de caractère farouche et agressif alimentait par la compagnie des trois autres sorciers.

« Je te soutiens. Et te soutiendrai. Tu as toutes les qualités pour devenir une excellente préfète. Et que tu le sois nous fera du bien à tous, ajouta-t-il en s'adressant à ses camarades de maisons mais aussi à ceux qui ne l'entendait pas, ailleurs dans le château. Ta douceur et ta sensibilité sera bonne à suivre et éteindra un peu le mauvais caractère de certains. »

Il parlait en parti pour lui. Carys avait déjà prouvé qu'elle savait dompter l'ours mal léché qu'il était, chose qui n'était pas une mince affaire. De plus, il serait heureux de pouvoir compter une amie parmi les préfets. Sait-on jamais qu'il ait à se défendre un jour, il n'assurait pas que Charlie et encore moins Ben lui soit d'une grande aide. Alors, chose rare en public, encore plus que toutes ces démonstrations d'amitié, il lui sourit tendrement.

« Je t'aiderai et te soutiendrai, tu as ma parole. »

Mais quel preux chevalier !
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Richard Morgan
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Dim 23 Mar - 1:11

Richard n'aimait pas les mauvaises manière, encore moins quand elles venaient d'un Gryffondor. Dieu qu'il détestait les Gryffondor ! Des immondes bâtards rouges qui se prenaient pour les maîtres du château à cause de leur petit fierté personnelle, qui jouaient les gros bras et qu'une petite victoire de rien du tout pouvait confondre en auto-satisfaction. Ils n'étaient pas intelligents. Ils n'étaient pas les maîtres du château. Ils n'étaient même pas INTERESSANTS. Cette fille-là était différente. Déjà parce que c'était une fille et Richard était bien plus réceptif lorsque la personne concernée avec des seins, et en plus parce qu'il ne savait pas pourquoi mais il sentait qu'elle ne dégageait pas cette aura de suffisance que les autres affichaient. D'un autre côté, elle était trop mal en point pour faire la maline. Il répondit à l'importun avec un petit rire moqueur et un regard plein de morgue.

-Ha. Typique de l'arrogance des Gryffondor que de penser toujours tout savoir mieux que les autres. Si ce que tu veux c'est simplement copuler avec plein de monde, contente-toi d'une partouse, pas besoin de bouffe pour ça. Si TOI tu sais pas de quoi tu parles, ne vient pas me faire la leçon.

Il n'avait pas conclu en le traitant de paysan, mais le mot flottait dans l'air. Il n'aimait décidément pas ce garçon. Il représentait environs tout ce qu'il détestait chez une personne et il lui avait suffit d'une seule phrase pour que Richard en soit persuadé. Et voilà qu'il recommençait à le chercher ? Le Serpentard se redressa malgré ses brûlures et la douleur qu'elles lui infligeaient pour lui lancer une réplique acerbe. S'il avait eu sa petite tête de mécréant plus près de lui, Richard lui aurait collé son poing sur le nez, que ce soit une méthode de moldu ou pas. Il n'y pouvait rien s'il avait le sang chaud des Morgan qui le poussait à faire grand cas de tout et de rien.

-Depuis quand est-ce que j'ai besoin de l'être pour m'intéresser à quelqu'un ? Si elle veut devenir préfète, j'ai le droit de me demander quelles sont ses raisons, même si elle ne fait pas partie de ma maison. Si t'es pas capable de lui accorder suffisamment d'attention pour chercher à savoir pourquoi elle veut faire ça, tu peux te la fermer pendant que ceux qui essaient vraiment de la comprendre continuent de discuter.

Il n'aimait pas perdre le contrôle de ses nerfs, mais celui-là avait visiblement un don très marqué pour lui porter sur le système avec la force d'un géant abattant sa stupide massue sur son crâne. Et maintenant il venait s'asseoir sur son lit ? On nageait en plein délire là ! Richard l'ignora du mieux qu'il pu et se rallongeant en serrant les dents pour étouffer un grognement de douleur. Voilà que maintenant il se mettait à vouloir être contre l'idée qu'elle devienne préfète. C'était définitif, ce gars cherchait à le contrarier. Il devait être jaloux, jaloux de voir que même complètement cramé au troisième degré, il restait tout de même dix fois mieux que lui sous tous les angles. Et plus intelligent aussi, mais il ne voyait pourquoi il perdrait son temps à lui prouver à quel point il avait raison d'être jaloux.

-Eh bien moi je pense que si elle a été capable de vaincre en duel un type capable de lui faire ça, c'est qu'elle a le cran nécessaire pour devenir préfète.

Oui, Richard la soutenait. Par pur intérêt, certes, mais il la soutenait quand même. En vérité il n'avait que faire de ces histoires de Gryffondor, ci ce n'est qu'une préfète pourrait lui retirer des points si jamais il lui prenait de faire des bêtises devant elle. Valait mieux les repérer de loin ces gradés. Ce qui l'intéressait était de se rapprocher de la pour le moment assez abîmée fille qui semblait tant attirer les attentions des autres.
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Carys Wheler
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Dim 23 Mar - 11:29
Carys Ҩ Libre

Carys — Charlie — Lionel — Drew — Richard




 

Carys fronça légèrement les sourcils, soucieuse, quand Lionel et Richard commencèrent à légèrement hausser le ton. Elle se sentait assez mal à l'aise, les deux avaient un caractère assez tordu qui faisait qu'ils n'aimaient pas se laisser marcher sur le pieds et ça pouvait rapidement virer au cauchemar s'ils ne se retenaient pas. Si en plus ils commençaient à ramener la rivalité entre leurs deux maisons, ils ne s'en sortiraient pas. En y repensant, tous ici faisaient de la discrimination entre vert et rouge, pour différentes raisons. Elle s'éclaircit la gorge assez bruyamment pour leur signaler que ça n'était pas vraiment le moment pour régler leur compte. Ils étaient dans une infirmerie après tout.

En revanche, Carys sentit son cœur se gonfler de joie quand Charlie fut de son côté, et elle lui sourit franchement. Quelque chose qui n'arrivait pas si souvent ces derniers temps avec tous les malheurs qu'elle avait accumulé. Se soutenir soutenue et encouragée faisait toujours plaisir, surtout quand ça venait de ses amis. Drew semblait aussi d'accord vu l'expression qu'il affichait, différente de son air renfrogné. La chute fut nettement plus rude quand Lionel prit la parole.

Je suis contre.

Carys cacha difficilement sa stupéfaction, son air vexé aussi, quand son regard se posa sur lui. Elle ne s'attendait peut-être pas à des acclamations, mais que Lionel, son premier ami à Poudlard, son repère quand elle était perdu, son ancien meilleur ami, que lui soit contre la blessait plus qu'elle ne l'aurait penser. Son cœur se serra. Elle ne le quitta pas du regard pendant que Drew la défendait, cherchant à savoir pour quelle raison il s'était montré si fermement contre, pour une fois qu'elle prenait une grande décision... Elle ne releva les yeux vers Drew que quand il eut fini et lui sourit faiblement, le cœur toujours meurtri, et adressa même un signe de tête à Richard.

« Merci de me soutenir. Ça compte beaucoup pour moi. Quant à toi, Lionel...» dit-elle avec une boule dans la gorge.

Elle s'éclaircit à nouveau la gorge pour tenter de se défaire de cette sensation et finalement, son regard se plongea à nouveau dans celui de Lionel.

« Je crois que je sais pourquoi tu es contre. Et pour tout te dire, je m'étonne encore moi-même d'avoir pris cette décision. Je ne suis peut-être pas la plus forte, ni la plus intelligente, je ne dégage pas vraiment une autorité naturelle ou encore moins suffisamment de confiance en moi pour qu'on m'accorde une quelconque responsabilité. Mais... »

Il y avait un "mais". Elle repensa à ses débuts laborieux à Poudlard, cette petite fille qui ne connaissait encore la magie qu'à travers des contes moldus et qui espérait un peu trop pouvoir être enfin à sa place quelque part. Cette même petite fille qui, au final, était quand même différente des autres, par ses origines, par ses capacités, par sa manière de penser. Cette petite fille qui se disait que peut-être, elle n'avait finalement sa place nul part dans ce monde.

« ... Les choses sont différentes cette année. Tu n'as seulement pas encore eu l'occasion de voir ça. »

Tu n'étais pas là. Il avait rarement été là ces derniers temps, et le départ précipité d'Elyrian l'avait sans doute découragé encore plus à venir la voir, probablement pour ne pas avoir à se rappeler qu'elles étaient toutes les deux très proches également, qu'il ne voulait pas entendre qu'elle non plus n'avait reçu aucune nouvelle et qu'elle était morte d'inquiétude. Ce n'était pas un reproche, pas vraiment, mais un simple constat, un fait.

Et peut-être que si, en fait, c'était un reproche.

« Pourquoi tu m'as évité encore plus depuis qu'Elyrian est partie ? »

La question tombe, cruelle, comme une masse de plomb, au milieu de l'infirmerie.

« Tu crois que tu es le seul que ça a affecté ? Ça ne t'a jamais traversé l'esprit que ça m'avait fait de la peine à moi aussi ? Que j'avais besoin de t'en parler même si c'était un sujet douloureux, ne serait-ce que pour savoir si TOI au moins tu avais des nouvelles ?»  

Sans qu'elle le veuille réellement, Carys le fixa plus durement, et sa voix se fit de plus en plus forte.

« Où étais-tu quand j'étais en train de me cacher pour qu'on me fiche la paix ? Où étais-tu quand je pleurais toute seule parce que je ne voulais parler de mes problèmes à personne ? Pourquoi ça n'était pas toi le premier à savoir que je suis devenue Légilimens ? Pourquoi tu n'étais pas là après cette histoire de clafoutis ?! Il faut que je manque de mourir pour que tu viennes me voir, c'est ça ? Pourquoi tu n'étais pas là ?! »

Elle plaqua une main sur sa bouche, choquée par son attitude. Honteuse de son comportement. C'était comme si toutes les années où ils ne s'étaient pas parlé, toutes la rage, la frustration et la tristesse qu'elle avait ressenti était sorti d'un coup. Elle se détendit légèrement et reprit avec une voix plus calme, mais non moins sûre d'elle, ayant baissé les yeux sur ses draps.

« J'en ai assez de me cacher. De pleurer. De me prendre la tête pour le moindre petit détail... De me laisser marcher sur les pieds. Je dois changer, je dois faire bouger les choses, à commencer par montrer à Whitsett qu'il ne me fait plus peur. »

Carys crispa ses mains dans la couverture et leva à nouveau les yeux vers Lionel.

« Qu'est-ce que je suis supposée faire sinon ? Redevenir cette petite fille angoissée qui ne pouvait admettre ce qu'elle voulait ? »

Du respect, de la reconnaissance, c'était tout ce qu'elle demandait et qu'elle avait si rarement eu. Jusqu'à maintenant.

Alors vas-y Lionel. Dis-moi ce que je suis censée faire. Parce que je n'en peux plus de tout ça.

 
 
fiche par century sex.
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Dim 23 Mar - 15:46
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DREW SLATER, CARYS WHELER, LIONEL LUTHER, RICHARD MORGAN & CHARLIE FOXX




Le préfet écouta avec attention les dires de Lionel Luther. Ce gars était vraiment chiant et s’attardait sur les détails tels que : le serpentard présent. L’ignorer aurait été tellement plus facile, plus méchant certainement, mais au moins, ils en seraient loin de ce règlement de compte. Tout ça parce qu’ils avaient mentionné une orgie, étaient-ils sérieux ? Quoi que, à quelques semaines de cela, Charlie aurait certainement fait pareil que Lionel. Se ressemblaient-ils tant que cela ? Il porta une main à son front, le mal de tête le guettait. Dans l’infirmerie même, quelle ironie. Il soupira alors que le vert répliquait encore plus sévèrement au gryffon qui l’avait cherché. Bordel ils haussaient la voix, et Euphrasie ne serait pas contente. Ce qui pouvait blesser le plus au monde Charlie ? Voir l’infirmière contrariée, elle qui l’avait toujours soignée, qui avait toujours pris soin de lui, qui l’avait toujours rassuré sur son état de santé. Cependant, la répartie de Lionel Luther fit sourire Charlie. Conseillère d’orientation sérieux, il allait chercher où sa ressource ? Tout le monde ici semblait s’intéresser à Carys, et c’était une bonne chose, cependant il ne crachait pas sur un rejet total du vert. La voir avec ce don juan n’enchantait pas plus que ça le préfet. Mais il se justifia, justement. Charlie soupira, ils le saoulaient.

« Fermez là. On est dans une infirmerie putain. » Déclara Charlie fermement, sous-entendant ici son pouvoir de préfet-en-chef. Qu’ils continuent et c’est l’heure de colle qui les guettait, avant qu’Euphrasie n’arrive. « Tu feras une super préfète » déclara-t-il en se retournant vers Carys. (ndlr ; oui, ça on l’a déjà vu précédemment :meurt: ).

Contre. La phrase raisonna comme un écho poignardant dans le cerveau de Charlie. « Contre ?! » répondit-t-il au tac-au-tac, prêt à bondir. Non, il ne fallait pas, il devait contrôler ses émotions. Fort heureusement, Drew pris la parole, défendant la petite gryffonne, avec des mots justes, avec des mots sincères qui ressemblaient à peu près aux pensées de Charlie qui lui, préférait rester silencieux ici, se contentant d’écouter et d’approuver ce que disait le « maitre des dragons » ou il ne savait plus trop quoi. Mais un sourire attisa les lèvres du préfet lorsque Carys prit enfin la parole, défendant sa place, sa volonté de réussir. Elle mentionna Elyrian. Elle la connaissait ? Charlie n’en montra rien, mais il fut perturbé, un peu. Il savait qu’elle avait quitté le château, et s’était longtemps inquiété. Pourquoi, quand, comment ? Des questions qui restaient sans réponses dans le cerveau du préfet, et pourtant il ne demanderait rien ici. Pas avec autant de témoins. Sa curiosité avait des limites, il se demandait même si elle était toujours vivante. Cette idée lui pinça l’estomac, alors que Carys s’énervait, sincèrement. Le préfet fronça les sourcils. Elle était si proche de Lionel Luther pour lui en reprochait autant ? S’il ne savait pas si les dires blessants de la jeune fille étaient vrais ou faux, il ne voulait pas en savoir plus. Cependant, en se mettant à la place de Lionel, il aurait certainement été blessé, trouvant que Carys allait un peu loin, devant tout le monde, comme ça. Cela ressemblait plus à une mise au point, un règlement de comptes personnels qu’à une véritable justification.

Mais elle leur prouvait qu’elle était forte, qu’elle en voulait. Et Charlie ne put être que fier. Il ressera un peu son bras en signe de reconnaissance, lui demandant par ce simple geste de se calmer. Il n’avait pas à trop parler, il ne voulait pas s’afficher. Mais il ne voulait pas écouter non plus. Desserrant son étreinte, il se leva du lit et soupira, longuement, posant une de ses mains sur une épaule de Lionel. « Elle a besoin de repos, l’énerve pas trop mec. » déclara Charlie, un regard lourd se posant dans les yeux du poursuiveur. En plus de faire péter un cable à Euphrasie, il aurait été capable de faire péter un cable à Carys – il l’avait en fait, déjà fait. Et le moment comme la situation ne se prêtaient absolument pas à ce genre d’évènement. Il lâcha l’épaule du garçon avant de se diriger vers la sortie. Il se sentait comme un intrus dans une conversation qui ne lui appartenait pas, comme un pervers voulant écouter les histoires de personnes qu’il ne connaissait pas. Si Carys voulait un jour lui en parler, il l’écouterait. Mais pour le moment, il préférait leur laisser cette intimité, leur laisser la possibilité de se justifier entre eux, sans qu’il ne soit là pour s’interposer. Il jeta un dernier coup d’œil derrière lui. « Vous devriez tous être en cours. Bougez-vous d’y retourner avant que Fayot nous retire encore 60 points pour votre connerie. Il ne savait même pas comment ils allaient pouvoir récupérer ce trou béant que Ben Whitset avait créé. Parce que oui, même dans les moments les plus importants, il pensait aux points. Ca le faisait bien chier, cette histoire. Surtout que c'était l'une de ses amies qui avait été blessée. Je repasserai Wheler. » Tonna-t-il avant de s’éloigner.  

Wheler. L’expression le fit sourire. Finalement il aimait son nom, bien plus que son prénom. S’il imposait une distance entre les deux, leur complicité attisa un sourire sur les lèvres de Charlie. Elle savait pourquoi il l’appelait comme ça. Les autres, le monde, autour. Peut-être ne voulait-il pas que Lionel Luther pense qu’il la lui avait volée. Peut-être ne voulait-il pas qu’on croit qu’il pouvait être humain, attaché. Dans tous les cas, mains dans les poches, il se dirigea dans le bureau du professeur Felix Macarthur. Il ne voulait plus de Ben Whitsett en préfet. Il allait clairement le leur dire, quitte à le lui annoncer.

Maintenant, il aurait Carys.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Dim 23 Mar - 19:07
Carys se lâcha. Il sentait à travers son énergie toute la puissance et l'authenticité de ses émotions. Elle semblait proche de Lionel. Il ne comprenait pas pourquoi. Ce garçon était si... tellement.... Il ne savait tellement dire ce qu'il lui trouvait de mal chez lui. Tout ce qu'il trouvait de mal. Mais Carys se chargea de démontrer combien il était un gars infréquentable - il était mal placé pour parler. Il l'avait abandonné, il l'avait fait souffrir. Elle avait souffert en silence et lui ne s'était même pas soucié d'elle. Il ne connaissait pas cette Elyrian, mais son visage se dessina grossièrement dans son esprit. Il l'avait sans doute croisé quelque part. C'était sans importance.

Il vit Carys baisser les yeux, tendue. La pauvre souffrait déjà d'un mal physique, désormais une blessure au cœur s'était réveillée. Drew aurait bien giflé Luther rien que pour cela. Comment pouvait-on se comporter ainsi avec une fille aussi sensible et géniale que Carys ? La pauvre en avait tellement sur le cœur qu'elle n'avait pu retenir ses mots. La présence de ses camarades ne l'avait pas freiné. Pourtant, Drew avait l'impression d'avoir pénétré dans son intimité. Alors, quand Foxx incita Lionel à la laisser tranquille, à tous la laisser tranquille, il en profita pour partir. Il posa une grande main sur la tête de son amie, lui adressa un sourire et lui dit tout bas qu'il passerait sans doute la voir après les cours. Un regard noir à Lionel suffit à appuyer les propos de Foxx. Qu'il lui fiche la paix, il ne la méritait pas.

Il passa la porte à la suite de Foxx. Il le vit s'enfoncer à grandes enjambés dans un couloir, s'en allant vaquer à ses occupation préfectorale. Alors, il fit un mouvement d'épaule, étirant son dos douloureux et s'en alla vers la salle commune Gryffondor pour se doucher et se changer, une pensé allant vers Carys qui allait devoir se farcir l'idiot de serpentard.
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Dim 23 Mar - 21:52

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Les interventions opposées à ta prise de paroles un peu fortuite, fusèrent. Ton regard, éteint mais non moins déterminé, resta imperturbablement planté dans celui, tellement plus inquisiteur, de la seule demoiselle présente sur les lieux.
Que Drew ouvre sa grande gueule pour jouer les preux chevaliers, tout à fait digne de son blason rouge et or, ne t'atteignait même plus tant l'habitude t'avait rendu intouchable à l'usure. Son petit rituel rébarbatif te sortait par les yeux. Peut-être parce que Drew faisait preuve de cette simplicité et de cette franchise que, toi, tu peinais à montrer. Mais, en cet instant, tu espérais simplement qu'il veuille bien aller se faire foutre, cet enfoiré semblant prendre un malin plaisir à être opposé à chacun des tes points de vue.
Pourtant, Drew, il t'amusait beaucoup, au naturel. Avec son caractère un poil stéréotypé mais si haut en couleur. Pourtant, s'il se permettait de décréter que tu étais fort mal placé pour ouvrir ta bouche sur le sujet Carys ; toi-même tu le trouvais bien mal placé pour ramener sa fraise, en vue des liens te liant avec la principale concernée. Liens qu'il ne devait même pas soupçonner, pour sur, avec son pourcentage si réduit de masse intellectuelle... Et quoi de mieux que d'être inculte pour pouvoir se permettre tout quelconque propos déplacé et élan de pure stupidité ? Aussi, tu mis un point d'honneur à l'ignorer, superbement.
« — Pourquoi tu m'as évité encore plus depuis qu'Elyrian est partie ? »
Un frisson désagréable de parcouru l'échine à l'entente de ce prénom si familier. Cela te semblait faire une éternité que tu ne l'avait plus entendu autrement que par le biais de ta propre voix rendue rauque par le tumulte de sentiments t’assiégeant à chaque fois. Et encore, il était vrai que depuis peu, tu prenais un soin tout particulier à éviter d'avoir à le prononcer. Comme si cela pouvait te préserver de ce pique douloureux exacerbant tes sens malmenés.
La voix fluette de Carys continua de résonner entre les quatre murs de l'infirmerie, gommant la présence de tous ces hommes t'étant pour la plupart si hostiles. Ton visage esquissa un air profondément meurtri, tes yeux se peignirent de cette lueur si caractéristique de la rage en sommeille. En cet instant, tu aurais donné beaucoup pour faire en sorte que ce flux s'arrête, pour qu'elle se taise, pour ne plus avoir à subir les remords d'un fait recensé avec tant de violence.
« — Arrêtes ça, Carys, s'il-te-plais. Ce n'est ni le lieux, ni le moment... Tu sais à quel point le sujet est sensible, pour moi. Ne m'oblige pas... pas maintenant, s'il-te-plais. Murmuras-tu, l'âme en peine. »
Mais tes supplications ne trouvèrent pas d'écho et, imperturbable, son discours continua de plus belle. Les mots fusèrent les uns après les autres. Tous plus meurtriers que les précédents. Elle n'avait pas le droit. Pas le droit de t'incriminer comme cela. Pas le droit de te cracher à la gueule le moindre de tes actes manqués. Pas le droit de t'imposer tout ça, d'un coup. Mais les mots fusaient, s'écoulant les uns après les autres, et tu perdis bien vite le file de ce dialogue à sens unique.
« — ... Pourquoi tu n'étais pas là ?! »
Une douleur fulgurante te pinça le flan gauche. Le reproche était clair comme de l'eau, présent dans le plus infime des termes utilisés par la jolie brune. Tu n'avais pas été là pour elle. Tu t'étais préservé, t'acharnant à jouer aux abonnés absents. Tu n'avais pas sur être la pour elle, depuis elle. Depuis ta relation avec elle. Mais tu n'avais été qu'un adolescent en chaleur, tombé sous les charmes du nymphe qui semblait maintenant irréelle... Et tu t'étais permis de juger avec ironie Charlie et sa tendance addictive envers une Serpentarde. Quelle stupidité. Un sourire désolé s'esquissa sur tes lèvres. Voilà que tu payais ta dette, voilà que Carys te renvoyait en plein visage cette attitude de stupide gosse pré-pubère que tu avais eut. Parce que, contrairement à la moitié de l'assemblée présente ici et en cet instant, tu n'avais rien eut de valeureux, toi.
Elle n'avait pas le droit. Mais qu'aurais-tu fais à sa place ? Tu n'aurais très surement pas attendus si longtemps avant d'aller lui taper un scandale digne de ce nom. Bien-sûr. Mais elle n'était pas comme toi, pas si dénuée de gêne, pas si indélicate. Même malgré l'acte qu'elle te jouait en cet instant, et tu le savais que trop bien.

Sans brusquerie, un main large vint épouser les courbures de ton épaule musclée.
« — Elle a besoin de repos, l’énerve pas trop mec. »
Des mots qui parurent porteurs à la fois d'une mise en garde, mais aussi d'une certaine forme de compassion que tu ne t'attendais pas à recevoir de la part de Charlie. Tu sentis le poids lourd de son regard pausé sur toi, mais tu ne te détournas pas pour autant de cette Carys qui t'était étrangère, et dont l'une des mains était venue bâillonnée sa bouche trop libre. Aucun mot ne passa la fine cloison de tes lèvres, pas un seul remerciement, rien ; de peur de voir ta voix tressaillir sous ce trop plein d'anxiété. Tu n'avais pas besoin de montrer une quelconque faiblesse face aux quelques âmes présentes, dont la plupart partageait avec toi une maison, une équipe, une rancune. Mais ta reconnaissance était, là. Là au creux de ton palpitant, même malgré ton silence religieux. Parce que, oui, tu lui étais reconnaissant. Reconnaissant de ne pas jouer aux entremetteurs, aux curieux. Reconnaissant de s'éclipser avant ton jugement, de t'alléger d'un regard que tu qualifiais de trop.
Malgré le regard assassin de Drew, ce dernier suivit le plis et s'éloigna à son tour vers la porte, non sans avoir échangé quelques politesses avec Carys.

Inspirant un grand coup, tu te retournas vers le Serpentard encore présent, lui décochant un regard polaire et stoïque.
« — Merci pour ton enrichissante intervention, maintenant, tu nous excuseras... »
Te relevant avec prestance, tu contourna le rideau, le tirant derrière toi. Que ce vert et argent puisse entendre votre petite discussion était le cadet de tes soucis. Que grand bien lui fasse. Mais une discussion s'imposait cependant et, lorgnant froidement Carys, tu soupiras légèrement avant de t'installer sur l'un des rebords de son lit.
« — J'imagine que ta petite scène est le reflet de cette audace que tu as su gagner pendant cette année, où je n'ai pas été là pour toi. Et j'imagine qu'une mise au point s'impose... Écoutes, je pense que tu es la mieux placée pour savoir la relation que j'entretenais avec Ely, avant qu'elle ne disparaisse en un coup de vent... Je ne suis pas un si parfait Gryffondor, tu sais, Carys. Je n'ai pas la carrure d'un preux chevalier, moi. J'ai mes faiblesses. Trop nombreuses. Et il faut que tu comprenne que revenir vers toi fut véritablement compliqué pour moi. Parce que quand je te vois, je la vois, par adéquation. Et je n'avais pas besoin de ça. »
Doucement, tu la poussas doucement vers le côté opposé, lui intimant de te laisser une moitié de son lit.
« — J'ai été un bien mauvais ami. Mais j'ai eus mes propres démons à surmonter. Et j'ai préféré faire ça de mon côté, m'acharner à mon propre malheur, plutôt que d'ouvrir les yeux sur tes propres difficultés. J'en suis profondément désolé. Mais je n'aurais pas eus la carrure pour deux. Pas après m'être fais la malle pour filer le parfait amour avec une demoiselle qui s'est éclipsée dans le vent, quelques mois après. Je suis désolé. »
L'une de tes mains effleura les traits aquilins de ton visage, lassé.
« — J'imagine bien que tu feras une parfaite préfète... Mais quitte à avoir tout foutu en l'air une fois, j'aimerais autant pouvoir te préserver de la dure réalité, cette fois. J'espère que tu sais qu'être préfète rime avait beaucoup de choses. Bonnes comme mauvaises. J'aimerais juste que tu y sois préparée et que tu y réfléchisse. J'aimerais que tu n'ai pas à revivre la passe que tu as connue cette année. D'autant plus qu'il semble clair que je suis loin d'être une béquille fidèle, sur laquelle se reposer. »
Un ange passa.
« — Mais il est vrai que je ne connais pas cette nouvelle Carys. Peut-être que je ne devrais pas me permettre autant de familiarité. »
Tu soupiras un instant.
« — Mais sache que je l'ai vraiment aimée, cette petite fille angoissée et si touchante. Ne la renie pas. Elle ne mérite pas ça. »

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Carys Wheler
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Mer 26 Mar - 15:14
Carys Ҩ Libre

Après que Felix, Ben, Charlie et Drew se soient éclipsés de l'infirmerie, Lionel décide de s'expliquer avec Carys après qu'elle lui ait reproché de l'avoir évité.



 

Carys fut complètement morte de honte et assez exténuée. Elle avait transformé cette visite médicale en un règlement de compte avec Lionel et avait rendu la discussion embarrassante pour tout le monde. Elle avait réagit comme une gamine et elle était loin d'en être fière.

Elle adressa un hochement de tête à Charlie et Drew quand ils lui dirent qu'ils repasseraient plus tard, trop mortifiée pour oser reprendre la parole tout de suite. Pourquoi est-ce qu'elle s'était énervée comme ça ? Pourquoi avait-elle parlait d'Elyrian ? Elle s'en voulait tellement d'avoir fait ça. Bien sûr que son départ précipité l'avait affecté, mais il fallait être vraiment stupide pour ne pas prendre en compte que le plus touché par son départ était Lionel. Elle fut terriblement mal à l'aise quand il l'isola du Serpentard et qu'il la regarda froidement, baissant les yeux. Elle l'entendit soupirer et s'asseoir sur le lit.

Carys l'écouta donc s'expliquer. Il avait raison, une discussion s'imposait. Ses paroles dénuées de reproche ou de colère la firent culpabiliser de lui avoir crier dessus. Il lui répétait tout ce dont elle se doutait déjà, enfonçant un peu plus le couteau dans la plaie qu'elle s'était faite elle-même. Elle s'écarte pour lui laisser la moitié de son lit afin qu'il s'installe, sentant que ça n'était pas encore le moment pour elle de parler de toute façon.

La Gryffondor se sentait vraiment stupide. Évidemment qu'il avait ses problèmes. Qu'est-ce qui lui avait prit de penser qu'il serait toujours là pour elle ? Les responsabilités qu'on a en première année n'ont rien à voir avec celles qu'on accumule en septième année. Et si en plus, la revoir lui rappelait douloureusement une certaine Poufsouffle qui s'était évaporée, ça ne pouvait pas arranger les choses.

Pourtant Carys n'était pas une Poufsouffle. Elle n'était pas rousse, elle n'avait pas un tempérament de feu et elle ne jouait pas au Quidditch. Elle n'était pas amoureuse de Lionel et elle n'avait pas disparue.

Carys était une Gryffondor. Elle était brune, un caractère qui s'affirmait doucement et une légilimens. Mais elle aussi aimait Lionel, d'une manière différente.

Elle était triste qu'il soit si malheureux quand il la voyait.

Il lui expliquait que devenir préfète n'était pas qu'une question de responsabilité, qu'il y avait la réputation qui allait avec, s'accompagnant de mauvaises langues qu'elle ne risquait pas de supporter, ayant déjà du mal à gérer ça à "petite dose". Et ici, "petite" était un euphémisme, car les insultes, les rabaissements et les coups bas, elle avait connu ça pendant toute sa scolarité. Certes, ça ne risquait certainement pas de s'améliorer si jamais, par on ne sait quel miracle, elle réussissait à obtenir ce poste, mais elle voulait prouver qu'elle pouvait passer au-dessus de ça maintenant.

Elle sentit un boule dans sa gorge quand Lionel lui dit qu'il ne connaissait pas la "nouvelle" Carys. Ça lui donnait un pincement au cœur. Il était quelqu'un auquel elle tenait beaucoup et elle regrettait énormément qu'ils se soient éloignés comme ça. Alors quand il eut fini de parler, quand il lui dit qu'il était attachée à la petite fille peureuse qu'elle était avant, elle craqua. Elle se jeta à son cou pour le serrer dans ses bras de toutes ses forces, c'est-à-dire assez faiblement étant donné son état. Sa blessure lui fit encore plus mal à cause de cette position mais elle s'en moquait.

« Pardon. »

Carys tâcha de retenir ses larmes pour ne pas embarrasser Lionel plus qu'il ne devait déjà l'être, sans grand succès.

« Je suis désolée, je pensais pas ce que j'ai dis, je sais que ça a été dur pour toi, pardon, pardon, j'ai été égoïste, tellement égoïste... »

Comment est-ce qu'elle avait pu penser qu'il l'avait volontairement abandonné ? Ce n'était pas son genre, elle le connaissait mieux que ça quand même. Ce n'était pas sa faute, pas vraiment, et elle s'en voulait encore de lui avoir crier toutes ces horreurs. Elle desserra à peine son emprise quand elle commença à avoir trop mal.

« C'est juste que... ça m'a manqué. Ce qu'on avait et qu'on a peu à peu perdu. Tu m'as manqué, et j'ai jamais vraiment eut le courage de venir te voir pour oser le dire, et c'est devenu de pire en pire après. Pardonne-moi... »

Carys s'écarta légèrement de lui et essuya ses larmes, prenant une grande inspiration pour se calmer.

« Ça m'a vraiment touchée quand tu es venu me voir aujourd'hui. Je ne pensais pas que tu viendrais, même si ça m'attristait un peu. Merci Lionel...»

Elle posa une main sur son cœur.

« ... Et je n'oublierai jamais cette petite fille non plus. Elle est toujours là, quelque part en moi. J'ai juste, grandis un peu j'imagine. Et je ne peux plus faire comme avant, fuir et pleurer systématiquement. Je veux changer, mais en bien. Et ça commence par... chassez mes démons. »

Elle le regarda avec cette même lueur de détermination, si rare chez elle auparavant.
 
 
fiche par century sex.
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