Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

Caesius ▬ fondatrice retirée
Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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Combien d'enfants, vous dites ? [Calypso]

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Ligue des Sorciers
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Kalev Hopwar
Kalev Hopwar
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Dim 30 Mar - 14:20
Kalev, ce matin-là, c’était levé tôt. Très tôt. Plus tôt que d’habitude, dans tous les cas. C’était samedi, et le samedi, Kalev dormait tard, très tard, mais pas cette fois-ci. Bon, il admettait avoir eu du mal à sortir de son lit : ses draps étaient chauds, son oreiller confortable, et Jupiter ronflait contre son coeur, adorable petit furet qu’il était. Il avait dû prendre son courage à deux mains et deux pieds pour s’arracher de sa douillette couverture et s’excuser auprès de Jupiter de ne pas rester avec lui plus longtemps.
Le blondinet batailla pour trouver des vêtements. De vrais vêtements. D’habitude, le week-end, c’était comme la semaine : uniforme. Parce qu’il avait franchement la flemme de trouver de vrais vêtements, justement. Mais comme aujourd’hui était un jour spécial, Kalev fit un effort. Il fit voler son pyjama sur son lit et enfila un jean un peu vieux, constata-t-il maintenant qu’il le sortait de sa malle, et peina à trouver un bête pull blanc, qui comble de la joie, n’était pas taché. Restait à enfiler des chaussettes, certes dépareillées, et hop, il était prêt ! Baguette dans la poche, furet autour du cou, il envoya un beau patronus messager à celle qui l’avait tiré de son lit de si bon matin : Calypso. « Toujours d’accord pour Pré-Au-Lard ? Je t’attends. »

Les yeux encore embrumés, Kalev monta prendre son petit déjeuner dans la Grande Salle. Il frotta ses paupières et bailla longuement, trébucha dans les escaliers mais se rattrapa à un Serpentard qui passait par là et qui l’insulta copieusement, jeta un coup d’oeil aux sabliers du hall, puis alla enfin s’asseoir à la table de sa maison. Il resta un moment inerte, puis se tapota les joues pour se réveiller. Quand même, il ne pouvait pas se présenter à une fille l’air si peu frais ! Déjà qu’il avait failli oublier ses lentilles et voir flou toute la journée… sans parler du peigne. Il l’avait cherché deux heures hier soir, jusqu’à le retrouver sous un coussin de la salle commune. Sans doute un vol éhonté de Virgil.
Le Poufsouffle se servit un bol de lait, puis tartina deux tranches de pain avec de la confiture de framboise. Alors qu’il trempait la première dans le récipient, il plongea dans une profonde réflexion, sa lourde tête portée par son bras. Le silence aidait à se perdre dans ses pensées.

Indéniablement, il avait été victime d’un sortilège. Après discussion avec d’autres de ses camarades, ce délicieux clafoutis aurait été ensorcelé. Mazette. Dire qu’il avait promis à Calypso de l’aimer ! Il ne voulait pour autant pas la blesser, alors il avait fait le point sur ses sentiments en tentant d’être le plus honnête possible. Il n’était pas amoureux, c’était indéniable. Pour autant, il aimait vraiment beaucoup Calypso. Elle était fraîche, originale et très mignonne. De plus, leur petite rencontre inopinée dans les toilettes, bien qu’ensorcelé, lui avait montré qu’elle avait du caractère, mais pouvait être adorable. C’était son genre de fille, quand il regardait, avec le recul : forte, indépendante, parfois un peu violente, mais avec un bon fond. Certains le qualifiait de masochiste : ils n’avaient peut-être pas tort. Ah, zut, la tartine tombait au fond du bol.
Il entreprit de récupérer le bout de pain à l’aide d’une cuillère et but son lait. Il ingéra la seconde tartine et, enfin, s’étira de tout son long. Il avait encore un peu de temps devant lui, pas besoin de se presser. Jupiter pouvait terminer son propre petit repas, et lui, grignoter une dernière biscotte.

Néanmoins, il fallut bien se mettre en route un jour : Kalev traversa le parc d’un pas lent en sifflotant une chanson moldue qu’il avait appris lorsqu’il était enfant. Il laissait son animal de compagnie gambader dans l’herbe, près de lui, ce qui ravissait la bestiole. Le Poufsouffle songea avec amusement que, décidément, son adorable Jupiter lui ressemblait beaucoup.
Alors qu’il atteignait la grille de sortie du parc menant au chemin de Pré-au-Lard, il repensa à son comportement, lorsque Calypso l’avait laissé seul, dans les toilettes. Alors qu’il pleurait à chaudes larmes, il s’était imaginé mille avenirs resplendissants, qui, après coups, lui semblaient un peu bizarre : il n’avait vraiment pas été dans son état normal.

Pour commencer, il avait imaginé son mariage. Il y avait ses propres parents, bien sûr, mais aussi son frère, avec sa petite amie américaine rencontrée à la coupe du monde de Quidditch. Il y avait aussi les parents de Calypso : il ne les avait jamais vu, mais il avait créé dans sa tête un couple haut en couleur, avec des animaux mignons et des cheveux bleus et roses. Il y avait également tous leurs amis de Poufsouffle, et il avait pris Garfield comme témoin. Alix s’occupait de surveiller le buffet avec sa batte. Ils fêtaient cet heureux événement dans un joli coin de campagne, près de la maison de son enfance, et alors qu’il lui passait la bague au doigt, Virgil découpait le clafoutis fait maison pour les invités.
Ensuite, il les avait vu s’installer dans une jolie maison, à Londres. Calypso devenait… quelque chose, et lui avait finalement réussi de brillantes études de médicomage comme en rêvait ses parents. Alors que naissait leur deuxième enfant, un garçon, Virgil II, ils décidaient de tout plaquer pour aller vivre en Sibérie et apprendre une forme de magie très originale pratiquée par les peuples du grand nord. Naquirent alors Garfield II, Alix XIV, Caesius Viridus, Mordred Holly Erudit, Mordred VII, Mordreda III, Wesley IV, Erudit Garfield, Garfield Wesley VII, Garfield Mordred III, Mordreditta IV, Alessandro Mordred, Flavia XII, Flavia Alix, Flavia Lovecraft III, Jodie XI… jusqu’à avoir quatre-vingt-dix-neuf très mignons enfants, qu’ils aimaient de tout leur coeur. Sauf deux. Fayot et Pan Toufle : ils n’étaient pas allés à Poufsouffle, alors ils ne servaient à rien. Ils n’eurent jamais de centième enfant, parce que le dernier, John Victoria, leur en voulait pour son prénom et jurait de tuer le bébé si il avait un nom plus joli que le sien. En plus, il était renié parce qu’il voyait les sombrals : son jumeau était mort dans le ventre flasque de sa mère. Il était très jaloux de ses soeurs Flavia II et Flavia Alix, et tapait tous les soirs son frère Mordred Holly Erudit, le préféré de son père. Alix Garfield était aussi un peu triste : le pauvre était né très androgyne, alors que sa soeur Holly Alix ressemblait à un garçon. Charlie Light, lui, était un peu perturbé parce que la vraie Alix ne savait pas si elle devait le détester ou l’adorer. Dans le lot, on trouvait aussi les septuplets Jupiter, Jupiter II, Jupiter Mars, Jupiter III, Light Jupiter, Jupiter Garfield et Jupiter Napoléon, très proches de leur maman, mais qui passaient beaucoup de temps chez la vraie Alix : elle voulait en faire la future équipe de Quidditch de Poufsouffle.
Le vrai Jupiter aussi avait eu des petits, avec une furette nommée Vénus. Il y en avait quatre-vingt-dix-neuf aussi, un pour chaque enfant de la famille.
Déplacer et nourrir toute cette famille n’était pas toujours facile, mais Kalev ne regrettait rien : il les aimait tous très forts et ils faisaient son bonheur. En plus, ils avaient plein d’allocs et des tarifs promotionnels de fous dans les trains. Ils étaient même passés à un journal télévisé moldu, une fois. “Tellement vrai” ou “C’est ma vie”, il ne savait plus vraiment. Sinon, ils avaient pour Portoloin une corde de plusieurs mètres, c’était pratique aussi.
Ils avaient aussi eu des soucis avec Ollivander : le vieillard ne suivait plus le rythme et refusait de les fournir, alors il fallait commander à l’étranger, et c’était embêtant avec les frais de douanes moldus. Du coup, Garfield XIII avait eu sa baguette fabriquée par son père : bois de sapin, poil de pingouin, 10 centimètres.
Il avait ensuite demandé à Calypso de rentrer à Londres, mais il n’y avait pas de maison assez grande pour tous les héberger quand les enfants rentraient de Poudlard, durant les vacances. D’ailleurs, Poufsouffle remportait chaque année la coupe des quatre maison, grâce à Kalev et Calypso, car ils étaient en sur-effectifs rien qu’avec leurs bambins : imaginez, si on ajoute ceux de tous les vieux copains…
A défaut de trouver une maison à Londres, ils rachetèrent un vieux château moisi en Écosse. Avec leur savoir magique, il fut vite retapé et ils vécurent très heureux. Grâce à l’argent cumulé avec le temps, ils ne manquèrent de rien, et rachetèrent même tous les elfes de maison de Poudlard, ce qui les fit passer dans le journal : ils les louaient à Poudlard durant les périodes scolaires, et les récupéraient pendant les vacances. Tout bénéf !
Parfois, le vrai Garfield glissait un de ces enfants chez eux. Le temps qu’ils le remarquent, un mois ou deux était passé. Souvent, on finissait par comprendre parce qu’il y avait un animal mort dans le château qui n’était pas un furet.
La vraie Alix avait refusé de devenir marraine au bout du vingtième enfant, par peur de les récupérer si les parents mourraient. Ils répartirent leur progéniture chez les autres copains. Flavia avait accepté de devenir marraine de Flavia Viridia Flavia Caesia, même.
Leurs vacances, ils les passaient en Chine. Ils passaient relativement inaperçu et pouvaient même se faire un peu d’argent de poche. Ils arrêtèrent d’y aller quand on les informa de la loi de l’enfant unique.
Ce qui coûtait le plus cher, c’était les anniversaires. Il y en avait souvent plusieurs en même temps. Les pires, c’était les jumelles Alix Flavia II et Flavia Alix II, qui refusaient de se contenter d’un gros gâteau d’un livre sur le Quidditch. Tous les ans, elle exigeaient une batte et un set à potion. Les parents finirent par céder.
Quand leurs enfants furent en âge de séduire leurs congénères, ce fut très compliqué à gérer. Déjà parce qu’il était hors de question de se retrouver avec des enfants d’autres équipes de Quidditch dans LEUR château, mais surtout parce que l’aînée de tous les enfants, Alix Première, examinait les moitié de ses frères et soeurs avec une attention très particulière. Elle passa d’ailleurs trois ans à Azkaban pour coup et blessure sur sorcier mineur, mais comprenez, c’était le gosse à Charlie. Sa marraine lui avait inculqué certains réflexes.
Certains des enfants se lancèrent dans une sorte de réseau mafieux. Mordred Napoléon, lui, devint un grand inventeur : celui du toilette portatif. Garfielda et Alixo devinrent architectes et agrandir Poudlard pour le reste de leurs frères et soeurs, vue qu’ils étaient parmi les aînés. Alix II épousa un des enfants de sa tante, et Garfield IV, en épousant la fille aînée du vrai Garfield, donna lui aussi naissance à 14 enfants, pour faire deux équipes de Quidditch. Charlie Richard, nommé ainsi parce qu’il faisait peur à la naissance, travailla à Gringotts et eut seize femmes et fit une dépression à force de toucher les gallions sales d’autres gens. Virgil Wesley devint directeur de Poudlard et tenta vainement de faire passer la réforme destinée à ne conserver que la maison Poufsouffle. Bartholomew VI devint un journaliste très réputé. Caesius Viridus rendit triste toute la famille en devenant mage noir. Alix Light se suicida le jour d’une dispute entre sa marraine et le vrai Light. Juliet Wendy fit valoir les droits de la femme dans le monde magique, et son frère Pan Toufle fit arrêter Jazzie et sa descendance à Azkaban. Flavia Erudite devint une grande chanteuse, et enfin, la plus grande des fiertés : Mordred Holly Erudit devint ministre de la magie.
Mais finalement, ce fut une vie très agréable. Kalev passa le restant de sa vie à peindre son portrait, qui hanterait son château pour l’éternité. Il mourût d’ailleurs assassiné non pas par John Victoria, comme il le craignait, mais par Alix Flavia Alix : cette petite avait un peu trop de caractère, décidément. En plus, elle lorgnait sur l’héritage.

… non, vraiment, ce jour-là, il avait forcé sur le clafoutis de l’Erudit. Avec du recul, c’était très drôle, mais trois ou quatre enfants, ce serait largement suffisant. Et ils auraient de beaux prénoms choisis avec amour par leur maman ; même si les prénoms des copains, c’était cool aussi. Il doutait quand même qu’Alix apprécie de voir son prénom porté par vingt-sept petites fliles et petits garçons. En plus, le jour de la répartition, ce serait tendu. “Alix Hopwar. Alix Hopwar II. Alix Hopwar III. Alix Barthelemy II. Alix Hopwar IX. Alix Flavia Hopwar”. Non, vraiment, un cauchemar. En plus, depuis le début, tout était ridicule : il ne serait jamais médicomage. On l’enfermerait à Azkaban pour homicide involontaire sur patient de Sainte-Mangouste à cause d’une potion ratée, et avant même son premier jour de service ! La première heure de stage suffisait largement.

Enfin bon. Le jeune blaireau arrivait enfin à Pré-au-Lard. Comme d’habitude, il y avait du monde. Il y avait TOUJOURS du monde, à Pré-au-Lard. Il n’y avait pas que des élèves de Poudlard : on trouvait aussi des professeurs, des gens qui habitaient là, les commerçants, des touristes… plein de touristes…
Ce que Kalev préférait, dans ce très mignon petit village sorcier, c’était les boutiques de sucreries. Comme le blond jouait au Quidditch, c’était un sportif, un vrai, qui ne prenait pas un gramme et qui avait de vrais abdos sur le ventre, aussi se permettait-il d’engloutir plein de plumes en sucre, fizwizbiz et autres chocogrenouilles. Presque tout son argent de poche passait en bonbons, quand ce n’était pas dans la trésorerie de l’équipe de Quidditch. Alix les taxait beaucoup. A ce stade, c’était presque du racket. Parfois, il proposait son goûter à la place des cinq gallions du jour : elle acceptait le goûter, alors Kalev avait de l’espoir, mais elle réclamait toujours les gallions dans la foulée, et il se sentait floué. Il songeait souvent qu’Alix tenait de Flavia Mantis sur beaucoup de points. Elle ferait une bonne directrice de maison. Elle devrait devenir professeur de vol. Elle aurait beaucoup de succès. Enfin, là n’était pas le sujet.

Kalev regarda sa montre : il était en avance. Il soupira et caressa Jupiter, toujours lové dans son cou : décidément, il n’aurait pas dû se lever si tôt. Ne restait plus qu’à flâner dans les boutiques. Il commença par la librairie. Il ne lisait pas beaucoup, mais il y avait parfois des bouquins avec des noms drôles. Comme là : “L’invasion draconique de Durmstrang” ou encore “Il fait beau chez les Souafles de Kanto”. Sans oublier “La harpie de Seattles” et “Caresse ma baguette”. Celui-là avait d’ailleurs une couverture un peu bizarre et Kalev préféra ne pas l’ouvrir. On racontait dans les couloirs que la Serdaigle un peu bizarre là, Jazzie, avait réussi à publier un livre. Si c’était le sien, mieux valait ne pas l’ouvrir. Question de survie mentale et occulaire. Il avait aussi entendu dire, sans grande confirmation, que cette fille-là écrivait des trucs pas très nets sur lui et son furet. Il devait avouer que ça lui faisait un peu peur, quand même. Kalev était très ouvert d’esprit, mais Jazzie était franchement bizarre. Elle l’effrayait un peu. Kalev finit par acheter “Comme un cognard en plein coeur” pour l’offrir à Alix, histoire de se faire pardonner de sécher l’entraînement d’aujourd’hui, bien qu’il doutait que ce soit suffisant.
Il alla refaire le plein de friandises, goba au passage une dragée surprise de Bertie Crochu goût boeuf à la menthe, croisa un copain à qui il dit bonjour, puis se rendit enfin au point de rendez-vous planifié par patronus interposé avec Calypso : un tout petit peu à l’écart du village, mais pas trop, parce qu’après il y avait la cabane hurlante et c’était un peu trop effrayant pour un rendez-vous romantique. Même les toilettes, c’était moins glauque. Un jour, il tenterait les vestiaires, tient.

Comme il avait toujours un peu d’avance, Kalev s’assit sur un arbre mort abandonné le long du chemin et entreprit de feuilleter le livre qu’il avait acheté pour Alix. C’était une histoire d’amour fictive entre la capitaine de l’équipe de Quidditch de Serpentard et un petit batteur très timide de Serdaigle, dans les années 1940 ou un truc comme ça. A un moment, le petit batteur attrapait la dragoncelle, et à la fin du livre, il était tué par son propre cognard dans un match contre la capitaine de Serpentard qui, folle de chagrin, abolissait la fonction de batteur dans le Quidditch. Finalement, ça n’allait peut-être pas plaire à Alix. Tant pis : c’était l’intention qui comptait.

Alors qu’il rangeait le livre, il fit enfin venir depuis le village celle qu’il attendait avec grande impatience ! Calypso ! De là où il était, il lui fit coucou de la main et lui adressa un grand sourire un peu bête. Il était content de la voir. Il allait passer un bon moment et mettre les choses au clair. Quand elle fut arrivée à son niveau, il se leva et ne lui laissa pas le temps de placer un mot : il venait de prendre Jupiter dans ses mains et le tendait à l’autre Poufsouffle.

- Tadaaaa ! Livraison express d’adorable furet, satisfait ou satisfait. Location gratuite, contrat sans engagement, tout ça tout ça. Il le déposa sur l’épaule de Calypso. Il est mignon hein ? Je te l’avais dis. C’est le plus beau et le plus chou de tous les furets.

La bestiole alla mordiller gentiment l’oreille de la jeune fille. Le propriétaire du monstre retourna s’asseoir sur l’arbre mort et invita Calypso à l’y rejoindre. Il étira ses bras vers les nuages et soupira.

- J’ai séché l’entraînement pour venir. Alix va me tuer, mais tant pis ! De toute façon, ils se débrouillent très bien sans moi. Je suis doué pour garder le souafle, mais quand je marque, c’est plus par chance qu’autre chose.

Il s’autorisa un rire léger. Chacun sa spécialité ! Il n’avait pas honte d’avouer qu’il n’était pas du tout le meilleur joueur de l’équipe. Lui jouait pour s’amuser, plus que pour la performance. C’était son frère aîné, le professionnel. Lui n’était encore qu’un simple élève en quête de divertissement.

- Du coup, j’ai acheté un livre à Alix pour me faire pardonner, même si ça servira sans doute à rien. Au moins, elle pourra pas me traiter de goujat, pour une fois. Enfin, c’est pas trop le sujet. Il eut un sourire mutin. Et promis, cette fois, j’ai pas mangé de clafoutis. Ce qui m’empêche pas de te trouver très mignonne aujourd’hui aussi.

Et de rester très honnête, envers lui-même comme envers les autres. C’était agréable de complimenter les gens, parce que c’était leur donner un peu confiance en eux et distribuer de la joie.
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Ven 4 Avr - 23:14
Dis-moi des mots d'amour.


Tu te mêles à la foule qui déambule au milieu du village. Pff, ce que tout ces gens peuvent te gêner. Habituellement, ce n'est pas ton genre de râler pour ça, mais aujourd'hui tu as quelque chose en tête. Tu remues tes méninges, tu rumines depuis quelque jours déjà. Tu avais eu raison ce jour là, cil était bien arrivé quelque chose dans la grande salle et Kalev n'avait pas eu un comportement normal.

Kalev, c'est bien lui tu cherches Désespérément. Tu as un peu honte, un peu peur aussi, mais tu as terriblement besoin de savoir. Parce que toi, tu n'es pas amoureuse, mais tu as craqué...Alors que lui, il peut maintenant te dire ce qu'il veut et ça t'angoisses. Oui, toi, tu as peur. Il y a vraiment de quoi rire, ou de quoi s'inquiéter. Peu importe, après tout, tu veux juste comprendre et savoir. Tu veux quelques explications et comme tu ne manques pas de courage, tu es venue au rendez-vous convenu. Il le faut bien.

Tu te grandis un peu, en te hissant sur la pointes des pieds. Tu vas bien finir par apercevoir cette jolie tête blonde. Mais non. Et puis, tout à coup, une main se lève au loin et tu comprends tout de suite. Tu pousses un peu les passants pour te frayer un passage et tu le rejoins, une boule dans la gorge. Pff, ce que tu peux te sentir idiote.

Tu es là face à lui, tu t’apprêtes à lancer une réplique, mais il te devance en posant son furet sur ton épaule. Il est tout doux et tout mignon. Oui, il a raison, cependant tu ne réponds pas et tu contentes de grattouille la bestiole qui te mâchouille l'oreille avec ardeur. Une chance que tu ne sois pas sensible.

Et puis, tu le regardes faire, sans bouger pour autant. Comme tétanisée. Tu l'écoutes, tu bois ses paroles même. Tu te dis qu'il faudrait que tu prennes la parole toi aussi, mais tu préfères attendre encore un peu, qu'il ait fini son discours. Que la discussion soit lancée. Et tu ne cesses pas pour autant de caresser le furet. Tu te dis d'ailleurs que ta boule à toi doit traîner dans le coin et ne devrait pas tarder à arriver.

Voilà, on y arrive. Le clafoutis. Tout ce qu'il a pu te dire avant, tu l'oublie instantanément, pour sûr puisque tu n'attends que ça et que tu ne sais pas toi-même comme mettre ça sur le tapis. Finalement, c'est lui qui le fait et tant mieux, ça t'enlève un poids. Sauf qu'il te fait un compliment et que tu rougies aussi vite. Oui, tu as à nouveau perdu tes moyens et tu te sens toujours aussi bête.

Tu soupires sur ta sublime mèche rose et vient remettre tes cheveux derrière tes oreilles. Tu es si gauche. Tu viens le rejoindre, te plaçant à côté de lui,ni trop près...ni trop loin. Tu t'assois sur un gros caillou et tu plis tes jambes contre ton torse en les enserrant de tes bras.

« Oui. Du coup, venons-en aux faits. Sans ce clafoutis super naze, tu te sens comment ? »

C'est clair. C'est net. Tu n'y vas pas par quatre chemins toi, jamais.



HRP:
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Kalev Hopwar
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Mer 9 Avr - 16:36
Comment il se sentait, hein ? Kalev n'aimait pas trop ce genre de questions. Il n'aimait pas vraiment réfléchir sur lui-même. Par défaut, il était heureux : c'était le contrat qu'il avait passé avec lui-même il y a très, très longtemps. Si on s'inquiétait de son état, il répondait qu'il allait bien, aussi souvent que faire se peut ; parce que malgré tout, Kalev ne savait pas mentir et, quand il était vraiment mal, il était bien contraint d'avouer.
Se dire qu'on est heureux, sans réfléchir, c'est très stupide pour certains, mais le blondinet considérait que c'était la manière la plus simple de prendre la vie du bon côté et de ne pas se poser trop de questions. Les érudits de Serdaigle lui sortirait sans doute une référence littéraire pour expliquer cette espèce de philosophie du bonheur qu'il nourrissait, mais Kalev, lui, voyait ça comme une autre forme de magie. Les sourires, les clins d'oeil, les rires : c'étaient autant de gestes simples qui insufflaient la joie.

Kalev étira ses bras vers le ciel, un peu gêné. Comment il se sentait, hein ? Comme quelqu'un qu'on obligeait à réfléchir. Content mais perplexe. Il avait un peu froid, sans doute : il avait oubliait qu'en avril, on ne se découvrait pas d'un fil.

- Bien. Je me sens bien. Avec le clafoutis aussi je me sentais bien. Je me sens souvent bien. Quand je fais pas bien... et bien, j'embête Jupiter, ou mes amis, et je vais bien. Et si je vais toujours pas bien... c'était rare, très rare, mais ça arrivait. Kalev n'aimait pas trop y penser. Il sourit à Calypso. On va dire que dans ces moments-là, je vais bien quand même !

Quelle piètre menteur il faisait. Ce n'était pas crédible du tout. Parce que lui, d'ordinaire si prompt à rester immobile, l'exemple parfait du type détendu même un jour de fin du monde, tapotait ses doigts contre la souche sur laquelle il était assise : un signe qui trahissait bien le manque de véracité de quelques-uns de ses propos.

- Mais moi on s'en fiche. Il fit mine avec sa main de chasser quelque chose dans l'air. Je suis étonné que tu reviennes me voir. C'était pas sérieux quand même. Si c'était quelqu'un d'autre que moi, je serai mort de honte.

L'adolescent rit aux éclats au souvenir de ses pleurs honteux, rampant aux pieds de la jeune fille. Pour le coup, il y était quand même allé un peu fort. Bah, c'était pour la bonne cause. C'était pour Calypso. La colorée Poufsouffle méritait bien qu'on s'humilie un peu, si c'était le prix à payer pour rire avec elle, une belle après-midi à Pré-au-lard.

- Dis, tu crois que si c'était toi qui avait mangé le clafoutis, tu m'aurais couru après ?

C'était un peu osé et malicieux, comme question. Il voyait difficilement Calypso morver à ses pieds. Surtout dans les toilettes. Mais ça valait le coup d'entendre ce qu'elle était capable d'imaginer.
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Sam 3 Mai - 19:19
Dis-moi des mots d'amour.


C'est bien tout ça, tu écoutes avec attention, mais ce n'est pas vraiment ce que tu attends de lui. Tu veux entendre des choses claires, tu veux qu'il chasse les nuages qui embrument ton esprit et qui t'empêchent de réfléchir comme il le faudrait. Ton estomac se noue, tu te sens presque idiote d'être venue ici. C'est vrai, à quoi tu t'attendais ? A tout...Et à rien à la fois. Tu es venu le cœur lourd, mais l'esprit plein d'espoir.

Il y a cette chose que tu remarques, c'est que lui non plus ne te semble pas très à l'aise. Ce qui est certain, c'est qu'il ne peut pas l'être autant que la dernière fois, tout comme il ne pourra pas se montrer aussi ridicule. Tu te dis que ce c'est peut-être ta question, ou qu'il y a tout simplement une barrière qui s'est établie entre vous, comme pour vous préserver l'un de l'autre. Ou peut-être qu'il ne veut pas s'approcher de toi.

Calypso, tu l'écoutes toujours avec attention, silencieuse et songeuse. Calypso, tu as envie de hurler et de le secouer pour entendre ne serait-ce qu'une part de vérité, même si tu devais être blessée, mais tu ne peux pas. Tu le trouves mignon jusque dans ses paroles, tu le découvres sous un autre jour. Ça te réconforte, ça te plaît encore plus. Toujours plus. Tu te poses mille et unes questions, à savoir pour quelle raison tu n'avais pas eu cette attirance avant. Et tu bois ses paroles, tu cherches quelque chose. Un signe.
Pourtant, dans tous ces mots qui sortent de sa bouche, tu remarques comme une fausse note. Tu perçois bel et bien quelque chose, mais ce n'est pas ce que tu attendais au départ. C'est vrai, tu n'as jamais vu Kalev triste...Et tu ne voudrais pas le voir ainsi, mais comme tout un chacun, il a ses faiblesses et ses troubles. Là, une fois de plus, tu voudrais pouvoir saisir ce qui t'es encore inconnu chez lui.
Tu voudrais qu'il se livre à toi, mais tu ne peux rien.

Tu esquisses une risette, tes yeux se plissent, un peu amusés. C'est vraiment drôle de voir à quel point il n'est pas capable de mentir et toi, ça te touches comme il ne le faudrait pas. Soudain, quelques mots t'échappent, comme un murmure.
« Tu fais un bien mauvais menteur. »
Sûrement parce qu'il te ressemble au fond, parce que lui ne cherche que la vérité, parce qu'il ne préfère ne dire que la vérité. Toutefois, tu ne peux pas non plus lui en vouloir de garder une certaine part de secret. Toi-même, tu en as bien quelques uns.

Et puis, il fait cette remarque, que tu t'es de maintes fois faite avant de venir le rejoindre à Pré-au-Lard. Calypso, tu t'es longtemps demandé si c'était une bonne idée de venir ici, mais finalement, comme toujours, tu avais pris ton courage à deux. Il faut bien savoir. Il faut bien comprendre. Toi, tu as besoin de tout cela à la fois.
« Oui...Pas sérieux...Je ne sais pas...Je suis quelqu'un qui réfléchit plus qu'il n'y paraît. Et je me pose des questions depuis l'épisode du clafoutis, je me suis dis que le mieux c'était de venir. »
Elle est bien loin la Calypso haute en couleur qui n'a peur de rien. Bien loin. Tu l'entends rire et tu pouffes un peu de rire toi aussi, mais c'est beaucoup moins franc. Beaucoup plus lourd. Il faut bien ire, tout de même, que tu en avais vu de toutes les couleurs ce soir et qu'il y avait vraiment de quoi rire. Kalev c'était vraiment donné ce jour-là.

Tout à coup, il te pose cette question, que tu ne t'es pas posée. Tu n'avais pas pensé à retourner la situation et pour le coup, ça te détends, au point que tu exploses de rire. Tu te caches un peu dans les genoux en rigolant.
« Oh, tu sais, je pense que je t'aurais fais peur si les rôles avaient été inversés. Tu me connais un peu, tu vois comment je suis...Parfois un peu trop survoltée. Bah c'est pareil tout le temps, alors avec ce gâteau, j'aurais été une catastrophe et à mon avis...je t'aurais coursé dans toute l'école. Mais je n'aurais pas pleuré moi ! » C'était une petit pique innocente, juste vouée à la faire réagir. « Mais je suppose que j'en serais venue au même point...que j'aurais réalisé quelque chose. »

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Dim 4 Mai - 11:25
Oh, oui, il mentait mal. Et li n'avait pas de que ça, comme défaut. Il ne réfléchissait pas assez avant d'agir, oubliait trop souvent que se pencher un minimum sur ses études n'empêchait pas de vivre sa jeunesse, parlait trop, s'imposait trop, dormait trop, aussi, se donnait l'air plus bête qu'il ne l'était juste pour s'amuser. Quand on était son ami, on vivait avec tout ça. Parce qu'il avait aussi un certain nombre de qualité, pour contrebalancer ces côtés agaçants : il était à l'écoute, joyeux, réconfortant, spontané, présent, et peu prise de tête.

- Tu sais mentir, toi ? Allez, crache un de tes défauts, plaisanta l'adolescent.

Avoir un vrai rendez-vous galant, c'était tout de même bizarre. Envoyer des lettres d'amour ratées pour s'amuser et faire de nouvelles rencontres était une chose. Inviter une fille fort sympathique et qu'il connaissait bien à le rejoindre, c'en était une autre. Heureusement qu'il avait Jupiter avec lui. Ce petit furet était bien rassurant, et lui rappelait qu'il ne serait jamais plus bête que dans des situations plus cocasses déjà vécues.

- C'est bien, les gens survoltés. J'aime bien les gens qui ont de l'énergie et de la joie à revendre, répondit-il avec un sourire, gratouillant le cou du furet. J'ai jamais été coursé par une fille, ça aurait été innovant. Enfin, si on exclu le Quidditch. Les filles court d'ailleurs plus après le souafle qu'après moi, précisa-t-il en riant.

Il ignora les derniers mots de la jeune fille. Il ne savait pas ce qu'elle avait réalisé, et pensait, peut-être à tort, que si Calypso ne disait pas en quoi cette prise de conscience consistait, c'est qu'elle ne voulait pas en parler. Et il n'allait certainement pas la forcer. Il voulait passer une bonne journée, pas la blesser ou l'énerver.

- Tu dis que tu te poses des questions. Y'en a auxquelles je peux répondre ?

A défaut d'être un génie en classe, il devrait être capable de pouvoir aider sur le plan humain une amie dans le besoin. Il se doutait vaguement que quelques questions portaient sur le jour du clafoutis, mais peut-être avait-elle également d'autres soucis ? On ne savait jamais.
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Lun 5 Mai - 19:53
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Oups ! Touchée. Non, effectivement Calypso, tu n'es pas la meilleure des menteuses, mais on ne peut pas dire que tu excelles dans ce domaine. Loin de là. Tant mieux d'ailleurs, parce que tu préfères dire la vérité et justement c'est ce qui fait une des plus grandes parties de ton caractère.
En bon, comme en mauvais. C'est toujours à double tranchant ce genre de personnalité, tu le sais bien.

Justement, voilà un défaut. Mais peut-être est-il trop évident. Trop facile. Évidemment, suite à la question du blondinet, plusieurs de tes défauts te viennent en tête, sauf que ce sont des cotés de ta personnalité que tout le monde connaît. En même temps, tu es le genre de personne tellement haute en couleur que finalement, on lit en toi comme dans un livre ouvert.

« Un défaut...J'en ai tellement. Je pense que le plus gros, bien que totalement évident, c'est mon impulsivité. Tu en as fais les frais d'ailleurs. »

Tu ne peux réprimer un rire. C'est vrai, tu fonces souvent dans le tas, mais lui...Il en a vraiment vu de toutes les couleurs. C'est bête. Tu te trouves bêtes. C'est dommage aussi, surtout en repensant à ton changement de comportement après, mais bon ça toi-même, tu ne t'y attendais pas.

« Je suis tellement bornée des fois, je me sens un peu idiote...Désolée au fait...Pour ce soir-là. »

Tu l'es vraiment. Tu as honte, tu regrettes même. Pourtant, tu n'aurais pas forcément envie de repartir à zéro. Tu n'es pas vraiment le genre de personne qui regarde en arrière, tu préfères aller de l'avant. Il n'y a que comme ça que tu arrives à être fière de toi, d'une certaine façon au moins.

Malgré tout, tu es contente ou tout du moins satisfaite. Tu écoutes Kalev et les paroles qu'il tient te rassurent un peu. Apparemment, tu fais partie de style de personne que tu aimes, alors peut-être que tu peux lui plaire comme il te plaît. Tes préoccupations sont décidément étranges depuis ce soir-là. Et puis, tu t'imagines à nouveau la scène qui les rôles avaient été inversés et ça aurait été vraiment drôle. Tu te demandes aussi pourquoi les filles ne lui courent pas après.
Alors tu tournes un peu la tête sur le côté et tu l'observes fixement, pas vraiment discrètement, masi tant pis. C'est vrai, après tout, il est mignon et d'une sincérité sans nom. Ce n'est pas le plus intelligent, mais tout le monde sait qu'il a le cœur sur la main. Les autres sont bêtes. Voilà tout. Toi, tu t'intéresses toujours plus à lui. Tu sens qu'il a du potentiel.
Sauf que tu ne peux pas non plus lui dire que tu voudrais lui courir après. Ça le fait pas trop.

Oui, tu as des doutes, toutefois tu te dis que c'est peut-être une erreur de lui avoir fait part de tes inquiétudes. Cependant, au point où tu en es, tu ne vas pas lui mentir. En plus, tu sais très bien que tu voudrais lui dire la vérité, mais tu ne sais pas comment. Et puis, tu es assez maladroite, tu risque de faire des bêtises. Il y a sûrement un façon détournée de lui dire ce qui te pèse sur le cœur.

« J'sais pas...je me sens bête, surtout parce que je ne sais pas comment avancer ce que j'ai te dire. J'ai un peu peur je crois. Peur de ce que tu peux penser de moi. Tu as bien dû comprendre quelque chose à propos de moi ce jour-là, non ? »

Tu pousses un profond soupir et tu remets ton visage entre tes genoux, tu n'as pas envie qu'il te voit rougir. Tu te sens assez mal à l'aise comme ça. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, c'est aussi pour cela que tu es venue. Tu ne sais vraiment pas ce que tu veux.

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Mar 6 Mai - 14:28
L’impulsivité était-elle vraiment un défaut ? C’était un peu comme la spontanéité, non ? Et Kalev était quelqu’un de très spontané. Un trait de caractère comme celui-ci ne pouvait décemment pas être mauvais. Dans tous les cas, c’était pour Kalev une qualité. A trop réfléchir, on était parfois, et même souvent, bien moins heureux que lorsqu’on laissait parler ses sentiments. C’était peut-être pour ça que le clafoutis avait été aussi diamétralement efficace sur lui : il n’avait pas cherché un seul instant à comprendre ce qui lui arrivait et à contrer les effets de ce dessert magique.

- Tes défauts n’en sont pas vraiment, lui dit-il alors. Être impulsif permet de ne pas trop parler et de beaucoup agir. Et être borné, ça permet de défendre ses idées. On est tous un peu impulsifs et bornés, je pense, lorsque des choses nous tiennent à coeur. Enfin, c’est mon point de vue. Quand on est un imbécile heureux comme moi, de toute façon, n’importe quel défaut peut trouver grâce à mes yeux.

Les défauts qui l’insupportaient vraiment étaient rares. C’était d’ailleurs plus des comportements qu’autre chose. Le mensonge, la trahison, la méchanceté gratuite, la persécution, la violence, la haine injustifiée, et toutes ces choses bien tristes et malheureusement bien trop fréquentes.

Il continua d’écouter ce qu’elle avait à dire, fixant un point invisible sur le sol, tentant de comprendre ce qui la tracassait. Elle était donc inquiète par ce qu’il pensait d’elle ? Elle devait pourtant savoir que Kalev détestait très peu de personnes, dans ce bas monde, et qu’elle n’en faisait aucunement parti. Elle était une bonne amie, et même sous effet clafoutis, il n’aurait JAMAIS couru après Vega. C’était une certitude. Il y avait des limites à sa gentillesse et sa stupidité naturelle.

Elle évoqua alors un constat qu’il avait dû faire ce fameux jour. Ah oui ? Lequel ? Kalev fronça les sourcils, concentré, se rappelant intérieurement leur ridicule entretien au coeur des toilettes et…. à part que Calypso était une charmante personne, avec une grande patience pour l’avoir supporté, vraiment, non. Sans doute était-il trop distrait ce jour-là pour réaliser grand-chose. Les rougissements de Calypso l’interloquaient quand même.

- Tu sais, tu peux me parler à coeur ouvert. Même si c’est un reproche, je le prendrai pas mal. J’ai pas vraiment brillé ce jour-là. A part te promettre que je retomberai amoureux de toi tout en morvant à tes pieds, j’ai pas vraiment fais grand-chose.

Il s’autorisa un rire. Tiens, maintenant qu’il en reparlait, de cette promesse...
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Mar 6 Mai - 18:16
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C’est étrange, parce que finalement, tu demandes pourquoi les gens trouvent Kalev idiot. Tu es même convaincue qu’il le pense lui aussi, mais uniquement car c’est devenu une certitude à force que tout le monde n’ait de cesse de le lui répéter ou de lui montrer. Pourtant, il n’y a rien de bête dans les paroles qu’il tient. Bien au contraire, tu trouves une certaine subtilité et puis, il n’y pas de mal à aime les choses simples, ça ne fait pas forcément de cette personne un innocent complètement arriéré. C’est plutôt l’inverse.

Ton cœur se serre un peu. C’est vraiment drôle comme vous semblez apprécier les défauts de l’autre. Vous devez vraiment être plus proches que vous ne le pensez. Tu te dis que depuis tout ce temps, tu es passée à côté de quelque chose. De lui.
« Je ne pense pas que tu sois un idiot. Si être un imbécile, c’est aimer la vie et les choses à leur juste valeur…Je veux bien oublier l’intelligence. »
Tu oses un regard. Un nouveau sourire s’affiche sur ton visage, plus discret, plus timide. Cette fois-ci, tu n’as pas honte de ce que tu viens de dire, bien au contraire, tu assumes complètement parce que pour toi, c’est la pure vérité.

Toutefois, il n’a pas compris le message que tu tentes de faire passer. Si une chose est bien vraie, c’est que effectivement, il n’a pas vraiment la tête sur les épaules, sinon ton message aurai été évident. Ce n’est pas bien grave, tu ne peux pas vraiment lui en vouloir, tu serais bien mal placée. Problème cependant, tu vas devoir parler. Avouer. Mettre des mots sur un intérêt, une attirance…quelques sentiments qui pourraient bien naître. Sauf que tu n’es sûre de rien, parce que tu ne connais pas tout ça et puis, tu as toujours aussi peur pour toi. Peur de sa réaction aussi.

Lui, il rit. Il a le ton léger. Tu aimerais bien lui réellement lui ressembler parfois, avoir un peu plus confiance en toi. Tu n’as pas de soucis pour oser habituellement, alors pourquoi tout est si compliqué aujourd’hui. A ses côtés. Tu voudrais tellement que ça soit simple. Il te faudra bien une réponse de toute façon.
« Je ne sais pas. »
Silence. Doute. Un petit rire nerveux t’échappe.
« C’est bizarre, je suis d’une nature franche, plutôt assurée. Et là, je suis toute intimidée par ta présence. » Tu pousses un soupir, avant de déglutir avec difficulté. « Tu ne pouvais pas être sûr de ce que tu avançais ce soir-là et de ce que tu éprouverai par la suite. Quoi qu’il en soit, pour ma part…je n’ai pas eu besoin de promesse. »
C’est dit, de façon détournée, mais tu l’as fait. Va-t-il comprendre ? Tu ne sais pas, tu espères. Tu lui fais part d’un autre doute et de ce que tu éprouves, mais rien n’est vraiment clair. Tu lui tends une perche.

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Mer 7 Mai - 17:07
C'était touchant, de l'entendre dire qu'elle ne le trouvait pas idiot. Le blondinet sourit à pleines dents, serra nerveusement ses mains en un seul poing pour canaliser cette excitation latente de gamin heureux de recevoir un compliment à son beau dessin. Il continuait de garder la tête basse, sans doute pour cacher sa gêne naissante. Kalev parlait beaucoup, souvent pour ne rien dire ; il aidait les autres sans rien demander en retour, avait le réconfort facile. Mais lui, recevoir des compliments, ça ne lui arrivait pas non plus tous les matins, et cela le rendait toujours un peu trop heureux, et mal à l'aise, et tout ce mélange de sentiments en lui le rendaient incapable d'être cohérent.

- J'aime bien être un idiot. Quand on ne réfléchit pas trop, vraiment, on se pose moins de questions, et on vit mieux. Peut-être que je ne réfléchis pas assez, d'un autre côté, mais je suis relativement heureux, et ça vaut tous les tracas du monde.

Il se leva brusquement de la souche sur le bas côté, et étira ses bras vers le ciel. Il fit les cent pas dans l'allée, les mains croisées dans son dos sans trop savoir qu'en faire. Il se contentait donc d'écouter Calypso, parce que cela occupait, et l'aidait à se remettre un peu d'aplomb. Vraiment, cette fille-là, il l'appréciait beaucoup. Il était tout de même interloquée parce qu'elle lui disait.

- Intimidée par moi ? C'est quand même une première, ça. Il arrêta de marcher en tous sens. Je sais que je joue au Quidditch, mais j'ai pas la carrure d'une brute épaisse, ni une langue de vipère. Il s’accroupit devant son amie pour regarder son visage. Tu l'a dis, tu es franche, alors parle-moi franchement. Je sens que tu tournes autour du pot. Je suis un garçon tu sais, les sous-entendus, ça monte difficilement au cerveau.

Non, vraiment, il comprenait bien qu'elle cherchait à faire passer un message, mais c'était beaucoup trop détourné pour lui. Il pencha la tête sur le côté, interloqué, cherchant tant bien que mal à imbriquer les pièces du puzzle ; mais vraiment, c'était trop confus. Elle lui avait parlé de prise de conscience, de promesse, d'éprouver des choses... Oh. Il avait peut-être la solution !

- Tu veux que je répète ma promesse ? Tu penses que je l'ai oublié ? J'ai une assez bonne mémoire pour ce genre de choses, tu sais. Il pointa un pouce vers son propre coeur. Si j'ai atterris à Poufsouffle, c'est certainement parce que je suis droit et loyal, à défaut d'être le plus travailleur.

Et si ce n'était pas ça, le problème, vraiment, il ne voyait pas. Elle devait l'éclairer. Elle avait eut la gentillesse de le supporter, le jour du clafoutis, et cela les avait très certainement un peu rapproché, mais il pensait que sa promesse l'aurait surtout mise mal à l'aise. Si c'était vraiment ça, le coeur du problème, il en était tout de même un peu déconcerté.
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Mer 7 Mai - 22:08
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Je suis tellement touchée par ce qu'il me dit. J'ai envie de rire et je le fais, mais cela n'a rien de moqueur bien au contraire, c'est parce que à force je me mets à mon aise. Oh bien évidemment, j'ai encore les joues qui virent au rouge pivoine, mais ce n'est peut-être pas si mal dans le fond. C'est vrai, je me sens drôlement bien ici. Je suis heureuse. Je suis bien avec lui et finalement, c'est bien Kalev qui a raison, je dois me montrer franche. Je ne suis pas une Gryffondor, mais je peux me montrer aussi téméraire qu'ils le sont. Ça, j'en suis certaine.

Cependant, je suis sûre d'autre chose, c'est que même s'il aime être idiot, Kalev n'en est pas un. Pas à mes yeux en tout cas. Moi, je le trouve profond et je pense qu'il suffit de gratter juste un peu la surface pour découvrir des choses, des idées, merveilleuses. Je finirai par y arriver, coûte que coûte, parce que j'arrive à sentir à présent que c'est ce que j'aime chez lui, c'est tout du moins en partie ce qui fait qu'il m'attire.
Non, Kalev n'est pas bête et il a raison à bien des égards. Il ne s'en rend juste pas compte. Peut-être parce qu'il n'a pas confiance en lui, parce qu'il ne cherche pas à lire en lui, mais moi je veux lui montrer le contraire. Je me dis toujours que je peux me tromper, mais dans ce cas là, cela ne sera pas bien grave.

J'ai les joues toujours aussi rouges, la cœur qui bat vite, les mains moites et toutefois, je suis là avec les yeux qui pétillent et le cœur qui bat fort. Je souris comme une bien heureuse, comme Kalev en fait, mais je suis bien quand je souris comme ça. Je suis amusée par sa sincérité, même effectivement j'avais raison, il n'a toujours pas compris. Bah au moins, je sais ce que j'ai à faire et ce n'est pas plus mal. Je souris toujours, en secouant un peu la tête à la fois un peu joueuse et déconcertée.
« Oui, intimidée par toi. C'est la preuve que tout est possible et que tu devrais croire en toi, au moins un petit peu plus. »
Et puis, le silence revient. Je retourne à mes doutes. A mes questions. J'ai l'impression de me revoir le fameux jour du clafoutis, au milieu des toilettes, ayant perdu toute confiance. C'est fou comme il peut être sûr de lui et de ce qu'il me dit, mais je me demande comme c'est possible. Je n'arrive toujours pas à y croire, ou avec difficulté, parce que finalement...Il est bien là aujourd'hui.
« Bien écoute, malgré tout ce que tu as pu me dire avec le clafoutis...J'ai toujours dû mal à croire que tout ceci est possible. Non mais, je veux dire, Kalev comment tu peux être sûr de toi à ce point. Des sentiments ça ne se commande pas. »
Oui c'est bien, je viens de faire un pas en avant, mais ce n'est pas suffisant. Non, évidemment que non, parce que là je viens juste de lui parler de lui, pas de moi. Sauf qu'il va bien falloir que je le fasse, c'est comme ça, il n'est pas vraiment à même de deviner ou de comprendre. Bref.
« Quant à moi, je n'ai pas eu besoin de...de...de promesse...p..pour. RAH ! Je suis vraiment idiote parfois. » Je souffle un coup, puis je me lance une bonne fois pour toute. « Je n'ai pas eu besoin de promesse pour comprendre que tu me plais...Beaucoup. »
Je me ratatine, je me recroqueville sur moi-même, comme pour mieux disparaître.

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Jeu 8 Mai - 13:50
Croire en lui ? Oh, mais il croyait en lui. Kalev n'était pas tout à fait sûr de comprendre. Il savait bien qu'il n'était pas super compétent et n'enchaînait pas les réussites comme certaines talentueuses personnes, mais il avait pour qualité de ne pas baisser les bras et de faire preuve de beaucoup d'investissement dans ce qu'il entreprenait. Donc, d'une certaine manière, il croyait en lui, en ses efforts. Et il voyait toujours difficilement le lien avec le fait qu'il l'intimidait. Être intimidé par Flavia Mantis était une chose, par exemple, ou même le professeur Lovecraft, mais lui ?

Toujours accroupis devant elle, le Poufsouffle garda le silence, perplexe. Oui, les sentiment, c'était quelque chose de compliqué. Son regard se perdit vers ses chaussures, occupé à réfléchir sur ce sujet épineux qu'elle amenait dans leur conversation. Les sentiments, c'était compliqué lorsqu'on cherchait à les comprendre, finalement. Lorsqu'on laissait faire sans se poser de question... c'était sans doute plus aisé. Oui, il ne pouvait pas donner d'autre conclusion.

- C'est vrai, les sentiments ne se contrôlent pas. Il reposa ses yeux sur le visage de Calypso, et prit ses mains dans les siennes. On ne peut pas savoir si on va apprécier une personne, ou la détester, ou l'aimer de tout son coeur. Mais je crois que ça marche aussi dans l'autre sens. On ne peut pas être sûr qu'on n'en tombera jamais amoureux. Il lui sourit à pleines dents. Et tu sais, je crois qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Je pense que le plus puissant philtre d'amour ne peut rien si on ne ressent rien pour l'autre personne. Vega pourrait me faire boire un chaudron entier de potion que je ne l'aimerais toujours pas, plaisanta-t-il.

C'était pour ça, qu'il avait pu lui promettre de retomber amoureux. Il l'avait dit dans le feu de l'action, sans vraiment réfléchir, mais même sous l'emprise d'un sortilège, il restait un minimum lui-même. Si le clafoutis l'avait rendu aussi dingue de la colorée jeune fille, c'était certainement qu'une part de lui-même se sentait capable de tomber amoureuse d'elle. L'amour était quelque chose de bien complexe, mais Kalev persistait à vouloir l'aborder avec simplicité. Avec une force de pureté, d'innocence et de candeur de petit garçon qui trouve une fille jolie pour la première fois. Et l'entendre dire qu'il lui plaisait lui réchauffa le coeur autant que les compliments qu'on avait pu lui faire.

Tenant toujours les mains de Calypso, Kalev se releva et invita sa camarade à en faire de même. Ce bord de chemin l'ennuyait.

- On se promène un peu ? proposa-t-il. Il entama quelques pas dans l'allée. J'ai bien envie de te faire une proposition, dit-il en avançant. C'est qu'on passe du temps ensemble, jusqu'à ce que je redevienne aussi lamentable que le jour du clafoutis. Je pense pas que ce soit impossible.

Et il rit de bon coeur. C'était une bien bonne journée.
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Jeu 8 Mai - 18:18
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Non, tu as bien raison, les sentiments ne se contrôlent et là, à nouveau ton souffle se saccade et tu t'inquiètes. C'est drôle comme tes émotions sont visibles sur ton visage, il est tellement facile de comprendre les sentiments et les pensées qui te traversent. Pourtant, Kalev lui, ne le voit. C'est beau l'innocence.

Ignorance certes, mais pas ignorance. Parce que finalement, les paroles que Kalev te délivrent sont toujours plus censées, sans être pour autant travaillées. Elles sortent naturellement et tu le sens, de cette façon, tu arrives enfin à croire en lui. Tu commences de plus en plus. Tu veux y croire et maintenant, tu peux. Il est là, face à toi. Il te tient les mains, elles qui sont si moites – et ça craint – et tu peux aisément plonger ton regard dans le sien, comme il le fait. Tu vois dans ses yeux brillants et vivants qu'il dit vrai. Ton cœur s'apaise un peu.

Tu n'oses plus rien dire, malgré tout, un rire t'échappe. Non, c'est vrai que voit mal Kalev avec Vega. Ils seraient capables de se taper dessus tous les deux. Ils vivraient l'enfer ensemble. Tu presses un peu ces doigts au passage, tu aimerais bien rester comme ça. Tu ne peux qu'être bien comme ça.
« Oui, tu as sans doute raison. »
Tu lui adresses un nouveau sourire, beau et franc. Tu veux lui montrer qu'à présent, tu as confiance en lui. Finalement, vous avez l'air bien ici tous les deux et ça ne te fais que te convaincre davantage. Venir ici n'était pas une erreur, bien au contraire et tu sais dès à présent que tu peux compter sur lui, que tu le pourras toujours, même si vous n'êtes pas ensemble.

Et puis, vient cette proposition. Une promenade, oui ce n'est pas si mal. Cela vous fera même du bien, enfin c'est ce que tu crois. De toute façon, vous ne pouvez pas passer votre journée ici, ça risque vite de tourner en rond. Et une fois de plus, il a raison, le mieux est encore de passer du temps ensemble.
« Très bien ! C'est une bonne idée alors je te suis. »
Tu te relèves et tu commence à la suivre bien sagement. Sauf que très vite, tu trouves c'est mou. C'est trop calme. Trop tranquille. Tu aurais voulu que cette journée soit si bien, si normale et toi, tu gâches tout.

Stop ! Y a marre. Pas de lui, mais de toi. A trop ruminer tes pensées et bien, tu t'oublies. Tu n'es plus la même, tu deviens timide et honteuse. Mais oh ! Où sont passés tes rires et ton énergie. Faut te réveiller ma vieille, toi-même tu en as assez. Alors bouge tes fesses.
Et c'est vrai. Tu te dis que quitte à passer du temps avec lui, tu ne peux pas te refermer sur toi-même éternellement. Si Kalev te plaît, c'est pour ce qu'il est, donc s'il doit tenir sa promesse, c'est évidemment pour ce que tu es. Autant que tu redeviennes telle que tu es vraiment et que tu laisses échapper toute cette pression.

Ainsi, tu pousses un long et profond soupir. Tu lui tires la langue, tout en le dépassant le pas sautillant, avant qu'un sourire béat vienne s'étaler sur ton visage de porcelaine.
« Qu'on s'entende...je pense qu'il est difficile de faire pire que ce jour-là. » Et tu déposes une bise sur sa joue. « Mais merci. »
Oui, c'est fait pour l'embêter et pour jouer, mais c'est sincère. Calypso, tu as cette âme de joueuse. Une âme gaie et franche. Il était vraiment tant que tu redeviennes celle que tu es. Loin devant lui, tu prends de la marche et tu le nargues un peu. Tu es presque un peu trop fière de toi. Oh, tu ne sais pas vraiment si ça va le faire réagir, mais tu es comme ça, tu aimes embêter ton monde. Tu écartes grand les bras et tu profites de cette brise qui te caresse le visage.
Oui, tu es bien ici.

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Ven 9 Mai - 15:07
Kalev reçut le baiser sur sa joue avec une moue aussi timide qu'amusée. Il lui semblait qu'elle venait d'obtenir un regain d'énergie et de spontanéité soudain. Il la laissa prendre un peu d'avance et s'amuser. Finalement, ce n'était tout de même pas une bien mauvaise chose, ce clafoutis. Il l'avait rapproché de Calypso. Les mains dans les poches, il se demanda vaguement si d'autres personnes avaient profité de ce dessert bien particulier pour faire de jolies rencontres. C'était bien, la magie. Vraiment bien.

- Pars pas trop loin, je me suis levé tôt, je suis fatigué ! plaisanta-t-il. Il était plutôt rapide sur un balai, mais à pieds, il n'aimait pas vraiment courir. C'était bien, de prendre son temps. On a un match bientôt, ce serait bête que je m'épuise.

Alix le tuerait, de ne pas être en forme. Ils devaient tous se donner à fond. Là n'était toutefois pas la question du jour. L'adolescent enchaîna quelques foulées rapides pour rattraper Calypso et posa un bras autour de son cou. Comme ça, elle ne s'en irait pas bien loin. Et c'était reposant. Et il aimait bien embêter un peu son monde.
Ils avancèrent dans les rues de Pré-Au-Lard, lentement, parce que Kalev imposait un pas calme et rythmé. Il n'y avait pas beaucoup d'étudiants ce jour-ci, mais les magasins demeuraient ouverts et on entendait parfois la petite musique d'un poste de radio, dans l'une d'entre elle, lorsque la porte s'ouvrait que son carillon se taisait. Le Poufsouffle aimait beaucoup ce village sorcier. Il y avait une ambiance tout à fait plaisante. Malheureusement, aujourd'hui, il n'avait rien de spécial à y faire ; ses achats étaient déjà réalisés, et l'intérêt principal de sa sortie avait été de donner rendez-vous à Calypso.

- On rentre ? finit-il par demander. Ou tu as quelque chose à faire ? Il montra les boutiques d'un geste de main. Je peux attendre, ça me dérange pas.

La patience était une de ses qualités. Kalev était capable de rester assis sur un banc des heures et des heures, s'il le fallait. Bon, il ne jurait pas de ne pas piquer un petit somme, mais il ne manquerait pas à son devoir et garderait fidèlement son poste.
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Lun 19 Mai - 14:10
Dis-moi des mots d'amour.


Lui, il ne voulait pas que tu t'éloignes et bien toi, tu t'amuses à trottiner et sautiller un peu plus loin. Elle est là, la véritable Calypso. Elle est comme ça, aussi déjantée que sensible, avec un soupçon de générosité. Ce elle, c'est toi parce que toi, tu es comme ça. Tu es joueuse, alors tu te plais à le faire galoper un peu pour pouvoir te rattraper. Tu es heureuse comme ça. Tu es bien comme ça.

Bien évidemment, il arrive à te rejoindre, tu ne cherchais pas à la fuir non plus. Tu lui lances un regard brillant, un peu amusé et puis soudain, ils s'écarquillent. Tu le vois qui passe son bras autour de toi, ou plus précisément de ton cou. Tu souris, aux anges. Tu ne pouvais pas rêver mieux. Tu laisses échapper un petit rire, gêné mais mélodieux. Tu te serres un peu.
Cette fois-ci, tu n'es pas prête de partir.

Tu le suis bien sagement, tu le regardes lui et de temps à autres, le paysage. Le printemps, c'est décidément vachement bien. Elle est belle cette saison. Et puis, tu trouves que cette promenade est bien. Elle est calme et vous vous contentez d'avancer, mais tu n'en demandes pas plus. Il ne faut pas être trop exigeante pour une première fois et puis, il faut savoir savourer les plaisirs simples. Pour cela au moins, elle pense être sur la même longueur d'ondes que Kalev.

Tout à coup, il te demande de rentrer, à moins que tu aies quelque chose à faire. Bien sûr que non, tu n'as rien à faire, tu n'es venue ici que pour lui et c'est tout. Tu es arrivée la boule au ventre, mais tu repars des étoiles bien les yeux. C'est dommage, tu es bien là, tu aurais voulu que ça dure, sauf qu'effectivement vous n'allez pas vous balader éternellement.
« Non, non, on peut rentrer si tu le souhaites...Mais pour aller où ? » Tu marques une pause. « Ah...Tu as peut-être des choses à faire. Forcément, tu ne vas pas passer tout ton temps avec moi. Je comprends tout à fait. »
En fait, tu ne sais pas vraiment ce qu'il veut, cependant quoi qu'il en soit, tu as quand même envie de rentrer avec lui jusqu'au château.

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Ligue des Sorciers
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Kalev Hopwar
Kalev Hopwar
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Combien d'enfants, vous dites ? [Calypso] Vide

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Jeu 22 Mai - 17:03
Oh, elle semblait déçue. Il aurait certainement dû s'en douter ; le problème, c'était que Kalev n'était pas du tout calculateur. Trop naturel et spontané pour ça. Il avait proposé de rentrer sans arrière pensée, et maintenant, il lisait une certaine déception dans le voix de Calypso. C'était certainement normal, mais il ne savait pas trop comment y remédier. Trouver une activité à faire pour prolonger le temps passé ensemble ? Le soucis, c'était bien que, si il avait séché l'entraînement, il ne pouvait pas pour autant se reposer sur ses lauriers. Outre ses devoirs, qui n'étaient pas vraiment sa plus grande priorité, il avait eu pour projet de travailler ses buts un peu tout seul. Ces derniers temps, il visait plutôt mal, et il ne voulait pas être un fardeau pour l'équipe ; surtout avec le match qui approchait.

Kalev passa une main gênée dans ses cheveux et arbora un sourire confus. Ce n'était pas chose évidente, de faire de la peine à une fille. Ce n'était, de toute façon, pas facile du tout, de sortir avec l'une d'elle. Cela expliquait peut-être que ses précédentes relations n'aient jamais vraiment duré longtemps. Il n'était pas le genre de garçon qui acceptait de se prendre la tête et de causer du tracas.

- Désolé. L'air de rien, le Quidditch, ça me tient à coeur, alors je passe beaucoup de temps en compagnie du souafle. Et puis, nos camarades comptent sur l'équipe, alors faut que je sois à la hauteur. Il marqua une pause, regarda ses pieds. Je l'ai dis, je suis pas le type le plus talentueux qui soit, mais j'ai pour qualité de persévérer et de me donner à fond.

On aurait pu le remplacer mille fois, dans l'équipe. Il y en avait sûrement qui voulait sa place et la méritait. Mais voilà, Kalev aimait beaucoup trop ses coéquipiers, l'ambiance des matchs, et plus encore celle d'après les matchs, pour accepter de renoncer si facilement à tout ça. C'était ça, sa motivation pour s'entraîner. C'était pas de devenir un joueur professionnel, comme son frère, ou un grand champion comme le professeur Morgan. C'était juste de s'éclater avec ses amis, de s'amuser à voler, et pour le sain esprit de compétition qu'il n'avait pas au quotidien.

- T'en fais pas, on se reverra vite, c'est l'avantage de partager la même salle commune. Je pars pas trois mois à l'étranger. Je vais juste m'entraîner un peu avant de buller dans un bon fauteuil. Une vie saine pour un homme sain !

Il rit bruyamment, puis amorça le retour. Il devait passer s'excuser auprès de la capitaine, avant d'enfourcher son balai, et vérifier qu'aucune équipe n'en avait profité pour monopoliser le terrain. Oh, et aller vérifier le compte des sabliers. C'était important, ça aussi. En attendant, l'air de rien, il glissa sa main dans celle de Calypso.
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