Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Here i go again, chasing you down again •• Benedict

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Serpentard



Benedict N. Westeylen
Benedict N. Westeylen
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Sam 26 Avr - 14:52
gnnnn:


Maybe i'm a little confused ;
It's not your fault ! it's not your fault.

Confus, tu l'es, c'est certain, c'est comme ces nuées qui voltigent pour s'évanouir allègrement, c'est comme ce soleil qui fait cocu le ciel céruléen, c'est tout ce qui est imprévisible et qui ne relève pas de toi. Dans le fond c'est si simple ! sans rouage, sans heurt, sans rien. Tu te sais, tu sais tes bordures et tu sais leur flou plus artistique ou moins. Mais leurs bordures, les sais-tu ? Vaguement, tu serais tenté de souffler contre tes doutes et leur amertume tenace. Très vaguement. Et les bordures sucrées d'Astrid. Tu les connais, mais avec toute l'approximation charmante de l'amour en installation, cette odieuse et irritante précarité ! rien n'est précis, tout ressemble un peu au galimatias somptueux de ses pupilles immenses.
Oh, je l'avais oublié, ce corbeau. Et qui te dit que j'aime les gens, hm ? Rares sont ceux qui parviennent à me sortir, comme on dit. Tu ferais bien de te pâmer sous le coup de l'émotion, ou au moins de te sentir flattée, sous peine de donner une attaque à mon ego.
Tu hausses les épaules, nonchalance de ta carapace et effervescence de ton noyau incandescent, comme toujours, on est routiniers, nous cœurs humains, on est fidèles à nous-mêmes. On stagne, avec le mâle ridicule, la droite prestance désuète d'une colonne de marbre antique.

Astridchen, aurais-tu l'extrême obligeance de révéler le sens profond de ce mot aux sonorités inconnues ? Je t'en serai horriblement reconnaissant.
Horriblement, parce que tu détestes être redevable, et même à elle. Mais si tu te scrutes avec minutie, Benedict, tu verras nettement que tu lui es redevable en permanence, de ce bien étrange présent volatile et insaisissable, que le mot amour te semble souiller irrémédiablement par son insipidité visqueuse et indélébile.
Et puis, la question qui fait point de rupture, qui dévie le paisible filet d'eau limpide de la discussion, qui bousille tes repères déformés on peut parler en ces termes, véritablement elle les bousille, les perd d'un élan imprévu, déroutant comme les colères. La question de ton avenir. Tu voudrais dire, mais ! mais il n'y a pas d'avenir sans présent, et le présent est flexueux, il ondoie et il se disloque comme l'ont fait tes appuis dans votre joute étrangement calme et enjouée. Seulement ce serait lâcheté ! te préviennent ses yeux et ses traits durcis, dans l'attente curieuse d'une nouvelle révélation sur tes lubies et tes envies. Ce serait lâcheté et, surtout, ce serait la décevoir, supporter le voile lactescent sur ses prunelles versicolores, ce serait se mutiler sans en avoir la velléité, ce serait stupide.

Tu dois t'en douter ; non. Franchement je suis ce que les moldus appelleraient un électron libre, j'aimerais passer ma vie en errance, sans but ni routine particulière, mais il semblerait, malheureusement, que ce projet soit incompatible avec les règles de cette société. Disons que je songe à y réfléchir sérieusement. Qu'en est-il de toi ?
Comme quoi, tu peux être volubile, toi aussi ; une volubilité rauque et solennelle, avec une touche de cette vive indolence mâle, cette quiétude vague, cette rébellion flegmatique. Ton feu de paroles, c'est toute ta création, tu fais son intensité et son but, comme tu insuffles la quantité de sincérité que tu désires injecter dans tes mots. Sincérité et amitié, trop semblables mouvements de la langue sur les dents, trop ternes tu dirais, parce que, eh ! toi tu ne quêtes que l'étrange, le singulier, l'impossible, tout ce que la pensée et son absurde logique ne peuvent soutenir. Tout ici n'est que rationnelle continuité, pourtant terne est loin de tes pensées ; parce qu'Astrid et terne ça se déchire et ça mugit, parce que c'est un antagonisme total et immuable entre ces deux entités d'encre et de salive ; ces ces deux mots.
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P. Astrid Morgan
P. Astrid Morgan
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Jeu 22 Mai - 15:11
Benedict ∞ Astrid
So many thoughts that I can't get out of my head. I try to live without you, every time I do I feel dead, I know what's best for me, but I want you instead, I'll keep on wasting all my time over and over, over and over, I fall for you, over and over, over and over
Astrid leva les yeux au ciel et porta une main à son front comme si elle allait effectivement s'évanouir.

« Oooh, doux Jésus, quelle chance j'ai, que le solitaire, le marginal, le si sooombre et ténébreux Benedict Westeleyn accepte d'aller quelque part avec moi, jeune damoiselle qui s'est tant donné du mal pour attirer tes beaux yeux noirs sur mon humble personne ! »

Elle posta ses deux mains contre son cœur, les yeux faussement remplis d'étoiles, rentrant totalement dans le jeu.

« En fait, je crois que je vais même pleurer de joie. C'est véritablement le plus beau jour de ma vie, je pourrai mourir ici même et reposer en paix. Je suis siii flattée que tu m'ais accordé de ton temps si précieux au lieu de te perdre dans les méandres profondes de ta pensée aussi sombre que le plus infect des cafés préparés par le vassal unijambiste mexicain de Satan. »

Elle essuya une larme imaginaire et reprit une posture plus normale, passant négligemment un main dans ses cheveux comme si elle tournait une pub pour shampoing, et posa ses mains sur ses hanches.  

« Non Darling, tu ne sauras pas ce que ça veut dire, je sais que tu vénères mon intelligence ô combien étendue, mais je refuse de te servir de dictionnaire. Tu te contenteras d'en apprécier la sonorité ! Je te laisse donc ta si précieuse reconnaissance à défaut d'élargir ta culture générale. Ne me remercie pas, ça me fait plaisir. »

Astrid s'appuya à nouveau sur la rambarde pour écouter Benedict. Et voilà, elle en était sûr, il ne savait pas ce qu'il voulait faire. Ou plutôt, il le savait, mais ça consistait à ne rien faire. Aaah, si seulement tout le monde pouvait se contenter de flemmarder sans but et sans ambition... Elle devait l'avouer, elle était assez inquiète pour Benedict. Avoir un trou noir comme avenir ne présageait vraiment rien de bon. Après tout il existait des domaines qui ne nécessitaient ni énormément de temps ni énormément d'énergie, comme... Vendeur de baguettes chez Ollivanders. Par exemple.

« Hmmm... Je vois... Une vie de bohème te correspondrait plutôt bien, dans un sens. Même si ça ne doit pas vraiment être facile. »

Elle haussa les épaules.

« Tu pourrais rester à Poudlard. Travailler comme assistant ou garde chasse... Pourquoi pas professeur après tout, qui sait, peut-être que dans deux ans tu auras changé d'avis. »

En ce qui concernait son avenir à elle, tout était plus ou moins déjà tracé.

« J'irai probablement poursuivre mes études dans le domaine du Quidditch. Avec mes antécédents et mon poste... Je pense que je n'aurai pas trop de mal à intégrer une école. Je ne pense pas vraiment pouvoir faire quelque chose d'autres avec ma vie. »

Le Quidditch était tellement présent dans sa famille, et ce depuis sa naissance, et elle ne comptait pas se détourner de cette voie qui semblait se transmettre de génération en génération, ou presque. Certes, sa mère voulait qu'elle reste une moldue moyenne, avec un travail moldu qui rapportait assez pour vivre confortablement comme moldue et n'avoir que des activités purement moldues. Pourtant elle n'était pas comme sa avec ses frères ou son père, elle ne comprenait pas.

Astrid allait rajouter que dans l'optique où elle poursuivrait effectivement ses études là-bas, ils auraient probablement très très peu d'occasion de se voir. Mine de rien, après cinq ans à habiter au même endroit, elle savait que ne plus le revoir tous les jours au bout de sept ans ferait comme un grand vide. Elle préféra éviter d'y penser et se redressa avec un petit sourire.

« Bon, j'en ai marre de rester là à rien faire. Viens, on retourne faire un tour vers les boutiques !" »

Elle s'étira en retenant un bâillement et commença déjà à marcher. Benedict accueillerait probablement avec plaisir cette opportunité de terminer la discussion ici.


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