Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel •

Date d'inscription : 12/02/2014

Smile, it’s easy…

Avec Icarus K.o’Neill, dans la Grande Salle

Cyryiel n’en revenait pas, elle avait devant ses yeux une personne souriante qui voulait l’aider, ne demandait rien en contrepartie, et qui voulait la voir sourire. Sourire, ce qu’elle n’avait pas fait depuis longtemps, ou du moins pas vraiment entre les murs de Poudlard. Icarus venait de faire tomber une mèche de cheveux devant ses yeux, et sourit doucement, il avait vraiment l’air de tenir au fait de la voir sourire, comme si c’était important pour lui. Il jouait avec sa mèche comme un chat avec un fil. Il souriait encore, son sourire faisait plaisir à voir, il semblait sincère, fait de petits riens, de petits détails qui faisait la joie de ce sourire si doux.

Elle était heureuse, heureuse d’avoir quelqu’un avec qui parler, quelqu’un qui se soucie d’elle. Elle sourit à cette idée, oui, ses lèvres s’étirèrent vers le haut, une lumière rieuse apparut dans ses prunelles bleues. Elle ne ressentait pas le besoin de se protéger, de se refermer avec Icarus. Tout paraissait si simple, si naturel. C’est donc avec un air un peur rêveur qu’elle lui répondit :

-Alors, si tu veux tout savoir, elle aime bien les blagues idiotes la jeune fille devant toi. Tu en connais ?

Mais qu’est-ce qui ce passais, elle parlait de blagues ? Elle ? Cyryiel ? La sorcière avec un humour vaseux ? Lâcher tout ce qu’elle avait sur sa conscience avait du la soulagée plus qu’elle ne pensait. Sans savoir pourquoi elle se mit à rire, celui-ci monta jusqu’aux hautes voutes de pierres du couloir ou ils s’étaient installés.

-Tu sais, ça fait un bout de temps que je n’avais pas parler aussi longtemps avec quelqu’un. Ça me fait vraiment plaisir que veuille bien m’écouter. Et puis, si je peux te rendre la pareille n’hésite pas.

Cyryiel s’arrêta de parler pour regarder l’insigne de préfet qu’elle tenait encore dans sa main, elle avait laissée sa trace dans sa paume. Le tenant entre son pouce et son index elle le leva devant ses yeux et laissa la lumière ricocher sur le métal de l’insigne. Elle l’attacha avec soin sur son pull. Voilà, maintenant, ça y est on pouvait voir qu’elle était préfète. Elle regarda son camarade, pencha la tête de nouveau :

-Et, si merci pour tout.

Elle releva la tête et regarda le plafond, admirant les jeux de lumière crées par les fenêtres qui leur faisaient face. La jeune sorcière soupira d’aise, ça faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi bien…

Date d'inscription : 07/07/2013

Icarus en avait vu des sourires. Des hypocrites comme des sincères mais là c'était différent. Ce n'était pas un sourire qui se dessina sur le visage de Cyryiel. C'était un vrai petit Soleil. La chaleur qui en émanait rassura la jeune sorcier. Pourquoi ? C'était encore un mystère. Ses doigts donnèrent enfin la liberté à cette petite mèche de cheveux qui se posa avec joie sur le front de la demoiselle. L'éclat dans son regard était une récompense en soit et Iko se laissa bercer quelques minutes par la douceur qu'elle dégageait. Il se sentait bien avec elle. Alors comme ça elle aimait les blagues un peu idiotes ? Chanceuse qu'elle était, le préfet était un artiste dans ce domaine là. Avec une touche de gêne dans la voix, il reprit la parole.

« Tu sais pourquoi il vaut mieux éviter de retirer de l'argent à Gringotts ? »

Il marqua une courte pause, ne sachant si il devait continuer au risque de ce ridiculiser. C'est là que parvint à ses oreille le rire de la préfete. Tout ses doutes s'envolèrent, il voulait l'entendre à nouveau. Entendre ce rire timide et joyeux. Il la ferait rire à nouveau !

« Parce qu'il y a toujours un gobelin pour te chercher des noises. Enfin tu sais...les noises...La pièce en cuivre là... »

Il était rouge comme une tomate. Elle ne pouvait que se moquer de lui non ? Une blague aussi nulle, qui oserait ? A part lui, bien sur...Ses yeux se fermèrent comme pour éviter un regard dénonciateur. Il n'osa les rouvrir que quand Cyryiel lui avoua ne pas avoir parler autant depuis un long moment. Elle était heureuse qu'il l'ai écouté. Elle voulait l'aider à son tour. Les pensées d'Icarus sortirent d'elles même sans qu'il ne puisse les contrôler.

« C'est pareil pour moi. »

Il referma la bouche aussitôt, comme étonné de ses propres paroles. Mais pourquoi s’arrêter maintenant ? Elle avait tout déballé, il lui devait autant. Iko se racla la gorge maladroitement et glissa doucement son visage entre ses mains.

« Les dernières semaines n'ont pas été faciles...Je me suis fais des illusions et je suis tombé de haut... »

C'est tout ? La semaine d'avant il avait failli quitter l'école et le voilà qu'il disait ses mots avec un détachement surprenant. Surprenant c'était le mot. Est ce que le temps avait fait son office ? Est ce que son meilleur ami avait réussi à éponger sa tristesse ? Est ce que c'était...elle ? Il secoua la tête, ramené à la réalité par le geste de Cyryiel. Elle venait d'accrocher fièrement son insigne de préfete. La détermination se lisait en elle et c'était vraiment magnifique. La Serdaigle le remercia une nouvelle fois, comme pour appuyer son sentiment et Iko lui sourit gentiment, légèrement rouge.

« Ya pas de quoi Cyryiel ! Merci à toi surtout. »

Il se releva calmement, épousseta sa robe de sorcier et tendit la main à la jeune fille pour l'aider à se relever, le sourire toujours aux lèvres. Il y avait encore un point qu'il n'avait pas amener sur la table et qui allait de paire avec son nouveau statut.

« Je dois encore te montrer quelque chose ! »

Date d'inscription : 12/02/2014

Tu vas rire…

Avec Icarus K.O’Neill, dans la Grande Salle

Cyryiel se sentait bien, le soleil chauffait sa peau si pale, l’astre d’or venait chatouiller avec ses rayons les reflets de ses mèches blanches, elle fixait celle qui à peine un instant auparavant était dans les doigts du préfet vert. Elle regarda Icarus, il semblait un peu honteux de sa blague, ses joues étaient toutes rouges, pourtant elle l’avait trouvée drôle sa blague, c’était bien le type de sorties vaseuses qu’elle pourrait faire. Il avait l’air d’avoir autant de talent qu’elle, pour une fois . Elle essaya d’en trouver une de bien, suffisamment drôle (pour elle) :

-Non, elle n’est pas nulle, je la trouve drôle. J’en ai une autre pour toi. Qu’est-ce que l’on peut acheter sur le Chemin de Traverse et dans une boulangerie ?

Elle pencha la tête, en attendant une réponse, bien que navrante, elle espérait que sa blague ne ferait pas partir Icarus. Elle avait toujours eu un humour lamentable, assez spécial, plutôt niais. Ce dernier posait toujours un regard gris protecteur sur la jeune sorcière. Sans attendre plus longtemps elle répondit :

-Une baguette, haha, oui, je sais elle est nulle. Si ce n’est pas indiscret, ça va mieux depuis ? Enfin, si ça te dérange pas d’en parler.

Elle saisit la main qu’il lui tendait, pour se relever, elle avait hâte de voir ce qu’il voulait lui montrer. Une fois debout elle s’aperçut qu’il était grand, plus qu’elle, mais plus important, elle s’aperçut aussi que ses angoisses avaient disparues, à sa grande surprise. C’est comme si la présence d’Icarus faisait fondre ses soucis, comme la neige fond au soleil. Tout en le suivant elle réfléchissait, tout semblait tellement simple. Comment ne pas s’attacher à lui ? On aurait dit un jeune chiot tout heureux de découvrir le monde. Et surtout, tellement heureux de faire partager ses découvertes, tout simplement heureux. Sa simplicité, était touchante, Cyryiel, un peu intriguée lui demanda:

-Qu'est-ce que tu voulais me montrer ?

Aussi étrange que cela puisse paraitre, elle avait l’impression de le connaitre depuis longtemps, comme un ami de longue date, alors qu’il y a à peine trois heures ils ne s’étaient jamais parler. A croire, que confier des choses à une personne rapprochait. Elle n’avait jamais vraiment eut d’amis proches, des connaissances, oui, mais quelqu’un à qui confier ses états d’âme, non, personne. Jusqu'à aujourd’hui, ou enfin, quelqu’un, qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam, l’avait écoutée, et mieux que tout, voulait l’aider. Une personne qui ne se moquait pas d’elle, mais qui au contraire, voulait prendre soin d’elle. Comme c’était étrange…

Date d'inscription : 07/07/2013

Le soleil avait percé les vitres du couloir pour illuminer la seule chose qui le méritait aux yeux du jeune homme, Cyryiel. Ses cheveux éclatants offraient un spectacle digne des comtes pour enfants et Icarus resta un moment à les contempler, presque hypnotisé. Son regard se reporta sur le visage de la préfète quand elle lui annonça qu'elle avait apprécié sa blague. Un peu surprit mais surtout ravi, le Serpentard écouta avec beaucoup d'attention sa petite énigme. Elle avait réussi à le mettre à l'aise très vite et il ne s'en rendait même pas compte. La tête incliné sur le coté pour suivre celle de la Serdaigle, il réfléchit un court instant avant de déclarer forfait.

« Je donne ma langue au Nifleur ! »

Quand la réponse parvint à ses oreilles, Iko resta immobile, une seconde à peine. Puis il rit aux éclats. Il était très bon public et c'était sûrement pour cette raison qu'il s'était si vite intégré au petit déjeuner des Poufsouffles. Son sens de l'humour était beaucoup plus développé et épanoui que la quasi-totalité des autres élèves de sa Maison. C'est donc sans surprise que le jeune homme apprécia la vanne de son amie et qu'il se calma, uniquement pour pouvoir répondre à la suite de sa question. Que lui répondre d'ailleurs ? Un soupir s'échappa de ses lèvres, résolu à ne rien lui cacher.

« Au début je pensais que je n'oublierai jamais. Tu sais...comme si ton cœur était fêlé ? Et puis cette dernière semaine j'ai respiré un bon coup. Les choses passées ne peuvent pas être modifiées, mais on peut les accepter et voir le futur avec un œil nouveau. C'est ce que je me dis... »

Il hésita avant de conclure doucement.

« Et je dois avouer que tu m'as aussi aidé à y voir plus clair aujourd'hui. »

Ça ne faisait que quelques heures qu'il l'avait rencontré et pourtant elle l'avait vraiment secouru. Il se sentait beaucoup mieux, presque libéré d'un poids qu'il avait gardé un peu trop longtemps à son goût. Cyryiel lui donna la main et se releva. Le contact de sa main était agréable. Ses yeux se posèrent sur elle, notant qu'il la dépassait en taille avant de se rendre compte qu'il n'avait pas bougé. Doucement, Icarus se retourna vers l'allée de pierre. La Serdaigle semblait nettement mieux et il lui lança un petit sourire rassuré. Les mots qui s'échappèrent de la bouche de la jeune sorcière le ramenèrent et, avec un petit clin d’œil amusé, reprit à sa suite.

« Ne me dis pas que tu n'as pas entendu parler de la salle de bain exclusive aux préfets ? »

Iko lui parlait avec une grande facilité. Il se sentait proche d'elle malgré leur toute récente rencontre. Il lui poussa très gentiment l'épaule pour l'inciter à le suivre et marcha d'un pas assuré vers sa destination. Sur le chemin il jeta un œil sur elle pour l'observer un peu mieux. Elle était jolie avec ses mèches blanches qui virevoltaient à chacun de ses pas. Son regard se reporta devant lui pour éviter de se prendre une armure et le préfet se perdit une nouvelle fois dans ses pensées. Cette journée avait vraiment de quoi être unique et étonnante. Ces problèmes semblaient disparaître à mesure qu'il se les remémorait. C'était tellement agréable. Beaucoup plus que la voûte de pierre qui cogna sa tête. Ça c'était beaucoup moins plaisant. En levant les yeux et en se massant le front il nota cependant quelque chose.

« On y est tiens ! »

Date d'inscription : 12/02/2014

Bulles…

Avec Icarus K.O’Neill, dans la Grande Salle

Cyryiel regardait la haute stature d’Icarus qui marchait devant elle, celui-ci était tellement des les nuages qu’il faillit se manger une armure, qu’il esquiva adroitement, mais il ne vit pas arriver la voute qu’il heurta avec sa tête, encore un avantage à ne pas être grand (tout dépend du point de vue, je vous assure). Cyryiel eut mal pour lui, ça lui était arrivé un nombre incalculable de fois de se payer une armure, ou tout autres meubles, elle ne comptait plus la quantité de bleus qu’elle s’était fait. Mais le pire dans cette histoire, c’est que quand elle se cognait contre un meuble, prenons une chaise, elle s’excusait. C’était un réflexe qu’elle avait attrapé à force de se cogner contre des gens aussi.

Malgré tout elle était contente de sa dernière bousculade, elle ne pensait pas qu’un jour ce serait quelqu’un d’autre qui s’excuserait, qui lui parlerait. A vrai dire, elle se voyait traverser ses années à Poudlard sans grande compagnie, ce n’est pas qu’elle n’en voulait pas, c’est juste qu’elle ne savait pas vraiment comment s’y prendre pour en avoir. Alors, oui, c’est comme si le brouillard qui embrumait son cerveau se levait, pour révéler un petit rayon de soleil, un rare rayon qui a réussi à percer la nappe de brume.

Après s’être cogné Icarus s’était arrêté, si brusquement qu’elle avait failli lui rentrer dedans. Il indiquait une grande porte en bois sombre, c’était donc derrière ces panneaux de bois que se cachait la salle de bains des préfets. Ils étaient dans le couloir savonnette, les bulles virevoltaient autour d’eux, comme un ballet lumineux fascinant. Cyryiel aimait bien les bulles, c’était rond, léger, multicolore, toutes les couleurs se reflétaient sur les parois transparentes des bulles. Comme hypnotisées elle tendit sa main vers la plus proche, celle si heurta sa paume et éclata en myriades de gouttes lumineuses.

Elle regardait Icarus, il semblait toujours aussi heureux, ses lèvres s’étiraient toujours sur le même sourire si simple. Même si il avait une légère marque rouge sur le front, à l’endroit ou il s’était cogné. Cyryiel se dit qu’il devait être aussi maladroit qu’elle, surtout après avoir vu ses doigts tachés d’encre et la coupure qui ornait sa main. Bien que concernant cette coupure elle avait des doutes quant à la part de maladresse.

-Je pense que ce ne sont pas mes affaires, mais est-ce que ça pourrait avoir un rapport avec le clafoutis ? Je n’ai pas trop suivi cet épisode, mais, il y avait pas mal de personnes qui étaient un peu patraques après, c’était ton cas, ou je me trompe complètement ? Euh, par contre je ne vois pas vraiment ce que j’ai put faire qui t’ai aidé, enfin je suis contente d’avoir put t’aider, même si je ne m’en suis pas vraiment rendue compte. Mais, bon, retournons à nos dragons, c’est donc là la Salle de Bains des préfets, qu’est-ce qu’il faut faire maintenant ?

Date d'inscription : 07/07/2013

C'est avec beaucoup de précaution qu'Icarus massa la rougeur sur son front. Il n'était pas vraiment grand, juste assez pour se manger une ou deux voûtes de temps à autre. C'était bon pour renforcer les os. Cyryiel manqua de lui rentrer dedans quand il se stoppa et la scène lui arracha un rire amusé. Ils s'étaient déjà percutés une fois, il valait mieux éviter de réitérer la chose. Quoiqu'en y repensant à deux fois, si tout ceci était le résultat du premier incident, Iko était prêt à recommencer.

Son regard se porta vers sa camarade qui semblait un peu ailleurs, comme perdue dans quelques réflexions. Il l'observa jusqu'à ce qu'elle s'émerveille devant les bulles qui virevoltaient autour d'eux, dans une danse chaotique et si éphémère. La Serdaigle fut ramenée à la réalité quand l'une d'elle mourut contre sa petite paume. C'était mignon. Pourquoi mignon ? Le sorcier se força à lâcher la scène des yeux pour répondre aux interrogations de Cyryiel.

« Oh non tu ne t'ais pas trompée, c'est exactement ça. La seule chose à retenir sur mon cas, c'est que me suis emporté. Ça m'a aussi ouvert les yeux sur certains points de ma vie. Je suis à l'aise pour discuter avec tout le monde mais au final je me retrouve souvent seul. Popularité et amitié ne vont pas forcément ensemble tu vois ? Quand au reste...l'amour, je pense que j'attends la bonne désormais. »

C'était naïf. Très naïf. Mais Icarus était quelqu'un de simple. Il était très apprécié dans l'école, mis à part chez les Serpentard bien sur. Néanmoins et même si il avait de très bon termes avec toutes les autres Maisons, il n'avait personne pour parler de ses vrais problèmes. Bien sur, il y avait Emmet, cependant leur relation était compliquée et souvent explosive. Aliénor était souvent occupée aussi et il ne voulait pas la déranger. Les yeux d'Iko se posèrent sur ceux de Cyryiel. Il l'observa, comme pour se confirmer qu'elle était bien réelle.

« Dans un sens, c'est pas plus mal que tu ne sois nommée préfete qu'aujourd'hui. Après cet événements ça a été un vrai chaos. La première semaine, j'ai du dormir dans la salle commune avec toute les premières années qui pleuraient à chaudes larmes. La deuxième, j'ai du arrêter au moins une ou deux bagarres par jour. La troisième, il a fallu forcer les élèves qui voulaient rester enfermés dans leur dortoir, d'aller en cours. C'était crevant et si tu rajoutes tes activités personnelles, comme le Quidditch pour moi, les préfets n'ont pas eu un seul moment de répit. »

Il marqua une petite pause, étonné de se confier aussi facilement.

« Je pense pourvoir dire que ta rencontre m'a aidé. »

C'était un peu gênant, dit comme ça, mais c'était la pure vérité.
Il ramena son attention sur l'immense porte en bois massif sur la demande de la sorcière et se gratta la tête avec un rire très doux. L'intérieur était magnifique, il devait le lui montrer mais avant toute chose : le mot de passe ! Il regarda si le couloir était bien vite. Persuadé d’être seul, il s'approcha de Cyryiel, repoussa une mèche de cheveux qui barrait son oreille et ses lèvres glissèrent quelque chose dans le creux de celle-ci.

« Magyar enragé. »

La porte s'ouvrit à mesure que le visage du jeune homme s'éloignait de celui de Cyryiel. Il leva les bras comme pour présenter quelque chose de spectaculaire avec un sourire ravi. De l'extérieur, on ne voyait rien des détails de la pièce, sûrement l’œuvre d'un charme de protection.

« Vas y entre ! Crois moi, rien que pour ça, le statut de préfet est un vrai bonheur ! »

Date d'inscription : 12/02/2014

Ouah…

Avec Icarus K.O’Neill, dans la Grande Salle

Le fait qu’elle ait failli lui rentrer dedans de nouveau semblait le faire rire, en même temps il semblait près à rire pour un rien. Même si elle avait été fascinée par la bulle qu’elle avait entre les mains elle avait aperçu le regard que portait sur elle Icarus, comme si lui aussi était fasciné par le spectacle. Il ouvrit la bouche, ses mots suintaient la tristesse, même si ils étaient dits avec son sourire si doux, il semblait si heureux, mais si seul.

En entendant le récit des semaines suivant l’épisode du clafoutis, eut pitié d’Icarus, il avait l’air d’être suffisamment tourmentés par ses soucis alors avec ceux des autres en plus, elle le plaignait franchement. Il disait faire du Quidditch, ça se voyait dans sa carrure. Quand il reporta son regard vers la porte, il rit doucement, Cyryiel trouva ce son délicieux, il s’harmonisait parfaitement avec les bulles. Tout à coup il se pencha vers elle, soulevant délicatement une autre mèche blanche pour lui chuchoter doucement au creux de l’oreille le mot de passe de la Salle de bain. Cyryiel ne s’y attendait pas, c’est surprise qu’elle entendit son cœur vers des ratés, mais qu’est-ce qu’elle avait ? Reprenant ses esprits elle regarda Icarus qui se tenait devant les battants de la porte ouverte, ou il n’y avait…rien. Sur l’invitation d’Icarus elle entra dans la Salle de bains.

-Tu fais du Quidditch du coup, tu es dans l’équip…

La surprise bloqua la question dans sa gorge, la laissant sans vois. Eblouie par la beauté des lieux elle s’avança plus dans la pièce, alle tourna sur elle même émerveillée par la splendeur de la pièce. Celle-ci était magnifique, une lumière douce filtrait par les vitraux, l’énorme lustre à chandelle rajoutait un peu plus de douceur dans cette pièce. Malgré le marbre blanc qui recouvrait les murs, les rideaux blancs et l’épaisse pile de serviettes moelleuses blanches la pièce n’était pas froide. Et plus que tout, c’était la quantité de robinets dorés qui entouraient le bassin qui la fascinait. Elle se tourna vers Icarus qui était resté à l’entrée de la pièce.

-C’est magnifique, merci Icarus de m’avoir emmenée ici. Tu as sans doute raison, c’est vraiemnt un super avantage d’être préfet quand tu vois ça.

Elle se rendit compte que c’était la première fois qu’elle prononçait son prénom, elle savoura le son qui sortait de sa bouche. Cyryiel se rendit compte qu’il y avait quelque chose de…différent. C’était une sensation étrange, euphorisante. Elle admirait la pièce, on aurait dit que celle-ci sortait d’un rêve. La salle de bain d’un palais n’aurait pas été différente. Chaque robinet était orné d’une pierre précieuse différente. Une fois de plus sa curiosité l’emporta :

-Pourquoi il y a autant de robinets ? demanda-t-elle avec candeur

Dans sa salle de bain il y avait deux robinets : eau chaude, eau froide, point ni plus ni moins.

Date d'inscription : 07/07/2013

C'est sans peine, qu'Icarus remarqua le regard désolé de la jeune sorcière quand il lui raconta les derniers événements. D'un point de vue extérieur, c'est vrai que le tableau n'était pas très joyeux mais il ne fallait pas oublier que celui dont on parlait, c'était Iko. Le gentil Serpentard. Le garçon toujours chaleureux et prêt à aider. Il ne faisait pas semblant, il était simple et allait toujours de l'avant même si certains passages étaient plus rudes que d'autre. C'est ça la vie, si on voulait vivre sans remords il ne fallait pas s’arrêter sur les problèmes du passé, tout simplement. Toujours très attentif à sa camarade, il nota sa légère réaction quand il lui chuchota le mot de passe. Étrange...

La Serdaigle s’apprêtait à lui poser une question qu'elle ne finit pas -mais dont il compris la composition. La première fois, il avait été tout aussi émerveillé qu'elle et c'est donc avec compréhension qu'il lui laissa quelques minutes pour qu'elle se fasse au décor environnant. Le préfet entra à son tour dans la salle, décidé à observer l'expression ravie de Cyryiel. C'est vrai que c'était quelque chose cet endroit, qui ne voudrait pas y plonger pour se détendre et y rester des heures durant ? Il l'avait déjà fait et n'hésiterai pas à le refaire à l'occasion. Le garçon voulut quand même répondre au bout de phrase d'il y a peu.

« Oui, je suis dans l'équipe de Quidditch des Serpentard. Je joue au poste de Batteur. Je suis assez connu par les Maisons car je suis le seul à viser le souaffle plutôt que le poursuiveur en lui même. Et je me débrouille bien ! »

Les Serpentards avaient tout fait pour le convaincre au moins une fois de mettre HS un adversaire. Même détesté, sa Maison avait conscience de son talent et était juste dépitée de ne pas le voir utilisé à des fins plus...offensives. Icarus tilta une seconde. Elle venait de l'appeler par son prénom. Était-ce les effluves des bains qui le rendirent si léger ou était-ce du à autre chose... ?

Il ouvrit la bouche quand elle en fit de même. Sa question l'amusa. Il s'était posé la même la première fois. D'un pas calme, il s'approcha de l'eau légèrement fumante tout en se déchaussant. Assit sur le bord avec juste les pieds dans l'eau, il s'accouda à la multitude de robinet pour démarrer son petit cours d'information.

« Alors tu as les deux du bas qui sont pour la température, la base quoi. Après c'est là que ça devient fun ! La première rangée en partant du haut, ce sont les sels odorants. Mon préféré c'est barbe à papa mais tu as une grande variété allant de « rosée du matin » à « fraise des bois » ! La deuxième rangée c'est pour la couleurs de la mousse, des bulles, de l'eau. Crois moi, les combinaisons vaillent le coup d’œil. Enfin la troisième rangée c'est pour les sortilèges que tu veux dans ton bain comme par exemple rendre ta peau plus douce ou diminuer ton acné. J'adore celui qui démêle tes cheveux pour la semaine, c'est très pratique , surtout pour moi. »

En effet, ses cheveux et lui étaient en guerre. Toujours mal coiffé, sauf après un bain dans cette eau, voilà sa malédiction. Avec un petit rire il lança une pichenette d'eau au visage de la demoiselle. Juste quelques gouttes pour lui donner un aperçu du plaisir de ce lieu. Icarus reporta son visage vers la surface de l'eau pour en observer les reflets multicolores. Il s'y voyait aussi et juste à coté, il y avait la jeune sorcière. Pourquoi il regardait son reflet comme ça ? Sa main effleura l'eau pour y propager des ondes.

« C'est pas mal hein ? Je dirais même magnifique ! »

Qu'est ce qui était magnifique déjà ?

Date d'inscription : 12/02/2014

Je peux ???…

Avec Icarus K.O’Neill, dans la Grande Salle

Cyryiel était émerveillée par la beauté qui l’entourait, elle ne prêta pas vraiment attention au regard étrange que lui lançait son camarade. Dans un proche avenir, elle savait qu’elle resterait pendant des heures dans la piscine qu’était la baignoire, elle qui adorait l’eau elle allait être servie. Elle entendit la réponse d’Icarus d’une oreille distraite. Alors comme ça il ne visait pas les joueurs… En même temps pas besoin de s’y connaitre en Quidditch pour savoir que l’équipe des Serdaigle n’était pas très douée.

Ça lui faisait chaud au cœur de savoir qu’il y avait au moins un joueur qui ne s’acharnait pas à casser les os des autres joueurs sur le terrain. Surtout un joueur de chez Serpentard, il remontait encore plus dans son estime. Les Serpentard n’étaient pas tellement réputés pour leur gentillesse. Alors celle qui débordait d’Icarus l’étonnait et lui faisait plaisir en même temps. Déjà que voler sur un balai, fallait le faire, mais en plus viser avec une batte, en plein ciel, c’était du grand art. Et le tout sans amocher les autres, alors là, chapeau bas. En même temps, le seul talent qu’elle avait au Quidditch c’était pour ramasser les balles, et pas par terre, non, plutôt dans la figure.

Décidément cette journée qui commençait si mal, finalement, se révélait être une des meilleurs qu’elle avait vécus depuis son arrivée à Poudlard il y a cinq ans. Elle avait rencontré quelqu’un, un..ami, c’était déjà une grande première. Elle rejoignit le préfet qui avait plongé ses pieds dans l’eau, elle s’agenouilla sur le bord à ses cotés et laissa courir ses doigts à la surface de l’eau tiède. Les ondes qui courraient dessus étaient fascinantes. Ses mèches étaient à quelques centimètres de l’eau. Elle écouta avec attention ses explications. Elle fixait les rangées de robinets très intéressée. Une fois qu’il eut arrêté de parler, elle répondit en doucement, de façon à peine audible :

-J’aime bien tes cheveux, ils sont rigolos.

Elle reprit à voix haute :

-Je peux en essayer quelques uns tu penses?

Cyryiel observait les robinets, c’était comme la boite de Pandore, irrésistible, il y avait la même tentation à ouvrir. Elle imaginait déjà toutes les combinaisons possibles et inimaginables que ces robinets pouvaient créer. Ses yeux étaient attirés par les pierres, elle se demandait combien de temps elle pourrait passer ici avant de connaitre les spécificités de chaque robinet. Elle était plongée dans ses réflexions quand elle sentit quelques gouttes lui chatouiller le nez. Apparemment il était toujours aussi content, Cyryiel sourit au contact de ces gouttelettes.

-Oui, c’est magnifique, c’est bien le mot. Dit-elle en penchant la tête de façon à ce que son visage soit caché par ses cheveux.

Date d'inscription : 07/07/2013

L'eau du bain caressait ses chevilles avec une douceur si agréable que le jeune sorcier lâcha un petit soupire de bonheur. Il était détendu. Détendu pour la première fois depuis un bon moment. Certes, il avait peu à peu oublié ses problèmes et son sourire était revenu rapidement mais la sensation d’être à sa place, de se sentir juste bien, voilà ce qu'il venait de retrouver. Si il n'avait pas renversé cette jeune fille, il n'aurait pas été là pour lui donner les premières indications de son statut et, du même coup, n'aurait pas rendu visite à leur salle de bain privée. Maintenant qu'il était là, il se demandait pourquoi ne pas être venu plus tôt ou juste plus souvent. Le manque de temps peut être ?

En reparlant de Quidditch, Icarus se souvint de ses derniers entraînements. Le simple fait d'y penser raviva quelques douleurs et il secoua la tête pour chasser cette image. Au moins il n'était que rarement enquiquiné par des Serpentards mal lunés. Son talent pour la batte réussissait généralement à repousser ses agresseurs avant qu'ils ne tentent quoi que ce soit contre lui. Son statut de préfet aussi, bien entendu. Ses pensées s'envolèrent quand il vit la main de la Serdaigle courir sur la surface claire du bain. Ses cheveux touchaient presque l'eau et le reflet de la lumière les rendait encore plus éclatant. C'est là que la murmure de Cyryiel parvint à son oreille. Il rougit, le visage dissimulé par ses propres mèches.

« Les tiens sont aussi très jolis, c'est presque envoûtant »

Quand sa camarade reprit à voix haute, il se racla la gorge maladroitement pour lui répondre comme si de rien n'était. Iko n'était pas quelqu’un de très discret...

« Bien sur ! C'est fait pour ça ! »

Lui même s'était fait une joie d'expérimenter divers combinaisons. Autant certaines avaient mal fini, autant d'autres avaient donné des résultats presque oniriques. Son meilleur souvenir remonta en lui. Il avait coloré l'eau dans un turquoise mat et brillant, une multitude de bulles aux couleurs de l'arc en ciel virevoltaient autour de lui alors que l'eau fumait en lâchant des vapeurs à l'odeur de pluie forestière. C'était une des fois ou il avait presque passé la nuit dans cette pièce. Un souvenir vraiment très agréable. Comme maintenant en fait.

Apparemment son attaque aquatique ne fâcha pas la préfete et sembla même s'en amuser vu le sourire qui illumina son visage l'instant d'après. Elle reprit ses mots et disparut derrière une rideau de chevelure. Peut être avait-il dit quelque chose de travers ? Inquiet il repoussa une de ses mèches derrière son oreille pour essayer de discerner si Cyryiel allait bien. Il s’inquiétait pour elle. Pourquoi autant ? Icarus ne se le demanda pas sur le moment. Sans savoir, il réfléchit à quelque chose pour essayer de retrouver son beau visage. Un éclair de génie plus tard il approcha son visage de l'eau. Juste un ou deux centimètre séparait son nez de la surface.

« Tu sais, quand je me regarde comme ça, avec l'eau juste en face et une lumière particulière, j'arrive à voir les rares pigments de ma couleur d'iris. »

Il se tut en se rappelant qu'il ne lui en avait pas parlé et voulut rectifier le tir.

« Petit j'ai bu trop de potion occulus et j'ai été envoyé à St Mangouste. Assez tôt pour n'avoir aucun problème de vue mais trop tard pour sauver mes iris. J'avais les yeux d'un vert éclatant comme l'émeraude ! J'aimais beaucoup cette couleur. Maintenant il sont comme ça. Juste gris. »

Au fond, la seule chose qui l'attristait, c'était qu'elle trouve ses yeux moins beaux que si elle les avait vu dans sa jeunesse...Pourquoi son avis était-il si important ?

Date d'inscription : 12/02/2014

I will tell you something…

Avec Icarus K.O’Neill, dans la Grande Salle

Cyryiel sentit ses joues se colorer, elle avait l’ouïe fine, mais elle ne pensait pas que le préfet entendrait sa remarque. Pourquoi avait-elle dit ça ? Ferma les yeux, puis les rouvrit, pour découvrir qu’il tenait une nouvelle mèche de ses cheveux dans sa main, comme si il était fasciné par ceux-ci. Elle écouta l’histoire triste d’Icarus sur ses prunelles, quelque part elle comprenait ce que ça faisait, c’était aussi ce qui lui était arrivé, en moins triste peut être. Son nez était à quelques centimètres de la surface. Elle tourna son visage vers celui d’Icarus, leva ses yeux, et plongea son regard bleu dans les prunelles grises du Serpentard. Elle les fixait intensément, ses yeux n’étaient pas vraiment gris, il était moucheté de petits éclats émeraudes qui illuminaient doucement les iris de son voisin. Elle les trouvait beaux, tristes, mais lumineux, beaux, tout simplement. Et elle le lui dit :

-Je les aime bien tes yeux, ils ont beaux. Tu sais je n’ai pas toujours eu les cheveux blancs, avant ils étaient blonds. Je n’ai jamais compris pourquoi, ils se sont éclaircis de plus en plus, jusqu'à devenir comme ça, et personne ne voyait rien. Quand j’ai appris que j’étais une sorcière, c’est la que je me suis rendue compte que pour les moldus ils étaient toujours blonds, mon propre père n’avait rien remarqué, comme les gens qui habitaient autour de nous. Il n’y avait que ma mère et sa famille qui avait remarqué quelque chose, c’est ce qu’ils m’ont dis quand j’ai reçu ma lettre pour venir ici.

Il lui avait raconté un peu de sa vie, elle voulait faire de même. Elle se leva, et enleva ses chaussures pour laisser des pieds fouler le marbre blanc. Elle se dirigea doucement vers les robinets. Le rebord était juste assez large pour qu’elle puisse s’avancer un peu vers eux, mais elle était vraiment près de la surface de l’eau. Cyryiel regarda les robinets quand son œil fut attiré par un de la dernière rangée avec une pierre vert émeraude. Elle saisit sa baguette et le pointa avec quand il s’ouvrit. Une douce odeur d’herbe coupée mêlée à du trèfle remplit la pièce. Puis ouvrit un autre robinet au hasard, elle vit une brume de bulles se déverser dans la pièce. Cela la fit rire, elle s’émerveillait de n’importe quoi comme une gamine.

-J’aime bien l’odeur des trèfles et de l’herbe coupée, c’est l’odeur qui me rappelle mes étés.

Elle revint vers Icarus, toujours assis au bord de l’eau, les pieds dans celle-ci. Elle faisait elle marchait juste sur le rebord de la piscine, trop près peut être du bord...

Date d'inscription : 07/07/2013

Cyryiel avait posé son regard sur le sien avec une rare intensité. Comme si elle voulait discerner ces éclats verts dont il venait de lui parler. La chaleur de l'eau monta sensiblement. Non. La chaleur de ses joues. Malgré la légère brume, Icarus remarqua très nettement les rougeurs de son visage à travers son reflet. Sauf qu'il ne pouvait pas se cacher cette fois... Doucement, il releva ses yeux vers la Serdaigle tout en écoutant sa confidence. Le simple fait qu'elle trouve ses iris agréable le remplit d'une joie encore inconnue. Ce qu'il apprit par la suite le fit gentiment sourire, une lueur chaleureuse dans le regard.

« La magie est vraiment étonnante parfois. J'ai su que j'étais vraiment un sorcier le jour ou, par inadvertance, j'ai glissé dans un lac et que l'eau s'est repoussée, comme si il y avait une bulle autour de moi. C'était amusant. »

Iko laissa le silence revenir jusqu'à ce que ses lèvres le brisent une nouvelle fois.

« Je te l'ai déjà dis mais je trouve tes cheveux magnifique. Ça te donne un vrai charme »

Qu'est ce qui te prends ? Le préfet se mordit la lèvres comme pour se punir d'une parole qui n'aurait pas du franchir la frontière de son esprit. Pour essayer de dissimuler ses mots, il s'humidifia le visage avec un peu d'eau recueillit dans le creux des mains. Heureusement pour lui, la jeune sorcière commençait à expérimenter les différents robinets et sortilèges. La regarder faire était si amusant qu'il se contenta de l'observer pendant un petit moment, ravi d’être à ses cotés. Son rire sonna dans ses oreilles comme une petite mélodie transportée par l’écho de l'immense salle de bain.

« J’affectionne beaucoup l'odeur de la foret après une averse. »

Il s'appuya sur ses mains, posées à plat sur le carrelage désormais un peu humide. Son regard se leva vers Cyryiel qui la rejoignait en marchant sur le rebord de l'eau. Un peu trop. Beaucoup trop. Rendu glissant par les vapeurs, Iko la voyait déjà tomber à l'eau ou pire, sur le sol de marbre. Sans réfléchir il s'étira de tout son long pour glisser ses doigts dans les siens et lui apporter un meilleur équilibre. Manque de bol, ton autre main, celle qui te servait d'appui, glissa et le haut de ton corps bascula dans la flotte. Au moins elle n'était ni blessée, ni trempée. Toi, tu était juste mouillé de la tête au nombril.

« Ça va ? Tu as bien failli y plonger la tête la première. »

Le Serpentard se releva et remua la tête pour sécher un minimum ses cheveux et ses vêtements. Par chance, l'eau était loin d'être froide et Icarus se contenta de sortir sa baguette pour voir si un sort ne lui permettrait pas de se détremper rapidement. Le problème c'est qu'il n'avait pas vraiment d'idée. Iko était très doué en métamorphose et en soins aux créatures magiques mais coté sortilèges c'était pas la joie. Doucement, il rejoignit la préfet et lui lança un regard à moitié désolé et à moitié amusé de sa propre bêtise.

« Tu connais pas un sort pour arranger ça ? J'ai pris trop de cognard dans la tête et aucun ne me viens à l'esprit... »

Petite blague pour essayer de masquer son incompétence. Pourvu qu'elle ne le trouve pas ridicule ou idiot...

Date d'inscription : 12/02/2014

Et plouf…

Avec Icarus K.O’Neill, dans la Grande Salle

Cyryiel rougit, une fois de plus face à la sortie du préfet était très inattendue. C’était la première fois que l’on lui disait que c’est cheveux étaient magnifiques, oui, on lui avait toujours dit que c’était une couleur originale, mais pas qu’ils étaient beaux. La plupart des gens pensaient que c’était une teinture d’ailleurs. Elle trouvait mignonne la façon dont il avait découvert la magie. Icarus avait encore un air rêveur sur le visage, il semblait ailleurs.

-Tu as eu de la chance, c'est mignon comme histoire . Quand ma mère s’est rendue compte que j’étais sans doute une sorcière c’est parce que le pantalon de mon prof de maths s’était retrouvé découpé..artistiquement. Au fait, je me posais une question, tu es bien irlandais ?

Alors qu’elle marchait sur le bord elle le vit un peu anxieux, c’était la question qu’elle lui avait posé qui le gênait ? Elle regretta de lui l’avoir posée. Tout un coup elle sentit sa main venir tenir la sienne comme pour l’aider à ne pas tomber. Ça se voyait tant que ça qu’elle n’avait pas d’équilibre ? Malheureusement il fut déséquilibré et fit un demi-plongeon dans l’eau. Il dégoulinait mais semblait toujours, voire même plus, radieux qu’auparavant. Icarus lui demandait si elle allait bien, tout en se relevant. Comment-était-il possible d’être aussi attentionné avec les autres ? Elle s’inquiétait un peut pour lui quand même, et c'est avec une moue un peu chiffonnée qu'elle lui demanda:

-Euh, moi ça va, par contre toi tu es trempé, tu ne t’es pas fais mal au moins ?

Il s’ébroua, un peu comme un chien, dans une tentative de se faire sécher, ses cheveux étaient ramenés sur son visage humide. Cyryiel le regarda, apparemment il ne savait pas comment se sécher. Elle saisit sa propre baguette, avec laquelle elle attira la pile de serviettes blanches. La sorcière s’en approcha et prit la première de la pile. Elle se dirigea ensuite vers Icarus qui n’avait pas bougé, se mit sur la pointe des pieds et commença à essorer ses cheveux. Les pans de la serviette lui tombèrent sur le visage, cachant son expression.

-Tu sais les méthodes classiques sont efficaces aussi. Après tu pourras utiliser un flambios pour faire sécher tes vêtements. Ils sécheront sans bruler comme ça.

Elle arrêta de lui essorer les cheveux et se remit sur ses pieds tout en tenant la serviette dans ses mains. Cyryiel était un peu gênée. Elle n’aurait peut être pas du être aussi directe, peut être aurait-elle mieux fait de le laisser faire ? Pourquoi s’était-elle approchée autant ? Elle prit une autre serviette, l’autre étant totalement trempée, et lui tendit la nouvelle.

Date d'inscription : 07/07/2013

Icarus crut, pendant une fraction de seconde, voir les mêmes rougeurs de ses joues sur celles de Cyryiel. Ces cheveux étaient si beaux et le fait qu'elle n'ait pas mentionné l'utilisation d'une teinture mais bien un changement progressif signifiait donc que c'était sa couleur naturelle. Le Serpentard était vraiment surprit des secrets que la magie avait encore pour lui. Ce qui le surprenait aussi, c'était qu'il en avait vu des couleurs différentes, synthétiques ou non, elles n'avaient jamais autant attiré son attention et surtout, son admiration. Il n'eut pas le temps d'y repenser que sa camarade lui dévoila sa propre découverte du monde sorcier. Il imaginait tellement bien la scène qu'il ne put retenir un rire amusé.

« Il t'as mises en colère pour mériter ça ? Tu me diras, j'ai jamais aimé les maths. Et oui, je suis Irlandais ! Je vis dans un coin un peu paumé par contre...Tu viens d’où toi ? »

Il était curieux. Il voulait en apprendre plus sur elle. Se rapprocher d'elle aussi. Après le petit incident, elle ne sembla pas vraiment ravi de son comportement et le préfet perçut même une touche d'irritation dans sa voix. Il n'avait rien fait de mal pourtant ? Être inquiet pour elle était naturel après tout, non ? Avec une petite moue il murmura doucement et sans oser la regarder.

« C'est que de l'eau et je ne me suis pas fais mal. Tu vas bien c'est le principal. »

Il était convaincu que c'était CA le plus important, sans même savoir pourquoi. Le Serpentard l'observa du coin de l’œil quand elle fit venir à elle une pile de serviette immaculée. Avant d'avoir put dire le mot « Quidditch » il se retrouva aveuglé par l'une d'elle. Il sentait les mains de la jeune fille glisser sur lui. Son cœur se serra, doucement, très doucement. C'est à peine si il entendit les paroles qu'elle prononça juste après et c'est toujours à l'abri de sa serviette qu'Icarus ouvrit la bouche.

« heu...Oui, les méthodes classiques, c'est vrai. Mais je risque pas de me brûler si je me jette un flambios dessus ? »

Cyryiel retomba sur le plat des pieds et Iko laissa le tissu glisser sur sa tête pour rester dans les mains de la Serdaigle. Ses cheveux tombèrent sur son visage et il ne releva pas la tête immédiatement, comme si...Comme si rien en fait. Son buste se redressa et ses yeux tombèrent droit sur les siens tandis qu'elle lui tendait une serviette sèche. Au fond il n'aurait pas bronché si elle avait reprit son séchage mais il la lui prit des mains avec un petit sourire. Sa main effleura la sienne.

« Et sinon tu sors avec quelqu'un ? Enfin je veux dire avec des gens ? Des filles ou des garçons, des connaissances quoi... »

Iko avait voulut empêcher le silence de s'installer trop longtemps et sans faire attention il avait dit n'importe quoi. Mais avec une certaine logique de fond. Cette idée le gêna et il se frotta les cheveux avec plus de vigueur comme pour éclaircir ses pensées.

Date d'inscription : 12/02/2014

Laisse moi faire…

Avec Icarus K.O’Neill, dans la Grande Salle

Cyryiel ne répondit pas immédiatement à sa question, elle n’avait pas aimé cet épisode, mais alors pas du tout. Elle était de nature assez rêveuse ne suivais pas trop dans cette matière (voir pas du tout). Son professeur qui savait son talent pour ne pas écouter et tout en connaissant son niveau lamentable l'avait une fois de plus interrogée. Elle n'a pas répondu immédiatement à sa question, a serré très fort ses petits poings et ledit professeur s'était retrouvé avec des chiffres découpés sur son pantalon. Evidement toute la classe s’était esclaffée devant le spectacle.

-Ben, pas vraiment , mais je sais, pas, c’est venu comme ça, d’un coup mais c’était drôle, enfin sur le coup. C’est après que ça a été un peu plus tendu... Ça s’entend que c’est irlandais. Moi, c’est un bon mélange, ma mère est irlandaise, mon père français, et je suis née en France mais j’ai grandi en Angleterre, et je passe toutes mes vacances en Irlande.

Cyryiel s’était inquiétée quand elle l’avait vu faire son demi-plongeon, elle avait eut peur qu’il se soit cogné contre le carrelage. Pourquoi s’inquiétant-elle autant pour lui ? Mais avant de le laisser remarquer son trouble elle se reprit, il pensait se bruler avec un flambios.

-Non, ne t’en fais pas pour ça, tu ne te bruleras pas, incendio brule, pas flambios. J'ai déjà tester.

Elle tenait encore l’autre serviette contre elle, Cyryiel ne s’était même pas rendu compte qu’elle la tenait encore. Elle regardait Icarus, avec ses cheveux ébouriffés et encore humide il avait l’air un peu perdu, mais il souriait toujours, au moins ça n’avait pas l’air de l’avoir dérangé qu’elle lui sèche les cheveux. Quand elle lui tendit la serviette leurs mains se frôlèrent, la sorcière sentit comme des petites décharges à cet endroit. Elle recula et l’entendit parler.

-Oh, euh, si je sors avec des gens… Et bien, euh, c'est-à-dire, je n’ai pas vraiment de personnes proches avec qui trainer, donc, non. Et toi ?

La question la prit de court, et apparemment, lui aussi, comme si il n’avait vraiment voulu lui la posée. Elle le regardait frotter sa tête avec vigueur, il allait se faire des nœuds monstres à les frotter tant que ça. Elle se dirigea de nouveau vers lui :

-Tu vas avoir des nœuds à frotter comme ça. Ça te dérange si je fais ?

Sans attendre sa réponse, elle s’approcha et l’empêcha de faire encore plus de nœuds avec ses cheveux, elle posa ses mains sur les siennes pour qu’elles arrêtent le massacre. S’il continuait, sa tête ressemblerait bientôt à un nid de pie pillé par des niffleurs.

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