Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Angel with a shotgun △ Edgar

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Serdaigle
j'explose et je flingue



Pan E. Seweryn
Pan E. Seweryn
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Dim 6 Avr - 21:21




ANGEL WITH A SHOTGUN


Pan E. Seweryn & Edgar Herrison
Les souvenirs peuvent être attrayants
Mais certains sont entièrement et puissamment effrayants.



Il ne se souvenait pas de l'issue — trop fatigué. Ses doigts s'étaient enroulés autour de cette balle, frottant ce métal palpitant. Il avait fait ce geste de trop nombreuses fois pour se souvenir avec exactitude des faits. Peut-être avaient-ils gagnés. Dans ce cas, l'euphorie s'était envolée, délavée par ce corps — humain, si humain, qui suppliait. Muscles endoloris, jambes tremblantes. Il ne savait pas où il se trouvait, vers quoi il se dirigeait. Simple brouillard. Pilote automatique, il avançait, exténué. Il avait continué sans fin, sans but, avant de s'effondrer, sans force, sans vitalité.
Il avait dû dormir là, au détour d'un couloir, adossé à un mur. Yeux clos, corps fatigué. Il s'était laissé bercé par les murmures du château. Chaque bruissement, chaque chuchotement retentissant comme des centaines de clochettes. Il s'était assoupi, simplement. Il ne savait pas comment il était arrivé là, pourquoi ses coéquipières l'avaient laisser partir dans cet état — à vrai dire il s'en fichait. Il n'aspirait qu'à se rétablir. Côtes abimées. Chair malmenée. Il faisait pitié, recroquevillé, ses bras encadrant son maigre corps. Inspiration. Expiration. Malgré les couleurs qui teintent sa peau, il semble paisible. Enfin.

Un rayon se soleil réveille la belle.
Inquisiteur, il lèche ce visage pâle.
Avide, il se déploie, caresse ces paupières closes.
Il papillonne des yeux, interloqué. Ses souvenirs sont vagues, dotés d'un flou artistique. Il ne saurait refaire le cheminement de la soirée. Pas un trou noir, non, des images apparaissent devant ses iris écarquillées. Il est incapable de les relier. Ce n'est pas une gueule de bois — loin de là. Simplement le contre-coup de tout cela. Du quidditch, du match, de la potion, de la fatigue, des hurlements de public. Il se redresse lentement — difficilement. Ses côtes lui font mal. Son épaule semble mal en point — disloquée ? Il ne veut pas voir les tâches sombres qui constellent sa peau. Le contre-coup est rude, pourtant il ne peut pas s'empêcher de sourire. Tout simplement.
Heureux.
Heureux d'avoir vécu tout cela.
Heureux de ressentir ce tiraillement dans ses muscles.
Heureux de se sentir vivant.
Une longue mèche immaculée obscure sa vision. Il la replace derrière son oreille, doucement. Le sort d'Elise fait toujours effet. Ses cheveux cascadent sur ses épaules tels le voile d'une mariée. Il sourit — amusé, à cette pensée. Il remarque que ses autres attributs se sont envolés, volatilisés, et il ne peut s'empêcher d'être soulagé, le cauchemar est enfin terminé.
Il se relève difficilement, se tenant au mur, les jambes tremblantes. Il remarque que sa chemise caresse ses cuisses dénudées. Il n'a pas dû avoir le temps de se changer. Pourtant les protections ont disparues — évaporées. Un nouveau sourire éclôt sur ses lèvres. Il fera avec.

Il s'avance dans ce couloir inconnu, lentement. Son repos n'a été que de trop courte durée. Son corps n'arrive pas à reprendre pied. Pourtant, il persévère. Il n'a aucune envie de moisir ici. Peu à peu des voix se font entendre. Un bruissement caractéristique de la vie — de ce château, des étudiants qui y vivent quelques années en passant, qui y reviennent une fois adulte, qui y restent une fois translucides. Des ombres colorées entrent dans sa vision, il se rapproche — encore un peu.
Une silhouette lui fait face, il ne peut empêcher le soupire de soulagement qui s'échappe de ses lèvres. Un dernier effort, il se jette sur cet inconnu, il s'appuie sur ce dos comme un naufragé — perdu dans la masse que forme Poudlard. Anonyme parmis la foule. Il se révèle peu à peu à ses yeux fatigué. Il le connait — et un nouveau sourire nait.

« Edgar. » Le ravissement empli sa voix. Une voix tordue — biscornue. Abimée par sa récente transformation. Elle ne ressemble pas à la sienne. «  Edgaar. » Il répète — au cas où l'autre ne l'aurait pas entendu, reconnu. Il essaye de reculer, pour le laisser respirer, seulement son corps a lâché — il ricane. « Désolé j'arrive plus à bouger. »

Triste vérité.
Pourtant il pourrait être plus mal logé. Il n'arrive pas à arrêter de sourire. Euphorie incontrôlée. Il ne saurait dire pourquoi. Mais il est content. Content d'être incapable de se déplacer. De peser comme un poids mort sur l'épaule de son ami. Il a envie de hurler son bonheur au monde. Il le fera peut-être, pas tout de suite — plus tard. Quand il sera reposé.
Il dodeline la tête.
Fatigué.







hrp:
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Gryffondor



Edgar Herrison
Edgar Herrison
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Sam 12 Avr - 2:28
I'm comin' after you

Il avait été au match – parce que c'était tout naturel : son équipe jouait et c'était son devoir d'aller la supporter à grand renfort de cris et de blagues salaces. Oui, ce dernier point était important, parce qu'il y avait eu cette belle idée sortie de « nulle part » qui avait fait se mettre torse nu tous les membres de l'équipe gryffondor, Edgar avait beaucoup rit en apprenant ça, encore plus quand il s'était retrouvé dans les gradins au milieu des élèves qui pour certains n'étaient pas au courant. Oui, c'était très drôle.

Mais Ed avait juste oublié un point : l'équipe adverse ferait de même. Enfin non, pas exactement de même, mais. Il avait manqué de s'étrangler à l'entrée d'Elise et de son équipe. Et de Pan.

Pan, c'était une longue histoire, un malencontreux jour où elle lui avait tapé dans l’œil, un peu différemment des autres. Cela faisait 6ans qu'Edgar était ici, et jamais il n'avait expérimenté une attirance physique aussi particulière. Bien sûr, comme tout bon mâle en pleine monté d'hormones il avait commencé à d’éveiller au désir du corps féminin, mais rares étaient celles qui avaient vraiment créées un effet par ce qu'elles étaient elles-mêmes, et non pas simplement entant que femme. Et Pan était l'une d'entre elle.

Mais Pan était un peu spéciale, elle s'habillait en homme, se comportait un peu en garçon manqué, enfin... ce n'était pas une fille comme les autres. Tant pis, Edgar s'en fichait : il la trouvait belle, désirable et adorable. Alors, il faut imaginer son visage, sa tête, ses hormones quand Pan est entrée sur le terrain comme une épiphanie d'une déesse. Elle se révélait dans une tenue légère qui agrippa les yeux fragile de l'adolescent. Elle était une femme aux cheveux d'un blanc luminescent, elle ne se cachait plus et Edgar cessa de respirer, laissa tombé ses jumelles et oublia qu'il était là dans un but bien précis, différent de celui d'admirer Pan.
Edgar avait son premier coup de cœur.

Le reste de la journée et de la nuit s'était plus ou moins passé dans un certain flottement. En fait, il avait était bien dynamique et présent, mais. Mais il avait eut une partie de sa tête occupée à rêvasser comme une tête d'adolescent peut le faire. Il avait donc des souvenirs de tout ce temps passé, des beaux souvenirs qu'il ressassait en souriant le lendemain matin, ses hormones ayant cessé de le titiller trop violemment après une bonne nuit de sommeil.

Il descendit les escaliers, les mains dans les poches, le regard rêveur. Il traversa le hall, le corps droit, le sourire aux lèvres et puis. Le drame arriva. Ou plutôt : le moment qui certainement devrait ensoleiller son entière journée, voire toute sa vie – si on faisait référence à ce qu'il pensa à cet instant.

Une pression se fit sentir dans son dos, aussi légère que le poids d'un corps. Il s'arrêta net, surpris, avant de se tourner légèrement pour regarder qui l'utilisait comme poteau.

-Edgar.

Il cessa de respirer.

-Pan...

-Désolé j'arrive plus à bouger.

Et lui plus à respirer. Pourtant tout revint quand la Serdaigle cessa de tenir sur ses jambes pour s'appuyer complètement contre lui. Il la rattrapa avant qu'elle ne glisse au sol et la tint légèrement contre lui. Les bras passé autour d'elle, il admira son sourire, le temps de reprendre sa voix.

-C'est pas grave, ça va aller ?

Et il lui sourit aussi, naïvement, charmé de tenir contre lui la demoiselle qui occupait de manière chaste et vertueuse ses pensées. Justement, en parlant de pensées, il se sentait un peu gêné d'avoir laisser ses hormones prendre le contrôle de sa tête depuis hier, sans qu'il n'ait le sens logique d'aller au moins lui parler, agir au lieu de rêvasser ! Mais il sentait sa bouche toute râpeuse, incapable de prononcer un mot charmant. Et dire qu'il la tenait contre lui ! L'incapable ! C'était le moment de sortir le grand jeu et de la séduire :

-Beau match hier, sourit-il.

Il sortait le grand jeu. Oh oui. ou tentait, plutôt. Parce que brusquement son sourire fondit lorsqu'il remarqua que Pan portait toujours les vêtements de la veille. Ses joues se colorèrent d'un coup et il perdit son souffle une nouvelle fois.

Sans discrétion il la regarda, la bouche entrouverte de surprise. Il sentait qu'il y avait un changement, mais, il se disait que c'était lui qui avait mal observé durant le match. Pourtant, il ne pu s'empêcher de lui glisser doucement, dans un souffle :

-Ça te va bien...


HRP : Désolée de parler de Pan au féminin (sache que c'est difficile D: )
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Serdaigle
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Pan E. Seweryn
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Jeu 1 Mai - 21:41




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Pan E. Seweryn & Edgar Herrison
Les souvenirs peuvent être attrayants
Mais certains sont entièrement et puissamment effrayants.



La tension quitta ses épaules. Il se reposa doucement contre ce corps connu — reconnu. Il n'avait plus la force de se tenir debout, ses genoux tremblaient sous son faible poids. Il était pathétique, à plusieurs niveaux, mais il ne s'en souciait pas. Son esprit était lessivé — plus blanc que blanc. Il flottait dans une presque-inconscience douillette, cotonneuse. Il se sentait bien ici-bas. Il n'avait plus à se soucier de rien — bienheureux. Imbécile. Il ne devait pas avoir peur qu'une tierce personne lui dessine des moustaches au feutre, alors qu'il n'était pas en étant de répondre. Nope. Aucun danger. Pas tant qu'Edgar veillant sur lui. Heureusement qu'il était tombé sur lui. Une autre personne aurait été capable de le laisser tomber — ou pire de le balancer dans le lac. « pour le réveiller» dirait-on. Mensonges éhontés.

Il bougea légèrement, sentant ce bras entourer sa taille. Il ne voulait pas l'en déloger — loin de là. Simplement mieux s'installer. Cette position n'était pas vraiment confortable, un fauteuil aurait été bien venu. Mais ce n'était pas le moment de renâcler. Il s'enfonça dans cette étreinte. Reposant sa tête lourde — si lourde, sur l'épaule du jeune homme.
Il tourna. Il se déplaça.
Sans trop savoir pourquoi.
Son visage se retrouva au creux de ces fines clavicules. Il s'assoupit un instant. Une heure, une seconde de bonheur. Sa conscience revint par vagues. Doucement réveillée par ces sons inarticulés. Par cette peau sous son joue, vibrant sous le poids de quelques paroles prononcées. Il ouvrit un oeil fatigué, observant attentivement le regard préoccupé de son ami. Il n'avait rien compris, trop pris dans les limbes du sommeil. Pourtant, il hocha la tête, souriant doucement, avant de retourner à son état ensommeillé.

« Beau match hier » Un nouveau sourire éclaira son visage froissé. Il écouta ces douces paroles, les yeux de nouveau clos.  « M'rci » prit-il la peine de murmurer. Quelques mots arrachés à ses lèvres craquelées. Gorge douloureusement asséchée.

Une langue rapide passe sur ses lippes, espoir insensé. Il s'apprête à lui demander quelque chose à boire — n'importe quoi, dans le simple but de s'hydrater. Mais sa demande reste bloquée alors qu'il ouvre les yeux sous la stupeur. Il a du mal à enregistrer ce qui a été prononcé.
Son cerveau refuse désespérément d'opérer.
Il observe Edgar quelques instants, hagard.
Ses lèvres s'entrouvrent.

« Hun ?» lâcha-t'il. Pour la rhétorique on repassera. Il se détache doucement pour mieux observer son visage. Il ne sait pas comment réagir. Que dire. « Merci — enfin, je veux dire. C'est mon uniforme-»

Un éclat blanc attire son regard. Ça ne devrait pas être là. Nope. Cette gambette devrait être recouverte d'un tissu noir et peu confortable — aka sa jambe de pantalon. Ses yeux remontent le long d'un genou cagneux, lui aussi à l'air libre avant de s'accrocher au tissu éclatant de sa chemise. Enfin quelque chose de familier. Il est bien vite désenchanté en remarquant que sa cuisse n'est pas plus vêtue que ses mollets. Il a du mal à replacer les évènements — son esprit est lent, bien trop lent.
Soudainement, la réalisation se fit.
Ses yeux grandissent d'horreur.
Ses joues de parent de carmin.

« Saleté. Saloperie. Blondasse de pacotille. Capitaine tyrannique. » souffle-t'il, les dents serrées, ses paumes plaquées sur son visage rougissant. Il jure dans sa barbe, enfin conscient de son accoutrement. « Ah ! » s'écrie-t'il, ses mains retombant. Ses perles grises remontent dans le regard caramel de son homologue. Il se mordille la lèvre avant de lâcher « Désolé — je ne sors jamais ainsi des dortoirs comme ça habituellement. Mais avec le match. Et Elise. Et— enfin tu vois ? »

Il finit son explication embrouillée.
Ses yeux se baissent sur ses doigts entortillés sous la nervosité.






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