Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
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Sloan ▬ modératrice
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All by myself - Edgar

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Sam 5 Avr - 17:09
Juliet s'était réveillée ce matin là en se sentant toute patraque. Elle ne savait pas ce qu'elle avait, mais elle se sentait fiévreuse, et puis elle avait de drôles de boutons sur le visage et le teint tout verdâtre, bref, elle n'était pas en grande forme. Qu'à cela ne tienne, elle était bien décidée à vivre une bonne journée tout de même, mais il fallait quand même passer par l'infirmerie, parce que sinon elle serait fatiguée toute la journée et personne ne viendrait lui parler de peur d'attraper sa maladie (ça avait l'air contagieux ce truc). Peut-être que même sa meilleure amie Wendy l'éviterait aujourd'hui, et ça, elle ne voulait pas. Alors, à peine levée, elle se rendit à l'infirmerie de Poudlard. Elle était la seule dans la salle alors l'infirmier s'occupa d'elle tout de suite et lui donna une petite fiole de potion à boire, ce que Juliet fit sans poser de question, et puis elle repartit, toute guillerette, vers la Grande Salle pour prendre son petit-déjeuner.

Elle ne remarqua pas qu'elle était toujours aussi fiévreuse, ni que son teint n'avait pas repris sa couleur normale, ni qu'elle était toujours couverte de boutons. En fait, elle arrêta de remarquer pas mal de chose. Elle était toute à ses pensées. En fait, Wendy ne passerait sans doutes pas la journée avec elle, puisqu'elle était malade. Peut-être qu'elle était toujours contagieuse. Peut-être qu'elle refilerait cette saleté de maladie à son amie. Elle était une lépreuse, une grêlée, une petite fille laide et pleine de boutons maintenant, les gens allaient la voir et se couvrir les yeux tant elle était moche, les gens allaient avoir envie de vomir face à sa laideur, ils lui donneraient des surnoms horribles et ils se moqueraient d'elle et elle n'aurait plus jamais d'amis, plus jamais de la vie. Et puis Wendy, elle allait se trouver une nouvelle meilleure amie, qui n'aurait même pas de boutons, elle, et elle ne lui parlerait plus, et elle lui dirait qu'elle était moche, et elle lui lancerait des bouquins à la figure et ça lui casserait le nez et elle serait même pas plus moche comme ça parce que maintenant elle était horrible tellement horrible qu'on pouvait même pas faire encore plus moche.

Et puis Juliet commença à pleurer, et elle se disait qu'elle devait être encore plus horrible comme ça avec le nez qui coulait, et elle sanglotait de plus belle parce que personne ne l'aimait d'abord.

"Je… suis… moooooooooche !" se lamentait-elle.

Et puis, en plus, elle était même pas intelligente. Si elle était intelligente, elle aurait trouvé un moyens de guérir sa varicelle du dragon d'abord, elle était sûre que Wendy elle aurait su comment se soigner toute seule parce qu'elle lisait plein de livres et qu'elle était trop intelligente, Wendy. Mais elle, Juliet, elle était bête. Bête comme une chaise, bête comme ses pieds, même qu'elle n'avait appris à lire qu'à sept ans d'abord, et puis elle ne lisait jamais, et elle avait eu cinq Trolls à ses devoirs depuis le début de l'année et elle était sûre que tout le monde se moquait d'elle parce qu'elle était complètement stupide et qu'elle méritait même pas d'être une sorcière en plus, parce qu'elle ne saurait même pas dans quel sens tenir sa baguette tant elle était nulle. Et moche. N'oublions surtout pas qu'elle était moche. Bête comme une chaise et laide comme ses pieds. En plus ils étaient trop grands, ses pieds. Comme un garçon. Et c'était moche, les garçons, d'abord. Mais elle elle était encore plus moche qu'un garçon. Et elle était sûre que les tableaux du couloirs, ils parlaient d'elle à voix basse et ils disaient qu'elle était trop moche.

Elle était tellement triste et sanglotait tellement fort qu'elle n'entendit pas que des pas s'approchaient d'elle.
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Edgar Herrison
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Dim 6 Avr - 19:42
Tu es jolie...

Edgar s’était réveillé ce matin là comme tout les matins, c’est-à-dire avec une terrible envie de se renfoncer dans son lit pour se rendormir – ce qu’il fit en parti avant de réaliser qu’il ne pourrait échapper à cette journée. Encore une fois, la raison se montrait plus forte que l’instinct naturel de son corps, celui-ci lui signifiait pourtant avec sympathique que douze heures de sommeil n’aurait même pas suffit à éradiquer la fatigue qui faisait fondre ses muscles. Dernièrement, il se laissait trainer hors de son lit avec une technique de larve sans motivation. Il se répétait mentalement une bonne centaine de fois : « cette journée va être merveilleuse ! Lève toi et prends-toi en mains », et on ne pouvait pas dire que c’était très efficace, comme toutes les autres techniques tentées tout au long de sa vie.

Enfin, passons, car comme d’habitude il se leva et comme d’habitude aussi il suivit l’appel de son estomac. Appel tellement puissant qu’il attrapa un paquet d’ourson en gélatine moldu en descendant prendre son petit déjeuné - Edgar n’a jamais été l’exemple de l’adolescent à la vie saine. Il adorait ces oursons, à la rentrée il arrivait avec une malle pleine pour tenir l’année (en réalité c’était plus raisonnable, mais il en avait beaucoup quand même), il aimait la fermeté du bonbon, le goût sucré, la texture, l’arrière goût, il aimait tout et surtout les jaunes.

Il sorti de la salle commune en ouvrant le petit paquet miniature et descendit, tout en mangeant ses bonbons, jusqu’à la Grande salle, pour un petit déjeuné plus raisonnable et solide.  Il avait le sourire au lèvre, l’air rêveur, ses pensées vagabondant sans gênes et sans grand intérêt. Il aimait ces matins comme ça où il sentait que finalement, ça pourrait être une bonne journée.

Il finit par entrer dans le couloir des tableaux. C’était celui qu’il préférait parmi les millions de couloirs du château, parce qu’ici il n’y avait plus de raison d’angoisser de peur de croiser quelqu’un, vu que toute la journée et toute la nuit ce couloir était plein à craquer de tableau ; et merci Merlin parce qu’Edgar considérait la présence des tableaux comme tue solitude. Il avança donc les pas légers, coupant la tête d’un ourson, souriant, naïf.

Et puis, il commença à réaliser qu’il n’était pas le seul humain, vivant, ici. Il y avait une fille à la lourde chevelure rousse qui pleurait. Ca coupa net son sourire, la gêne monta. Il avait beau considérer les tableaux comme des gens et le brouhaha qu’ils produisaient comme rassurant, ce n’était quand même pas pareil qu’un être humain en chair et en os. Il était sûr de la connaître de vue, sa chevelure n’était pas discrète, même parmi celles colorées de Poudlard, mais il n’arrivait pas à se souvenir dans quelle maison elle était… Il aurait suffit de tourner la tête, mais il se colla sans s’en rendre compte au mur opposé à la jeune fille, frôlant les tableaux qui le regardaient d’un œil agacé. Il fixa ses pieds, et passa devant elle.

"Je… suis… moooooooooche !"

Elle sanglotait. Purée, Edgar, elle sanglotait ! Il y avait une fille en larme dans un couloir que tu considérais maintenant comme vide malgré les œuvres au mur. Elle pleurait. Et toi tu continuais ta route avec ton paquet de bonbon, comme le pire des serpentards.

Il se mordit la lèvre et ralentit ses pas. Ce serait ignoble de partir, vraiment, et en plus… son instinct protecteur ne pourrait jamais survivre de l’abandonner là, seule, sanglotante, désespérée. Il inspira un grand coup et, se persuadant qu’ils n’étaient pas seuls tous les deux, il fit demi-tour et revint jusqu’à elle.

-Hé ? Ca va ?

Merci pour cette question d’une finesse mémorable, Edgar.
Ce fut à ce moment qu’il réalisa que la jeune fille était poufsouffle – quel soulagement (même si ce n’était qu’un mythe le fait qu’il haïsse les serpentard suffisamment pour abandonner une femme en détresse), mais surtout, il remarqua l’état de son visage. Ah, il comprenait mieux la plainte qu’il avait entendu tout à l’heure. Edgar n’était ni un menteur, ni un chevalier servant à la manière de Roméo, il ne se sentit donc pas coupable de se dire qu’elle avait eu raison de se plaindre. Elle aurait pu être vraiment jolie, vraiment, mais malheureusement les boutons provoqués par la varicelle captaient tout les regards et Edgar, superficiel, pinça les lèvres un peu surpris et… il fallait le dire : loin d’être sous le charme.

Mais il ne s’enfuit pas et avança le petit sachet de bonbons, où il en restait quelques uns, vers elle. Il n’avait jamais su y faire avec ce genre de situation, trop maladroit.

-Tu en veux ?
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Dim 6 Avr - 20:13
Non ça n'allait pas. Ca n'allait pas du tout ! Elle était horrible et moche et détestable, elle avait plein de boutons et des stupides cheveux tout emmêlés et moche et rouges et puis personne ne l'aimait, elle s'en rendait compte maintenant. Les gens n'avaient aucune raison de bien l'aimer après tout. Elle disait des trucs stupides et bêtes tout le temps d'abord. Même quand on lui demandait rien. Même quand la réponse était super évidente et que le professeur lui posait la question juste pour voir si elle suivait, elle se trompait et après toute la classe riait gorge déployée et la montrait du doigt en disant qu'elle était bête et moche et qu'elle puait même. Enfin, ils faisaient tout ça intérieurement bien sûr, mais elle le savait, elle, ce qu'ils pensaient.

Ah mais. Qui lui avait posé la question ? Zut, elle était tellement bête qu'elle y avait répondu dans sa tête et qu'elle n'avait même pas levé les yeux pour voir qui lui parlait. Vraiment, elle était irrécupérable. Elle était… Elle était en train de se dire qu'il faudrait peut-être qu'elle se détourne de son monologue intérieur pour s'intéresser à son fichu interlocuteur, non mais des fois ! Elle leva le nez. Un grand. Enfin pas si grand quoi, plus grand qu'elle (parce qu'elle était une gamine en plus et même pas grande, juste une naine, rien du tout, personne ne l'aim… bon, chut) mais pas tant que ça. Il était gentil lui. Il lui demandait si ça allait. C'était gentil ça. Mais est-ce qu'elle méritait qu'on soit gentil avec elle d'abord ? Une petite fille de rien du tout avec trop de cheveux et trop de taches de rousseur et trop de bêtises dans la tête…

"Shnirf," sanglota-t-elle, "noooooon… Je… suis… nuuuuulle… Personne ne m'aime ! Personne ne m'aiiiiiiiiiiiime !" Et elle pleura de plus belle. En reniflant. Oui, très gracieux.

Elle était sûre qu'elle l'embêtait, le pauvre grand. Il avait l'air gentil et elle elle l'embêtait avec ses histoires et ses problèmes qui en fait n'étaient que ses problèmes à elle parce que le seul problème qu'elle avait c'est qu'elle était nulle. D'abord. Complètement nulle. Elle savait même pas faire les additions, même. C'était déjà trop compliqué pour elle. La seule raison pour laquelle elle avait des amis c'était parce que comme ça ils étaient plus près pour rire d'elle quand elle tombait dans les escaliers. Ce qui arrivait souvent. Parce que même ses pieds étaient stupides, en plus.

Mais le garçon était toujours là, ce qui était bizarre parce qu'il n'y avait pas d'escaliers dans le coin. Et qu'elle était assise. Non vraiment, là, le risque de gamelle était au minimum. Il devait vraiment croire qu'elle était stupide avec des pieds stupides pour pouvoir tomber dans ces conditions ! Il ne l'aimait pas lui non plus, il voulait juste se moquer d'elle, c'était sûr. Mais là, il fit quelque chose de très inattendu. Il lui tendit ses bonbons ! A elle ! Ses bonbons à lui, à elle ! Même si elle était moche, et bête, et vraiment très moche, il lui donnait ses bonbons ! Il était tellement gentil ! Ca la fit arrêter de pleurer tout à coup. Et puis elle se dit qu'il ne devait pas la connaître elle et sa réputation de dire des bêtises en cours et de tomber dans les escaliers, et elle recommença à pleurer. Elle lui rendit ses bonbons.

"Noooon… Je… mérite… pas… de bonboooons ! Je… suis… trop… nuuuuuuulle !"
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Sam 12 Avr - 1:44
Ça ne se refuse pas, selon lui.

Edgar n'était pas à l'aise. Il détourna les yeux un instant pour regarder les tableaux qui murmuraient en les regardant. Tout aller bien. Ils n'étaient pas exactement seuls.

Elle leva le bout de son nez et Edgar pinça les lèvres un peu plus. Elle avait le visage ravagé de petites pustules désagréables et ses yeux rougis par les larmes insistaient sur le côté désespéré et maladif ; ce qu'il avait vu de côté tout à l'heure, n'était rien comparé au teint verdâtre de sa peau vu de près. Elle était touchante à voir, vraiment. Il sentait une petite douleur au fond de son cœur quand il la regardait et cela n'avait rien à voir avec la peur. Ça en devenait triste de la voir ainsi, parce qu'en plus, elle pleurait. Encore et encore, ses sanglots s'échappaient de ses lèvres et Edgar, tenu par la pitié, n'osait bouger et parler face à sa plainte. Il ne savait pas quoi faire. Il n'était pas formé pour consoler les gens, juste pour. Pour quoi ?

Pour tendre son paquet de bonbon.

Elle cessa de pleurer. Brusquement. Il ne remarqua pas la fin des larmes, juste l'arrêt des sanglots. Il l'avait surprise, suffisamment pour qu'elle se calme. Un immense sourire traversa son visage : aurait-il, pour une fois, fait ce qu'il fallait ?! Aurait-il cessé un instant d'être un idiot ? Devrait-il passer sa vie avec un paquet de bonbon moldu – les seuls vrais bonbons magiques ici puisqu'ils arrivaient à faire cesser les larmes d'une demoiselle plus très jolie ? Ah, il se sentait presque fier.

Quelques secondes à peine.
Elle se remit à pleurer.
Edgar se décomposa.

"Noooon… Je… mérite… pas… de bonboooons ! Je… suis… trop… nuuuuuuulle !" sanglota-t-elle en repoussant les bonbons.

Edgar, surpris, que dis-je : choqué ! Resta un instant à faire le poisson pour finalement laisser échapper :

-Mais... Mes bonbons sont pas bons ?


Cette remarque ne demande même pas de commentaire, elle suffit à elle même.

Et justement, tellement suffisante à elle même qu'elle fit partir le poisson du visage d'Edgar et qu'il repris du poil de l'hérisson. Il fronça les sourcils et sans demander une quelconque autorisation il s'assit à côté d'elle – évitant de la coller parce que bon... elle n'avait pas bien l'air en bonne santé et... ça ne l'attirait pas vraiment. Il évita de la regarder de trop près et lâcha en fixant le tableau en face de lui :

-Qui t'as permis de refuser mes bonbons ? Si tu les refuses c'est comme une... Une..., il finit par tourner la tête vers elle, c'est comme si tu me défiais à un duel ! C'est complètement dingue !

Mais, Edgar, qu'est-ce que tu racontes ?

-Non, mais, rien qu'entre nous, tu crois vraiment que c'est utile de me défier ? Tu sais que tu vas gagner de toute façon ! Autant accepter les bonbons.

Et il lui mit le paquet sous le nez – vraiment sous le nez.
L'avantage, dans cette situation, c'était que l'un et l'autre étaient tout aussi dingues.
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Dim 13 Avr - 16:41
Le garçon était beaucoup trop gentil avec elle. Ce n'était pas bien. Elle, elle était méchante, elle ne travaillait pas assez à l'école et ses parents ne l'aimaient pas parce qu'elle était nulle, alors, les gens ne devraient pas avoir le droit d'être gentils avec elle. Il devrait y avoir une loi. Un édit. L'Edit de Juliet, qui dirait que toute personne prise à être gentille avec elle devrait boire cul-sec tout un verre de vinaigre. Et comme ça plus personne ne viendrait lui parler et elle serait toute seule, comme elle devrait l'être, parce qu'elle était nulle, d'abord. Mais le sorcier lui dit quelque chose auquel elle ne s'attendait pas - peut-être aussi parce que tout à son malheur, elle avait presque oublié qu'il était là. Si ses bonbons n'étaient pas bons ? Mais ils étaient super ses bonbons ! d'abord, c'était des bonbons. Ensuite, ça se mangeait. Et puis, c'était des bonbons, quoi ! Bien sûr qu'ils étaient bons ses bonbons, elle en était sûre ! Mais… Elle l'avait vexé peut-être en refusant ses bonbons ? Comme elle était méchante ! Et vile ! Elle était un verracrasse, complètement bête et inutile et en plus, elle bavait. Enfin, elle ne bavait pas vraiment, hein, elle n'en était pas arrivée là, mais métaphoriquement, elle bavait.

Le valeureux chevalier s'assit à côté d'elle, et commença à lui expliquer quelque chose. Ce n'était pas très clair, surtout à cause du bruit de moteur des reniflements de Juliet, mais elle cru comprendre l'essentiel. Si elle refusait ses bonbons, c'était un affront, pire, un crime de lèse-majesté presque (si elle savait ce qu'un crime de lèse-majesté était), comme si elle le défiait en duel ! Ah bon ? Maintenant qu'elle y pensait, elle n'avait jamais refusé de bonbons. Jamais. Même juste après un festin de roi, elle acceptait toujours, même si elle devait les garder dans les cavernes d'ali-baba qu'étaient ses poches et ne les manger que plus tard. Alors, peut-être que c'était vrai ? Peut-être que refuser des bonbons, c'était un affront impardonnable qui ne pouvait être vengé que lors d'un duel. Vraiment, elle n'était pas douée Juliet. Assise là, dans le couloir, et la première personne qui venait lui parler, elle l'insultait !

Il lui dit alors qu'il l'autorisait à ne pas le défier… Parce qu'elle allait gagner de toutes façons ? Comment pouvait-il croire ça ? Elle était petite, elle pleurait comme une madeleine et même s'il l'avait vue au club de duel, il se serait bien rendu compte que les seuls duels qu'elle avait gagnés, c'était par pure chance ! Non, là, même elle pouvait voir qu'il l'enfumait. Elle avait le paquet sous le nez. Mais ce ne serait pas honnête d'accepter, il l'avait dit, elle lui devait un duel, il aurait un duel. Elle se leva - ouh, sa tête était en plomb, lourde et un peu douloureuse - et se mit face au jeune homme. Grande lady, elle essuya son nez et ses yeux sur sa manche, et dit, d'une petite voix de moineau :

"Non. Je ne veux pas de traitement de faveur. Je te dois un duel, et je te promets que je gagnerai pas. Je suis trop nulle de toutes façons."

Elle ne s'en était pas rendue compte, mais, au moins, cette histoire l'avait fait arrêter de pleurer.
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Dim 13 Avr - 18:59
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Elle n’en prit pas.
Sérieusement ? C’était possible de refuser deux fois de suite ses bonbons ? Rien que le fait de repousser l’offre une fois était proche de la folie, alors deux. Etait-elle humaine ? Elle n’avait pas l’air très très bien, en tout cas, un peu malade avec son visage verdâtre.
Enfin, elle n’avait pas exactement refusé encore, elle venait juste de se lever – alors que lui venait de s’asseoir – pour le regarder droit dans les yeux. Elle avait l’air d’une dame, une jolie dame un peu verte.

Elle essuya son nez et ses yeux et lança :

-Non. Je ne veux pas de traitement de faveur. Je te dois un duel, et je te promets que je gagnerai pas. Je suis trop nulle de toutes façons.

Edgar en serait tombé par terre – il ne fit que rester sur ses fesses.

-Mais ce n’est pas un traitement de faveur !

Enfin, maintenant si. Si c’en était un s’il lui reproposait et il ne fallait pas rêver, elle n’allait pas avoir l’offre trois fois de suite ! Déjà, le fait qu’il se soit arrêté était très gentil, alors proposer à quelqu’un ses précieux oursons en gélatine qu’il gardait bien caché dans sa malle pour qu’aucun de ses camardes de chambres ne les lui vole, c’était hallucinant, divin, digne d’être noter dans le livre des record. Ou pas.
Edgar était gentil, mais pas au point de proposer trois fois.

Il se leva, tenant fermement l’objet de la discutions. Il n’était donc plus question de faveur, mais de duel. Oui, au début il avait lancé cette idée pour la pousser à en prendre – appréciez la logique – mais maintenant qu’il la regardait, qu’il la voyait cesser de pleurer pour lui dire qu’elle lui devait un duel… Finalement, peut-être qu’il n’était pas si horrible que ça comme consolateur ?

-Bien, si tu relèves le duel, allons régler ça tout de suite. Si je perds tu as mes bonbons, si je gagne… Tu es obligé de les accepter… Sauf les jaunes.

Parce que clairement, fallait pas déconner. O.K. on fait un duel, mais jamais, oh grand jamais, tu n’auras les oursons jaunes.
Il avait l’air d’un gosse face à la jeune fille malade et ce n’était pas plus mal.
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Dim 13 Avr - 21:14
Décidément, cette journée était très bizarre. D'abord elle se réveillait avec cette maladie bizarre et puis elle était toute triste, et elle se rendait compte tout à coup qu'elle était franchement trop nulle pour vivre dans ce joli monde, et puis maintenant, un duel ! Et pas un duel organisé par l'école, non, un vrai duel, avec le gant jeté par terre et les chevaliers qui joutent et… Enfin, tout ça version sorcier, quoi. Avec des baguettes magiques. Mais elle était beaucoup trop nulle pour gagner alors il n'y avait aucun risque pour son adversaire. Et si il lui arrivait quelque chose à elle, qui s'en soucierait ? Pas elle, c'était certain. Pas ses parents non plus, ils ne l'aimaient pas, elle le savait maintenant. Même Wendy serait contente, sa meilleure amie Wendy, qui pourrait enfin passer toute sa vie à lire dans la bibliothèque, et elle savait, Juliet, que c'était ça qu'elle préférait, bien plus que participer à des aventures débiles avec sa débile de Juliet.

Oh, et il lui arriva plus ou moins dans la tête qu'un duel de chevalier avec pour prix un paquet de bonbon, c'était un peu bizarre. Il avait vraiment l'air de vouloir les lui donner, ces bonbons. Et ils sentaient bon, alors, elle les aurait bien acceptés ces bonbons, mais elle savait ce que ça voulait dire tout ça. Ca voulait dire qu'il était assez gentil pour vouloir être son ami. Et ce pacte d'amitié scellé par des oursons en gélatine lui paraîtrait très vite impossible à briser, il n'oserait pas, il serait bien trop gentil, alors il se sentirait obligé de rester l'ami de Juliet pour toujours, même après s'être rendu compte qu'elle était vraiment bête et moche et bête en plus, et ça jusqu'à la fin de sa vie, où son dernier souffle sera "j'aurais aimé n'avoir jamais proposé ce paquet de bonbons". Elle le savait, Juliet, que ça se finirait comme ça. Alors au moins, si elle le gagnait par un duel, il ne se sentirait pas lié par un quelconque pacte. Et il pourrait repartir tranquillement, faire son petit bonhomme de chemin, sans être sans cesse alourdit par la présence, même imaginaire, de la petite rouquine stupide.

Juliet renifla bruyamment, mais elle ne pleurait plus, elle était déterminée. Déterminée à gagner ce duel ou à le perdre ? Elle ne savait pas trop. Et ça n'avait pas grande importance après tout. Elle allait perdre, c'était certain, elle était beaucoup trop nulle pour gagner un duel, surtout contre un grand comme ça, il devait être en 6ème année au moins, elle avait entendu quelqu'un dire qu'à partir de la cinquième année on apprenait des sorts pour transformer les gens en grenouilles bleues électriques qui s'électrocutaient elles-mêmes en se regardant dans le miroir. Même que c'était pour ça qu'Agrippa avait toujours un miroir sur elle. Oui oui. Elle renifla encore - elle avait bien arrêté de pleuré, mais son nez n'avait pas encore reçu le mémo - et dit :

"Très bien. J'accepte tes conditions."

En temps normal, Juliet aurait été ravie de faire un duel comme ça, comme une vraie chevalière (pas la bague) du Moyen-Age. Mais là, la perspective la remplissait d'une tristesse incommensurable. Elle soupira, donna à l'autre le temps de se préparer, remonta ses manches, et lança son premier sortilège :

"Expeliarmus."


Sans passion, sans excitation. Un sortilège ennuyeux pour une petite sorcière déprimée.
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Sam 19 Avr - 14:48
L'intelligence

Elle avait vraiment arrêté de pleuré. Edgar, c’était presque une victoire ! Il était fier de lui, fier de se tenir debout et d’avoir réussit à la faire cesser de s’apitoyer sur son sort et son pauvre visage ravagé ! Il avait la fierté facile, le petit lion.

-Très bien. J'accepte tes conditions.

Vraiment facile. Il lui fit un magnifique sourire, fier de l’avoir eu avec ses conditions un peu niaises et clairement affichée pour lui donner des bonbons. C’était quand même extraordinaire d’arriver jusque là pour de simples oursons en gélatine.
Les choses allaient bien se passer, il allait perdre et. Oui, il allait perdre, mais avant ça il fallait se battre et pas avec des poings, non, avec des baguettes. Un jour, il aimerait bien un simple duel face à face, chair contre chair, mais ce ne sera pas aujourd’hui apparemment. Il inspira un grand coup et sorti sa baguette après avoir rangé le précieux trophée dans sa poche. Bien.
Non. Pas bien. Il n’aimait pas ça, il ne se sentait pas à l’aise avec une simple baguette entre les mains, comme… handicapé ? C’était pourtant tout le contraire, normalement. Mais allez lui dire ça, pour lui, il n’y avait rien de mieux que frapper. Directement. Et de ne pas s’embêter avec sa mémoire défaillante et son inconnaissance des sorts basiques. Il n’aimait pas se dire qu’il aurait dû apprendre mieux ses cours pour pouvoir s’en sortir, c’était un peu trop pour lui. Il préférait croire que ne rien faire ne lui coûtait rien. Il avait beaucoup d’espoir.
Enfin, tout ça n’avait pas lieu d’être, vu qu’il faisait un duel avec une fille… Edgar regarda la rousse, fièrement décidée à gagner – ou à perdre ? – et secoua légèrement la tête. Bien sûr qu’il aurait pu se battre à main nue avec elle, ce n’était juste pas les règles ici et il haïssait les règles.

Il s’apprêta à lui proposer un combat de lutte, la baguette toujours dans sa main, quand elle lança le premier sort. Il se jeta sur le côté, évitant de peu le jet rouge. Mince. O.K. Il n’était plus question de lutte, de combat viril ou de discutions.
C’était une fille bien, elle agissait.
Mais.
Sans énergie.

Edgar s’en rendit compte lorsqu’il tourna rapidement vers elle sa baguette et s’apprêta à lancer un sort - il ne passa pas ses lèvres. Il croyait avoir réussit, vraiment, il y croyait pouvoir dire qu’il lui avait redonné de l’énergie à la rousse avec cette histoire de duel, mais c’était tout le contraire. Elle ne pleurait plus, mais elle faisait une tête de 6 pieds de long. Le rouge réfléchit rapidement, cherchant un moyen de répliquer et en même temps de la faire aller mieux. Ah. Il avait trouvé :

-Expulso !

Avec un peu de chance, c’est le sort qui chatouille jusqu’à faire rire. Un peu. Très peu.
S’il savait…
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Sam 19 Avr - 14:48
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Mar 22 Avr - 19:27
Le grand souriait. Il avait l'air gentil. Il était sûrement gentil. Beaucoup plus gentil qu'elle, elle, elle était méchante, et pas belle en plus. Elle se souvenait d'un temps lointain - ou pas si lointain que ça - où elle aussi passait son temps à offrir ses sourires aux gens comme des échantillons gratuits de bonne humeur. Mais là, elle ne comprenait plus comment on pouvait faire pour sourire, surtout quand on vivait dans un monde si injuste et fourbe, et qu'on était aussi moche et bête qu'elle. Mais pour le moment, ses larmes étaient endiguées. Elle était tellement bête qu'elle avait réussi à se faire défiée en duel rien qu'en étant assise dans un couloir. Elle était sûre que les tableaux autour d'elle devaient se fendre la poire, mais elle, elle n'avait pas envie de rire.

La bonne chose, dont elle ne se rendait pas compte, c'était qu'elle n'avait pas envie de pleurer non plus.

Elle était certaine de perdre le duel, et ne fut que réconfortée dans cette idée lorsque le grand évita son sort avec brio. Elle le savait de toutes façons, qu'elle était nulle. Et puis ce fut au tour de l'autre de lancer son sort, et la petite sorcière ne fit même pas mine d'essayer de l'éviter - quoi que ce soit, elle l'avait amplement mérité. Mais le sort ne vint pas. En fait, il se retourna carrément contre son adversaire, qui fut soufflé par une explosion qui fit éclater le sol du couloir. Ben zut. Il avait vraiment lancé un expulso ? Mais… Il voulait lui faire exploser la tête ou quoi ? Pas que ça la dérangeait, en fait, c'était même plutôt bienvenu comme idée, vu comme elle était déprimée, peut-être que ça l'aurait rendue plus intelligente. Ca pouvait pas la rendre plus bête en tous cas. Mais là, pour le coup, c'était inattendu.

La petite sorcière regarda le garçon étendu par terre, et se dit que le monde était quand même mal fait. Elle, ça ne l'aurait pas gênée du tout d'être frappée par un sortilège d'explosion, et elle était indemne. Lui, ça devait quand même plus le déranger, et il était allongé là, tout groggy.

En tous cas, elle l'aimait bien ce garçon. Il était gentil et il était même prêt à la faire exploser pour lui faire plaisir, alors, ça devait être quelqu'un de bien. Se fichant un peu des règles du duel, comme elle se fichait un peu de tout, en ce moment, elle s'approcha du sorcier en contournant le cratère qu'avait créé l'explosion et s'agenouilla à côté de lui.

"Ca va ? Tu as raté ton sort. Tu n'as pas réussi à me tuer, mais tu peux réessayer si tu veux."
Elle se dit qu'il s'en faisait peut-être plus pour ses propres blessures. Comme elle pouvait être égoïste ! "Tu as l'air un peu assommé, mais je crois que c'est tout. Je suis désolée. Je crois que tu vas être obligé de vivre dans ce monde froid et hostile pendant encore longtemps."
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Gryffondor



Edgar Herrison
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Sam 26 Avr - 13:10
Outch

Une explosion, et une belle.
Elle provoqua un cratère dans le sol à un mètre de la baguette, alors imaginez l'effet que ça a eut sur Edgar qui était à moins d'un mètre, cible même du sort. Il était stupide, il aurait dû apprendre ses cours, mais ça il n'y pensa pas, il se dit juste : merde ! Au creux de son crâne, mais il l'entendit à peine tellement le choc fut brutal.

Sa tête résonnait, sa poitrine restait figée, sa bouche déformée laissait apparaître une grimace douloureuse et de sa poitrine à son dos, il se sentait. Ecrasé. Il avait les yeux grand ouvert, incapable de faire plus, encore sous le choc du violent sort qu'il avait reçut. Il pu la voir, alors, quand elle vint près de lui.

-Ca va ? Tu as raté ton sort. Tu n'as pas réussi à me tuer, mais tu peux réessayer si tu veux.

Il l'entendait comme si elle était à l'autre bout du château – très mal, mais sa voix eu malgré tout le pouvoir de le faire réagir et de lui imposer une inspiration brusque qui le cloua au sol avec une quitte de toux sanglante, il s'était mordu la langue en tombant. Il s'était bien amoché, tellement bien que se tourner sur le côté pour pouvoir se relever... et bien relevait de l'impossible. Une grimace crispée sur le visage, il bougea douloureusement ses bras pour entourer son torse sûrement en sale état sous la chemise à moitié brûlée par l'explosion.

-Argh...

-Tu as l'air un peu assommé, mais je crois que c'est tout. Je suis désolée. Je crois que tu vas être obligé de vivre dans ce monde froid et hostile pendant encore longtemps.

-T'es trop.. gentille, lâcha-t-il d'une voix explosé, avec un peu de sarcasme.

Oui, elle devait avoir raison, il devait être seulement assommé, sous le choc aussi, mais rien ne semblait cassé – ça se sentait quand ça l'était. Il s'en sortait donc bien... Mais pour le moment il ne s'en rendait pas compte, il avait juste la tête encore vibrante du bruit de l'explosion et du coup qu'il avait subit en rebondissant sur le mur avant se s'écraser lamentablement au sol.

Lamentable, c'était le mot. Il n'avait pas valu un Pound sur ce coup, et en plus... en plus elle croyait qu'il voulait la tuer. C'était pas son but, vraiment pas. Ah, l'idiot...

-J'voulais pas lancé ce sort... dit-il en se redressant difficilement, j'voulais... celui qui faisait rire.

Il s'appuya contre le mur juste derrière lui et. Il vit le cratère. Il commença à entendre les exclamations des tableaux... Ce sale sort allait lui coûter cher, très cher. Et il ne pouvait même pas faire croire que ce n'était pas lui – c'était un homme mort. Bradbury allait lui passer un savon pour ça et, aussi certain qu'il allait faire perdre un million de point à sa maison, il allait passer le reste de l'année en retenu. Ah, quel beau futur, tout ça pour une fille – c'était déjà ça

-... Tu... peux m'aider ? J'crois qu'il va falloir aller à l'infirmerie... Et puis, ça te permettra d'arranger tout ça.

Il désigna le visage abîmé de Juliet. Elle en avait bien besoin, peut-être même plus que lui.
En se redressant, sa main toucha sa poche, effleurant le paquet de bon.

-Oh.

Il sortit le trophée et le lui tendit, ses gestes encore un peu ralenti par la chute.

-Tu as gagné en fait, dit-il en lui tendant le paquet, un sourire aux lèvres.
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Mer 30 Avr - 14:12
Le pauvre garçon avait l'air vraiment mal en point. Un peu comme si il avait déclenché une explosion à un mètre de ses pieds, en fait. Juliet en était bien triste, dans ce monde fourbe et vile, il n'arrivait que des choses nulles aux gens gentil comme lui. En plus, il avait fait ça en voulant rendre un service à l'humanité : la détruire, une fois pour toute. Le monde était vraiment injuste. Et ingrat. Et moche. Et en plus, ça sentait le brûlé. Le monde, ça pue.

Elle entendit le grand dire qu'elle était gentille. Mais non, pas du tout, elle n'était pas gentille, Juliet, elle était très méchante, même. Si elle n'avait pas été là, il n'aurait pas été obligé de la défier en duel, et il n'aurait pas essayé de la tuer aussi gentiment, et il n'aurait pas été soufflé par son explosion. Tout était de sa faute, en fait. Même qu'elle était sûrement responsable pour les armes nucléaires et le massacre des bébés phoques, si on y regardait d'assez près, d'abord. Elle en était à peu près sûre, même si elle était très bête, Juliet, même elle elle savait ça.

"Non, c'est pas vrai,"
dit-elle du ton très calme de celle qui affirme une évidence. "Moi, je suis méchante. Tu as du te cogner la tête plus fort que je croyais. Mais c'est normal parce que je suis bête."

Elle espérait quand même qu'il allait bien, le garçon, mais elle ne se faisait pas trop d'illusion. Un gentil garçon comme ça, dans un monde si injuste ? C'était un miracle qu'il ne soit pas déjà mort dévoré par des grenouilles carnivores. Elle haussa un sourcil perplexe lorsqu'il lui avoua, l'air un peu contrit (enfin, c'est ce que Juliet pensait) qu'il n'avait pas tenté de la tuer, en fait. Il s'était juste trompé. Mais Juliet voyait bien derrière son jeu. Il avait en effet essayé de la tuer, mais voyant qu'il avait raté, il ne voulait pas révéler son plan à Juliet, pour qu'elle ne sache pas ce qui l'attendait la prochaine fois qu'il essaierait. Il voulait que ça réussisse, la prochaine fois. Juliet préféra jouer son jeu, et ne pas lui dire qu'elle avait décelé ses pensées, ç'aurait été de mauvais goût, même si elle aurait pu sans mentir lui affirmer qu'elle ne se défendrait pas du tout s'il essayait encore de l'assassiner. Elle en serait même plutôt soulagée. Il craignait, ce monde.

"C'est gentil de ne pas vouloir me tuer. J'espère que tu mourras vite, tu es gentil et le monde n'est pas fait pour les gens gentils. "

Et elle était persuadée d'avoir dit la chose la plus aimable du monde dans ces circonstances.

Le garçon essaya de se relever en s'appuyant sur le mur, mais il semblait avoir toutes les peines du monde à le faire. Il n'avait vraiment pas de chance. En plus d'être né dans un monde si hostile et froid, il avait rencontré la pire personne de ce monde, Juliet, qui ne lui attirait que des ennuis. C'était vraiment dommage. Il lui demanda de l'aide, et Juliet se dit qu'elle lui devait bien ça. Il montra le visage de Juliet.

"Oh, pour moi c'est trop tard, je resterai moche toute ma vie, j'espère juste qu'elle sera courte à présent. L'infirmier m'a déjà donné une potion mais ça n'a rien changé. Sauf que depuis mes yeux se sont ouvert sur ce monde noir et hostile, enfin je vois la vérité, ou en tout cas seulement une partie, parce que je suis moche et bête. Mais il peut sans doutes t'aider, toi."


Elle allait lui lancer un sort pour le transporter jusqu'à l'infirmerie lorsqu'il lui tendit son paquet de bonbons. Des bonbons ? Ah oui, les bonbons. Elle les avait oubliés ceux-là. Ce qui montrait bien qu'elle n'était pas dans son assiette, oublier des bonbons était définitivement contre sa religion en temps normal. Elle les accepta, sans un sourire mais se sentant encore plus redevable à ce gentil garçon. Il était vraiment un des rares rayons de soleil dans ce monde de brutes. Peut-être même que les bonbons étaient empoisonnés, ce qui ferait de lui un véritable saint.

"Tu es vraiment très gentil," dit-elle avec un soupir. Le pauvre.

Elle lança ensuite un "Mobilicorpus" et guida le grand dans le couloir, vers l'infirmerie.
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Le Préfet Fayot
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Mer 7 Mai - 11:34
Le Passage du Préfet Fayot

« Je suis le préfet fayo-o-o-t
Et je crache dans votre do-o-o-s.
Si vous voulez des poi-i-i-nts
Mangez-moi dans la mai-i-i-n.
»
Le préfet Fayot avait eu beaucoup de travail ce jour là, dans son tout nouveau bureau brillant de propreté et de neuf. Les papiers s'étaient accumulés sous ses yeux mais c'est toujours avec un sourire sadique qu'il validait les heures de colles données par ses collègues. Il y prenait donc un malin plaisir.
Mais quel fut encore plus sa joie quand un élève de Poudlard vint lui annoncer la terrible nouvelle ! Un duel, dans les couloirs ?! Il avait relevé ses lunettes d'un doigt, un sourire en coin. Ceci était une mission pour Fayot.

C'est donc heureux qu'il chantonna sa petite chanson dans les couloirs, distribuant aux élèves qui couraient des bouquins pour qu'ils fassent quelque chose d'un peu plus intéressant. Il arriva sur les lieux du crime : et diantre, le couloir était détruit !

Selon l'article 5 du règlement intérieur de Poudlard rédigé et signé par la main même de Godric Gryffondor, Helga Poufousffle, Rowena Serdaigle et Salazar Serpentard, qui informe, je cite : "Il est interdit de pratiquer la magie dans les couloirs de Poudlard" et l'article 6 "Toute utilisation de magie en dehors des salles de cours et des lieux prévus à cette effet peut être sanctionnée.", il est de mon devoir de retirer 5 points à vos maisons respectives. Félicitations.
Et l’énergumène s’en alla rapporter, sourire aux lèvres sadique. Le Préfet Fayot avait frappé.


récapitulatif des points perdus:
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