Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

Caesius ▬ fondatrice retirée
Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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Lesson one ▬ Charlie TERMINÉ

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Dim 23 Fév - 11:56



Lesson one

Charlie ▬ Upsilon




Tu descendais tranquillement les marches, t'apprêtant à sortir dehors. Rien de tel que d'aller prendre l'air après un cours pareil. L'histoire de la magie ne te passionnait pas plus qu'un autre cours. C'était surtout un bon créneau pour tenter une petite sieste. Malheureusement pour toi, le tableau – enfin le professeur – avait l’œil bien plus affûté que t'aurais pu le croire. Adieu tendre moment de repos, t'étais obligé d'écouter son long discours, luttant contre tes paupières qui se faisaient de plus en plus lourdes. Tu fonctionnais au ralentis, parce que t'étais en pleine digestion. Eh oui. Merlin soit loué, l'heure d'après serait beaucoup plus agréable, puisque tu n'avais pas cours. Tu voulais donc en profiter pour t'aérer un peu l'esprit.

Sur le chemin, tu passes par la Grande Salle où tu t'arrêtes pour dire bonjour à quelques connaissances. Souriant avec hypocrisie, tu hoches la tête en approuvant avec un désintérêt total, la blague qu'on venait de te raconter. Une blague... ou peut-être une anecdote. T'en sais trop rien en fait. Et tu t'en fous. Tant que tu fais mine de les écouter, ils sont contents. Tant mieux pour eux. Quand ils te lâchent enfin, tu remarques le nombre d'élèves présents. Bof. De toute façon, tu sors dehors alors... qu'il y est six personne comme le quintuple, ça t'apporte peu. Ouai. Mais, ça, c'était avant que tes yeux sur pose sur la silhouette aux couleurs rouge et or installée au bout de la table. Tu reconnais immédiatement ton meilleur ami. Celui pour lequel tu as accepté de grimper sur un balais le temps d'un match amical.

Tu constates qu'il est seul. Et si d'ordinaire, t'aurais passé ton chemin, le fait que ce soit Charlie qui aborde un maintient un peu las t'oblige à changer tes plans. Enfin, t'oblige... c'est toi qui le veux heen. Alors tu pivotes, avançant dans sa direction, décidé à aller t'imposer sur banc en face de lui. Tu te demandes vaguement s'il n'a pas cours. Puis, tu te souviens qu'il est quand même préfet alors non, il ne sèche sûrement pas. Sinon il ne montrerait pas l'exemple. L'idée qu'un jour tu puisses l'embarquer dans une connerie au lieu de se trouver en cours t’effleure, te tirant un sourire. Tu t'approches, enjambant finalement le banc pour te planter devant lui, la mine réjouit.

« Ben alors vieux, tu rumines quoi cette fois ? » Tu finis de t'installer, balayant une nouvelle fois la Grande Salle des yeux. Quand ton regard se repose sur lui, tu soupires en remarquant qu'il n'a pas relever la tête. Tu siffles pour attirer son attention, agitant par la même occasion ta main. « Oh, me dis pas que t'es encore bourré. » C'est quoi ? C'est l'approche de la St Valentin qui le mine ? Ho. Heureusement qu'il t'as toi. Parce que tu vois très clairement comment lui remonter le moral. Tu parviens enfin à lui faire lever les yeux, lui offrant pour cet immense effort un sourire éclatant. « Ah bah tout de même. »





jcommencesoftKrrKrr
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Mer 26 Fév - 16:45



MON TRIANGLE D'OR

Je remue mon triangle d'or, je le cache et je te le montre je remue mon triangle d'or, tu le vois, tu le vois pas, tu le vois, tu le vois pas, non. Je remue mon triangle d'or, je le cache et je te le montre, je remue mon triangle d'or, tu le vois, tu le vois pas, tu le vois, tu le vois pas, non. Attache-moi, fais de moi ce que tu voudras, torture-moi mais je ne parlerai pas! Vagina V.A.G.I.N.A, Vagina miaouuu. Oui c'est toi Vagina.

Charlie avait mal dormi cette nuit là. Se tournant et se retournant, entre rêves et cauchemars, il n'avait pas réussi à fermer l'oeil. Aussi s'était-il levé avant les autres, faisant attention à ne réveiller personne et s'était calé dans la salle commune pour lire, au lieu de réviser le contrôle qui arrivait le lendemain. Qu'importe. Il ne sait pas combien d'heures de sommeil il loupa avant de se décider à aller courir, quand le couvre feu le permettait. L'air frais de l'hiver lui permit de se défouler et de se vider le cerveau, quoi qu'il ne fut jamais rempli de beaucoup de choses. Ces derniers temps, il ne voyait qu'une chose; la saint valentin approchait à grand pas, et le souvenir de sa chevelure rose le hantait. C'était étrange, comme sensation, alors qu'il pensait avoir totalement tourné la page une semaine avant. Un tour à la salle de bain, un tour à la grande salle et il était fin prêt pour se rendre en cours, où terriblement, sa note d'étude des runes tomba. Piètre. Il râla un bon coup, demanda des explications au professeur qui se tenaient tout à fait et suivit le reste de ses cours matinaux dans le silence le plus parfait. Et quelle chance ! Cartaigh était malade ce jour là, aussi n'avait-il pas cours. Décidé à finir la paperasse que lui avait refilé Ben concernant les heures de colle à valider, il descendit à la Grande Salle les bras chargés de papiers.

Il esquissa un sourire lorsqu'il vit le nom de Falvie apparaitre dessus. "Se balade en petite tenue dans les couloirs, et frappe un élève ! PS: accompagnée de M. Ash, en pyjama. PYJAMA ! ".Ils avaient réellement scandalisés le préfet. Que faisaient-ils ensemble ? Ca ne le regardait pas, en fait il était censé ne rien en avoir à cirer sa baguette. Ouais. Il allait faire ça, ignorer. Alors il soupira et signa les heures de colle à venir avant de passer à la feuille suivante. Barthelemy qui avait tagué un truc ? Ah, une heure de colle c'était pas suffisant. Qu'importe, il signa, toujours en souriant. Franchement, les élèves n'avaient que ça à faire ? Se baigner dans le lac pour taguer la vitre des serpys ? Bon, Charlie reconnaissait qu'il fallait du courage. Il passa à la feuille suivante, complètement plongé et ahuri par ce que pouvaient faire les sorciers, s'éclatant presque à la lecture du préfet Fayot qui lui aussi, était assez drôle à se scandaliser de tout et de rien. Un certain temps passa avant qu'il en ai marre et range la paperasse dans son sac. Il posa ses coudes sur la table et tint sa tête à l'aide de ses deux pouces placés au coin de ses yeux, le reste de ses mains lié. La fatigue commençait à se faire sentir, il voulait dormir.

« Oh, me dis pas que t'es encore bourré. ». Il connaissait cette voix. Relevant sa tête et laissa ses avant-bras tombés se poser sur la table, son regard se posa sur lui. Son ami, Upsilon. Comme si Charlie passait son temps à se bourrer la gueule. Il prit un air faussement navré avant de lier ses deux mains et de secouer doucement la tête. « Jamais sans toi. » sourit le gryffondor. Il croisa les bras et toisa son ami du regard. «Ah bah quand même ! » remarqua Upsilon Ash, apparemment vexé de s'être fait ignoré comme un première année. Charlie sourit et haussa les épaules. « C'est rien, j'm'endormais. » se justifia simplement le préfet avant de s'étirer en baillant bruyamment.  Il s'accouda à la table, en mode deux de tens. Parce qu'il avait de deux tens. « Je te jure que si t'es en train de sécher un cours j'te rajoute une heure de colle avec Lovecraft. » menaça Charlie, soupçonnant Upsilon d'encore faire perdre quelques points à leur maison adorée. Et personne ne voulait être en colle avec Lovecraft. Même les plus vaillants.  Surtout pas ces deux gryffondors. « T'avais rien de mieux à faire que de venir me saouler alors que je dormais, pas vrai ? » demanda le français en étalant ses jambes sous la table. Au fond, il était content de croiser son ami, à qui il souriait sincèrement.


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Dim 9 Mar - 0:17



Lesson one

Charlie ▬ Upsilon




Ah... qu'il est beau le préfet-en-chef. Qu'il est beau là, entrain de se morfondre, la tête baissée, à la limite de se masser les tempes par fatigue. Et toi qui déboule comme une fleur, cherchant à capter son attention. Sans succès d'abord mais, l'évocation d'un potentiel état de non sobriété – visez un peu la phrase à rallonge – parvient enfin l'intéresser. Ah bah comme quoi ! …  Il relève la tête sous ton regard rieur, t'offrant une mine désolée alors que tu croises les bras sur la table, avançant ton buste pour le coller au rebord.

« Jamais sans toi. »

Pour une déclaration, c'en est une. Et elle te tire un sourire sincère malgré son indifférence qui flottait chez lui quand t'es arrivé. A moins que ça ne soit autre chose. Vas savoir. Ces trois mots confirment ce que tu pensais de Charlie. Ça, c'est un pote. Un vrai. Un ami. Un bro'. Le genre de type sur lequel tu peux compter. A qui tu peux te confier. C'est beau l'amitié et ce lien que tu as avec lui t'es précieux. Bien plus que tu ne l'aurais cru. Et même s'il baille à s'en décrocher la mâchoire, t'offrant par la même occasion un relent subtil de ce qu'il a mangé à midi, eh bien tu ne lui en veux pas. Charlie, c'est vraiment quelqu'un de bie...

« Je te jure que si t'es en train de sécher un cours j'te rajoute une heure de colle avec Lovecraft. »

… Okay. Il est aussi vachement à cheval sur le règlement. Et hyper méchant. Oui. Voilà. Au fond, il a un truc sadique. Tu fronces le nez en entendant le nom de Lovecraft, défigurant un bref instant ton visage par une grimace qui en dit long. Les heures de colles, c'est pas ce qui t'enchantent le plus. Et encore moins si c'est avec vieille – vieux – harpie. Il croise les bras et toi, tu poses ton coude sur la table, appuyant ton menton dans ta paume, boudant toujours. C'est triste. Tellement. Il ne croit plus en toi ou bien ? C'est quand même légèrement vexant. Toi qui le positionnais sur un piédestal, lui balançant des fleurs en l'admirant, ben voilà qu'il te descend. Comme si c'était dans ton habitude de sécher les cours pour aller batifoler à droite à gauche... Euh... Quoiqu'il en soit, ta bouche se déforme en une moue contrite alors que tes yeux pétillent.

« Oh. Voyons. Tu n'oserais pas. » Oh que si. Il va se gêner tiens. Tu te redresses finalement, heureusement de savoir que toute façon, il ne peut pas le faire. « On se détend. J'ai pas cours, je ne suis qu'un honnête citoyen qui souhaite un peu de liberté. Et je t'épargne de la paperasse en plus. » Tu te fends d'un sourire, abandonnant ton air faussement vexé. Charlie est ton aîné et son statut lui confère pas mal de responsabilités qui force ton respect. Même si d'un côté, tu penses que ça lui ferait pas de mal de décrocher un peu et d'oublier cette histoire de course aux points.  « T'avais rien de mieux à faire que de venir me saouler alors que je dormais, pas vrai ? »

Tu penches la tête sur le côté, répondant à son sourire. «  Désolé papi, si j'avais su que t'étais en pleine sieste, je serais passé plus tard. » Honnêtement, t'avais dans l'idée de sortir mais, maintenant que t'es planté devant ton meilleur ami, cette perspective s'éloigne de plus en plus. « T'avais l'air de vachement t'emmerder, je voulais juste illuminer ta journée. » Tu t’accoudes de nouveau sur la surface en bois, glissant ton regard autour de toi. Et tu réalises que la St Valentin approche à grand pas en toisant les quelques couple d'imbéciles heureux qui mamourent dans leur coin. Puis tes yeux font un aller retour entre Foxx et la foule. Tu te demande vaguement s'il a quelqu'un en vue. Une potentielle Valentine en somme. - ou un Valentin. Parce qu'on sait jamais.

«  C'est ça qui te turlupine? »
Mouvement de tête désignant la foule. «  T'as personne avec qui gazouiller ? » Bonne question, Ash. D'un côté, tu peux en apprendre plus sur sa situation personnelle de l'autre, tu peux facilement te faire rembarrer. Et par ton meilleur ami en plus.





pardon pour le retard ;;
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Dim 9 Mar - 2:14



MON TRIANGLE D'OR

Je remue mon triangle d'or, je le cache et je te le montre je remue mon triangle d'or, tu le vois, tu le vois pas, tu le vois, tu le vois pas, non. Je remue mon triangle d'or, je le cache et je te le montre, je remue mon triangle d'or, tu le vois, tu le vois pas, tu le vois, tu le vois pas, non. Attache-moi, fais de moi ce que tu voudras, torture-moi mais je ne parlerai pas! Vagina V.A.G.I.N.A, Vagina miaouuu. Oui c'est toi Vagina.

Il n’oserait pas ? La phrase lui décocha un sourire sincère. Oui vraiment, Upsilon le connaissait assez pour savoir que Charlie ne connaissait pas le favoritisme. Une erreur était une erreur, un enfreint au règlement aussi. Mais il ne mènerait pas son enquête plus loin. Après tout, s’il était réellement en trian de sécher et bien, Charlie n’était pas censé le savoir, n’est-ce pas ? Comment ça, c’était du favoritisme ? Mais non. Upsilon n’était après tout que le meilleur ami de Charlie, celui avec qui il avait le plus d’affinité. Les un an qui les séparait ne changeaient rien. Ils s’étaient rencontrés et tel un coup de foudre, ils étaient devenus ainsi. Aussi Charlie ne s’énervait pas lorsqu’Upsilon le taquinait, ou si peu. Le papi lui passa au-dessus des épaules. Ou si peu.

    « P… PAPI ? » Détonna-t-il, indigné. « Gars, c’est le boulot, tu te rends pas compte ! » expliqua le préfet, apparemment très concerné par ses papiers posés à côté de lui.


Mais effectivement, Upsilon illuminait sa journée. Parce que même fatigué, il fallait avouer que le préfet en chef n’aurait pu rêver mieux qu’Upsilon pour être là, présent, et lui faire passer le temps. Il jeta un coup d’œil sur sa montre – Rolex s’il vous plait, mais ça personne ne s’en rendait compte tant il était discret – pour vérifier qu’il ne raterait pas son cours prochain. Fort heureusement pour le gryffon, le temps lui était encore large et c’est un avec un sourire en coin qu’il regarda son ami. Imaginait-il seulement à quel point il avait raison ? Bien entendu, il était hors de question pour Charlie de le reconnaitre, aussi préféra-t-il ne rien répondre, comme il savait si bien le faire. Et comme Upsilon était doué pour parler, il continua son speech, ce qui arrangeait bien Charlie qui, minant d’être ennuyé, bailla alors que son compère s’accoudait mollement sur la table. Ils devaient faire un super tableau, à eux deux. Qu’importe, ils étaient ensemble et le regard des autres, Charlie s’en fichait – ouais enfin, à moitié.

Etrangement, le préfet avait beau considérer Upsilon Ash comme l’un de ses meilleurs amis, il ne se confiait pas – ou si peu. IL gardait tout pour lui et ne parlait que de banalité avec lui, cherchant toujours à s’amuser plus qu’à décharger sa peine sur le garçon. Ca avait toujours était comme ça entre eux, il s’agissait plus de s’éclater, de déconner que d’aborder les sujets fâcheux. Aussi Charlie s’abstiendrait-il de lui parler de ses pensées, de Falvie qui lui trottait en tête, de ses souvenirs qui le hantaient comme un fantôme malfaisant. Il suivit le regard de son ami qui vaguait parmi la foule de la grande salle, se demandant bien ce qu’il pouvait regarder. Et tout s’expliqua avec ses paroles. Personne avec qui gazouiller ? Une veine bien rouge apparut sur la droite du crâne de Charlie. Il n’en avait pas grand-chose à faire, de gazouiller ou pas. Etrangement, le français était un romantique, un vrai ; fidèle, amoureux, prêt à tout pour la personne qu’il a choisi. C’était vrai, la saint valentin approchait à grand pas. Un moment unique que Charlie avait particulièrement apprécié l’année précédente, et qui se révélait comme un cauchemar en cette année de célibat. Depuis sa rupture, il avait pourtant pu profiter, notamment l’été passé. Pourtant – pourtant – ses pensées ne se détachaient pas de la jeune fille aux cheveux roses à ce moment propice. De quoi l’énerver et lui faire se poser une tonne de question, et notamment – pourquoi m’a-t-elle quitté ? Un fait qui se révéla encore à ce jour inavoué. S’il avait su, peut-être que ça l’aurait été à avancer…

    « Je gazouille si je veux ! » s’exclama Charlie. L’attaque, meilleure technique de défense, du moins attaque… ou presque. Tout était très relatif.


Il soupira et se gratta la tête, gêné. Il n’avait après tout pas l’habitude de parler de ce genre de sujet avec son ami. Il soupira, qu’allait-il lui dire. « J’en sais rien. J’ai… Enfin j’y pense un peu quoi. » Avoua-t-il, désabusé. Ses hormones demandaient plus que sa raison ne lui accordait, ce qui le frustrait un peu. Comment le dire ? Upsilon n’avait aucun problème avec les filles, le français le savait bien. Tel un don Juan, il volait leurs baisers comme on vole une pomme, se fichant des sentiments, les ayant dans leurs poches en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Ce mec était un tombeur, confiant. Le contraire parfait de Charlie qui, prisonnier de son corps qu’il détestait, ne savait même pas ce que c’était que de draguer dans les règles d’un gentleman avisé. « Sérieux, t’as quelqu’un pour la saint valentin toi ? » demanda le préfet.

Comment lui demander conseil, à lui qui savait si bien faire ? Charlie avait une nature timide, une nature à ne pas avouer ses défauts, même avec ses amis les plus proches, comme s’il gardait une image même avec eux. Ce qui était le cas, lui seul se connaissait tel qu’il était – et Fred, et ses parents. Mais, en soi, il respectait une image et très rares étaient ceux qui savaient qui il était réellement – son humour plutôt gamin, ses réflexions à deux balles et son sourire sincère, de même que ce côté trop dark qu’il refoulait. Il soupira et se gratta la tête, s’approchant du gryffondor qui lui faisait place pour essayer de se confier. Il fallait maintenant que le cœur batte la raison, parce que ce n’était franchement pas facile pour lui. Pauvre Charlie.

    « Mais comment tu fais ? » s’osa-t-il à demander, presque honteux. « Tu pourrais te taper Poudlard entier en claquant des doigts mec ! T’as un secret ? Une potion ? ». Toutes les solutions étaient envisageables, surtout venant de son ami qui, sexy comme un Dieu, aurait surement même pu obtenir Flavia, si elle était plus jeune. Quelle chance d’être sûr de soi !


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Lun 10 Mar - 16:52



Lesson one

Charlie ▬ Upsilon




Papi semble s'offusquer, se défendant comme il peut sous ton regard hilare. Remarque, t'es pas mieux placé pour lui rajouter 40 ans en plus ; ben ouai mon gars, toi aussi t'es un adepte de la sieste. Une image survole ta conscience ; celle de deux anciens Gryffondor, les traits marqués par plus de 100 ans de vie mouvementée – eh oui, rien que ça – en train de se battre à coup de canne, de concourir sur une course du plus rapide fauteuil volant ou encore occupés à s'envoyer un dentier dégoulinant aussi convivial qu'une beuglante enragée. Quelle belle perspective d'avenir. Reste encore à savoir ce que tu feras entre temps. Mais, ça, c'est une toute autre histoire.

Aaah... Charlie et ses papiers. Son rôle de préfet lui demande beaucoup de temps, de concentration et tellement peu l'occasion de s'évader. Il a raison cependant; tu n'as aucune idée de la vraie charge de travail qu'un préfet-en-chef peut avoir. Mise à part la paperasse et la chasse aux mauvais élèves ce qui, déjà, te semble être suffisamment barbant. L'époque où il n'était pas à cheval sur le règlement paraît loin. Quand il pouvait encore sécher les cours et partir avec toi pour cancaner sur telle ou telle pimbêche, rêvant de la voir trébucher dans une marre de boue, voir pire. Oui, voilà, en ce temps, vous n'aviez pas de limites. Aujourd'hui c'est peut-être différent mais, ça ne change rien à l'amitié que tu lui porte. Et puis, il y a toujours un moyen de contourner le règlement le temps d'un délire nostalgique.

Ah, visiblement, il semble vexé par ta question. T'aimes le taquiner, c'est plus fort que toi mais, là, peut-être que tu t'aventure sur un terrain miné. En fait, c'est clairement le cas. Tu ne sais pas ce que tu dis. Tu n'as aucune idée des pensées noires qui refont surface dans l'esprit de ton ami. Tu sais pas ce que tu déclenche. T'as toujours éviter de lui parler de sa vie sentimentale, jugeant que, misogyne comme il est, y avait rien à dire. Mais là, c'était l'occasion rêvée pour aborder le sujet. Il s'indigne, soupir alors que toi, tu restes sur la défensive, levant les mains en signe de paix. Bon sang, il semble tellement gêné par la question. Peut-être que, finalement il n'ose pas dire qu'une présence féminine ne lui ferait pas de mal et qu'au contraire, aujourd'hui il en ressent un manque.

« J’en sais rien. J’ai… Enfin j’y pense un peu quoi. »

Ah tiens. Tu tiques. Tu t'attendais à un simple non. Ou encore à ce qu'il te rit au nez. Question bête Ash, tu penses vraiment que Charlie Foxx est du genre à roucouler sous une pluie de chocolat ? Franchement. Depuis le temps, tu devrais le connaître. Ouai. Sauf qu'il n'en sait rien. Comment peut-il ? Ça te paraissait simple pourtant. Sous ta question, ta véritable intention était de savoir s'il avait quelqu'un ou pas. Oui ou non. Alors évidement ce ''j'en sais rien'' te laisses perplexe. Monsieur le préfet aurait-il une jeune fille dans le collimateur ? A creuser. Et il ne perd rien pour attendre. Mais, en attendant, c'est toi qui te retrouves désarmé par sa question. Tu pensais pouvoir y répondre facilement. Est-ce que toi, t'as quelqu'un pour la St Valentin ? Immédiatement, le visage de Falvie s'impose dans ton esprit. Mais, tu fronces les sourcils, peu convaincu par l'idée de passer cette journée en compagnie de la verte, sous un soleil radieux, au milieu des coquelicots et des oiseaux. Avec une autre oui, pas avec Hollyn. Et c'est sans doute par le plus heureux des hasards que tu gardes ta relation avec elle secrète, n'osant pas dévoiler à ton meilleur ami que, depuis peu, il y a plus qu'une simple envie de trophées dans tes intentions avec une fille. Et par n'importe laquelle. Tu l'ignores encore ce passé qui lie Charlie à Falvie. Profites. Profites de ton ignorance. Tu laisseras la bombe exploser le moment venu. Malgré toi.

« Oh crois moi, ce jour là, j'ai plutôt intérêt à me cacher. » Aaah qu'il est beau l'ego des Gryffondor, surtout le tien, Upsilon. Remarque, tu dois avouer que t'es plutôt content de ta réponse, tu restes évasif tout en sous-entendant la potentielle déférente de conquêtes réclamant tes attentions pour ce jour rose parfum barbe à papa. Ça devrait lui suffire comme réponse sinon, tu pourras toujours lui proposer de passer la journée ensemble. Entre mec. Sans arrières pensées. Évidemment. Tu te redresses lorsque Charlie se lève, contournant la table pour finalement prendre place à côté de toi. Tu te décales un peu, l’interrogeant du regard. Puis, quand il répond à ta question muette, tu hausses un sourcil, étonné, avant d'éclater de rire. Ben dis donc, il lésine pas sur les compliments. Et c'est pas ton ego qui ira se plaindre, loin de là. Tu te reprends, réalisant l'effort qu'il a dû faire pour se lancer. Tu t'excuses, sincère et tu pivote vers lui pour lui faire face.

« Tu veux que je te coach ? » Tes yeux pétillent d'humour. « Y a rien de magique. C'est juste... du feeling. Bon et un peu d'analyse aussi, je te l'accorde. Tu sais, suffit de leur dire ce qu'elles veulent entendre. Donnes-moi carte blanche et je te montre. » Et t'es sérieux. Pour une fois.





GNEHEHE. A_A
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Mer 12 Mar - 1:55



MON TRIANGLE D'OR

Je remue mon triangle d'or, je le cache et je te le montre je remue mon triangle d'or, tu le vois, tu le vois pas, tu le vois, tu le vois pas, non. Je remue mon triangle d'or, je le cache et je te le montre, je remue mon triangle d'or, tu le vois, tu le vois pas, tu le vois, tu le vois pas, non. Attache-moi, fais de moi ce que tu voudras, torture-moi mais je ne parlerai pas! Vagina V.A.G.I.N.A, Vagina miaouuu. Oui c'est toi Vagina.

D’eux deux Upsilon avait toujours été celui qui brillait – Charlie voyait les choses ainsi. Pourtant, il n’était pas plus discret que son ami, ou moins sarcastique. Non, ils se ressemblaient beaucoup – ils aimaient parler des filles, des idiots, des autres, des filles – et avaient derrière eux de belles années à n’en faire qu’à leur tête. Mais on ne met pas Charlie au défi ; parce que Charlie relève le défi. Et Upsilon l’avait ainsi pris pour un trouillard, qui n’oserait jamais se présenter en tant que préfet-en-chef. C’était tellement facile, pour lui qui n’était qu’en sixième année. Le préfet savait bien que sans Upsilon, il n’en serait jamais arrivé à ce rang ; l’idée de même de se présenter ne lui aurait même pas effleuré l’esprit. Mais il l’avait mis au défi de réussir, et ainsi Charlie se retrouvait bloqué des heures devant des papiers inintéressants. Et pourtant, ça lui plaisait. Lorsqu’il avait été élu, les deux amis avaient fêté ça comme il se doit, et Charlie avait pu le remercier ; ce rôle lui avait donné un peu plus de confiance en lui, quoi que ce ne fut pas encore ça. Et pourtant, les moments avec son ami lui manquaient ; mais hors de question de faillir à sa nouvelle charge. Être préfet en chef avait des conséquences qu’il était tout à fait prêt à assumer. Un côté un peu trop responsable qui se faisait oppressant dans la vie du gryffondor. Les deux avaient toujours fait une bonne équipe, peu importe les situations et monsieur Red était certainement l’une des rares personnes avec qui Charlie n’avait que peu de hontes. Comme s’il pouvait être lui-même. Le vrai Charlie.

Upsilon était certainement le plus apprécié au niveau relationnel – avec les filles, j’entends. Elles étaient toutes à ses pieds, et pourtant il ne se laissait atteindre par aucune, Charlie le savait. Il jouait avec et quand il leur avait volé un baiser tout au plus, il les lâchait en leur expliquant que ce ne serait pas possible. Un véritable tombeur inatteignable. C’était peut-être ça, le secret, mais le fait est que le préfet n’avait pas assez confiance en lui pour ne serait-ce qu’essayer de pécho une fille. Parce que voyez-vous, il avait l’orgueil d’un moineau, en son for intérieur. S’il croyait en sa force, il ne croyait pas du tout en son sex-appeal, se rendant si peu compte de la matière qu’il avait et du potentiel présent en sa personne. Traumatismes d’enfants, dirons-nous. Toujours est-il que le gryffon avait arraché un sourire amusé à Charlie, qui s’était même permis de pouffer. Se cacher, et puis quoi encore, s’exiler ? Si Upsilon Red se retrouvait à jouer au lapin, toutes les filles du château se jetteraient sur lui dans l’espoir de passer une heure affriolante, c’était très certainement vrai. Enfin, peut-être exagéraient-ils, mais c’est bel et bien la façon dont Charlie voyait la chose – quoi que l’exagération fasse aussi partie d’une autodérision. Ou pas, c’était peut-être beaucoup plus sérieux que ce qu’ils ne pouvaient afficher, et en réalité, c’est ça qui faisait peur.

Quand Charlie lui avait demandé comment faire, il ne s’attendait pas à ça. Pas à ce qu’Upsilon lui propose. Attendez. Les yeux de Charlie s’écarquillèrent alors qu’il fit mine de tousser, portant sa main à sa bouche et le tout en riant sincèrement. Lui, aller draguer quelqu’un ? Upsilon tentait l’humour, c’est ça ? Pourtant, il avait l’air plutôt sérieux, en parlant de carte blanche. Blanche, comme les cheveux d’Alix. Inconsciemment, Charlie se retourna vers elle, qui étrangement était là, à cette heure-ci. Normal, les poufsouffles et gryffondors avaient pratiquement le même emploi du temps, cette année-là. C’est en s’étirant qu’il se retourna vers son ami. « T’as d’autres idées à la con, Upsi ? Sérieusement. » Il regarda son ami, hésita quelques instants. Il aurait été prêt à lui parier qu’il n’aurait aucune chance avec aucune fille ; le problème actuel ? La dernière fois qu’ils avaient parié, Charlie s’était retrouvé préfet-en-chef. Non, le mieux était de rester silencieux. Pourtant le rouge semblait bien connaître le sujet, et d’une certaine façon, trop amusée pour être prise au sérieux, Charlie était intrigué. Il posa ses avant-bras sur la table et s’appuya dessus pour s’approcher d’Upsilon, de façon à être plus discret, posant son regard sombre dans le sien. « Qu’est-ce qu’elles veulent entendre ? » dit-il le sourire aux lèvres. « A part qu’elles portent bien l’uniforme… ».

Un autre point commun qui liait les deux compères, c’était ce problème avec les filles ; ils les aimaient, mais pas trop. En fait, le physique et la façon dont elles pouvaient les distraire était particulièrement intéressant. En revanche, le fait qu’elle puisse parler et s’exprimer était un véritable calvaire. S’ils n’avaient pas le choix de vivre avec, Charlie aurait pourtant tellement voulu qu’elles sachent se taire ; plus jeune, il priait même pour qu’elles comprennent que leur place était ailleurs que sur son chemin. Mais ça, c’était avant. Maintenant, Charlie aimait bien trop les nanas pour les éviter. Mais pas assez pour les écouter. Charlie se recula de son ami tout en laissant ses bras sur la table.

« Carte blanche ? » Charlie fronça les sourcils tout en observant le regard de son ami. Il avait l'air sérieux. Et ça faisait peur au préfet. Mais après tout. En souvenir du bon vieux temps. « Ça marche. ». En réalité, il prenait ne prenait pas réellement l'exercice pour quelque chose de sérieux. C'était une juste une plaisanterie de plus, entre eux.

Challenge Accepted.

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Sam 15 Mar - 18:36



Lesson one

Charlie ▬ Upsilon




Ton regard glisse sur le Gryffon alors qu'il te sourit, étonné d'apprendre que tu comptes passer ta journée du 14 tout seul, recroquevillé dans un coin. Ou hibernant dans ton lit. Vas savoir. Tu hausses simplement les épaules, tes lèvres frémissantes lorsqu'il pouffe de rire. Tu l'imagines un instant dans la même situation que toi. Rasant les murs, rabattant capuche et baissant le regard pour éviter de croiser celui d'une autre. Le risque étant d'être abordé sans le vouloir. Devoir perdre du temps à écouter les jérémiades ou les cancaneries de l'emmerdeuse du jour. Le tout, en gardant le sourire pour ne pas la froisser et dégrader une image si bien construite, fruit de nombreux sacrifices. Eh oui. Dur la vie d'un gentleman. Tu t'étonnes d'ailleurs que ça ne soit pas encore le cas pour Charlie. Après tout, tu te retrouves un peu en lui alors, si toi tu peux, pourquoi pas le préfet ? Brun, comme toi. Un point plutôt positif quand on sait que la plupart des demoiselles sont attirées par l'aura qualifiée de mystérieuse émanant de leur personne. Tu n'es pas une fille mais, t'es suffisamment bien placé pour dire que Charlie est quand même pas mal foutu. Ouai. Il a une belle gueule. Il devrait apprendre à un peu moins bouder, sinon il lui restera quelques rides avant l'age.

Les yeux du préfet s'écarquillent sous ta proposition. Mais, tu es sérieux. Il est ton ami, comme un frère. Ancien capitaine peut-être mais, aujourd'hui encore tu le considère comme tel. Si tu peux l'aider, de n'importe quelle manière que ce soit, alors tu le feras. Et de bon cœur. Pas parce que tu t'en sens obligé. Il est gêné. Tu le scrutes en plissant les yeux. Il rit mais, son rire est un peu nerveux. Non, non, tu ne te moques pas de lui. Pas cette fois-ci. Quoique... oh allez, juste un peu. Un tout petit peu. Charlie se retourne et tu suis mécaniquement son regard. Un attroupement d'élèves. Et ? Qu'est-ce qui l'intér... Tiens donc... Tu te redresses, croisant les bras et affichant un air de triomphe. Cette fille aux cheveux blancs. Elle ne t'ai pas inconnu. Barthelemy. Capitaine de l'équipe des Poufsouffles si tu te souviens bien. Du genre à motiver ses troupes et à s'imposer facilement. Et avec un sacré caractère d'après ce que t'as entendus. Charlie se retourne alors que tu le toises, un sourcil levé. Aurait-il un faible pour la Poufsouffle ? Celle-là même avec qui il ne s'entend pas ? Curieux. Tu ne te rappelles que trop bien les fois où Charlie s'agaçait de voir une fille capitaine de Quidditch. A part rabaisser toute la gente féminine, vous n'avez pas vraiment parler d'une potentielle demoiselle qui se détacherait du lot. De façon positive, évidemment. Y a-t-il eu un truc entre ton ami et la jaune qui aurait pu changer l'avis du Gryffon ? Tu places cette éventualité de côté. Pour l'instant.

Des idées ? Oui, tu en as. A la pelle. Des idées à la con... oui aussi. Mais moins. Encore que. Éternel gamin que tu es, ta palette peut se révéler bien plus garnie que tu ne le crois. Tu ne te vexes cependant pas de ses paroles, conscient que tu l'as sûrement prit de cours. Ton regard reste braqué vers lui. Il s'accoude, se rapproche de toi et, curieux, tu décroises les bras pour tendre l'oreille. Il sourit quand tu pouffes de rire, le regard pétillant. Tu t'assures par un coup d’œil que personne ne peut vous entendre et tu te penches un peu plus. Tes lèvres s'ourlent d'un sourire en coin quand, très sûr de toi, tu réponds. « Si tu veux mon avis, elles sont bien mieux sans. » Tu penches la tête sur le côté puis tu te redresses, méditant sur sa première question. Ce qu'elles veulent entendre ? Tout dépend évidemment de la fille en question. Il vaut mieux éviter de promettre à une gotique un monde peuplé de fleurs et de thé sucré. Tout comme éviter d'être bien trop entreprenant avec une jeune demoiselle plus naïve et... disons inexpérimentée. En revanche, l'un dans l'autre, il y a un truc qu'il ne faut absolument pas faire. C'est évident mais, autant commencer par les bases. « Oublies la méthode Bernard. Ça ne marche jamais. » Devant son air perplexe, tu te permets de préciser. « Ne vas pas dire à une fille Bonjour, je m'appelle Charlie et que je voudrais que tu viennes chez moi. » En gros, c'est ça, la méthode Bernard. Pas de tact. Direct. Et bon à se prendre un râteau avant même d'ouvrir une seconde fois la bouche. Et dire que y en a qui pensent que ça marche...

Tu doutes évidemment qu'il soit capable d'agir de la sorte mais, avec le stresse, on peut parfois sortir des bêtises du genre et là, c'est irrécupérable. Il se recule, fronce les sourcils en répétant ton offre. Sans doute pèse-t-il le pour et le contre. Qu'à t-il à perdre à part... être la risée de tout Poudlard ? De toute façon, c'est sa dernière année donc bon. Cette pensée est d'une mauvaise foi effroyable et tu te hâtes de l'ignorer, aidé par Charlie qui, en bon bonhomme, accepte le défi. Tu inspires soudainement, cherchant rapidement un moyen de commencer ton... enseignement. Appelons ça comme ça. Tu établis brièvement la liste des choses positives que tu vois en lui ; brun, ex-capitaine mais, faisant encore parti de l'équipe. Préfet-en-chef – grâce toi cela dit – et donc forcément vu comme quelqu'un d'inaccessible. Et ça, de ce que tu sais, eh bien ça plaît. Non vraiment, c'est son comportement qu'il faut améliorer. Son approche. Et il faut aussi qu'il mette de côté sa répugnance, histoire que ça ne se lise pas sur son visage. « T'as de beaux yeux et t'es pas trop moche mon gars. Ça devrait pas trop mal se passer si tu y mets du tiens. Essaies de t'intéresser à elles. Ou fais genre, on s'en fout, faut juste qu'elles y croient. Demandes leur comment s'est passé leur journée. » Pause. Il faut être conscient des sacrifices. Là, c'est le temps qui peut faire défaut et puis faut savoir être patient. « Avec ton air sombre là, tu passes pour le type inaccessible et c'est plutôt une bonne chose, crois moi. Quand t'ira demander comment s'est passé la journée de bidule, elle sera surprise de l'attention que tu lui porte. » Selon toi, c'est la première chose à faire. Montrer que tu as de l’intérêt. Qu'elle est plus... importante que la voisine.

« Ensuite, tu y vas en douceur. » Tu t'approches, tes doigts venant consciencieusement effleurer la main de ton ami. « Tu es ravissante. » Tu souffles. Ton regard perce le sien. Tes doigts décrivent des cercles sur sa peau. Ta tête se rapproche. « J'aime bien ta coiffure. » Encore un peu plus près. Ta main grimpe sur son avant-bras. Tu continues de réduire l'écart entre vos deux visages. « C'est nouveau, ce rouge à lèvres ? » Tu restes un instant en suspend, survolant presque ses lippes. Et tu t'écartes soudainement, lâchant son bras, coupant tout contact physique. Ton regard s'éclaire et tu souris. « Fais pas cette tête là vieux ! J'allais pas t'embrasser. T'es pas mon genre, Cha'. » Bon allez. Un peu de sérieux. « Instaure ce genre de relation. Tu sais, des petits compliments sans trooop t'attarder pour garder un peu distance. » Et de mystère. « Et puis après, tu fais le premier pas... euh... le premier pas physique tu vois ? » Ton sourire se fait malicieux. « Allez, essaies pour voir. » Mouvement de tête sur le côté. « J'crois qu'il est grand temps que tu fasses la paix avec Barthelemy. »

Non sans rire. Foxx oser de demander à la Poufsouffle si sa journée s'est bien passée. Dans une tentative de drague.
Cap ou pas cap ?





j'ai pas pu résister, pardon 8D
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Mer 19 Mar - 0:15
LESSON ONE
UPSILON ASH; ALIX BARTHELEMY



Alors que Charlie se retournait, il remarqua l'air curieux de son ami. Upsilon avait capté son attention inconsciente envers Alix Barthelemy qui lui avait fait tilt quant il s'était retourné. Tilt : quel con, il avait pas à la regarder, elle avait rien de particulier bordel ! Il leva un sourcil pour répondre à Upsilon Ash, avec un air désinvolte et je m'en foutiste, faisant semblant de ne pas comprendre le message subliminal de son ami. Pourtant, les deux se connaissaient suffisamment pour savoir que l'autre savait de quoi ils voulaient parler. Et Charlie était clairement conscient qu'un simple regard ne suffirait pas à détourner Upsilon de ses nouvelles pensées ; le préfet était grillé. Comme un porc. Il aurait pu s'en énerver, mais c'était son gryffon préféré ; il s'en fichait un peu, qu'il soit au courant qu'Alix Barthelemy faisait partie des rares filles à avoir tapé dans l'œil du préfet. Et puis, quel mec ne s'était pas au moins une fois retourné sur la capitaine des poufsouffle; elle dégageait une sale aura de domination. De quoi en faire fantasmer plus d'un. Le problème ? Charlie en faisait partie, lui qui pourtant détestait toutes les femmes dont la présence rimait avec pouvoir. Flavia par exemple. Alix serait sûrement au moins aussi aigrie. Charlie en était sur. Ou pire, elle deviendrait comme la prof Morgan; garçon manqué sans aucune féminité, bref elle ne serait plus une femme.

Rien de mieux pour changer le sujet que d'aborder les femmes. Charlie se rapprocha donc de son ami, son petit commentaire discret attisant un sourire à ses lèvres. Elles portaient bien l'uniforme, mais le commentaire d'Upsilon le fit rire. Sincèrement. Évitant de s'esclaffer comme un cochon pour la discrétion qu'ils essayaient de tenir de manière discrète, Charlie garda un sourire aux lèvres alors qu'il s'éloignait pour se retrouver dans une position plus confortable. L'adolescence était rude, la perversion aussi. Mais il fallait l'avouer, il était entièrement d'accord avec son ami. Les deux avaient eu la chance - ou la malchance - de connaître les plaisirs de la luxure assez tôt, leur offrant une nouvelle vision beaucoup plus libre du monde. Au moins, ils n'étaient pas frustrés. Et ne se faisaient plus d'illusions sur ô combien l'orgasme était le plus grand bonheur d'une vie; ils le savaient, le cherchant maintenant bien plus activement que d'autres qui ne faisaient qu'imaginer. Mais avec les avantages viennent les inconvénients; le manque. Se privant de tout commentaire sarcastique, Charlie préféra écouter avec plus ou moins d'attention son ami qui lui faisait un... Un cours. A quel point était-il tombé bas ? Non, il ne fallait pas le voir comme ça. Mais comme un moment amical, un véritable foutage de gueule des femmes faciles à chopper. Donc il fallait rire. Ou pas. Lol.


La méthode Saint Bernard. L'expression le fit rire et il gratta ses cheveux. Cette méthode pouvait marcher en fait. Si elles avaient un coup dans le nez, sur une plage en soirée l'été. Chez les moldus. Et si elles avaient déjà baisé et portaient une mini-jupe, respirant le sexe à 3000 kilomètres, et surtout que le demandeur était potable. En fait, ça faisait beaucoup de conditions, mais ça avait permis à Charlie d'avoir quelqu'un à "voir" pendant les vacances chez lui. Il ne l'aimait pas forcément - contrairement à elle trop niaise pour penser qu'il était fou amoureux - mais au moins, elle le satisfaisait. Heureusement, il ne pouvait pas avoir de contacts avec elle le reste de l'année. Vous comprenez, il était dans un internat ou les téléphones portables sont interdits, ainsi que tout contact écrit avec l'extérieure. Et quand il y réfléchissait bien, en fait, on était loin de la technique saint Bernard. C'était plutôt la technique serpent; lui servir à boire en l'écoutant parler d'elle et rire à ses blagues, et répondre à son appel brûlant quand elle comprend que le mâle de la soirée est sur le point de la lâcher. Ouais. Fourbe et vicieux. Qu'il était beau le rouge et or !

Bien entendu, Charlie était plus que conscient que la majorité des filles étaient bien plus complexes que les mâles, hélas. Selon la fille, Charlie répondrait très certainement à un appel aussi brûlant que celui du St Bernard. Quoi que, cela semblait trop facile. Mais la n'était pas la question: il ne savait pas draguer, ne s'était jamais penché sur la question et n'avait même jamais eu l'idée de pratiquer cette méthode ridicule. Il allait apprendre. L'idée le fit sourire et il prit un air perplexe en écoutant son ami, un main de profil sur sa bouche pour cacher le sourire moqueur qui s'y dessinait. Upsilon se prenait vraiment pour un pro de la drague, M. Love en pleine action ! S'il avait de quoi, la simple idée donnait à Charlie des envies de clacher son ami sur la confiance narcissique dont il faisait preuve. Mais il ne fit que sourire, discrètement sans pour autant le lui cacher. La situation en réalité, le faisait rire. Mais Charlie avait relevé le défi, il le ferait jusqu'au bout. Il n'avait rien à perdre à part un peu - beaucoup - de sa dignité. Il passa un œil sur sa montre, suisse s'il vous plait. Peu importe l'heure, ce qu'il se passait maintenant l'amusait bien trop par rapport à un cours de Falvie. Il espérait quand même finir à temps.

Les compliments d'Upsilon firent cependant se renfrogner le préfet. Il n'avait jamais reçu beaucoup de compliments autres que ceux de sa mère et de cette fille qu'il voyait en vacances, et l'idée qu'il puisse plaire le mettait mal à l'aise. Ce manque de confiance en lui pesait énormément sur sa conscience et pourtant, il grommela quelque chose dans sa barbe inaudible, qui devait ressembler à un "arrête de dire des conneries". Il ne savait pas s'il était passablement beau, mais il avait pu remarquer une prestance ; à l'oral, en classe, on l'écoutait. C'est Sandra qui lui avait avoué que c'était parce qu'il était mystérieux, parce que personne n'arrivait à en savoir plus sur lui. Si l'idée qu'il ait quelque chose qui puisse attirer le rendait mal à l'aise, qu'on ne sache rien sur lui l'arrangeait. Il finit par soupirer de soulagement lorsqu'enfin son ami eu fini de décrire ses super qualités de la mort qui tue. Il en aurait presque rougi !

Mais le pire était encore à venir. Un jeu de rôle, n’était-ce pas ? Upsilon vint. Caresser. La main. Du préfet qui la retira sans même attendre qu’il ait fini sa première phrase alors qu’il avait entamé des ronds sensuels sur cette dernière. Putain on n’échange pas ses microbes de mains comme ça, c’est dégueulasse ! « Tu fous quoi Up.. » commença Charlie alors que son ami se rapprochait dangereusement de lui. Ah, il lui montrait. Mais c’était un peu trop démonstratif ! Il tourna son regard à droite, à gauche pour vérifier que personne ne faisait attention à eux, et heureusement pour lui, l’opération sembla se passer tranquillement. En fait, il n’était pas très sensible au charme de son ami. Ce n’est pas comme si ça allait le flatter ou quoi mais… Ah putain c’était horrible ! Charlie avait eu beau essayer de reculer, Upsilon avait persisté et leurs lèvres étaient sur le point de… Un soupir de soulagement s’échappa du préfet lorsque son ami se retira et plaisanta. Il n’avait aucune idée de la tête qu’il faisait, mais ça devait être un mélange de grimace et de panique, la bouche tordue et les yeux blancs. « M’appelle pas Cha’ » grommela-t-il en se frottant le front, gêné. Reposant son regard dans celui d’Upsilon Ash, il écouta avec attention son ami.

Instaurer ce genre de relation, des compliments. Nan. Charlie n’en était décidément pas capable. Mais le destin avait voulu qu’il accepte un challenge avant même de savoir dans quoi il s’embarquait. Il parlait de pas physique ou quoi. Mais un détail échappait à son ami ; Charlie était clairement contre les quelconques contacts physiques, parce que beaucoup de gens ne se lavaient pas les mains après être allés au toilettes, ou se mangeaient la peau des ongles, enfin des trucs un peu dégueux que le préfet ne pouvait pas comprendre ni même envisager. Cependant, il repensa au bal avec Alix. Elle, elle ne l’avait pas dégouté, même en dansant. Pire ; ils avaient échangé la transpiration de leur mains moites ! Et sur le moment, Charlie avait encaissé comme un bonhomme et n’en avait même pas été perturbé. Il n’y avait pas d’explication rationnelle, c’était un simple fait. Et en parlant d’Alix Barthelemy, elle semblait avoir été désignée comme… Non. Attendez.

ERROR 404.

« Pourquoi pas Morgan tant qu’on y est ? » proposa Charlie. Oui, la grande et moche Holly Morgan lui semblait tellement douce face à l’épreuve que lui lançait le gryffondor. Alix ne se laisserait jamais berner par un truc aussi ridicule. Le défi avait déjà été relevé, non ? Depuis quand un rouge et or  revenait-il sur sa parole, et pire, se dégonflait-il ?! « Raaah putain Upsi tu fais chier ! » s’indigna Charlie en se levant de son banc. « Cette nana est pire qu’un mec » déclara le préfet sans se retourner vers elle. « Si j’me prends pas un pain, tu me paies un verre. » Ouais parce que, il allait droit vers son bourreau, là. Prenant une inspiration de courage, il tourna les talons à son ami et alla… se rapprocha de…

De patronus. A vrai dire, Barthelemy était capable de beaucoup de chose, il le savait, mais il ne s’était jamais attendu à une scène pareille. Elle semblait en compagnie de la préfète des Poufsouffles en train de comparer… C’était quoi ce truc à la con ? Il attendit que Sandra s’en aille – elle allait beaucoup trop le charrier sinon – prétextant du boulot de préfète. Elle ne manqua pas de saluer Charlie avait plein de gestes et mimiques qui faillirent le mettre hors de lui sur son passage, et finit par disparaitre derrière la  porte alors que la capitaine jouait avec le patronus que Charlie avait beaucoup trop vu dans sa vie. Le poulpe. Il soupira de désespoir en se disant qu’il était finalement mieux en train de faire son boulot, et s’approcha sans trop savoir comment s’y prendre. Les mains dans les poches, il se demandait – devait il arriver par derrière et prendre le risque de l’effrayer ? Par les côtés, par devant….. En fait, il n’était jamais stressé de lui parler, mais ce contexte le rendait mal à l’aise. Il passa une main derrière sa nuque alors qu’il s’approchait d’elle. « La pieuvre est carrément plus badass », déclara-t-il. Quoi, c’était un compliment, nan ? Un compliment sur son patronus, mais c’était un bon début. Gêné, il le cacha en s’asseyant à l’envers sur le banc, dos contre la table et pieds côté couloir, posant ses coudes sur ses genoux. Il jeta un coup d’œil à Upsilon Ash. Il allait le tuer. Le dépecer. L’enterrer avant de reporter son regard sur Alix Barthelemy.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Alix Barthelemy
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Ven 21 Mar - 16:12




Je te dis blblblblblblbl


Le matin. Faut faire avec, pas la peine de tirer la gueule en faisant profiter le reste du château de votre mauvaise humeur.
Aujourd'hui comme souvent, elle s'était levée plus tôt que beaucoup pour se diriger droit sur le terrain. Non pas pour s’entraîner mais pour s'occuper des équipements de rechanges de l'équipe qui avait besoin d’entretien, inspecter discrètement le vestiaire masculin de l'équipe et remplir un ou deux papiers. C'était aussi ça être capitaine. Elle avait enfilé un pull rapidement au dessus de sa chemise, s'était enveloppée dans sa robe de sorcier et était donc partie pour revenir a temps avec l'arrivée de ses amis de 7e année dans la grande salle.
Les joues un peu rose a cause de la fraîcheur du matin, elle enjamba un banc, s'installa en face de Sandra, bailla copieusement et plongea dans un chocolat chaud apparu comme par hasard devant elle. Sacré elfes de maisons. Toujours aussi au point.

Elle avait quoi déjà comme cours là ? Regard fixe, tasse a la main, elle essayait de mettre son cerveau en route avec difficulté. Ce fut le bruit moue du journal percutant sa tête qui la tira de sa réflexion. Tant pis, elle verrait bien arrivée dans la classe.
Se saisissant du journal, elle se plongea dans une lecture en diagonale. Mais comme toujours elle fut distraite de sa lecture par les gens qui l'interpellent, lui demandent quelque chose, lui racontent une histoire, se renseignent sur telle ou telle matière. Et c'est toujours avec un grand sourire qu'elle repose sa gazette du sorcier pour écouter et participer a chaque discussions a  laquelle elle est sollicitée. Voila. C'est un peu un matin comme un autre pour la sorcière et comme a 80% des matins c'est la bonne humeur qui règne. Comment ferait elle franchement sans les blaireaux pour afficher un tel sourire a une heure si matinale sans se forcer ? Et d'ailleurs ou qu'il est Light ?
Un regard sur sa montre lui indique qu'il doit encore batailler avec son pull. Il a toujours aimé se lever le plus tardivement possible, elle va devoir lui ramener un truc a manger ou son ami sera la tristesse incarnée. Piochant dans les croissants, elle en enveloppe trois dans des serviettes et les case dans son sac.

La discussion a changée, on ne parle plus de Flavia et de sa nouvelle robe mais de patronus désormais. Oooh elle adore parler patronus !
Se penchant un peu, Alix se mêle a la conversation a son tour. « Oh oh oh ! J'ai du m’entraîner toutes les semaines pour y arriver en troisième année ! Mais je m'attendais pas a une pieuvre... c'est tellement classe de la voir flotter dans les airs. »
Oui Alix le pense. Les tentacules qui dansent dans les airs elle trouve ça beau. Du coin de l’œil elle  intercepte une scène a la table des gryffondors et qui la distrait fortement. Oh merlin. Elle perd le file de la discussion pour suivre avec incrédulité le petit cirque de Foxx et de... Euh. Béh. Eff ? Bref le type qui a un alphabet a la place de son prénom et de son nom. Une sorte de truc qui se trouve d'un naturel irrésistible. D'ailleurs c'est peut être bien le cas. Il est en train de draguer le préfet en chef la ? Naaan. Oh my Gallion. Il va lui rouler une pelle ?
Un sourire un peu crétin sur les lèvres, elle ne perd pas une miette de la scène en essayant de ne pas rire. Ouais enfin. Pas une miette. Pas vraiment, c'est dans l'obligation qu'elle se retourne de nouveau vivement vers ses amis en entendant dire que le patronus de Sandra est plus badass que le sien. C'est donc en rigolant qu'elle sort sa baguette et qu'elle lance avec une vive concentration le sort du patronus. Bon. C'est vrai que l'ours prend beaucoup de place, mais si un ours devait se battre avec une pieuvre, cette dernière pourrait lui cracher de l'encre a la gueule avant de l'étrangler avec ses tentacules ! WOW deux minutes ! Elle reporte son regard sur la table des rouges. Zut. Elle a loupé le bisou.
Haussant les épaules un peu déçue, elle se lance dans un débat avec Sandra sur les mérite de leur patronus. Se levant brusquement, la préfète des jaunes se leva pour tout sourire dire bonjour a.. Charlie qui venait vers eux.
Regard soupçonneux était de rigueur. Regard qui fut vite remplacé par quelque chose de plus détaché pour ne pas montrer a Foxx qu'elle trouve son attitude bizarre.
C'est donc avec détachement qu'elle regarde son amie s'en aller avant de regarder le gryffon. Mais elle ne s'attendait tellement pas a ce qui allait suivre.

« La pieuvre est carrément plus badass »

Oh. La la. C'est noël. Elle ne peut pas empêcher ses yeux de briller, une myriade de répliques lui viennent, elle se met donc a tapoter la table des doigts en plaquant sa baguette contre le bois de la table. Son sourire revient alors qu'elle regarde Foxx oubliant Sandra l'ayant abandonné lâchement pour ses obligations de préfète.
Elle sait. C'est le meilleur choix qu'elle puisse trouver en une poignée de secondes.

« Et je suis merveilleuse. Et belle. Et tellement intelligente ! La meilleure batteuse de Poudlard ! Que dis je ! Le meilleur capitaine que le château ait vu ! » Elle savoure le regard perdu de Charlie. « Non mais tu as l'air de m'adresser un compliment indirect, autant t'aider à en trouver un bon Foxx. »
Le genre de chose qui peut le faire suffoquer en moins de quelques secondes. Elle ne loupe pas une miette du regard que Charlie envoi a Béh. Et son sourire ne fait que s'élargir.
« Ne t'inquiète pas Foxx c'est pas parce que tu as décidé de louer ma personne que ton ami va être jaloux, je ne suis pas assez cruelle pour interférer dans une si belle bromance. »
Mimant de regarder de droite a gauche, elle baissa la voix « J'ai pas pu voir, alors il t'a embrassé ? »
Une voix grave hurle dans sa tête « DOMINATION, HEADSHOT » Décidément cette journée ne pouvait pas aussi bien commencer. Suivant du regard le gryffon qui s'en va (ou fui au choix), elle essaye de ne pas éclater de rire. Pas en public en tout cas. Attrapant son sac, elle secoue la tête en casant ses cheveux d'un seul coté pour pouvoir mettre la bandoulière de son sac. C'pas tout ça, mais il reste plus beaucoup de Pouffy si elle veut pas se perdre vaut mieux les suivre.
Lui dira t-elle un jour qu'elle avait saisi qu'elle était le sujet d'un pari ou quelque chose du genre?

Nan. C'était si drôle.



Fiche par (c) Miss Amazing
Crédit image : tumblr
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Ven 21 Mar - 23:18
LESSON ONE
UPSILON ASH; ALIX BARTHELEMY



Son regard glissa sur la poufsouffle qui souriait. L’avait-il souvent vu sourire ? Quelques fois, oui, mais jamais de cette façon. Ils ne s’étaient jamais amusés ensemble, n’avaient jamais passé de bons moments, et la simple idée fit grimacer Charlie. Ils en auraient été incapable, une simple partie de scrabble ou de lazer game se transformerait en troisième guerre mondiale sans que personne ne l’ai demandé. Elle souriait et semblait si peu surprise à la venue du gryffon, savourant cependant le pseudo compliment du préfet. Il suffisait de voir ses yeux briller pour y voir de la satisfaction. Mais Charlie n’était pas encore totalement dupe, entendant le bruit dérangeant des ongles tapotant la table de bois. Elle réfléchissait, mais à quoi ? Peut-être à l’étrangeté que Charlie vienne lui parler, comme ça, et surtout, la complimente. Lui-même aurait directement pensé à un canular – ou un épouvantard – si la poufsouffle venait ne serait-ce que lui parler de son plein gré. N’oublions pas qu’elle n’avait toujours fait que répliquer. Ahah, ce n’était toujours pas passé, une boule de rancœur formée au plus profond de lui. Leur regard s’affronte, un peu trop gentiment le temps de quelques secondes. Et enfin, elle se décide à parler.

Merveilleuse. Charlie faillit pouffer. Meilleure batteuse ? Charlie faillit s’étouffer. Meilleure capitaine ? Charlie était à l’agonie. Quoi qu’il sourit, étrangement amusé, bien que son regard se rempli rapidement d’incompréhension. Les filles étaient décidément trop douées pour s’aimer de mérites qu’elles n’avaient pas forcément. En revanche, qu’elles l’assument de la sorte étonna Charlie. Il connaissait Barthelemy, mais certainement pas de cette manière. Que faisait-elle, que disait-elle et surtout, pourquoi ? Etait-il si rare que le préfet fasse un compliment qu’elle aussi, en changea son comportement ? Non, ça, c’était naze comme raisonnement. Avait-elle compris la supercherie avant même que ça ait commencée ? Certainement. Il leva ses sourcils ; s’il était là pour draguer, il n’allait tout de même pas lui laisser dire trop de conneries. Draguer Barthelemy, c’était comme s’attaquer à un mammouth, il y a des chances de réussir, mais elles sont si faibles qu’on préfère passer son chemin. Ou être suicidaire – ou maso – ou bien assez con comme Charlie l’était pour accepter un défi aussi pourri. Il se maudit, elle se foutait ouvertement de sa gueule en fait, c’est ça ?

« Faut pas abuser Barthelemy » décréta-t-il, sans pour autant démentir ses dires. Merveilleuse à sa façon, il fallait le reconnaitre, si tant est que le merveilleux peut se confondre avec l’horripilant. « Non mais tu as l’air de m’adresser un compliment indirect, autant t’aider à en trouver un bon Foxx ». Il sourit, amusé. Un bon ? Il en avait, des centaines, pour la définir. Il entre-ouvrit la bouche, s’apprêtant à parler, un main sur sa nuque, son regard ne lâchant pas le sien. Il aurait voulu lui dire ce qu’il avait sur le cœur. Cette tyrade dite et redite devant un miroir, avec un elfe de maison. Ces paroles qui lui avouaient ô combien elle était insupportable et pourtant ô combien il la trouvait parfaite. Sa force, sa faiblesse, ses paroles, ses silences. Son épouvantable côté boute-en-train, son agréable côté persévérant. Son caractère indépendant, sa fragilité franche. Mais aucun son ne franchit sa bouche. Tout le monde sauf elle. Il soupire et lance un regard à Upsilon, hésitant entre l’appeler à l’aide et le maudire d’aussi loin.

« Ne t’inquiète pas Foxx » elle l’interpelle, lui se retournant vers elle. « c’est pas parce que tu as décidé de louer ma personne que ton ami va être jaloux, je ne suis pas assez cruelle pour interférer dans une si belle bromance ». Veine sur sa tempe, Charlie se leva d’un coup, sentant la vile colère s’emparer de lui. Pour qui elle se prenait ? Il aurait voulu qu’elle meurt soudainement d’une crise cardiaque, mais bon, on ne peut pas tout avoir dans la vie ; toutes ses pensées précédentes s’envolaient. Il allait la buter, elle était simplement insupportable, imbue de sa personne et détestable. Qu’elle ait des amis relevait du miracle pur et dur, et il souhaitait bien du courage à Light Red pour la supporter plus d’une heure sans crever la bouche ouverte. « Tu me fais chier putain ! » ragea-t-il en tournant les talons. Oui, l'amour fou. Mais la voix de la jeune fille le retint, comme un aimant à son frigo. Pitoyable. Sans se retourner vers elle, il tendit l'oreille. « J’ai pas pu voir, alors il t’a embrassé ? ». … Avez-vous déjà ressenti ce sentiment où la colère domine le reste ? Où, perdant tout état de raison, votre cerveau ne dicte plus rien et seule cette douleur infernale dans votre ventre vous hurle de frapper quelque chose ? Charlie prit une inspiration alors qu’il s'éloignait déjà d'un pas.

Le préfet n’avait rien contre les gays. C’était pour lui quelque chose de tout à fait normal que de tomber amoureux, peu importe la personne. La preuve, il se tapait la plus chiante nana du monde dans son cœur, tristesse. Mais ça, il ne s’en rendait de toute façon compte qu’à moitié. Cependant, l’idée de l’être n’était pas d’actualité. Mais il savait pertinemment de quoi elle parlait. Upsilon. Cet idiot heureux. Qui lui avait fait une démonstration. Qu’y avait-il à répondre à ça ? « FERME LAAAAA » cria-t-il en s’enfuyant, loin d’elle avant qu’il ne finisse par exploser son crâne contre une table – enfin, dans ses rêves vous voyez le truc. Il marcha ainsi, calme mais énervé, vers son ami. Il allait le tuer, le tuer ! Ou s’auto-tuer, parce qu’en soit, il était toujours assez con pour accepter les défis foireux. Ainsi s’était-il retrouvé préfet, ainsi finirait il surement ministre.

« Elle m’a capté » déclara Charlie en enjambant le banc avant de s’y assoir. Il en était sûr, il le savait. Il pensait la connaître un peu, assez pour savoir qu'elle ne l'aurait jamais remballé comme ça. Enfin. Hein ? Elle aurait pas osé. Mouais. « Barthelemy sait pertinemment que je préférerais crever que de lui faire un seul compliment » brailla Charlie en broyant du noir. Il avait pourtant fait un effort bordel ! Il avait même prévu de lui demander comment se passait sa journée. « C’est pas drôle Upsi bordel ! J’aurais voulu t’y voir ! ». Ahah. La bonne blague, lui avait d’autres idées, d’autres valeurs. Et il n’accepterait pas un tel échec. Dommage, il constata qu’Alix se dirigeait avec assurance derrière les portes de la grande salle. Il laissa tomber sa tête contre la table, savourant le contact froid de son front contre le meuble. Il était foutu, ça allait le suivre.

Il ne savait alors pas qu’elle aussi.
Un clafouti la suivrait.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Lun 24 Mar - 17:31



Lesson one

Charlie ▬ Upsilon




Cha' et Up'. Oh c'était mignon. C'était déroutant. Amusant, peut-être. Une scène, un tableau inédit. Deux bruns racolant ensemble. A l'égard du temps. A l'égard de tous ces regards perplexes qui se tournaient vers eux. Mais, tout le monde savait. Tout le monde connaissait les deux Gryffon pour savoir que chacun de leur gestes étaient calculés. On ne fait rien sans avoir une idée derrière la tête, et Charlie aussi bien que toi, êtes pratiquant de cette méthode beaucoup plus rentable que celle d'un Bernard ou d'un Michel de bas étage. Que les regards s'indignent, s’inquiètent ou que les bouchent s'ouvrent, stupéfaites. Que les lèvres s'étirent en un sourire – qu'importe lequel d'ailleurs, ce spectacle aussi troublant qu'éphémère ne se reproduira sûrement pas. Non. Jamais. A moins d'être dans un état de sobriété plus que bas. Livrés à l'ivresse de l'alcool qui pourrait vous faire commettre la plus douloureuse des erreurs. Briser votre vie. Une amitié peut-être. Certainement. Réduire à néant votre existence, reculer devant votre propres reflet, affligé par le renvoie de ce dernier, vous offrant un visage tiraillé par le remord et le regret. Mais, heureusement, aujourd'hui, il n'était pas question d'alcool ni de divagations causée par son emprise. Il s'agissait simplement de jeu. De parie. De parie entre deux amis. Deux joueurs. Deux batteurs. L'un préfet, l'autre... l'autre quoi, d'ailleurs ?  Qu'as-tu accomplis de ta vie, Upsilon ? Qui-es-tu à côté de ton ami ? Un sous-fifre ? Une épaule ? Oui et non. Il ne se confie pas. Rarement. Mais, tu serais prêt à lui prêter tes mains et ta baguette s'il le fallait. Mais, cette idée de te comparer à lui te rebute. Tu n'es pas là pour t'embrouiller dans une histoire de jalousie, de compétition. Mais, tu te poses la question. Tout du moins, tu commences à te la poser.

Son visage, défiguré par une grimace, transformé par une forme de panique luisant dans son regard te tire un sourire satisfait. Alors tu te complets, derrière ton masque narquois, appréciant de voir sa tête d'éberlué. Il n'aurait jamais osé faire ce que tu as fais. Même pour un simple parie. Tu connais ses répulsions. Ses angoisses quant au contact humain. Sa phobie. Sans doute une maladie. Mais, tu l'as relégué au second plan, désirant peut-être le poussé dans quelque chose qu'il ne connaît pas. Qu'il ne s'inquiète pas. Tu ne fais pas parti de ce bord là. Tu aimes trop les femmes – leurs courbes surtout – pour virer à tribord simplement parce qu'il t'offre un visage gêné, attendrissant. Presque adorable. Envolée l'espèce de carapace sombre, émanant une aura quasi ténébreuse qui gravite autour de lui, le rendant presque vulnérable. Mais, c'était juste l'espace d'un instant. Il reprend l'air qu'il aborde souvent, se renfrognant au passage. Et tu t'embarques dans des explications, des consignes qu'il écoute non sans arquer un sourire. Qu'importe, tu l'ignores, trop absorber dans tes propres paroles, convaincus que ta méthode était la bonne. Parmi tant d'autre. Évidemment. Ses yeux s'écarquillent quand tu prononces le nom de la sujette. Quoi ? Petit Gryffon serait-il effrayé à l'idée d'aller taper simplement la conversation à une fille ? Pardon. A cette fille ? Tu te trémousses en croisant les bras, calant ton derrière contre le banc, tel un futur spectateur attendant impatiemment le début d'un film. Mais, une ombre demeure au tableau. Morgan ? Tu baisses les yeux, ricanant.

« Je savais pas que t'avais des penchants pour les couguars. » Quand ton regard se relève, tu hausses simplement les épaules, un sourire entendu plaqué aux lèvres. Oui. C'était juste pour le taquiner un peu. L'embêter. Le faire sortir de ses gongs ? Non. Il lui en faut plus pour se mettre en colère. Aussi, te permets-tu ce petit genre de réflexion. L'idée d'aller faire du gringue à Morgan ne te serait jamais venu à l'esprit. Tu es aussi gay que tu es gérontophile. Comparer le professeur de vole à la capitaine des jaunes... faut le faire. Elles avaient peut-être certains points en commun mais, à tes yeux, c'étaient surtout leur différences qui primaient. Différences physiques surtout. Comptant l'age aussi. Tu le vois en grande conversation mentale. Osera ? Osera pas ? Un parie est un parie et dès lors qu'on accepte, fuir serait se condamner à coller l'étiquette ''Dégonflé'' sur le front. Et tu connaissais suffisamment Charlie pour savoir qu'il irait relever le défi. Un Gryffondor est un Gryffondor. Tu l'envoies en territoire ennemi. Sur un champs de mines et il se lève, t'offrant au passage sa pensée plus que véridique à ton égard. Tu lui réponds par un sourire totalement niais mais, contrôlé. Haut les cœurs. Tu sortirais presque des banderoles et des sifflets pour l'encourager. Mais, nul doute qu'il penserait que tu te foutrais clairement de lui. A raison qui plus est. Tu te redresses quand il te surplombes, te semant de lui offrir un verre s'il s'en sort indemne. Tu hoches la tête, hésitant. Tu n'as certainement pas envie de le voir se prendre un gnon ou un coup de genou. Mais, radin que tu es, devoir payer parce qu'il revient de la guerre sans une égratignure te chagrine un peu. Oh et puis, c'est quoi ? Deux, trois, voir cinq gallions dans une vie quand on a un ami tel que Foxx ? Bien pensé. Et comme on dit, quand on aime, on ne compte pas. Waaa. C'est vachement profond.

Il tourne les talons. S'éloigne sous ton regard inquisiteur. Le voilà qui s'approche. De quoi ? De la fin ? Peut-être. Qui sait ? Le voilà devant la fille. Ah. Il ouvre la bouche. Pour dire quoi ? Tu n'en sais rien. T'es trop loin. T'aimerais t'approcher, ou utiliser ce truc là. Les oreilles indiscrètes dont le nom t'échappe complètement. Tu aurais voulus esquisser un mouvement pour te déplacer mais, le regard de Charlie t'arrêtes. Oh. Ce regard. Il est mauvais. Il n'annonce rien de bon. Juste un ''je vais te dépecer avec toute la lenteur que tu mérites. Et tu vas crier.'' Et tu hoches la tête, l'air grave. Acceptant ce qui t'attends. Comme si tu l'envoyais à la mort et que tu le savais. Pour te faire pardonner tu devras donner bien plus que ta personne. Son regard quitte le tien pour se reporter vers la jaune. Qui ne dit rien. Laissant simplement la surprise peindre ses traits. Mais, pas pour longtemps. La confiance lui revient d'un coup. Malgré la distance tu vois clairement ses yeux pétiller comme ceux d'un prédateur tournant au tour de son gibier. Ses doigts frappent contre le bois de la table. Ça doit être encore plus... déstabilisant pour Charlie. Elle ouvre la bouche. Tu tends l'oreille en baissant la tête, persuadé que si tu ne la regarde pas, elle ne te verra pas non plus. Ouai. Comme un gosse. Tu n'entends que des brides de phrases. Et c'est frustrant de ne rien savoir. Un compte rendu tu demanderas. Du moins... si y a assez de matière pour un faire un. Tu plisses les yeux pour te concentrer. Mais, tu abandonnes. Non vraiment, il faudrait que tu t'approches. Soupirant, tu soulèves ton corps de façon à croiser les jambes sur le banc, prenant la position du lotus alors que tu cherches où poser ton regard.

Et finalement, tes doigts s'emparent du sac de ton ami. Tu jettes un coup d’œil dans sa direction, t'assurant que tu ne risque pas de te faire prendre. Pendant que lui subit le courroux de la Poufsouffle, toi, tu fouilles dans ses affaires. Quel merveilleux ami tu fais. Vraiment. On devrait presque t'offrir une médaille pour ça. Mais, ça ne t'arrêtes pas, tes doigts se recourbes sur le tissus et tes mains partent en quête de... de quoi ? Tu n'en sais rien. Et tu sais pas pourquoi tu fais ça. C'est juste pour... passer le temps. Te donner contenance. Oui, c'est sûrement ça. Tu t'accoudes, une main empoignant tes mèches brunes pendant que l'autre tire une multitude de papiers. Eh ben. Le pauvre. Dire que ça aussi, c'est de ta faute. Eh oui. Encore un parie. Celui où t'étais persuadé qu'il n'aurait jamais les couilles de se proposer en tant que préfet. Mais, redressant la tête, les épaules et levant le menton, il avait joué le jeu. Cette détermination dans son regard c'était... wow. A couper le souffle. Heureusement que t'étais pas une fille ; tu aurais fondus à ses pieds. Ouai. Ou pas en fait.  Et le voilà préfet-en-chef. Rien que ça. Excusez du peu. Une part de toi se lancerait presque des fleurs, caressant l'idée que si Charlie avait mûrit et prit un peu plus confiance en lui, c'était un peu grâce au fidèle ami que tu étais. Ouai... fidèle, fidèle. Un peu chiant. Emmerdant même. Bref, tu n'incarnais pas l'idée du parfait meilleur ami mais, Charlie faisait avec, et tu le remerciais pour ça.
Tes yeux montent de nouveau vers les deux protagonistes. Ah. Charlie te regarde. A-il vu que fouillais dans ses affaires ? Oh. Sûrement qu'il s'en fout à ce moment là. Il d'autre... truc à gérer. Et visiblement, ça a pas l'air d'aller. Tes sourcils se fronces. Tu le questionnes en silence. Demande-t-il de l'aide ? Si oui, vas-tu déplacer ton derrière pour partir à sa rescousse ? …. Naaaaaan. C'est bien trop jubilatoire de le voir se …. Holéééé. Mec. Te fous pas de sa tronche. Il a déjà accepté de tenter le coup en allant lui adresser la parole. En faisant le premier pas. C'est déjà... énorme. Ouai. Mais, curieusement, tu ne bougeras pas. Enfoiré, va.

Tu te vois déjà lever distraitement le poing pour l'encourager – à la manière d'un Londubat, exhortant un Wesley avant un duel, sisi. Le visage dur, plaçant tout tes espoirs en lui en un seul regard. Mais, il se retourne trop vite, accaparé par son bourreaux. Bon. Tant pis. Tu baisses de nouveau la tête, t'intéressant au contenu de ses papiers de préfet-en-chef. Tu les parcours, les feuillettes sans vraiment jeter toute ton attention dessus. Comment fait-il ? Comment fait-il pour assurer son rôle de préfet, pour être l'épaule du capitaine de l'équipe de Quidditch, batteur, ton ami et simple étudiant à la fois. Non il est trop fort. Pourtant... Force est de constater qu'il arrive pas pêcho. C'est malheureux. S'il avait pas peur du contact physique, s'il avait pas son air de Dark Vador toujours scotché au visage... bon sang mais, c'est qu'il pourrait devenir Monsieur Poudlard. Oui... Mais, non. Cette idée, tu la balaies. Manquerait plus que tu te mettes à cogiter devant son statut en te rabaissant. Non, non et puis, tiens, s'il sait faire tout ça à la fois, c'est sûrement parce qu'il a un an de plus que toi. Oui, voilà. Hoo. Quelle bonne excuse. Tu t'agites dans ta... cogitation, froissant sans t'en rendre compte, les papiers de ton ami. Tu vois passer différents noms. Avec souvent la mention ''heure de colle'' qui l'accompagne. Eh ben. Vu la taille du paquet, faut croire qu'il aime ça, donner des retenues. Oh. Tiens. Une feuille accapare alors toute ton attention. Ce nom là, c'est celui de Falvie. Tu parcours l'écriture molichonne de Charlie – oui, tout le monde écrit de façon molichonne quand c'est chiant – en fronçant les sourcils. Tu ne sais pas si tu dois rire ou grogner. Non mais, c'est rigolo de voir le nom de la verte figurer sur un papier de colle, accompagner de ton nom. Surtout quand elle se baladait avec son affreuse taie d'oreiller. Et en même temps, ça te rappel ce souvenir frustrant de l'infirmerie. Non vraiment, tu ne sais pas quoi en pens...

« FERME LAAAAA »

WOLÉÉÉ ! T'en aurais presque sursauté. Ce cri venait du cœur. Des tréfonds des entrailles torturées par qui sait quoi. Derechef, tu redresses la tête. Et tu vois Charlie s'enfuir, quasiment la queue entre les jambes. Mince alors. Ça ne s'est vraiment pas bien passé. Le niveau était peut-être trop haut ? Ou alors c'était dans l'ordre des choses ; jamais il n'arriverait à mener une discussion avec Alix. Il a l'air énervé – y a de quoi. Mais, tu le suis des yeux, dépliant les jambes, paré à te retrouver la tête contre le bois de la table. Il te maintiendrait la nuque, et tu cracherais des excuses mêlée d'un rire trop longtemps retenu. Mais, il ne fait rien. Rien à part te lancer des éclairs avec ses yeux sombres. Hey ! Why so d4rk boy ? Tes mains se lèves en signe de paix. Non, non. Pas taper. Pas taper dude. C'est qu'il a une réputation de bon préfet à tenir, sinon, peut-être t'aurait-il déjà dépecé ? Bref, Merlin soit loué il a un statut de bon élève, au moins, ça épargne ton visage. Il fulmine quand il enjambe le banc et à ton tour tu t'assoies convenablement, rangeant mécaniquement toute la paperasse qui n'est pas la tienne – et heureusement. Le parie tombe à l'eau, malheureusement, le secret n'a pas tenu. Charlie a été grillé. Peut-être même avant d'avoir ouvert la bouche. « Ah. » Constatation claire, nette et précise. Il est évident que tu ne pouvais pas faire mieux. Ce petit ''Ah'' veut tout dire. Et puis, c'est tellement plus poli que de sortir un ''Oh. Ben merde alors''. Ouai, plus poli ou... moins con. Bref, ça fait moins ballot. Tu n'oses pas l'interrompre, persuadé qu'il serait capable de te crier dessus comme une fille hurle sur son salopard de patron. Sauf qu'il n'en est pas une. Et toi patron... non. Mais, ça viendra. On y croit tous. Sans ironie. Barthelemy  n'acceptera donc jamais un compliment venant de Foxx. Un instant, l'envie de lui dire de faire l'inverse te brûle les lèvres. Genre, commencer la journée par un Wow dis, donc, t'es pas à ton avantage aujourd'hui. Maaaaais. Alix Barthelemy, c'est le genre de fille qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Que tu la dégrade ou que tu la complimente, c'est pareil. Si ta tête lui revient pas, tes paroles non plus. Si douces et élogieuses soient-elles. Tu te ravises donc de tout commentaires, préférant t'amuser de la situation. Dieu que sa tête, à ce moment là te faire rire. Il broie du noir et au lieu de lui taper virilement sur l'épaule pour le consoler, tu retiens un gloussement. Gloussement qui t'échappe au final. Tes yeux sont rieurs devant les siens, noirs, fusillant l'énergumène que tu es.

Et il te réprime. C'est pas drôle ? Oh si. Oh lala. Bon, d'accord, tu veux bien admettre que se prendre un vent... - non, là c'est plutôt une tornade - , en pleine tronche, en public... ben, c'est pas drôle pour celui qui se la prend. En revanche, pour les autres... ben oui. C'est rigolo. C'est... distrayant... Pauvre Charlie. Sa tête s'écroule sur la table. Il est visiblement abattu. Tu te calmes enfin, jugeant bon ne pas trooop se moquer de lui. Parce qu'il a été courageux de se lancer. Surtout en sachant ce qui l'attendait. Ouai, plus ou moins. Tu sèches tes larmes – parce que oui, en excellent ami que tu es, tu as laissé le rire te monter aux yeux – et tu t'accoudes pour te rapprocher de ton ami. « Je suis désolé vieux. Je t'ai envoyé à l’abattoir. » Comparer Alix à l'abattoir, c'était peut-être un peu violent. Mais, là, c'était tout à fait vrai. Tu te racles la gorge, songeant un instant que s'il reste plus longtemps la joue collée contre la table et les cheveux traînant sur le bois, il choppera des microbes. Enfin, peut-être n'est-il plus à ça prêt. Après cette rude épreuve. Tu daignes enfin soulever ton fessier, tendant le bras pour lui tapoter gentiment l'épaule. Compatissant. « Allez, allez, tu vas t'en remettre. » Oui. Charlie se relève toujours. Même si c'est pour rechuter quelques mètres plus loin. Et penser ça, c'est franchement moche de ta part, Ash. Tu hésites un instant à lui demander le contenu exact de leur échange. Mais, tu t'abstiens, tu en as peut-être trop fais là. Tu lui en as trop demandé. Il t'expliquera s'il en a envie. Voilà. Tu mets un point d'honneur à ce que ce soit lui qui se confie. Chose rare venant de sa part mais, encore une fois, tu ne le poussera pas. Tu te rassoies, contemple un instant l'épave devant toi. Bon. Il vaudrait peut-être changer de sujet. Partir sur autre chose. Le faire rire. Le faire oublier. Oh... le faire oublier... « Tu sais, dans l'histoire tu remportes quand même un truc. » Ah. Parviendras-tu à lui faire relever la tête ? A capter son regard ? Son attention ? A part reculer le temps et faire en sorte qu'il évite l'ouragan Katrina, que peux tu lui offrir qui lui remonterait le moral ? Bon allez. C'est évident. Charlie et Upsilon. Pour oublier. « J'te dois un verre. Et un pas un petit. » BADATSUM. Picolons pour oublier. C'est ce qu'on sait faire de mieux. Pochtrons. C'est grand. Bravo. Avec ce qu'il s'est prit à la figure, faudra pas te plaindre s'il t'envoie poliment chier avec ton verre.

C'est affligeant de penser ça. De voir que la seule chose capable de vous remonter le moral aussi bien à l'un qu'à l'autre, c'est la boisson. C'est la sensation grivoise. L’élixir épais qui coule, coule, coule dans votre gosier, se rependant dans vos veines, grimpant jusqu'au cerveau, annihilant tous vos sens et vos pensées. Difficile alors de ne pas franchir une limite. D'éviter d’accéder au point de non retour. Surtout quand on est privé de jugement et que le mal et le bien n'existent plus. On voit ce qu'on fait mais, on ne le regarde pas. On marche sans savoir où on va. Pendant un temps on plane. A deux mille mètres d'altitude. Loin des embrouilles. Bon. A l'heure actuelle, valait peut-être mieux éviter. Charlie aurait cours dans une heure et quand bien même tu serais ravi de l’entraîner à sécher les cours, tu ne tiens pas à chopper une retenue pour ''enlèvement de préfet et séquestration au bistrot.'' Ça serait le pompon. Et t'en es bien conscient. Cette sortie est donc reléguée à plus tard. Un samedi, par exemple. Loin de tout ça.





3000 MOTS DANS TA FACE. PARDON. CA RESSEMBLE A RIEN. Y A PLEIN DE DETAILS QUE TU T EN FOUS. MAIS JE LAI FAIS POUR TOIIIII ♥ ;;
By pandora

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Mar 1 Avr - 2:27
LESSON ONE
UPSILON ASH; ALIX BARTHELEMY



A quoi s’attendait il. Il sourit, ironiquement, alors que son front était toujours collé à la table, alors qu’il pensait à ce qui venait de se passer. Quel idiot, tout ça pour un pari. En soi, il n’avait jamais pu éviter un pari de son ami ; comme s’il le poussait vers le haut, l’encourageait à faire des choses que jamais, de son plein gré, il n’aurait relevé. Sans Upsilon, il ne serait que peu de chose aujourd’hui, pour ne pas dire rien, qu’un néant qu’un vague écho de la personne qu’il affichait. Préfet, il avait été capitaine, il avait toujours avancé grâce à lui. Et ne lui avait jamais rendu cette pareille, comme s’il se sentait redevable. Comme si quoi qu’il se passe, il ne pourrait jamais oser s’en séparer. Upsilon Ash avait une place étrange dans la vie du préfet ; il était son indispensable, et peu importe ce qu’il lui ferait, il serait obligé de toujours lui pardonner. Ce garçon fait l’ambition inexistante du jeune préfet, était comme une part de lui-même.
Parce que Charlie sans Upsi, ce n’était plus Charlie.
Il se perdrait.

Personne la plus propice à le blesser, à le lacérer, lui qui connaissait ses faiblesses et pourtant. Ils ne faisaient que plaisanter, toujours, même dans cette situation où, front contre la table, Charlie se sentait minable. Peut-être parce qu’il se rendait compte à très petit feu de ses sentiments, mais aussi qu’il ne l’aurait pas. Jamais, il baissait les bras. Ce n’était pas de ses habitudes, ce n’était pas lui. Et Upsilon, s’il le savait, ferait en sorte de le relever, de l’inciter à continuer, il le savait. Mais comment parler de ce genre de choses à un ami avec qui la plaisanterie a toujours été le maitre mot de leur relation. Charlie posa son menton sur la table pour qu’il puisse voir son ami glousser comme un idiot. Il le haïssait, là tout de suite, et pourtant, s’il n’était pas d’aussi mauvaise foi, il aurait presque pu en sourire. Presque, parce qu’il voyait plutôt sa tête sur un plateau. Avec des cerises. Mais il voulait lui en vouloir, pour une fois parce que quand même, c’était sacrément la honte. Ouais, sacrément. Surtout avec Alix, n’importe qui mais pas elle. Enfin, il se consola comme il pouvait, ça pouvait être drôle si on y réfléchissait : elle avait vu son jeu et lui avait épargné du temps perdu. De toute façon, elle ne l’avait pas pris au sérieux, elle ne se doutait de rien. Rien du tout, l’attirance de Charlie était secrète, enterrée, et personne ne les connaitrait jamais.
Oui, il allait plutôt le voir comme ça.

L’abattoir, il y allait fort. Comparer Alix à un abattoir, c’était clairement lui dire qu’il n’aurait jamais aucune chance contre elle, peu importe la situation. Quelle cruauté. Toujours dans sa position de loque morte, il engagea le truc. « Elle m’a rappelé à quel point elle était merveilleuse. » dit-il désespérément. Le pire c’est que lui le pensait, d’une certaine façon, même si elle avait des défauts : c’était une fille, et en plus elle se croyait forte. Donc voilà, ça mis à part, physiquement ouais, merveilleuse était un mot étrangement beau. Mais. MAIS. Il n’y avait pas que ça. Il y avait beaucoup plus, il y avait sa façon de parler, et son regard pétillant, sa façon de s’imposer et de s’assumer, de lui parler, il y avait… Hoooola. Charlie refit tomber son front sur le froid de la table. Il se haïssait d’avoir tenté ça, il avait presque envie de mourir, mais une fois de plus, ce serait assumer une défaite face à la poufsouffle. Et ça, c’était tout bonnement hors de question. Il finit par se relever, pensant soudain à tous les mic. Microbes. Sans vergogne, il chercha son sac pour en sortir son gel hydro-alcoolique et s’en asperger. Mais où diable était son… juste à côté d’Upsi. Il fronça les sourcils, qu’est-ce qu’il avait encore fait ?! Putain s’il lui avait volé son gel-hydroalcoolique il allait le tuer. Nan. Nan, il n’était pas encore malade. MAIS IL FALLAIT PREVENIR.

Il s’apprêta à réclamer son sac mais son ami fut plus rapide. Il lui devait quelque chose. Ah bon ? Il leva un sourcil intrigué, et sourit. Les tentatives d’Upsilon pour le réconforter étaient ridicules. Quoi que. Un verre ? Ah putain, il ne pouvait pas refuser. Il ne s’était pourtant pas pris de pain dans la gueule, mais on dirait bien qu’il connaissait suffisamment Charlie pour trouver les mots qu’il fallait. Il rit simplement en se levant pour se pencher sur la table et récupérer son sac qu’il ramena à côté de lui, et se rassis sur le banc qui longeait la table. « Ouais. Tu m’en dois même deux. Et comme on dit jamais deux sans trois. » Déclara Charlie en fouillant dans son sac. En réalité, il se fichait de ce qu’il lui payait. Lui était aisé, pouvait lui payer le bar entier s’il le désirait, alors ce n’est pas ça qui comptait. Simplement sa présence, le fait que Samedi soir – oui non pas avant – ou après-midi s’annonçait de façon folle et surtout furieuse. D’ailleurs, il lui restait un fond de rhumbabousse caché dans sa malle, avec ses médicaments, au pied de son lit. « Mais j’te les ferai boire. En cul sec. » rajouta Charlie, en relevant son regard dans celui de son ami – était-ce un regard menaçant ou amusé ? Les deux, surement. « Parce que t’es le pire prof que j'ai jamais eu. Ouais. T'as pas d'avenir là dedans. » Sorry Mister Love ! Et ça, c’était la pire insulte du monde. Oui, pire que l’Erudit, pire que la folle des cours de divination, pire que Lovecraft.
C’était possible.

Parce qu’aucun prof n’avait jamais été foutu de lui foutre autant la honte. Enfin si, une fois ; Lovecraft et ses putains de 50 points, mais qu’importe. Constatant qu’il ne manquait rien – il devait avoir oublié son gel hydro alcoolique ailleurs – Charlie soupira et se leva. Bon, il n’aurait plus qu’à affronter Alix Barthelemy en cours, maintenant. Au moins elle n’était pas du genre à rigoler avec ses amis de la honte des autres – elle était plus respectueuses que les deux compères de gryffondors. « T’as intérêt à être prêt pour samedi » déclara Charlie en enjambant le banc pour pouvoir s’éloigner. Ouais. Ca promettait.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Ven 4 Avr - 22:36



Lesson one

Charlie ▬ Upsilon




Tu te mords la joue en le contemplant d'un air placide. Fini la crise de rire, tu commençais réellement à redescende de ton petit trône de spectateur grivois, effleurant doucement la réalité. Charlie était... terrassé. Mis K.O par la batteuse des jaunes. Tes tentatives de réconfort étaient veines mais, que pouvais-tu faire de plus ? Te lever, te mettre debout sur le banc, marcher sur la table pour avaler la distance qui te séparait de ton meilleur ami ? Et alors quoi ? Tu l'aurais pris dans tes bras pour le consoler ? Tu lui aurait frotté tendrement la tête ? Déposé tes lèvres sur sa jo... oui, non, ça il aurait clairement pas apprécié, le contact physique, peau contre peau était à proscrire. Mais, alors, comment faisait-il pour assouvir ses besoins d'homme ? … Erm. Cette question s'envole, libère ton esprit ; ça n'est clairement pas tes affaires. A part te montrer compatissant dans cette tape d'épaule, tu ne pouvais rien faire d'autre. Charlie n'était pas une fille. Et dieu merci.

Tu penches la tête sur côté. Merveilleuse heen ? Il avait l'air tellement accablé. Et honnêtement, tu ne comprenais pas pourquoi. Oh bien sûr, ça n'est jamais très plaisant de se faire rembarrer. Tu as déjà connu ça grâce la tempête Falvie. Tu lui avait tourné autour, elle t'avait envoyé chier. Plus d'une fois. Puis les choses avaient changées, sans que tu ne t'en rendes vraiment compte. Tu persistais, ça avait payé. En quelque sorte. Mais Charlie et Alix c'était différent. Charlie ne persistait pas. Il ne tournait autour de personne. Ne faisait les yeux doux à personne. Il fallait que tu sois derrière lui à l'encourager pour qu'il tente le premier pas. Que tu le pousses, l'engageant dans un nouveau jeu, un nouveau parie. Alix était butée. Il le savait. Elle incarnait tout ce qu'il détestait ; une fille autoritaire au statut élevé de capitaine. Et il ne l'appréciait pas. Alors pourquoi cela l'atteignait-il autant ? Il devrait passer directement à autre chose. Hausser simplement les épaules en se rassurant ; elle n'était pas la seule fille de l'école. Mais, comme pour contredire tes pensées, il laisse sa tête retombée sur la table, désespéré. Tu plisses les yeux.
Charlie ne disait pas tout.
Charlie cachait bien son jeu.
Mais, Charlie venait d'abattre ses cartes un peu trop tôt.
Et tu es à deux doigts de le percer à jour.

Il se redresse subitement. Tes yeux se font inquisiteurs alors que les siens partent à la recherche de son sac. Tes lèvres s'arquent d'un sourire en coin quand tu laisses toutes tes déductions de côté, préférant attendre un autre moment pour mener ton expertise. Alors tu lui proposes en toute innocence – ou presque – de lui offrir un verre, le temps d'une soirée, d'un week-end. D'oublier tout ça. Il rit, sourit, se redresse et récupère le sac trônant à côté de toi. Tu avais réussi à trouver les bons mots, comme quoi, fille ou pas, tu parvenais souvent à gratter là où il fallait... Oui, bon, avec Foxx c'était différent. Tu le connaissais suffisamment pour savoir qu'il ne dirait jamais non à une sortie entre pote. Surtout s'il y a de la boisson au menu. Tu hausses un sourcil. Deux verres ? Non, trois plutôt. Soit, tu serais prêt à déverser quelques gallions pour le bon plaisir du préfet.... ou pour le tiens. Visiblement, Charlie était décidé à te faire payer en te volant ta sobriété. Et tu éclates de rire devant son regard menaçant mi amusé. WOW.« La terriiiiiible vengeance de Foxx. » Oui, parce que niveau châtiment, t'aurais pu avoir pire... Comme cette petite pique là, qu'il t'adresse l'air de rien et qui provoque aussitôt une moue sur ton visage. Il critique tes méthodes sans avoir réellement pu les tester. C'était pas ta faute si Barthelemy ne lui avait pas laissé en placer une. Tu croises les bras en te redressant. « T'es pas mieux en tant qu'élève heen. » Tu secoues la tête. « Bah. De toute façon, je me voyais mal faire cours à des élèves ingrats. Merci de m'avoir ouvert les yeux si tôt. » Tu ricanes quand il soupire, le suivant du regard lorsqu'il se lève.

Apparemment, la pose est terminée. Foxx s'éloigne, sans doute près pour une nouvelle heure de cours, le moral dans le gaz – grâce à toi. Mais, il t'interpelle une dernière fois, te tirant un sourire. « Oh t'inquiète. J'apporterai l'entoir. »






TERMINÉ
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