Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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unintended • Caesius&Moriarty 1920'

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Caesius Carthaigh
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Lun 7 Avr - 23:10

(ceci est un gif d'introduction) (de moriarty)


Caesius veillait sur son domaine, un livre poussiéreux entre les doigts, l’œil luisant comme l'insigne de préfet-en-chef agrippée fièrement à sa poitrine.
C'était un érudit ; un jeune homme de dix-sept ans, monstre de connaissance et d'orgueil. Il n'était pas sympathique - il était seul, souriait très peu, couvait les livres immenses comme s'il s'agissait de ses enfants.

Il ne tolérait aucune brutalité.

La bibliothèque était silencieuse - le soleil était là, blanchissant timidement, happant les élèves dans le parc avec des rires et des sourires qui crevaient le silence.
Caesius préférait le silence de chaises immobiles et de livres qui ne parlent pas - pour la plupart. Ils étaient peux - deux ou trois, à peine.

Son livre terminé, il alla le ranger dans sur une étagère reculée et bancale de la bibliothèque - le soleil pénétrait à peine ici. Dans un bruit muet, il le remit à sa place, glissa son index le long des couvertures de cuivre pour en saisir un autre.

Quelque chose accrocha à sa droite, à sa gauche, c'était un élève.
Il le reconnut à ses cheveux blonds presque blancs et sa tempe se mit à gonfler. Il serra la bouche, crispa un peu ses mains et s'avança vers lui.

Il avait une posture bizarre - affalé sur la table.

« Westwood, qu'est-ce que tu fiches ici ? »

Caesius était très grand.

« Tu n'as pas intérêt de préparer un sale coup - comme faire exploser une étagère, ou des livres, je ne sais pas. »

Oh, il n'avait pas oublié quand il avait fait exploser son chaudron en plein cours - deux fois.
Deux fois.
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Mar 8 Avr - 15:43
(images d'introduction) (je veux juste Caesius avec cette tête en fait)


Travailler dans la bibliothèque, isolé du reste du monde, était une chose.
Venir pour y sangloter silencieusement en était une autre.

Il avait aperçu du coin de l'œil la tignasse rousse remettre son livre à sa place, puis avait espéré qu'elle s'éclipserait sans demander son reste, sans l'apercevoir. Le pas impérieux du roux s'était alors rapproché, menaçant ; il avait presque entendu son reniflement dédaigneux de loin. Un reniflement très familier, trop même.
Ça faisait quelques jours. Quelques jours que beaucoup avaient cette mimique en le voyant, depuis que Thomas avait écrasé son poing contre son visage et qu'ils ne s'étaient plus jamais regardés en face.

Westwood, qu'est-ce que tu fiches ici ?

Ses ongles agrippèrent ses manches. Le voilà bien.

Tu n'as pas intérêt de préparer un sale coup - comme faire exploser une étagère, ou des livres, je ne sais pas.

Oh.
À cet instant, une seule question le taraudait. Comment diable Caesius pouvait agir comme si rien ne s'était passé ? William renifla bruyamment et releva la tête en serrant les dents, la bouche esquissant une grimace haineuse. Les manches de sa cape étaient humides. Il ne se souciait même plus de montrer à quelqu'un qu'il pleurnichait comme une fille, il ne se souciait même plus que ce fait se répande comme une traînée de poudre, qu'on le pointe du doigt en le raillant. C'était déjà en train de se faire, qu'es-ce qu'il perdait.

Bon sang je rêve, j'ai beau me mettre dans le fin fond de la bibliothèque, vous venez encore m'emmerder ?

C'est qu'il était immensément vulgaire en plus.
Il aurait simplement suffi d'un sort de nettoyage, mais il dégaina un mouchoir en tissu de sa poche et se moucha copieusement, les yeux rougis. Peut-être qu'il aurait pu prétendre être enrhumé, mais ses joues mouillées le trahissaient.

J'ai mieux à faire que faire exploser une étagère. Autant faire exploser tout Poudlard. E-et.

La suite se noya dans un petit sanglot qu'il tenta d'étouffer.

Et la forêt interdite avec tant que nous y sommes.

Sa voix avait toujours ce timbre cassé, peut-être plus que d'habitude.
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Mar 8 Avr - 18:36
Il y avait quelque chose d'étrange, d'anormal - de fantastique, presque - qu'il ne comprit pas. Il avait un livre à l'épaisse couverture rouge coincé sous le bras, et son oeil bleu trop foncé plongeait sur William Westwood.

Et puis, il releva son visage humide, et s'il n'avait pas compris alors, son front se défroissa ; il ne s'attendait pas à ça. Il s'attendait davantage à un sourire en coin, un sourire mutin, un petit ricanement peut-être - pas ça.

Ses sourcils se froncèrent encore un peu ; s'adoucirent.
Il avait toujours le visage dur comme un roc blanc, mais il était beaucoup plus calme - et touché.

Mais il ne savait pas quoi faire.
Il ne savait pas aider les gens qui pleuraient - il n'était pas proche des autres, il était seul avec son orgueil et ses pages, et les larmes le faisaient fuir.
Il pensa à faire demi-tour, le laisser là - mais il suintait la colère.

Il avait l'air de pleurer depuis longtemps.

« Écoute, je ne pense pas que tu sois capable de faire exploser - tout ça. »

C'était maladroit - sa voix c'était cassée un peu, de gêne, mais il se rappelait la sienne et les hoquets.
Son ton était moins abrupt.

Il resta un autre moment silencieux, balançant entre une fuite précipitée, une phrase qui cherchait à s'enrouler sur ses lèvres. A un moment, il pivota sur ses chevilles ; puis il se tourna à nouveau vers lui, les mains crispées d'hésitations.
Ce n'était pas quelqu'un qu'il appréciait, après tout.

« Qu'est-ce qu'il t'arrive ? »

Il ne savait pas pourquoi il avait soufflé ça.

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Mar 8 Avr - 22:00
C'était comme si son cœur avait été fendu en deux.
La douleur était si intense que lui, d'habitude si fier, qui retenait même ses pleurs quand il s'ouvrait le genou, avait réussi à verser des larmes. Des larmes amères qui s'écrasaient en grosses gouttes sur le bois ciré de la table.

Écoute, je ne pense pas que tu sois capable de faire exploser - tout ça.
Sans rire.

Il était odieux. Mais la douleur l'avait toujours rendu odieux.
Et celle qu'il ressentait était semblable à cent éclats de verre enfoncés dans son torse, et s'il l'avait pu, il aurait hurlé dans la bibliothèque, jetant un livre sur Caesius.
Mais il avait pleuré trop longtemps qu'il en était épuisé.

Tu vas me dire que tu ne sais rien ? Tu te moques de moi ? commença-t-il à questionner, toujours la voix pâteuse, le nez imbibé.

Caesius Carthaigh n'avait jamais été très entouré. Et si Harry n'avait eu que son trio à ses côtés, quand bien même il avait un amour passionné pour les livres, il restait plus ou moins sociable. Mais il faut dire que Caesius restait un cas.
Il ne l'avait jamais vraiment vu avec quelqu'un d'autre qu'un bouquin et une plume.

Le temps de comprendre ça, sa rage s'était déjà déversée sur le roux.

Si tu es venu ici pour ça, fiche le camp.

Il y eut comme un mouvement d'hésitation, mais ce fut les oreilles rouges qu'il poussa un soupir rageur en engouffrant de nouveau son visage entre ses bras. En vérité, tout son visage était rouge de fièvre dû à ses pleurs et à sa colère.
Rien ne semblait pouvoir calmer ce qui lui brûlait l'entièreté de sa tête.
Il aurait voulu ne pas ignorer l'attention de Caesius à son égard, qui l'avait l'espace d'un instant apaisé.
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Mar 8 Avr - 22:44
Il lui avait juste craché une amertume cinglante à la face – comme ça, parce qu'il s'était attardé trop longtemps, parce qu'il avait échoué dans ce recoin de la bibliothèque obscur et poussiéreux.

Il lui avait balancé ces questions – ces accusations mordantes – qu'il ne comprenait même pas ; quand Caesius ne comprenait pas quelque chose, ça l'énervait, il serrait ses doigts et laissait tomber.
Il ne cherchait pas à comprendre les état d'âmes des autres – ce n'était pas quelque chose d'intéressant.

C'était pour ça qu'il n'était jamais allé vers le monde.

« Je sais même pas de quoi tu parles. Mais ça va, j'ai compris, je te laisse. »

Aussi sec, il ne lui avait offert plus qu'un dos en s'éloignant de lui.
Pendant plusieurs jours, il occulta ce coin là de son royaume avec une mine boudeuse ; au bout du troisième ses pas le conduisirent instinctivement là-bas, juste pour voir s'il était encore là.
Quand sa silhouette presque fantomatique se dessina dans son œil, il tourna les talons ; il était toujours là.
Il soupirait.

Quelque chose l'agaçait.
Quelque chose l'agaçait dans ce tout – cette posture, ces attaques, cette même présence écrasant la chaise, les livres qui l'enfermaient, immobiles.

Un soir, alors qu'il avait travaillé tard, il aida le bibliothécaire à vérifier que chaque élève était retourné dans son dortoir ; il avait l’œil lourd, fatigué – certains devoirs étaient difficiles et lui demandaient beaucoup de travail s'ils les voulaient parfaits.

Il en avait presque oublié, quand il se retrouva face à son corps recroquevillé, qu'il était toujours là.

« Westwood. »

C'était machinal – un appel d'une voix ensommeillée.
Il ne répondit pas – Caesius soupira, et d'un pas plus léger que d'habitude, il s'approcha de lui. Il dormait ; ses paupières étaient roses et ses joues pâles.
Il hésitait presque – peut-être qu'il devrait le laisser là, et tant pis s'il tombait sur le nez crochu du concierge.
Pourtant, il tendit sa grand main, et doucement la posa sur son épaule. Il esseya de le secouer sans violence - murmurant.

« Westwood, il faut que tu te réveilles. »

Il avait l'air malmené – meurtri.
Il pouvait le voir dans toute l'expression de son visage endormi ; pourtant, Caesius n'avait jamais vraiment fait attention aux autres.
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Mer 9 Avr - 22:07
Personne n'était venu le chercher.
Parce que plus personne ne respectait William Westwood. Depuis toujours, il avait fricoté avec ses seuls amis qui se composaient de personnes qui n'étaient pas de sa maison et le jour où ce cercle s'était brisé, il n'y avait personne de Serpentard pour remarquer son absence. Les Serpentards n'étaient pas fondamentalement méchants, mais ils avaient cette froideur caractéristique qui les empêchait de se montrer compatissants envers lui, quelque soit son état d'âme. Cette froideur était sans doute bien plus présente à cette époque, les filles étant trop silencieuses, les garçons trop durs ; quelques larmes les feraient seulement détourner le regard.

Épuisé par ses pleurs, toujours étouffés par sa fierté qui l'empêchait de gémir, les paupières de Willam étaient devenues lourdes et il s'était endormi sans avoir pris conscience de l'heure.
C'était comme si on l'avait abandonné. Et petit à petit, il avait l'impression que lui aussi abandonnait les gens. Il avait encore la culpabilité d'avoir jeté Caesius en travers de la gorge.

Westwood, il faut que tu te réveilles.

Ses yeux ne s'étaient pas ouverts, mais son rêve désormais oublié s'était décomposé avant qu'il ne se redresse en grognant légèrement. Un de ses yeux rougis s'ouvrit difficilement, encore alourdi par le sommeil et les larmes asséchées.
En apercevant dans la pénombre la cravate bleutée, une bouffée de soulagement l'avait envahi alors qu'il se rassurait que Harry était venu. En quelques secondes, il avait élaboré quelques théories et s'était dit que son ami avait senti qu'il n'était pas revenu dans son dortoir. Son expression pleine d'espoir s'était évanouie dès l'instant où il reconnut les cheveux roux caractéristiques de Caesius et il détourna de nouveau le regard.
De toute façon, Harry n'était pas si grand.

Quelle heure est-il ? demanda-t-il d'un ton atone.

Lui-même ne se reconnaissait pas en parlant de cette manière monocorde. Claquant la langue, il ne laissa pas le temps au roux de lui répondre et empoigna ses affaires.

Question idiote. Je retourne à mon dortoir, désolé.

Il n'avait pas besoin de lui. Pas de Carthaigh, le nez dans son livres, son air hautain, son comportement tout autant agaçant et qui en plus le détestait pour ses frasques dont il avait été parfois victime.
Même s'il aurait voulu recevoir de l'aide et que quelque chose au fond de sa tête lui hurlait d'en demander.

Non. Carthaigh. Quelle heure est-il ?

Le blond n'avait même pas tourné les talons qu'il avait de nouveau posé cette question ; cette voix qui criait quelque part dans son esprit avait gagné.
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Mer 9 Avr - 23:16
Il l'avait secoué doucement ; il s'était réveillé, avait ouvert ses paupières la déception s'allongeant progressivement sur ses traits trop pâle.
Caesius était quelqu'un de seul ; ça ne l'empêcha pas d'être peiné. Il regretta un moment d'avoir encore porté ses pas jusqu'à cette section reculée de la bibliothèque. Il aurait dû l'abandonner ici, avec son échine cassée et la douleur qui saisirait ensuite ses omoplates.
Il ne savait pas pourquoi il était là ; quand il se redressa, il détourna ses yeux bleus. Un soupir envahissait sa poitrine.

« Quelle heure est-il ? »

Il n'eut même pas le temps de lui répondre qu'il s'agaça, s'agitant sur sa chaise, rassemblant ses affaires pour s'enfuir loin de lui. Son dos s’éloignait déjà alors qu'une lassitude s'emparait de ses propres épaules ; il était, après tout, William Westwood, un Serpentard qui n'avait jamais eu d'autre soucis que de s'amuser au dépend des autres.
La nonchalance dans les rotules, Caesius se massa la nuque, prêt à lui emboîter le bas ; sa question répétée le désarçonna.

« Euh, un peu plus de neuf heures trente. »

Cela faisait une demi-heure que le couvre feu était en place ; les élèves, hors préfets, n'étaient pas autorisés à errer dans les couloirs passée cette heure, au risque de se faire sanctionner.
Caesius avait dit ça comme ça ; mais son œil s'arrêta si la silhouette presque trop fébrile de Westwood. Ouverts, ses yeux étaient plus roses encore, engourdis ; ses lèvres exsangues.

Caesius était peut-être antipathique, mais pas irresponsable.

« Mmh - Je vais te raccompagner jusqu'à ton dortoir. »

Ce n'était pas une proposition – davantage un ordre, et de toute façon, Caesius était préfet et William ne l'était pas ; de surcroît, il était particulièrement buté.
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Jeu 10 Avr - 0:06
Euh, un peu plus de neuf heures trente.

Hm. Il acquiesça d'un geste mou de la tête, ses mains tremblotantes soutenant le poids de ses manuels. Soudainement, Carthaigh semblait tellement plus imposant. Oh pas à cause de sa taille, loin de là ; William se sentait déjà grand pour son époque et n'avait rien à envier à cette asperge de Carthaigh qu'il avait eu pour habitude d'écraser avec ses habituels sourires narquois. Mais ce combat était souvent à égalité tant l'arrogance du roux était grande. Et il n'était jamais senti aussi petit face à lui, maintenant qu'il perdait progressivement la sienne depuis quelques jours.
La solitude avait fait la force de Caesius, elle était la plus grande faiblesse de William.

Mmh - Je vais te raccompagner jusqu'à ton dortoir.

Juste un peu de compagnie.
Qu'on lui dise quelque chose, qu'on marche à côté de lui, même sans entourer ses épaules avec un bras, c'est ce qu'il voulait. Se sentir aussi négligé ne faisait qu'accentuer sa tristesse et si ses yeux ne s'étaient pas asséchés pendant l'après-midi, il aurait encore fondu en larmes. Ses paupières étaient gonflées et son dos voûté, il se sentait pour la première fois de sa vie vulnérable.

Très bien. murmura-t-il docilement.

William semblait avoir baissé les armes pour cette fois.
Il tourna les talons, mais ne commença à marcher que lorsque Caesius le dépassa. Dans l'obscurité, il préféra ne pas lever les yeux et regardait droit devant lui, évitant de se mettre à côté du roux. Il hésitait encore - à se mettre au même niveau que lui, il avait l'impression qu'il ne valait rien.
Caesius avait un dos très grand. Il le remarqua sans avoir à lever la tête, mais ça le força à relever légèrement la nuque.
Finalement, il écrasait William de toute sa présence. Mais il y avait quelque chose de presque rassurant dedans.

Tu. Tu n'aurais pas vu Dawson ?

Demander où avait été Harry pendant ce temps, quel fantastique sujet pour lancer la conversation.
Mais c'était son dernier repère. Bien qu'il ne soit pas venu - sûrement son devoir de préfet - le chercher semblait puéril et désespéré. Et il savait pertinemment que Caesius n'en avait cure, il était trop isolé pour savoir où se déplaçait ses camarades, préfets ou non.

Non, pardon.

Inutile. Caesius ne le savait pas.
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Jeu 10 Avr - 11:42
« Très bien. »

Il avait accepté sans plus de protestations ; la mine basse, son nez pointant vers le sol, ses cils baissés – Caesius ouvrit la bouche un instant pour lâcher quelques mots, puis la referma.
Ce n'était même pas agressif ; ce devait bien être la première fois.

Dans un haussement d'épaules, Caesius se détourna de lui et commença à avancer dans le château. Il savait où chaque salle commune se trouvait – il n'en connaissait pas le mot de passe, mais il n'en avait jamais eut l'envie.
Une soudaine fatigue l'empala soudain ; après, il devrait retourner dans sa tour, au septième étage. Un soupir douloureux mourut dans sa poitrine.

A plusieurs reprises, il tourna sa nuque pour vois si Westwood le suivait toujours – il avait des pas si légers et si feutrés qu'il semblait ne plus être là.
C'était un peu comme s'il n'existait plus ; comme ces moments à la bibliothèque où il n'était qu'une masse de vêtement, une cravate verte et une chemise blanche frappé d'immobilité.

« Tu. Tu n'aurais pas vu Dawson ? 
- Le préfet ? »

Il tourna sa nuque une nouvelle fois, un peu surpris ; il s'excusa, avec ses joues blafardes, et Caesius détourna son regard.

« Je le vois parfois dans la salle commune, mais j'y suis pas assez souvent pour te répondre. »

Non, il allait se terrer entre ses livres, agacé par les rires amicaux et les partages heureux. Il remit son silence sur ses épaules.
Mais finalement, il ne parvint par à le resserrer autour de son cou – une phrase s'échappa, alors qu'il lui montrait toujours le dos et le chemin.

« Pourquoi ? »

C'était une manière de dire – qu'est-ce qu'il t'arrive, mais c'était un peu maladroit. Il leva ses doigts et se gratta un peu la tempe.
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Jeu 10 Avr - 16:09
Pourquoi ?
Seulement pour savoir.

Il l'avait dit machinalement, comme s'il avait deviné les intentions de Caesius et avait justement cherché à esquiver la question latente.
Il se rattrapa en se mordillant la lèvre inférieure.

C'est mon seul soutien.

William n'avait plus que lui. Thomas ne le regardait plus, Maggie ne regardait plus personne. Dans tout ça, il n'y avait que Harry pour essayer de tout raccommoder, qui venait le voir pour lui parler ; bien sûr ce n'était plus la même chose, à deux ils n'arrivaient pas à oublier la tension qui empoisonnait l'air et leurs discussions se soldaient rapidement en silences gênés. Mais il aimait bien ces silences de plusieurs minutes. Seule la présence du Serdaigle comptait, ça importait peu.

Tu ne sais vraiment rien, n'est-ce pas.

Ce n'était pas une question, plutôt une affirmation. En inspirant légèrement, il releva la tête, sentant sa poitrine se contracter.

Margaret Walter et Thomas Mordoch. Ils ne veulent plus me voir. lâcha-t-il dans son souffle.

William avait résumé la situation sans donner les détails, honteux. Ça lui brûlait la langue d'avoir à expliquer à une personne ce qu'il s'était passé ces derniers jours. Il n'avait rien eu à expliquer jusqu'à aujourd'hui, à personne, ça avait été disséminé sans qu'il n'ait rien fait. Peut-être qu'en expliquant, il serait simplement passé pour quelqu'un essayant de se justifier, un menteur sans doute.
Il y avait bien pire que ça derrière le fait que ses meilleurs amis lui aient tourné le dos, mais c'était ce qui le faisait le plus souffrir. Ne plus les voir, paraître pour un vaurien à leurs yeux, après tant d'années passées ensemble. Il aurait pu soutenir les regards insistants et dégoûtés des autres s'ils avaient été là, mais il était seul et sa carapace de Serpentard se fissurait.

La faible lueur de la lune filtrait à travers les fenêtres.
Il ne voyait plus que le dos de Caesius et ses cheveux rouges.

Et tout le monde me déteste.

Il soupira comme s'il cachait un énième sanglot.

Hormis Dawson. Je crois.
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Jeu 10 Avr - 21:29
« C'est mon seul soutien. »

Caesius écoutait ses explications en même temps que ses pas foulaient la pierre ; les couloirs, les escaliers se succédaient, il gardait sa paume sur la rampe, observait du coin de l’œil les torches alignées se succéder. Elles s'éteindraient bientôt ; il devra sortir sa baguette pour faire demi-tour.

Mais Caesius ne comprenait pas ; Caesius se heurtait à quelque chose qu'il n'avait jamais accepté ; il n'avait jamais voulu écarteler ses côtes pour qui que ce soit.
C'était aussi parce que personne n'avait voulu de lui ; on ne lui avait pas appris à moduler ses gestes et ses mots pour les autres.

Ils étaient bientôt dans les cachots.

« Tu ne sais vraiment rien, n'est-ce pas. »

Il claqua sa langue sur son palais – profondément irrité, prêt à lui rétorquer un crachat acerbe et mauvais, même s'il s'inquiétait pour lui.
Il n'aimait pas qu'on lui rappelle sa pathétique solitude – mais il ne lui en laissa pas le temps, couchant ses malheurs sur sa langue, ils résonnaient entre les pierres aux couleurs de la nuit.

Et puis, tout le monde le détestait – il le disait.
Mais il ne connaissait pas tout ces gens ; il ouvrit la porte qui permettait d'accéder aux cachots, et l'invita poliment à passer devant.
Son regard était plus lourd.

« Tout ça m'a l'air bien puéril. »

Mais il disait ça parce qu'il ne connaissait pas – il ne savait pas comment on se comportait, quand on était amis, quand on plaisantait, quand on s'aidait.
Il attendais qu'il avance ; il lança encore un peu.

« Si des gens te détestent, fais avec et arrête de venir pleurnicher à la bibliothèque. »

Il ne voulait pas être méchant ; il avait juste l'agacement qui grognait toujours à l'intérieur de son ventre. Et quelque part, il cherchait aussi à l'aider – il n'aimait pas le voir venir se réfugier entre les livres morts pour y cacher ses larmes.
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Jeu 10 Avr - 22:54
Tout ça m'a l'air bien puéril.

Ses pas s'arrêtèrent brusquement.
Il n'avait quand même pas osé.
Pour le coup, William n'en crut pas ses oreilles et il se sentit écarquiller les yeux, quelque chose dans sa poitrine se formant, mélangeant le choc et un semblant de colère.
C'était comme si tout son désespoir et sa vulnérabilité de tout à l'heure s'envolaient au fur et à mesure que Caesius ouvrait la bouche.

Quoi ? souffla-t-il en avançant la tête.

Une sorte de rictus maladroit se forma au coin de ses lèvres, comme s'il s'attendait à ce que ce soit une mauvaise plaisanterie.

Si des gens te détestent, fais avec et arrête de venir pleurnicher à la bibliothèque.

Le rictus se figea et il serra les dents.
Il avait laissé tout le monde murmurer et cracher dans son dos, et les laisserait probablement faire un moment. Il ne s'était jamais mis en colère, il baissait simplement la tête et s'éloignait en silence, penaud.
Mais soudainement, qu'une personne qui ne savait absolument rien de la situation, à qui il pensait pouvoir s'expliquer, qu'il avait l'espace d'un instant pensé rassurant, lui jette ses piques à la figure le mit hors de lui.
Il ne savait rien. Il ne comprenait rien. Et en plus c'était un idiot. Ses mots l'avaient blessé.

Le blond se mit en face de Caesius, ses joues blanches désormais rougies et le front ridé par la fureur.

Ne viens même plus me voir si je m'endors encore à la bibliothèque.

D'un geste violent, il lui jeta ses manuels dans le torse.
S'il ne s'était pas contrôlé, il lui aurait lui aussi enfoncé son poing dans la figure. William avait toujours eu besoin de briser ou cogner quelque chose quand la colère faisait surface.

Va te faire foutre, Carthaigh.

Presque en courant, il s'éloigna de lui pour rejoindre sa salle commune, le pas rapide et les épaules relevées de frustration.
Caesius le détestait déjà à la base, ce n'était pas une exception ; c'était bien trop présomptueux de penser qu'il aurait pu l'aider.
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Jeu 10 Avr - 23:39
Ils l'avaient percuté violemment - il se s'y attendait pas, son souffle s'arracha et ses yeux s'ouvrirent grand. Il avait été si silencieux - muet, transparent, relevant à peine son nez et ses yeux délavés, et maintenant il explosait et ses éclats s'enfonçaient dans les joues de Caesius.

Il s'était mis à courir ; avait disparu.
Caesius avait retenu les livres contre sa poitrine, pour qu'ils ne s'écrasent pas au sol, et avait mis plusieurs soupirs à s'en remettre.

Puis, il avait râlé, grogné, fourré les livres dans son sac et avait gravi en ronchonnant les sept étages qui le séparaient de sa salle commune et de son lit.
Westwood était vraiment un idiot ; Caesius avait la nuque rouge.

Il avait prévu de ne plus revoir son visage - sauf pour lui rendre ses manuels, car ils coûtaient plusieurs gallions, même s'il avait pensé à les donner à quelqu'un d'autre.
Sauf qu'il ne connaissait personne.

Il les avait toujours au fond de son sac, entre les parchemins, les plumes et les encrier au cas où il le croise par mégarde ; il n'était pas venu dans le coin de la bibliothèque.
Ça énervait Caesius ; pourtant, quelque part, il avait eut ce qu'il voulait - Westwood ne venait plus pleurnicher.
Il renifla ; oui, il n'avait plus qu'à lui rendre les livres et il serait tranquille. C'est avec cet état d'esprit renfrogné que Caesius se rendit en cours de potions.

Et se retrouva affublé de Westwood.
Il avait l'habitude d'être seul - les 7ème années étaient en nombre impair, et pour les travaux en duo, personne ne venait vers lui.
Ou plutôt, ils étaient déjà venus vers lui pour avoir un Optimal, ce qui avait vexé Caesius et l'avait fait rejeter tous ceux qui s'étaient proposés.
Mais aujourd'hui le professeur avait insisté - trop fortement, avec trop de sérieux. Caesius ne désobéissait pas aux professeurs ; il avait accepté.
Il eut comme un malaise à l'intérieur.

« Tiens, je te rends ça, lâcha-t-il en sortant les trois gros ouvrages de son sac et les claquant sur la table de travail. »

Il ne le regardait pas.
L'instant d'après, il avait le nez fourré dans son livre de potion, étudiant attentivement comment fabriquer la potion du jour : l'amortentia.
Il ne voulait pas voir son visage, ni savoir si ses yeux étaient encore roses.


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Ven 11 Avr - 17:03
Il n'avait pas dormi la nuit qui avait suivi leur altercation.
William n'avait jamais vraiment trouvé le sommeil depuis quelques semaines, mais cette fois, il avait passé des heures à se rouler et ronchonner dans ses draps verts, en maudissant de tout son être tout Poudlard et cet imbécile de roux de Carthaigh. En particulier Carthaigh. Un camarade avait fini par grogner en lui disant d'arrêter de parler dans son sommeil avant de se rendormir, mais ça ne l'avait pas empêché de râler dans sa tête.

Mais quel idiot.
Il souffrit quelques jours de ne plus avoir se manuels et se demanda plusieurs fois ce qui lui avait pris de lui jeter ça dans la figure ; les professeurs allaient le tuer. Harry n'avait rien dit quand il remarqua qu'il faisait le touriste dans certains cours et lui avait gentiment prêté les siens, mais non sans demander ce qu'il en avait fait.

J'ai fait un feu de joie avec. avait marmonné William comme un enfant pris en faute, alors qu'il écoutait vaguement les explications du professeur de potions.
Arrête de dire des bêtises. avait râlé le Serdaigle en roulant des yeux, mais avec un petit sourire. Au moins son ami retrouvait son sens de l'humour.

Par malchance, ils ne se retrouvèrent pas ensemble. Cela les désola tous les deux et Harry jeta un regard navré à William en s'éloignant vers une autre table, alors que son meilleur ami affichait une tête dépitée en voyant le roux qu'il évitait se mettre à ses côtés. S'il n'avait pas décidé de se calmer pendant sa dernière année, il aurait sans doute protesté, grogné, puis aurait fait exploser une potion, se fichant d'avoir un T en guise de note.
Et puis il était encore en train de le bouder.

Tiens, je te rends ça.
Hm.

Ses yeux portèrent leur attention sur les livres négligemment jetés sur la table et sans rien dire, il les enfourna dans son sac.
Aucun des deux ne se regardaient et c'était mieux ainsi.

Il ne prêta même pas attention à Caesius qui étudiait attentivement la composition de la mixture. Après une lecture en diagonale, d'un air profondément irrité, il fixa pendant quelques secondes la lame qui servait à couper les herbes, et commença à émincer les brins de lavandes nécessaires à la potion.

Émincer les brins de lavandes c'est ça. Puis mettre en poudre la corne de licorne. Je la réduirais bien en miettes tiens. Et la table. Avec une massue de troll.

Enfin. Il commença plutôt à les massacrer tel un boucher psychopathe. N'importe qui aurait pu le prendre pour un fou, en entendant le métal cogner contre la table à un rythme aussi effréné et lui qui ne regardait pas ses doigts par moment, mais le brouhaha d'une classe aussi nombreuse ne permit pas d'entendre William se venger sur ces pauvres ingrédients qui ne lui avaient rien fait.
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Ven 11 Avr - 18:08
Ses yeux couvaient, sérieux, la recette de l'amortentia gravée dans son livre de potion ; son index glissait sur les lignes, l'une après l'autre, ses lèvres bougeant fébrilement au fur et à mesure qu'il parcourait les indications.
Il lui arrivait souvent de murmurer lorsqu'il lisait ; c'était de inattention.

Mais là, sa mâchoire se crispa vite et il manqua de se mordre la langue ; son index s'enfonça dans son poing et il se redressa, le dos droit, un regard cinglant tombant sur les mains affairées de Westwood.
Il en faisait un boucan.

Et en plus, il marmonnait dans son menton, ses sourcils très clairs très froncés, une moue agacé sur le visage ; Caesius le mima, il n'en pouvait déjà plus.
Il n'arrivait même pas à se concentrer sur sa lecture ; rien ne l'irritait plus.

Il tendit ses doigts et, esquivant le couteau dont la lame était particulièrement émoussée, vint les poser sur les siens.
Il avait les phalanges très froides, et ça le surpris un peu.

« Arrête-ça, tu vas faire une bêtise. Je n'ai pas envie de devoir ramasser tes doigts coupés. »

Sans plus de mots, il glissa adroitement sa main dans la sienne pour lui dérober le couteau. Il claqua sa langue sur son palais.

« Regarde ce que tu as fait – tu as massacré les ingrédients. »

Ça l'agaçait – il n'aimait pas ce genre de maltraitance. Il ne le regardait toujours pas lorsqu'il transvasa tous les éléments de la potion de son côté du plan de travail – il mit, à la place, le livre de potion.

« Je n'ai pas envie que tu sabotes ma potion, alors contente-toi juste de lire les instructions. »

Il avait la bouche fine et dure.
Le manche dans la main droite, il attrapa d'autres brins de lavande et commença à les affiner avec beaucoup de douceur, dans un geste régulier mais plus lent ; Caesius avait les mains bien plus chaudes que les siennes.
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