Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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l'unité
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Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
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Retour vers le futur - Sandy

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Serpentard
vampire de ces dames



Emmet F. Weibb
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Jeu 29 Mai - 0:12
« Oh bord… de mer ! »

Emmet était en train de craquer, tout simplement. Avalon pleurait depuis une demi-heure maintenant, et il ne parvenait pas à comprendre pourquoi. Il avait tout essayé : il lui avait donné son biberon, qui avait méchamment était refusé, il avait chanté, il l’avait bercé, fait sauter dans ses bras… Mais rien, aucune solution à ce méchant problème. Une petite ballade dans la poussette, dehors, aurait peut-être calmé les choses, mais il ne se sentait pas de laisser les autres petits tout seul, et pour cause… Alors qu’il tentait, vainement, d’arrêter les beuglements du petit dernier, les aînés en profitaient pour mettre la maison à sac.

Leopold et Emma avaient trouvé un nouveau jeu. Ils s’étaient emparés des quelques fruits qu’on pouvait trouver dans la cuisine, et mâchouiller les bananes – peau comprise ! – avant de se les cracher au visage. Hilarant. À côté, Clarence avait décidé de s’attaquer au dernier mur encore vierge de la maison, et avait commencé à dessiner… Quelque chose qu’Emmet avait du mal à identifier. Mais il lui dirait, après, combien il appréciait cette œuvre – et combien il aurait préféré qu’elle ait été faite sur une feuille, par exemple.

« Théodore, tu peux récupérer les bananes ?! »

Théodore était l’ainé des garçons. Il n’avait que huit ans, mais il avait toujours été plus calme que le reste de la famille, plus pensif… Il était évident qu’il n’aimait pas franchement aider ses pères à gérer leur petite troupe, mais il se faisait à l’idée, doucement mais sûrement et, bonne patte, il donnait un coup de main. En poussant un soupir – après les 6 secondes de réflexion réglementaire ! – il se dirigea vers les jumeaux, qui prirent un malin plaisir à lui cracher leur fruit au visage à son approche. Il leva les yeux au ciel - décidément, il faisait preuve d’un self contrôle aussi exemplaire que celui de son Papa avant qu’il ne rencontre son amoureux – et alla jeter les fruits mâchouillés, avant de revenir près de la fenêtre, les yeux perdus dans l’immensité du ciel. Emmet en était sûr : Théodore ferait de grandes choses, toutes ces grandes choses qu’il n’avait jamais pu faire.

« BON SANDY TU SORS DE TA SALLE DE BAIN ET TU VIENS M’AIDER OU BIEN ?! »

Ils avaient une soirée, ce soir, un gala pour célébrer le génie du blond. Il avait fait une superbe carrière sur son balai, carrière qu’il avait quitté pour ses 30 ans : c’est l’âge de la réforme, pour les joueurs de Quidditch. Il était devenu entraîneur d’une petite équipe et, cinq ans plus tard, recommençait à être l’étoile montante, en entraînant des joueurs de bien plus haut niveau. Emmet n’avait pas eu cette chance. En grandissant, il avait voulu avoir des enfants, et les nouvelles technologies leur avaient permis de réaliser ce rêve. Tous leurs gamins étaient issus d’une fécondation in vitro mélangeant leurs deux génétiques – apparemment, on pouvait créer un ovule à partir de cellules mâles en implantant un chromosome X, ou je ne sais quel charabia que le demi-vampire n’avait pas trop compris.

Ils avaient été parmi les premiers à recourir à cette méthode, et n’avaient pas été déçus. Yseult était née de cette première union, et c’était une très jolie petite fille. Blonde, addict du rose, elle faisait tout pour renforcer son côté « tout mignon », et Emmet avait espéré très fort qu’elle irait chez les Serpentards. Mais non. Malgré son fort penchant à utiliser son physique pour obtenir de l’aide de la part des garçons, elle avait fini chez Gryffondor. Il ne reconnaissait pas le côté revêche qu’avait Sandy chez elle, mais il n’était sûrement pas au courant de tout.

Du coin de l’œil, l’attentif Papa venait de voir Emma se saisissant de son balai volant pour enfants. Elle adorait ça, le balai, et malgré son prénom, finirait sûrement chez les Gryffondors aussi, tant elle était casse-cou… Et mauvaise graine. Elle entraînait toujours Leopold dans ses conneries les plus marquantes, et même si elle savait qu’elle n’avait pas le droit de voler à l’intérieur, et sans Sandy pour la surveiller, elle prenait un malin plaisir à profiter du chaos pour se lancer. Et il y en avait une autre, dans le coin, qui profitait du chaos. Yseult venait de se faufiler à l’extérieur. Nul doute qu’elle était partie voir le fils d’Icarus et Cyryel, leurs voisins, qui avait le même âge, et qu’elle avait l’air d’apprécier plus que les autres.

« SANDY ! EMMA A PRIS LE BALAI, ET YSEULT VIENT DE SORTIR VOIR SON AMOUREUX. J’ESSAIE DE CALMER AVALON ALORS TU DESCENDS TOUT DE SUITE M’AIDER ! »

Il avait renoncé à ses rêves ambitieux pour ses enfants – un rêve plus ambitieux encore, croyez-moi ! Mais c’était pas une raison pour qu’il soit le seul à galérer dans cette maison. Et si Avalon continuait, il allait finir par lui jeter un sort pour l’endormir, ça irait bien plus vite. En fait, il endormirait bien toute la maison, pour s’offrir une nuit de sommeil complète… Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas eu ça, et il sentait bien que son air hagard éloignait chaque jour un peu plus son homme, qu’il aime toujours autant. Même s’il l’énervait.
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Ven 30 Mai - 0:43


Retour vers le Futur


Tu stresses un peu.
Il y a une petite boule d’anxiété dans ton ventre, douillette petite chose qui se trimbale allègrement entre tes entrailles.
Tu soupires devant la glace.

Tu as, comme d'habitude noyé la salle de bain dans un nuage de vapeur chaude après ta douche.
Emmet va te gronder.
D'ailleurs, il te semble l'entendre en bas.

Tu te penches plus avant. Au coin de tes yeux, il y a une myriade de petites rides. Des sillons qui témoignent des instants de bonheur passés auprès de ceux que tu aimes.

Tu souris et les sillons se creusent.
Tu boudes un peu, parce qu'Emmet a toujours sa peau de 15 ans lui, là ou toi, tu as l’impression de te flétrir. Mais bon. Tu le sais Sandy, tu es beau.

Et ces quelques ridules rajoutent de la maturité à ton charme.

Tu fais un clin d'oeil à ton reflet. Eyh! Salut beau gosse!

"BON SANDY TU SORS DE TA SALLE DE BAIN ET TU VIENS M’AIDER OU BIEN ?!"

Fascinant comme tous vos espoirs et rêves peuvent se briser si facilement en une poignées d'infimes secondes.

Tu soupires.
Faites des enfants qu'ils disaient...

Gros soupir.
Tu resserres machinalement le noeud de la serviette qui enserre tes hanches et te diriges vers la porte...

"SANDY ! EMMA A PRIS LE BALAI, ET YSEULT VIENT DE SORTIR VOIR SON AMOUREUX. J’ESSAIE DE CALMER AVALON ALORS TU DESCENDS TOUT DE SUITE M’AIDER !"

Tu ne prends même pas deux secondes.
Tu fais volte face et ouvre violemment les battants de l'immense fenêtre teinté de la salle de bain.
Tu vois au loin la silhouette d'Yseult. Ta baguette sors d'on ne sais ou et tu la pointe sur ta gorge, murmurant le Sonorus :

"Didon! Didon! Yseult Weibb! Rentre à la maison immédiatement si tu ne veux pas que Papa numero deux mette le feu à ta jolie garde robe rosée..."

Tu refermes précipitamment la fenêtre, pour couper court à toute discussion et en maugréant des absurdité sur la lignée maudite des O'Neil...
De toute façon, tu sais qu'Ys à déjà commencé à rebrousser chemin, avec force d'onomatopées colorés.

Tu reprends ton chemin initial et décide de garder ta baguette... Tu ne sais pas pourquoi, tu sens que tu vas en avoir besoin...

Tu descends les escaliers quatre à quatre et tombe sur une scène que tu ne connais que trop bien. Clarence avait finalement, semble-t-il réussit à couvrir la dernière parcelle de mur intact de joyeux gribouillis.
Tu l'attrapes de ta main libre et le hisse sur ton dos.

Tu avises le mélange bariolé de couleur!

"Ma parole, mais c'est... Ciel... Mais qu'est ce que c'est que cette chose Clarence?"

Tu tournes la tête d'un côté et d'un autre...
C'est informe.

"Emmet. Je cois qu'il faut qu'on emmène Cla consulter. Il m'a l'air un peu trop... Hum éthéré si tu vois ce que je veux dire... Et puis, tu sais qu'il est hors de question que ça devienne un artiste contemporain... "

A l'autre bout de la pièce, Leo trône au milieu de ce qu'il semble être un cimetière de banane. Tu t'approches...

C'est l'heure de l'histoire de la vie...

"Madorable petit ange, tu sais qu'il y a des façons bien plus rentables d’exécuter les bananes? "

Le bruit de la porte d'entrée claquée te parvient...

"Comme par exemple servir à faire glisser Ys lorsqu'elle cherche à SORTIR FRICOTER AVEC UN FILS DE TOUTOU!!! "

Ta jolie blonde te passe sous le nez, non sans regard noir et moue boudeuse, héritée de papa Weibb...

"Embrasse ton père qui protège ton intégrité physique virginale intact au péril de son honneur ma chérie..."

Tu te prends un vent monumental, autre caractéristique héritée de papa Weibb et seules te parviennent le bruit de ses talonnettes.

Tu te rapproches de ton homme, occupé à calmer les cris d'Avalon...
Tu caches les yeux de Clarence, le temps de voler un  baiser langoureux à ton homme.
Le soupir excédé de Theodore te parvient...

"Donnes tes ordres chéri, je suis ton esclave... En quoi puis-je t'aider?"

Tu aperçois du coin de l'oeil un objet volant non identifié dans le salon.
En la qualité de ta fille Emma.

Okay...

La journée va être longue...
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Ven 30 Mai - 12:52
Tu ne peux t’empêcher de sourire, Emmet, en entendant la grosse voix amplifiée de ton mari. Nul doute : tout le quartier a entendu son avertissement, et tu imagines déjà Icarus râler sur l’overcontrôle qu’il exerce sur ses gamins, et sur la façon négative qu’il a de briser un amour naissant. Iko et Sandy ne se sont jamais entendus, à travers les années, mais Weibb a gagné cette bataille quand même : il est voisin avec son meilleur ami, alors qu’il a réussi à isoler Romeo à deux pâtés de maison de là. Good job. Mais très vite, les hurlements de votre petit dernier te ramène à la réalité – et à ta mauvaise humeur souvent permanente, quand tu dois t’occuper d’Avalon.

Tu t’apprêtes à crier sur Sandy en l’entendant descendre les escaliers, mais très vite, tu avises sa tenue, et ça te bloque l’esprit quelques secondes. Il a moins d’effet sur toi qu’avant – la force de l’habitude – mais même après 15 ans de vie commune, tu ne peux t’empêcher d’admirer son corps musclé, marbré de cicatrices dues à de mauvaises blessures. Il a un côté Bad Boy, ton amoureux, et ça te rend fou. Evidemment, il a un peu vieilli, et les marques de l’âge se voient mieux sur lui que sur toi. Ton visage est toujours aussi stoïque, alors que le sien semble sourire tout le temps, à cause des petites ridules qui marquent son front et ses yeux. Un doux sourire naît sur tes lèvres, tu as envie de l’embrasser. Et c’est le moment qu’il choisit pour briser tous les espoirs artistiques de Clarence. Tu grognes et tu lui dis :

« Mais tu vois très bien que c’est… Ce que c’est ! On nettoiera tout ça quand il sera plus grand, donne-lui une feuille pour qu’il puisse continuer à dessiner. »

Il ne réagit pas et va faire un commentaire affreusement plein de sous-entendus à Leopold… Le gamin a 3 ans, 3 ans ! Tu vois rouge Emmet, et t’apprêtes à lui rappeler tous les principes élémentaires de l’éducation des enfants, et la différence entre « Papa » et « pédophile », mais il en remet une couche en insultant Iko face à Yseult. Et parle de l’intégrité physique virginale de votre aînée. Là, c’en est trop, ça bouillonne dans ta tête de père sérieux – parce que oui, c’est toi la Maman de la maison, en vrai – et tu essaies vainement de ranger tes mots en ordre pour lui lancer toute ta rage à la figure.

Sandy doit avoir un sixième sens, parce que c’est le moment qu’il choisit pour venir t’embrasser… Et c’est plus passionné que tendre. Ça fait partir toutes tes idées de ta tête, et son discours sur « je suis ton esclave » n’arrange pas les choses. Difficilement, tu tentes de respirer, de trouver tes mots, et puis tu finis par lui foutre Avalon dans les bras. Un, deux, trois. Il a brisé les rêves d’un de vos gamins, fait des commentaires sales à un enfant de 3 ans, parler de la virginité de sa fille devant elle, et pour finir, lui a prouvé à quel point c’est quelque chose de stupide et de désagréable en l’embrassant passionnément. Tu finis par lui dire, dans un espèce de chuchotement énervé précipité :

« Alors Papa, on va mettre les choses au clair. UN, tu ne brises pas les aspirations de tes enfants, tu les encourages. DEUX, je ne veux plus jamais t’entendre faire des sous-entendus à ton gamin de 3 ans – en fait, à aucun gamin de n’importe quel âge ! TROIS, la virginité d’Yseult ne regarde qu’elle, et si tu continues à l’emmerder avec ça, elle va coucher avec le premier venu, sans protection, et ce sera une énorme bêtise alors laisse-moi gérer ça avec elle MÊME SI C’EST PAS FACILE. QUATRE, je t’ai déjà dit plein de fois de pas m’embrasser comme ça devant les enfants, c’est gênant. Alors maintenant, je te file Avalon, débrouille-toi pour qu’il arrête de pleurer, change sa couche, fais le tour du pâté de maison, je sais pas. Et moi, je vais essayer d’attraper ta fille, à qui tu as offert le jouet le plus dangereux du monde ! À ce rythme, elle va se transformer en Holly Morgan et on pourra rien y faire ! »

Tu sais qu’il n’aime pas s’occuper des bébés, et c’est une façon de le punir d’être en retard et de t’avoir poussé à bout. Sans hésiter, tu sors ta baguette de ta poche, et lance un sort qui immobilise Emma. Tu attrapes le balai, la pose au sol avec son frère et décide de les enfermer dans leur parc, là où ils vous laisseront, peut-être, un peu tranquille. Puis tu appelles Theodore, qui te jette un regard noir, pour qu’il nettoie les bananes par terre pendant que tu appelles des tas de feuille et une table d’un superbe accio. Pour que Clarence arrête de ruiner votre papier peint. Tu entends le verrou de la porte d’Yseult qui se ferme, et tu n’as aucun doute : elle va faire le mur. Et Sandy a l’air aussi paniqué que boudeur, avec Avalon dans les bras. Alors, une fois que tout le monde semble calmé, tu vas chuchoter, dans le creux de son oreille, toujours furieux :

« On règlera ton absence ce soir, et crois-moi, ce sera pas beau à voir… »

D’un doigt, tu effleures son cou, geste très significatif pour vous deux… Et c’est le moment où tu reçois un hochet sur le coin de la tête. Les deux terreurs ont encore frappé, et même enfermés, ils trouvent le moyen de te pourrir la vie. C’est difficile, d’avoir une vie sentimentale quand on est père…
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Sam 31 Mai - 17:58


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Tu sens que tu as fait une bêtise...
Enfin, le terme de connerie serait plus exact. Parce qu'Emmet voit rouge, au sens littéral comme au sens figuré...

"Alors Papa, on va mettre les choses au clair. UN, tu ne brises pas les aspirations de tes enfants, tu les encourages. DEUX, je ne veux plus jamais t’entendre faire des sous-entendus à ton gamin de 3 ans – en fait, à aucun gamin de n’importe quel âge ! TROIS, la virginité d’Yseult ne regarde qu’elle, et si tu continues à l’emmerder avec ça, elle va coucher avec le premier venu, sans protection, et ce sera une énorme bêtise alors laisse-moi gérer ça avec elle MÊME SI C’EST PAS FACILE. QUATRE, je t’ai déjà dit plein de fois de pas m’embrasser comme ça devant les enfants, c’est gênant. Alors maintenant, je te file Avalon, débrouille-toi pour qu’il arrête de pleurer, change sa couche, fais le tour du pâté de maison, je sais pas. Et moi, je vais essayer d’attraper ta fille, à qui tu as offert le jouet le plus dangereux du monde ! À ce rythme, elle va se transformer en Holly Morgan et on pourra rien y faire !"


Tu es devenu rouge quand il s'est mis à te crier dessus, parce que même après toute ces années, tu te sens toujours très nul quand Emmet te gronde.

Et puis, tu es devenu vert quand il a parler d'Ys...
Co... Comment ça? Ta fille? Coucher avec le premier venu... Et puis quoi encore?

Et puis, bon... Leopold n'avait sans doute pas compris un traître mot de ce que tu avais dit, alors ou était le mal?

Tu reçois Avalon dans les bras...
Il braille de plus belle...

Attends. Comment ça. Que vient faire Holly Morgan dans la discussion.
Tu regardes, tétanisé la chair de ta chair, le sang de ton sang voler allègrement sur son petit balai. Tu blêmis et les cris de ton fils te semblent bien loin.

Tu as l'impression de tourner de l'oeil.
C'était le coup final ça...
Ta fille aîné une débauchée, ton fils précoce, l'autre qui devrait consulter et la cadette en bouledogue...

"On réglera ton absence ce soir, et crois-moi, ce sera pas beau à voir…"

Tu l’observe, blême faire ce geste...
Un jour, Emmet, tu auras la peau de Sandy.

En attendant, l'amour de ta vie se prend un hochet en pleine tête. Ce geste terrifiant te sors de ta léthargie et tu regardes tes enfants, enfermés dans le parc...

"Leopold fera un super bon batteur! "

Oui, tu as ce don Sandy... Vous l'avez découvert très vite avec Emmet. Tu arrives, en situation de crise, à te mettre encore plus dans le pétrin. fantastique, n'est-ce pas?

Tu soupires... Mais ça c'est bien ton fils...

Par contre, tu risques la syncope en voyant la bouille, plus morose de ton cher et tendre...

Tu tournes la tête, à gauche, à droite. Avises Avalon dans tes bras.

Bon, bon, bon.
Te voila dans une fâcheuse situation...

" Ne bouge pas d'ici chéri..."

Tu montes rapidement les escaliers, prenant garde de ne pas imposer des chocs trop cadencés à ton fils et pénètre dans sa chambre.
D'un coup de baguette, tu actives la quantité faramineuse de bibelots magique qui peuplent la pièce, certains hérités de ses frères et d'autres des cadeaux.

Ça te fait toujours le même effet, tu as l'impression d'entrer dans l'antre de Howl, du Chateau Ambulant et tu adores ça. Avalon a été gâté et sa chambre baigne dans de douce lumière, qui se reflète dans la myriade de bibelot et une vieille boîte à musique le berce de sa mélodie.

Il s'est déjà calmé et ses pleurs ont séché.

Tu lui souris calmement et lui tend son doudou, un immense mouton pelucheux.

Tu le pose dans son berceau, tandis qu'il sert fort son nounours dans ses bras et que tu vois ses yeux doucement papillonner.
Tu repars sur la pointe des pieds, en fermant délicatement la porte de chambre.

Tu toques à celle d'à côté.
Pas de réponse. Ni le moindre bruit.

Tes sourcils se froncent.
Tu as pourtant entendu Ys y ent...

Oh mon Dieu.
Elle est passé par la fenêtre.
Tu t'apprêtes à défoncer la porte, avec force de coup d'épaule, mais les paroles de ton chéri te reviennent en tête.
Soit. Tu n'embêteras plus Ys avec ses fugues. Tu mettras juste une déverrouillé à celui qui viendra se prétendre digne de ta fille...
Ca te semble être un bon compromis.

Tu redescends tout guilleret les escaliers et tu regardes satisfait Emmet, qui n'a que peu bouger visiblement.

Tu lui sourit et pose une léger baiser sur sa nuque, avant de te diriger vers le parc de vos jumeaux. Tu t'accroupis et fais apparaître Roquefort, du bout de ta baguette.

"Roquy, je compte sur toi, occupe toi de ces petits monstres. "

Le sort de patronus est toujours celui que tu as le mieux maîtrise et désormais, ta tortue peut servir à une foultitude de chose.
Elle trottine dorénavant dan le parc, zigzaguant entre les jouets, tandis que les deux bambins lui court après.

Tu sais que la distraction ne durera pas longtemps, alors tu te dépêche pour la suite.

Un evanesco bruyant sort de ta gorge et rend au mur devant lequel Clarence se tient, la blancheur de ses début. Tu imagines déjà les étoiles dans les yeux de ton gosse, alors qu'il se rue sur les craies qu'il a à porté de main.

Tu te tournes enfin vers Theo.
Brave petit Théo.

Il ressemble tellement à ton homme... Tu lui souris.

"Tu gardes un petit oeil sur les monstres Theo? "

Tu ne t'occupes pas trop de la réponse, tu sais que Théo le fera gentiment, avec cette petite moue boudeuse.

Tu reviens vers Emmet.

"Ava dors, Ys s'est fait la malle, les petits morpions courent après Roquefort, notre artiste... Fais des trucs d'artistes et ton sosie... Ma Foi, pense aux choses auxquelles tu pensais à son age, comme la conquête du monde... Quand à moi... "

Tu attrapes doucement le bas de son menton...

"...Je vais te rappeler, Emmet Fergus Weibb, pourquoi tu m'as épousé et ce qui fait en partie de moi l'homme de ta vie. "

Tu transplane dans un petit soupir et vous réapparaissait dans votre chambre, à l'étage.
Tu es heureux d'avoir, encore une fois, réussit à éviter la perte d'un membre dans la manœuvre et qui plus est d'être arrivé pile à l'endroit espéré.

Tu le pousses du doigt et buttant contre le rebord du lit, il perd l'équilibre.
Tu suis le mouvement et te coules ton contre lui, le prenant au piège entre toi et le matelas.

"Bonjour toi... "

Tu t'approches doucement de ses lèvres, pas aussi doucement que ce que tu voulais, mais toujours trop lentement.
Beaucoup trop lentement, comme te le prouves les cris renaissants d'Avalon, dans la pièce d'à côté...

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Sam 31 Mai - 21:40
« Leopold fera un super batteur ! »

Tu hésites, Emmet. Est-ce que tu dois tuer ton mari, ou bien le vénérer pour sa capacité à dédramatiser n’importe quelle situation ? Tu remarques dans un coin de ta tête que tu te poses souvent cette question, ces derniers temps, et qu’à ce rythme, ça va finir par tendre vers la première proposition. Tu lui adresses une grimace qui exprime à quel point tu le détestes et l’aimes en même temps. Etrange sensation, que ce mélange entre amour et haine, d’ailleurs. Tu pensais qu’en vieillissant, en passant plus de temps avec Sandy, tu finirais par le connaître trop bien, par ne plus être surpris et par arriver dans la routine tranquille du vieux couple… Mais que nenni ! Ton homme avait toujours veillé à ce que ça n’arrive jamais, et la mer de tes sentiments ne s’était jamais transformée en mare tranquille… Depuis que tu l’avais rencontré, tu n’avais connu que la tempête et le déluge. Et ça t’allait divinement bien au teint – tu avais enfin retrouvé des couleurs !

La magie. Pourquoi n’y as-tu pas pensé plus tôt ? C’est vrai quoi, c’est quand même pratique ce truc. Sandy a toujours le réflexe de l’utiliser sur les enfants, mais toi, tu es old fashion, tu es un vieux Papa superstitieux qui se demande si toutes ces ondes magiques ne risquent pas de leur faire exploser la tête. Rien ne vaut les heures de dur labeur à courir après tes petits schtroumpfs pour les faire devenir meilleurs… À part dans ces moments, où tous tes nerfs sont dans une situation d’hypertension que seul un acte peu catholique pourrait détendre. Acte peu catholique qui demande silence et tranquillité – enfin, au moins venant des enfants quoi.

Sandy vient de partir en courant dans les escaliers – ah ah, lui aussi peut-être vieux jeu et emprunter les escaliers ! – Avalon dans les bras. Tu ne peux t’empêcher d’émettre un nouveau grognement. On ne court pas avec un bébé dans les bras, bombabouse ! C’est un coup à lui toquer la tête, et à se retrouve avec un rejeton stupide avec un faux air de frère Bogdanov. Et honnêtement, tu n’as pas envie de te retrouver avec ça dans ta famille. Tu te promets de lui rappeler dès qu’il redescendra, sauf que voilà. En redescendant, il a ce sourire qui te fait craquer sur les lèvres, lèvres qu’il vient poser sur ta nuque. Etrange endroit où poser ses lèvres, à priori, sauf que voilà. Tu es sensible de la nuque, Emmet. En fait, tu es sensible de toute ces zone nuque-oreilles-cou, et ton homme le sait très bien.

C’est la meilleure façon de t’empêcher de râler, de te couvrir de bisous, et le vieux Gryffondor séducteur l’a compris à une vitesse effrayante. Tu ronchonnes quelque chose dans ta barbe – comme quoi tu n’aurais jamais du le choisir lui, et qu’il était bien trop futé pour être un Lion – et tu le suis bêtement. Ta journée t’a épuisée, tu n’as plus d’idée pour calmer tes monstres et, tu dois bien le reconnaître, il leur arrive de te pousser à bout. Tu devrais peut-être en manger un ou deux, un de ces quatre… Ça te ferait des vacances. Un pauvre sourire fait grimper la commissure de tes lèvres, sourire qui se fane dès que tu le vois lancer un Evanesco sur le dessin de Clarence.

Il y a une raison à la non-blancheur de vos murs, et au maintien systématique des hor… Œuvres d’art de votre troisième monstre. C’est que le gamin pleure s’il les voit disparaître. Pas des petites larmes hein, non. Pas les larmes de crocodiles. Les grosses larmes de l’enfant à qui on a enlevé ses peluches, ces grosses larmes qui te font systématiquement fondre Emmet. Et Sandy n’a jamais réussi à se rappeler ça – d’où les très, TROP, nombreuses crises que tu as du gérer au cours des années. Tu devrais le graver dans sa peau. Avec tes dents. Mais ce serait vraiment méchant… N’est-ce pas ? Attention, trois, voilà qu’il demande à Theo – pauvre gosse trop sage ! – de surveiller la fratrie, deux, et il te parle de choses franchement pas nette qui t’émoustillent, un…

Et qu’est-ce qu’ils foutent soudainement dans la chambre ?! Foutue magie. Tu as beau avoir vécu toute ta vie dedans, ça arrive encore à te surprendre. Et Sandy le fait souvent, transplaner. Il pratique souvent un sort qu’il n’a jamais vraiment magnifiquement bien maîtrisé, au risque de vous faire réapparaître avec un œil sur le bras ! N’a-t-il pas conscience du fait que, maintenant, vous avez une famille sur laquelle veiller ? Une fois encore, tu t’apprêtes à rouspéter, mais voilà Emmet. Ton mari est pour toi ce que le miel est à la mouche. Une espèce d’énorme piège dans lequel tu t’englues avec l’espoir absurde de mourir de plaisir. Ce qu’il a déjà failli te faire faire plusieurs fois – mais ne tombons pas dans les détails trop intimes je vous prie.

Il te pousse et, trop fatigué, tu fais bêtement un pas en arrière, te prenant les pieds dans le lit et tombant dessus sans grande délicatesse. Tes envies de crier sont oubliées – enfin, tes envies de crier… De rouspéter plutôt. Il s’allonge sur toi, et tu ne peux t’empêcher d’entendre ta respiration s’accélérer… Ça aussi, c’est étrange, tu pensais, en étant jeune, qu’il te ferait moins d’effet avec l’âge. Eh bien figurez-vous que non. Parce que maintenant, tu le connais assez pour savoir ce qui t’attend et, croyez-moi si vous le voulez : ça n’a rien de très propre, mais tout d’agréable. Heureusement pour toi, petite bête prise au piège de tes meilleurs souvenirs, un hurlement arrive à tes oreilles. Et tu peux en entendre un autre, plus lointain. Un petit sourire t’échappe, tandis que tu te redresses et glisses, dans l’oreille de ton homme :

« Je crois qu’il va falloir changer la couche d’Avalon… »

Tu sais parfaitement qu’il en a horreur, et ça te rend franchement goguenard de lui faire ce coup-là. Tu te redresses, files vers la porte pour t’occuper de faire réapparaître le dessin de Clarence mais, avant de passer l’encadrure, tu t’arrêtes. Tu aimes bien faire monter un peu la pression chez Sandy, tu as réalisé il y a des années que l’attente ne faisait que le rendre meilleur. Alors, tu fais demi-tour, tu attrapes sauvagement sa nuque dans ta main, d’une poigne faire, et tu l’embrasses avec toute la passion que tu as toujours pour lui. Et puis, sourire moqueur sur les lèvres, tu lui dis :

« C’est pour te donner du courage… »

Non, tu n’es pas gentil, Emmet… Mais ça a du bon. Sans plus attendre, tu dévales les escaliers, fait renaître le dessin de ton bonhomme sous des cris de joie, et vient poser un bisou sur le front de Theodore. Le pauvre gamin est vraiment bien trop sage, dans cette famille de barge… Et quelque part, tu seras content pour lui, quand il partira à Poudlard… Tu es sûr que se retrouver sans ses frères et sœurs lui fera du bien. Tu le remercies et reviens veiller sur ton petit monde. Il faudrait lancer la tournée des bains. La baby-sitting arrive dans deux heures pour votre gala, ce soir, tu ne t’es toujours pas préparé et tu n’aimes pas trop laisser quelqu’un d’autre baigner tes enfants… Etrange phobie.

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Sam 31 Mai - 23:44


Retour vers le Futur


Tu pousses un soupir tel qu'il vide intégralement l'air de tes poumons.
Non... Pas maintenant.

Avalon, ait pitié de ton pauvre vieux père numéro deux...

"Je crois qu’il va falloir changer la couche d’Avalon…"

Tu gémis. tout cela n'est qu'un horrible complot... Tu avais enfin ton amoureux, là, à porter de main, de griffes, de crocs et le voilà qui s'échappe, aussi insaisissable et volage qu'au premier jour.

Tu maugrées sur ces enfants, cette maison, l'imbécile qui a doté les êtres humains d'un colon et de la nécessité fécale.
Tu espères que le Paradis n'existe pas, sinon, tu le jures, Dieu te sentira arriver.

La présence chaude d'Emmet quitte ton corps et ses pas légers se dirigent vers la porte. Il s'arrête et tu jubiles. Il revient.
Ta nuque se fait malmener par sa poigne de fer et il t'embrasse durement.

Tu sens déjà que tu as perdu.

"C’est pour te donner du courage…"

Tu marmonnes.
Tu es un Lion que diable...

Tu traînes, las, ta patte vers la chambre du cadet...

Comme si un ancien gryffondor avait besoin de Courage. Tu es le Courage même.
Tu n'as ni besoin de câlins ni te bisous pour...

L'odeur te percute à peine la porte ouverte.
Tu trébuches et c'est ton tour de t'affaler.

Le morveux dans son lit s'est mis à gazouiller aussitôt ta face en vue.

Diable, qu'a donc boulottée ta progéniture pour faire d'aussi fétides étrons?
Il tourne au lait, à la purée et aux compotes... Comment, dans de si petits intestins un processus peut devenir aussi malodorant?

Tu lui lance un regard à la fois fasciné et très inquiet...

" Chéri, papa numéro deux commence à sérieusement envisager le fait que tu sois l'Anté-Christ... Et ça lui fait un peu peur. "

Tu l'attrapes sous les bras, en faisant bien attention à le garder loin de toi, comme si il était radioactif et le pose sur la table à langer.

" Voyons la merveille que tu as pondu à Papa et qui l'a empêché de faire subir à ton autre papa les derniers outrages en règle... "

Tu fais sauter les morceaux de scotch et manque de tourner de l'oeil.

"Seigneur... C'est vert... CHÉRI! TON FILS A ACCOUCHE DE HULK! "

Tu es un peu paniqué...
Avec cinq gosses avant lui, tu as eu le temps de voir des crottes de couleurs bizarres, mais là... Vert à ce point...

" C'est toi qui a vidé le Canard WC en fait, c'est ça. "

Il gazouille de plus belle.
Entre les jumeaux qui se gavent de bananes et lui qui défèque vert... Tu es servi...

Tu gémis, attrapes une lingette, et avec une distance réglementaires essuie le gracieux popotin en grimaçant autant qu'Avalon te fais des risettes fantastiques...

"Rigole petit Monstre... Je te ferais payer cet affront plus tard... En te privant d'argent de poche ou une bêtise comme ça... "

Tu hoches gravement la tête pour faire comprendre à ton enfant la gravité de l'acte qui se déroule sous ses yeux et sur ses fesses lisses, qui se font grandement saupoudrés de talc...
Tu remets la couche

"Et voila mon petit Loukoum... Maintenant que tu as royalement humilié ton papa qui a du nettoyer ton fondement, tu vas retourner au lit, hein... "

Tu le prends doucement dans tes bras et déambule doucement dans la chambre pour le bercer.

Changer les couches, tu as toujours foncièrement détesté ça, mais les moments d'après, quand tu te retrouves avec ce bout de chair rose dans les bras, tu te métamorphose du tout au tout.

Tu es un un papa poule.

Et comme Avalon s'est endormi sur ton épaule et que tu as beaucoup trop peur de le réveiller en le mettant dans son lit, tu t'assoies le plus fluidement possible par terre et tu te reposes, ton dernier né dans les bras.
Le berceuse lointaine te parvient et tu observes les reflets multicolores.

Pour peu, tu t'endormirais aussi.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
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Dim 1 Juin - 10:20
En bas, la troisième guerre mondiale vient de commencer. Le patronus de Sandy est en train de disparaître, et les jumeaux n’en ont plus trop rien à faire, de la tortue. Ils se lassent fichtrement vite. Theodore est toujours à sa fenêtre et Clarence sur son mur, mais tes deux avant-derniers, tes deux principaux monstres, ont décidé de se hisser sur leurs jambes trop courtes, de s’accrocher aux barreaux de leur par cet de le secouer. Aucun doute : avec un buldozer comme eux, le pauvre bout de bois ne résistera pas. Tu pousses un soupir à fendre le cœur en balayant la pièce des yeux. Que pourrais-tu trouver pour distraire ces deux monstres turbulents ?

BIBERON ! Ils sont grands, mais l’un comme l’autre se calme quand ils sont en train de boulotter. Comme tu veux garder un œil sur eux, tu lances deux-trois accio pour faire venir de la cuisine deux biberons, du Nesquik et une bouteille de lait. Rapide mélange, tes deux marmots te couvent d’un œil gourmand et tu leur adresses ton plus beau sourire. C’est fou comme tes enfants n’ont pas peur de tes dents pointues… Sûrement parce que leurs canines sont aussi un peu plus développées que celles de leurs amis. Ou alors ils sont simplement habitués. Très vite, tes leurres sont prêts : ça devrait les tenir tranquille 20 bonnes minutes. Juste le temps dont tu as besoin pour aller récupérer Yseult et laver Clarence.

« Theo, tu peux…
- Ouais ouaiiis. »

Il a l’air exaspéré, et tu n’aimes pas franchement ce ton. On dirait le son d’un prépubère à qui on demande de mettre la table, sauf que Theodore n’a que 8 ans. Normalement, à cet âge là, les enfants sont encore plein de vie et heureux de se voir confiés des responsabilités… Mais ton premier garçon ressemble beaucoup à ce que tu étais dans ta jeunesse, et tu espères qu’il rencontrera très vite son Sandy, ce type qui lui donnera la joie de vivre… En attendant, tu supporteras son ambition, persuadé que ce gamin finira chez Serpentard aussi. Sans plus hésiter, tu trottines dehors et va toquer chez tes voisins. Icarus t’ouvre, ravi, mais tu mets rapidement fin à la conversation :

« Désolé Iko, mais on a un gala dans moins de deux heures, et j’ai toujours pas lavé ni la marmaille, ni moi. Tu peux m’envoyer ma fille ? »

Yseult descend. Ta fille est vraiment mignonne, tu n’as pas honte de le dire… Bien au contraire. Et tu sais qu’elle en joue, mais tu ne peux pas commenter ça, ayant fait exactement la même chose toutes tes années à Poudlard. Tu lui souris, attrapes l’arrière de la tête et l’amène dehors. Elle a toujours été plus docile avec toi qu’avec Sandy… Normal, tu es le « Papa cool » avec elle, celui qui comprend son besoin d’utiliser son corps pour arriver à ses fins. Mais au final, même si sa relation avec son autre père peut être conflictuel, tu sais qu’elle l’aime au moins autant que toi.

« Allez, passe par la fenêtre et monte vite dans ta chambre. Il ne faut pas que Papa sache ce que tu viens de faire. »

Vraiment pas cool pour ton homme… Mais s’il n’était pas aussi étouffant, aussi… Tu souris, en coin, et tu rentres sur la pointe des pieds. Au passage, tu attrapes Clarence, que tu montes à l’étage avec une délicatesse propre à toi. Bon, vu le temps que tu viens d’y passer, Sandy devrait avoir fini de changer la couche… Qu’est-ce qu’il fout ? Tel un dinosaure en furie, tu arrives devant la porte du petit dernier, l’entrouvre… Et vois ton homme de dos, le bébé dans les bras, à moitié endormi. C’est franchement adorable. Tu souris plus largement, et décides de le laisser se reposer. Après tout, il devra prendre la parole au gala de ce soir, ça doit le stresser, quand même, quelque part…

« Bon allez ma grenouille, au bain ! »


Vous n’avez pas le temps de faire couler l’eau normalement, un aguamenti fera l’affaire. Tu poses ton petit dans la baignoire enfin bien vite remplie, et tu le laisses tremper un peu, à proximité. Ce sera un bain rapide, ce soir, si tout va bien… Sauf que voilà. Alors que tu es occupé à empêcher l’artiste de la famille de tenter de se noyer, un cri retentit en bas. Par Merlin, faites qu’aucun des petits ne se soit blessé, pitié. Tu hurles à ton tour, dans l’espoir de réveiller ton mari, qui ne dormait en fait pas vraiment :

« Vas voir Sandy, je donne le bain à Cla’ là ! »

Ça fait longtemps que tu as oublié le "Tu veux bien t'occuper de ça mon amour ?"... Trop de mots inutiles, trop de temps perdu : c'est moche de devenir parents.

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Ven 20 Juin - 11:58
Tu somnoles doucement.
Tu as toujours été un gros dormeur.
Avec comme besoin dix heures de sommeil réglementaire.
Mais depuis les enfants, tes habitudes de vie ont un peu changé.

Tu t'endors doucement, ton petit dernier dans les bras et tu commences à sérieusement glisser dans les bras de Morphée, lorsque la voix de ton homme te réveilles désagréablement.

Tu n'as pas compris ce qu'il a dit, mais les cris en bas t'informent qu'un drame se déroule avec la marmaille.

Tu te lève le plus doucement possible et dépose ton fils dans son berceau.
Il bat quelques secondes des paupières avant de serrer ses petits poings et de de nouveau basculer dans le repos bienheureux.

Tu sors sur la pointe des pieds, descends les escaliers et la scène qui se déroule en bas te frappe. De même qu'un hochet particulièrement agressif, qui avait très envie de rencontrer l'arrête de ton nez.

Tu observes, médusé, les jumeaux qui s'envoient à la tête tous les objets qui leur passent dans les mains hurlant de douleur et riant de bonheur, les deux à la fois.
L'ensemble donne une étrange mélodie, légèrement malsaine sur les bords.

Seigneur...
Comment avec un père aussi sage qu'Emmet et toi, qui n'es pas non plus un surexcité... Comment vos enfants peuvent-ils bien être si... Expansifs?

Tu te demandes machinalement ou est Théo et tu l'avises, de dos dans la salle à manger. Tu l'appelles et le regard noir qu'il te retourne, ainsi que la quantité de mouchoir sous son nez, imbibé de sang renseigne te renseigne vite : il a eu moins de chance que toi avec le hochet.

Tu regardes ton aîné se soigné tant bien que mal et tenter stopper le flux de sang et tu sors, passablement énervé ta baguette. Tu murmures la formule et ta voix résonne, haut et fort, amplifiée par le sort.

"Ca suffit. "

Les gosses s'arrêtent aussitôt.
Tu leur lance ton pire regard (toujours moins pire que celui que tu avais l'habitude de lancer avant un match, mais effrayant quand même) et leurs gestes se figent.

Il te regardent, de leur grands yeux étonnées et tu vois les larmes commencer à poindre.

Tu paniques, encore une fois et tu annules ton sort.

Les cris et les larmes reviennent, mais au moins, le lancer de jouet à stopper.

Tu te diriges vers le bac et sans ménagement, tu en prends un sous le bras droit, l'autre sous le gauche et te diriges vers le dehors.

Tu passes pas la cuisine et agites ta baguette. Le saignement sous le nez de Théo s'arrête et tu déposes un petit bisou sur le front de ton fils. Il râle, alors tu en déposes un deuxième.

Qui est le gamin?

Tu ouvres la porte d'un petit coup de pied et le soleil t'éblouit momentanément.

Tu les déposes, encore un peu chouinant sur le sol et avises l'heure qu'il est.

18 heures. Le soleil n'est plus assez fort et tu peux te permettre de lancer l'arrosage automatique.

Ca rend les jumeaux fous de jouer sous l'eau et ils se calment aussitôt le jet actionné. Tu les regardes courir sous la fine pluie et t'assoies sur le perron, les observant s'agiter dans tous les sens, les grosses larmes déjà oubliées.

Ils vont rentrer sales, mais qu'importe.

Tu lance un accio et un petit tube bariolé t'arrive dans les mains. Tu remues, sort l’ustensile et souffle dedans.
Les bulles naissent les captivent de suite et il courent partout, leur mains tendues pour éclater les bulles.

Tu souris.

Emmet va être fou lorsqu'il verra ce que tu t'es permis de faire, sans doute, mais bon.

Les enfants s'amusent, alors qu'importe...?
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Lun 23 Juin - 13:12
Tu entends Sandy qui fait la grosse voix, et sans surprise, les rires et les cris se transforment en larmes de crocodiles… Ton homme et la délicatesse, vraiment : il est toujours resté un viril joueur de Quidditch, même avec ses enfants. Tu soupires, désespéré, et caresse la tête de Clarence, qui hésite à rejoindre les jumeaux dans leurs pleurs. Non, pitié bébé, fais pas ça. Alors que les dernières retenues de l’artiste peintre semblent s’écrouler, les hurlements de peur s’arrêtent enfin, et sont remplacés par des rires. Et le bruit de l’arrosage automatique. Tu sais très bien ce qui t’attend et, furieux, tu finis rapidement de laver Clarence et de le mettre en pyjama avant de descendre, gardant le gamin sous le bras.

Tu le poses dans le salon – et le morveux court aussitôt pour saisir ses aquarelles, aux risques et périls de vos murs – et tu ouvres la porte, furieux. Tu as de la mousse dans les cheveux, tes oreilles sifflent et tes yeux chafouins parcourent la scène. S’il n’avait mis que l’eau, tu aurais déjà été énervé. Mais là, il avait fait des bulles en plus, forçant les jumeaux – oui, forçant était le terme que tu désirais ! – à courir derrière en baragouinant. Faire courir des – enfin courir, se traîner mi-debout, mi- à 4 pattes plutôt ! – enfants dans la boue… Il n’y avait vraiment que ton homme pour penser à ça.

Catastrophé, tu observas la totalité de leurs fringues souillées, et un sifflement de rage t’échappa. C’était un bruit qui était propre à ta nature de demi-vampire, et que tu ne te permettais que face à Sandy. Un Sandy qui savait pertinemment que ce son marquait la fin de ta patience, et le craquage absolu. D’un coup d’œil, tu balayas la rue du regard, vérifiant qu’aucun moldu ne vous observait, et puis tu lances un finite incantatem. Aussitôt, l’arrosage s’arrêta, et les dernières bulles explosèrent, au grand damne de tes jumeaux, qui t’offrirent deux yeux pleins d’humidité. Eh ouais les enfants, c’est dur la vie.

Sans adresser la parole à ton homme, tu saisis tes deux morpions dans tes bras, et tu grimpas les escaliers, laissant à ta suite une trace boueuse franchement répugnante. Arrivé en haut, tu déshabillas les deux petits monstres, avant de les mettre dans le bain. Ils aimaient vraiment bien l’eau, et sous tes yeux désabusés, tu observas la scène quotidienne qui hantait tes nuits : les projections d’eau boueuse pleine de bulles un peu partout dans la salle de bain. Blasé, tu lanças un Protego, ayant pour but de limiter les dégâts, puis tu attrapas les vêtements de tes monstres, te dirigea vers le bord des escaliers et, visant aussi bien que l’aurait fait un poursuiveur – tu avais joué un peu, aussi, mine de rien – tu crias :

« Eh, Handsome. C’est toi qui nettoies. »


Il avait la gueule pleine de boue, alors qu’il venait de se nettoyer et de se faire beau. C’était petit, voir franchement mesquin. Mais ça t’avait fait du bien, Emmet, et sans plus attendre tu retournais surveiller tes marmots. Une fois qu’ils auraient fini, ce serait à ton tour, de te doucher.

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Lun 23 Juin - 16:16
Tu regardes les monstres s'esclaffer et trébucher, noircir leur petits habits et manger de la boue...

Tu es heureux. Au moins autant qu'il le sont.
Et puis, bon, il ont plutôt intérêt à s’habituer à manger de la terre, parce que tu as bien l'intention de caser au moins deux de tes enfants dans les équipes de Quidditch. Et visiblement, les deux premiers ne semblent pas emballer par l'idée.

Un courant d'air te frôle.
Ton homme est de nouveau dans la place et tu t'attends déjà à une réprimande.
Tu te fais tout petit et prépare ton regard de chiot, mais le feulement animal qui s'échappe de ses dents te paralyse momentanément.

En un sens, Emmet à toujours été bien plus dangereux que toi. Et c'est dans des moments comme celui ci que tu te rend compte que tu es vraiment très stupide.

Tu glapis au moment ou sa baguette se lève, et tu regardes tristement les puissants jets crachoter et se mourir. Tes bulles éclatent unes à unes et tu vois ton chéri qui, sans un regard pour ta personne, s'empare des gosses et remonte les escaliers, avec force de bruit.

Ca t'impressionnera toujours ça. Comment quelqu'un d'aussi fin et léger qu'Emmet peut, dans des situations de colère telle que celle ci faire des bruits aussi tonitruants?

Tu hausse les yeux au ciel et te lève, en époussetant ton arrière train.

" Eh, Handsome. C’est toi qui nettoies. "

Tu lâches un grognement.
Béni soit Merlin, la magie existe.

Plusieurs coups de baguette plus tard, votre intérieur est de nouveau propre et tu affiches un sourire victorieux.

Tu aperçois Clarence dans le salon, qui s’improvise encore une fois décorateur d'intérieur et tu entends, à l'étage, entre deux grands bruits d'éclaboussure, les bruits de pas dans la chambre de ta fille t'informent qu'elle est revenue.

Tu hésites.
Est-ce que tu devrais aller la voir?

Tu vas t'asseoir sur le canapé et regardes ton artiste mettre de la couleur dans la maison.
Le spectacle t’attendri et tu restes là jusque les sons à l'étage se calment.
Les deux terreurs ont visiblement fini de prendre leur bain.

Tu montes silencieusement les escaliers, tout en enlevant ta chemise, qui de toute façons n'est plus suffisamment digne.

La porte de ta fille s'ouvre sous le sort de déverrouillage. Tu ne prends pas le risque de regarder, et tu pousses juste le battant.

"Tu vas t'occuper de tes frères et de ta soeur le temps qu'Emmet prenne sa douche. Clair?"

Elle grogne avec bien peu de délicatesse.

Tu laisses la porte entr'ouverte et tu entends ses pas traînants sur le parquet.

Tu rentres dans la salle de bain.

Les morpions sont joyeusement en train de se sécher, tandis qu'il jettent des regards espiègles à l'eau qui se vide doucement dans la baignoire et d'autres plus inquiets à ton homme, s'interrogeant sur une hypothétique bêtise à faire.

Tu souris et t'accroupis derrière tout ce petit monde.
Le soupir pesant à ta droite t'informe de la présence de ta fille et tu agites encore ta baguette. Les serviettes s’animent seules et sèchent les jumeaux en les chatouillant. Un autre mouvement et des habits propres virevoltent dans une joyeuse farandole de tissu.

Tu te racles la gorge et choppe ton Amour pour le hisser sur tes épaules.

"Les enfants, vous êtes sages, Papa et Papa reviennent dans pas longtemps. Et si vous êtes gentil avec votre grande soeur adorée, vous aurez droit à un joli cadeau..."

Tu fait ton plus grand sourire et embarque Emmet dans le couloir. Tu l'entend protester et à c'est à ton tour de lâcher un espèce de râle profond et grave.

"Silence. Tu t'es occupé des enfants toute la journée et j'ai patiemment attendu mon tour. Et je te préviens, c'est inutile d'invoquer les pleurs de la marmaille ou quoi que ce soit. Tu es à moi pour le prochaine heure qui suit."

Tu ouvres la porte plus violemment que tu n'aurais voulu et la referme d'un coup de pied.

Tu le dépose sur le carrelage de la salle de bain et le contemple, de toute ta hauteur. Avant de sortir ton sourire de carnassier.

Nous y voila...
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Mar 24 Juin - 21:08
Ça fait longtemps que tu as remarqué combien Sandy utilise plus la magie que toi. Tu n’as tout simplement pas le réflexe – ce serait pourtant tellement plus facile… Probablement que, dans sa jeunesse, les parents du petit blond s’occupaient de lui de cette façon, tandis que toi tu devais te charger de toi-même, souvent tout seul, et tu n’avais pas ta baguette à ce moment là. Tu lui offres un sourire complice, en voyant les jumeaux qui rigolent. La baby-sitter ne va pas tarder, et ta colère a été de courte durée, comme souvent. Enfin, tu vas pouvoir prendre un peu de repos… Sauf que tu devras être digne et beau et fier pendant tout le repas, probablement profondément ennuyeux, de ce soir.

En fait, tes canailles s’étouffent autant qu’elles te manquent dès qu’elles sont loin. Déjà, tu songes avec effroi au jour où tout le monde sera à Poudlard… Que tes journées seront vides… Il faudra sûrement que tu reprennes un travail, mais le Serpentard en toi rechigne à repartir du bas de l’échelon, alors que tu aurais déjà du être si haut. Un air penseur sur le visage, perdu dans ta petite bulle à toi, tu ne réalises pas que ton Homme t’attaque. Jusqu’au moment où, sans trop savoir le pourquoi du comment, tu te retrouves sur ses épaules, brinqueballé comme un sac à patate. Tout ce qui te vient, sur le moment, c’est :

« Eh. »

Très viril, très autoritaire, très bon exemple pour les enfants. Tu ronchonnes dans ta tête en regardant la tête des jumeaux hilares, tandis que tu te fais transporter vers votre salle de bain à vous, la salle de bain des Papas. Evidemment, en même temps, tu te fais rembarrer par Sandy, et ta seule réaction est une moue boudeuse… Il a attendu son tour, il a attendu son tour… Et tu dors quand, toi, entre les envies déraisonnables de ton homme – qui arrive toujours à te convaincre, le bougre – les cris du bébé à 4 heures, ceux des jumeaux à 6, et la journée à garder vos morpions ? Ah la la. Dure vie que celle de mère au foyer, hein Emmet !

Enfin, il te pose au sol, moyennement délicat. Tu t’apprêtes à râler de nouveau – c’est dingue ce que l’âge a pu te rendre râleur, plus encore que durant ta jeunesse – mais le regard carnassier qu’il te lance empêche tout son de sortir de ta gorge. Tu sais parfaitement ce que ça veut dire, et quelque part en toi, quelque chose se déclenche, qui fait battre ton cœur plus vite, rend tes mains moites et te rappelle pourquoi tu as épousé Sandy. Finalement, tu avales ta salive, et tu dis, mi-moqueur, mi-séducteur :

« Tout ça pour que je te tâche de boue et qu’on soit obligés de prendre notre douche ensemble pour ne pas être en retard… »


Tu sais très bien que ce n’est pas vrai, mais tu aimes bien le titiller un peu. Tu te relèves tranquillement et puis, délicatement, tu détaches les boutons de ta propre chemise, sans le quitter des yeux.


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Mar 24 Juin - 23:49
Parfois, tu te dis que cet homme est fou.
Parfois, tu te dis que tu l'es aussi.

Mais pour le moment, tu es juste surpris qu'il capitule si aisément et que ses doigts glissent déjà sur les boutons de sa chemise.
Tu l'observes, médusé doucement se dévêtir et jour avec ton regard.

Tu soupires.
Comme souvent, tu t'es fait prendre à ton propre jeu et te voilà sans doute déjà bien plus excité que lui...

Tu gémis et sans ménagement aucun, le pousse dans l'habitacle de la douche, encore à moitié déshabillé et tu actionnes machinalement l'eau pour couvrir ses protestations quant à ses habits.

Tu t'empresses d'étouffer ses maigres plaintes sous tes baisers et tu les perçois, doucement se changer en murmures de plaisir, comme souvent.

Tu souris et dans des gestes souples, le retourne et colle ton torse à son dos, tout en cherchant fiévreusement sa nuque... Tes mains se perdent partout ou elles peuvent aller et ta bouche à retrouver sa place fétiche, quelque part entre sa nuque et son épaule...

Et là, c'est le drame.

Tu sens un courant d'air frais dans ton dos et des lumières clignotantes se réfléchissent contre les murs.

Tu t’interromps, décontenancé et tournes la tête vers la porte de la salle de bain...

"Chéri, je crois que même les extra-terrestres sont liguées contre nous et eux non plus ils veulent pas que je te fasse l'amour..."

Et en effet, dans votre jardin, une soucoupe géante s'est posée, sagement.

Spoiler:

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