Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Good morning to you ✖ Euphrasie

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Absynthe Bridgestone
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Mer 11 Fév - 23:02
Absynthe était d'humeur étrange en ce moment. Depuis Noël et le cadeau des résidents permanents de Poudlard, en vérité. Il rasait toujours les murs, son dos n'était pas moins voûté qu'auparavant et il ne s'était pas découvert un don soudain et inexpliqué pour la médicomagie. Ses gestes étaient toujours gauches, sa démarche hésitante et ses mots rares et maladroits, mais il y avait quelque chose. Parfois, il avait envie de sourire.

Tout ça, c'était la faute de Caesius.

Ça lui donnait encore plus envie de raser les murs.

Absynthe n'avait jamais eu envie de sourire comme ça, auparavant. À une exception près. Quand il était avec Euphrasie, les commissures de ses lèvres se relevaient automatiquement. Presque par réflexe; il ne voulait pas gâcher sa bonne humeur constante, il ne voulait pas qu'elle soit malheureuse, et l'embêter avec ses états d'âmes. Mais même si c'était forcé au début, c'était devenu très naturel, de sourire avec elle. Même quand le cœur n'y était pas, il le faisait, par réflexe, juste pour elle. Aujourd'hui, Absynthe avait envie de sourire pour lui. C'était un poil effrayant. Il était sorti tôt ce matin-là, dans le parc, avant que les élèves ne se lèvent. Pour réfléchir, parce que c'était une belle matinée, froide mais ensoleillée, et parce qu'il s'était levé de bonne heure... avec cette grosse envie de sourire aujourd'hui. Juste comme ça. Ça le perturbait grandement, mais il fallait le comprendre : il y avait longtemps qu'Absynthe n'avait pas été de bonne humeur.
Enfin, ça, c'était avant qu'il ne marche sur un Veracrasse sauvage, qui lui cracha au visage en représailles. Ce qui était extrêmement désagréable. En plus, il ne voyait plus rien.

Le retour à l'infirmerie fut un véritable parcours du combattant. Il lui prit deux fois plus de temps qu'à l'aller, et encore, c'était parce qu'il s'était lancé un aguamenti dans la figure pour y voir plus clair. Il était donc mouillé, à moitié aveugle et il jurait entre ses dents à chaque fois qu'il se prenait un mur ou qu'il ratait une marche. Mais le pire, c'était qu'il avait encore envie de sourire.
Il avait vraiment un problème.
Il espéra que c'était juste l'envie de rire de lui-même et du ridicule de la situation, et pas cette vague de chaleur inexpliquée qui le prenait au ventre depuis quelques semaines. Il trouva la porte de l'infirmerie presque à tâtons et l'ouvrit en espérant qu'elle était aussi vide qu'il l'avait laissée. Conscient de ses connaissances peu limitées, il souhaita tout de même ardemment y trouver sa collègue, parce qu'il n'avait aucune idée de la façon dont il pouvait contrer un jet de mucus de Veracrasse dans les yeux. Et ça commençait à piquer.

Hum... Euphrasie ?

Il fit quelques pas dans l'infirmerie, l'ouïe aux aguets à défaut d'avoir une vision claire. Il devait se retenir de ne pas se frotter les yeux.

J'ai, euh... On a quelque chose contre les Veracrasses ? demanda-t-il maladroitement.

Absynthe songea que c'était la première fois depuis longtemps qu'il entrait à l'infirmerie pour se faire soigner. C'était quand même un peu craignos que ce soit à cause d'une créature aussi ennuyeuse que le Veracasse - il avait eu un palmarès plus impressionnant que cela à son actif - mais ça lui faisait encore plus bizarre de se trouver de l'autre côté du lit d'infirmerie, comme on dit. S'occuper de lui, c'était comme sourire : un vieux réflexe naturel pour tout le monde, un peu difficile pour lui.
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Mademoiselle Euphrasie
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Jeu 12 Fév - 19:14

Durant l'hiver mademoiselle Euphrasie était toujours un peu plus inquiète même si elle se laissait facilement gagner par la douce euphorie des fêtes. Son caractère s'y prêtait après tout, elle pétillait toujours intérieurement de joie lorsqu'elle apercevait ces petits minois enjoués à travers les fenêtres. Mais la fin d'année et son froid mordant voyait aussi le triste défilé de grands blessés de batailles de boules de neiges à l'infirmerie, ce qui lui apportait également une vague d'anxiété. Elle comprenait bien qu'ils devaient se dépenser et qu'il aurait été cruel de les priver d'amusement mais si ça ne tenait qu'à elle, elle aurait lancé une grande campagne de distribution de couvertures douillettes et de chocolats chauds accompagnés de biscuits à la cannelle tous les ans à cette période. Elle gardait malgré tout ce sourire bienveillant et chaleureux qui lui était propre, aujourd'hui il n'y avait rien eu à signaler, l'infirmerie était calme et les enfants semblaient décidés à ne pas se blesser de la journée, ce qui l'enveloppait dans un étrange mélange de sentiments.

Elle était bien entendu soulagée de ne pas avoir eu a rafistoler un enfant même si elle adorait son travail, mais elle se sentait du coup un peu seule. Surtout que son assistant ne semblait pas être présent, elle ne pouvait pas en vouloir à Absynthe, après tout il avait bien le droit de profiter et il était encore bien tôt. Malgré tout il lui apportait une présence non négligeable et elle s'étonnait parfois de l'habitude naturelle qu'elle avait prise de l'entendre dans la même pièce. Maintenant tout était silencieux et ça contrastait avec l'habituelle agitation du lieu. Elle était perdue dans ses rêveries proche d'une fenêtre, regardant avec émotion le paysage d'hiver qu'elle trouvait si beau en cette saison. Elle fût d'ailleurs sortie de sa contemplation par la voix d'Absynthe qui lui tira un sourire doux pour se tourner vers l'entrée et constater avec horreur la démarche particulièrement hésitante du jeune homme.

- Absynthe ? Qu'est ce... ?

Elle comprit très rapidement avec sa seconde réplique, tentant de ne pas s'affoler elle s'approcha en voletant de lui pour mieux regarder ce qu'il entendait par "quelque chose contre les veracrasses". Il était trempé et apparemment il avait aussi du recevoir du mucus dans les yeux, vu l'était de ces derniers.

- Merlin tout puissant, très bien. Euh tu vas aller t'asseoir et... Ah non.

Elle avait oublié qu'elle ne pouvait pas préparer ce qu'il fallait d'elle même. Elle allait devoir guider Absynthe pour qu'il le fasse lui même, mais avec une vision pareille ça allait être coton. Elle était assez contente du fait qu'il n'ait pas pu la voir à cet instant, Absynthe avait toujours été sensible à la manière dont elle prenait sa condition et la réalité lui était juste revenue à la figure, ce qui l'aurait inquiété inutilement.

- Absynthe, surtout ne touche pas tes yeux, tu vas devoir aller à l'armoire à  pharmacie et y prendre la décoction d'ortie et de mandragore, tu as bien la clé de l'armoire avec toi ?

Du aux potions rares et plus ou moins fortes, toutes les décoctions magiques étaient mises sous clé magiquement dans une armoire. Seules trois clés l'ouvraient, une qui était dans l'infirmerie à l'abri des regards, une autre en possession d'Absynthe et une dernière détenue par le directeur. Euphrasie espérait qu'Absynthe avait bien la sienne car si elle devait en plus le guider pour récupérer le double de l'infirmerie, d'une part ce serait encore plus ardu et d'autre elle craignait que le mucus ne fasse des dégâts plus graves aux yeux de son assistant.

- Tu as rincé tes yeux ? Depuis combien de temps es-tu dans cet état ? Comment est-ce arrivé ?

Mademoiselle Euphrasie avait la fâcheuse manie de noyer de questions les malades lorsqu'elle s'inquiétait. D'autant plus que c'était Absynthe le patient cette fois et qu'elle avait cruellement besoin de lui.

- Très bien, commence à avancer sur ta droite, je vais te guider jusqu'à l'armoire à pharmacie, je t'indiquerais ensuite quelle fiole saisir ne t"en fais pas.
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Dim 22 Fév - 16:05
Absynthe ne s'était pas senti aussi honteux depuis... un petit moment maintenant. Pourtant ses maladresses quotidiennes provoquaient chaque jour de petites catastrophes sur les patients qu'il était censé soigner. Mais au moins restait-il utile à Euphrasie. On ne dit pas qu'un autre infirmier aurait été moins compétent, on dit juste qu'à sa façon, à son niveau, il restait utile. Mais à moitié aveugle ? En plus, il l'avait inquiétée. C'était normal. Bien sûr qu'elle allait s'inquiéter, comme elle le faisait avec n'importe quel patient. Sans compter que sans Absynthe, elle ne pouvait soigner personne. Elle méritait vraiment mieux. Il resta là, les bras ballants, à attendre ses instructions. Il ne pouvait pas se soigner tout seul, elle ne pouvait pas le soigner toute seule, magnifique. Il sursauta quand elle mentionna la clef de l'armoire.

La... ? Oui, la clef ! Elle est dans la poche de ma blouse.

Qu'il avait laissée à l'entrée de l'infirmerie avant de sortir. Il s'y dirigea à tâtons et fouilla dans les poches. Il n'avait pas pensé à la prendre sur lui en sortant. En fait, il avait peur de la perdre. Alors elle était forcément là... Heureusement pour lui. Il la sortit de la poche intérieure avec un air un peu trop soulagé pour être crédible. Question organisation, Absynthe n'était pas une référence.

Voilà !
Tu as rincé tes yeux ? Depuis combien de temps es-tu dans cet état ? Comment est-ce arrivé ?

Il avait l'habitude des questions qu'Euphrasie posait aux patients, moins quand le patient était lui. Il réfléchit avant de répondre, ne souhaitant pas l'inquiéter davantage. Il ne pensait pas avoir fait de bêtise, l'aguamenti était plutôt une bonne idée, non ?

J'ai utilisé un aguamenti, j'ai mal fait ? C'était près du lac, euh... j'ai marché sur un veracrasse. Ça doit faire quinze minutes ? Je ne sais pas... j'ai mis un moment avant de retrouver le chemin, désolé.

Pas sûr que sa collègue se sente plus rassurée... Il se gratta la nuque, par embarras et pour s'empêcher de se toucher les yeux, qu'il n'arrêtait pas de cligner. Ça commençait sérieusement à brûler. Sa vision devenait plus floue où il rêvait ? Il commença à s'inquiéter, un peu. Parce qu'il avait toute confiance en Euphrasie et en ses capacités d'infirmière, moins en les siennes s'il devait se guider au seul son de sa voix. Heureusement qu'elle affichait un plus grand professionnalisme que lui :

Très bien, commence à avancer sur ta droite, je vais te guider jusqu'à l'armoire à pharmacie, je t'indiquerais ensuite quelle fiole saisir ne t'en fais pas.
O-ok.

Il fit un pas sur la gauche et se prit le porte-manteau dans la figure. Booon... Il se retourna et leva les bras pour éviter un nouvel accident frontal. Euphrasie avait dit à droite, en plus. Concentration, Absynthe. Il avait un peu de mal à faire le vide avec les yeux qui le brûlaient, mais il se concentra sur la voix de l'infirmière qui lui expliquait patiemment où aller et quels obstacles éviter. Il pensait connaître l'infirmerie comme sa poche, pourtant. Il y passait ses journées. Mais maladroit et distrait comme il l'était, il voyait le mobilier sans le voir et ne découvrait que maintenant qu'il y avait une chaise ou un lit en plein milieu de son chemin. Il fallait vraiment qu'il soit plus concentré quand il travaillait. La voix d'Euphrasie le ramena à la réalité et il songea, ironiquement, que c'était aussi elle qui le distrayait en temps normal.

On est loin, là ?

Il avait préféré fermer les yeux, il lui semblait que l'irritation était un poil moins désagréable comme ça. C'était comme évoluer dans le coulnoir, sachant que vous alliez trouver quelque chose mais ignorant quand ça allait vous percuter exactement. Heureusement qu'Euphrasie était là, il se sentait un peu moins seul dans le ridicule de sa situation.
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Dim 1 Mar - 14:49

Elle était attristée de ne réellement pas pouvoir l'aider. Mademoiselle Euphrasie voletait autour d'Absynthe, les bras tendus, comme pour le rattraper s'il venait à tomber. Sauf que même si ça arrivait il ne ferait que traverser ses bras fantomatiques et elle ne pourrait même pas l'aider à se relever. C'était plus compliqué de le guider que ce qu'elle avait imaginé, la notion spatiale d'Absynthe était grandement réduite et il n'était pas si simple de guider quelqu'un rien qu'avec des mots. Les sourcils froncés et les yeux ne quittant pas les mouvements de son assistant elle réfléchissait à ce qu'elle allait lui conseiller de prendre quand il lui fit le résumé de ce qu'il s'était passé. Il avait eu un formidable réflexe en se lançant à lui même un aguamenti, le mucus de veracrasse n'était pas dangereux en soit mais lorsqu'il entrait en contact avec des muqueuses alors il devenait douloureux et potentiellement handicapant.

Elle continuait de rester à côté, comme si elle pouvait le soigner par sa simple présence, focalisée sur ce qu'elle avait à faire, une partie d'elle même revenant toujours vérifier silencieusement l'état de son assistant. Elle se fustigeait au calme et au professionnalisme, elle ne pouvait résolument pas l'aider plus et faire part de ses inquiétudes ne servirait à rien. Elle s'était tellement habituée à la présence utile bien que maladroite mais attendrissante d'Absynthe et elle se retrouvait projetée de nouveau dans l'incapacité de soigner quelqu'un dans le besoin. Au moins il avait sa clef, elle laissa son sourire attendri s'installer sur son visage, il ne la prenait pas avec lui mais au moins il ne l'avait pas perdue et se souvenait d'où il l'avait mise.

- Très bien, non tu as fais exactement ce qu'il fallait Absynthe, l'aguamenti est certes un peu violent mais au moins tes yeux sont débarrassés de la majeure partie du mucus.

Elle était un peu peinée en imaginant les obstacles qu'il avait du rencontrer pour revenir du parc jusqu'à l'infirmerie dans cet état, mais il avait réussi à rentrer sans se blesser d'avantage et c'était une victoire bonne à prendre. Elle préférait ne pas penser à la possibilité qu'il tombe dans un escalier en prime.

- Il faudra songer à prévenir un professeur pour qu'il puisse aller le chercher et faire en sorte qu'un élève ne puisse pas vivre ta propre expérience.

Son sourire doux transparaissait dans sa voix, elle pensait toujours aux élèves, à ses petits patients, au moins la mésaventure d'Absynthe se révélait utile et permettrait de protéger un peu plus les enfants, elle était si naïve qu'elle l'aurait presque remercié s'il n'avait pas été plus important de le soigner. Elle le regarda se cogner impuissante, se précipitant par habitude pour regarder s'il n'avait rien. Elle venait juste de penser à quelque chose, se figeant sur place. Elle s'approcha donc un peu plus, laissant juste sa main en suspend au dessus de son avant bras qui dégageait une douce chaleur pour elle.

- Absynthe je vais essayer de te montrer, ça ira peut être plus vite mais tu vas devoir te concentrer un petit peu.

Logiquement il devrait sentir la morsure froide caractéristique de la proximité d'un fantôme. Elle ne le touchait pas, elle ne voulait pas lui imposer la désagréable sensation d'eau gelée traversant sa peau lorsqu'on était en contact direct. Sa fine main fris perle flottait donc à quelques millimètres de l'épiderme de l'assistant, l'orientant légèrement vers l'armoire en commençant à avancer, laissant sa main glisser vers l'avant, assez lentement pour qu'il puisse la suivre approximativement en fonction du contact.

- Tu n'es plus très loin, dans quelques pas... Tu es grand donc je dirais quatre bon pas tu seras pile en face de l'armoire, j'essaierait de t'indiquer aussi la serrure pour que tu puisses l'ouvrir.

Finalement elle ne se sentait pas si inutile, même si ça aurait définitivement été plus rapide si elle avait pu tout faire elle même.
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Mer 4 Mar - 14:55
Absynthe n'avait aucune idée de ce qu'impliquait vraiment un jet de mucus de veracrasse dans les yeux, mais il était rassuré par les paroles d'Euphrasie. Au moins n'avait-il pas empiré la situation ! Il essaya de ne pas penser aux effets désastreux que pouvait avoir le mucus et à la situation potentielle handicapante dans laquelle il s'était mis ; il ne doutait pas qu'Euphrasie saurait y remédier et il ne voulait pas songer à ce qui pouvait se passer dans le cas contraire. "Vous êtes bien gentil Bridgestone, mais même avec une vision en état vous étiez une catastrophe, alors maintenant..." Voilà. On ne va pas y penser.
De toute manière, il avait une confiance totale en sa collègue. Je dirais même une confiance aveugle, ah ah ah. Les élèves à qui il administrait régulièrement de mauvaises potions auraient bien ri en le voyant. Il espéra très fort que personne n'entrerait si tôt dans l'infirmerie. Il tenait à conserver le peu de crédibilité qu'il possédait encore.

Il grimaça quand Euphrasie suggéra qu'il faudrait prévenir un professeur, évidemment personne ne voulait subir le même sort que lui. Il hocha la tête même s'il n'avait pas spécialement envie de retourner près du lac pour montrer à un tiers où il avait trouvé la terrible créature :

Je préviendrai le professeur de Soins aux créatures magiques ou le garde-chasse... ça devrait aller.

Ces gens étaient tout à fait compétents. Ils sauraient quoi faire pour attraper la petite bestiole - et surtout comment ne pas lui marcher dessus et provoquer sa colère. Bien sûr, ça impliquerait raconter sa mésaventure à plus de gens, mais au point où il en était, sa fierté ne se froisserait pas pour si peu. Parler de ses maladresses à d'autres que mademoiselle Euphrasie était différent, pourtant. Il n'avait jamais eu honte de lui raconter comment il s'était mangé un mur ou un escalier, ou pourquoi on lui avait demandé de nettoyer les locaux après qu'il ait lancé des bombabouses sur des élèves depuis le premier étage. Et aujourd'hui encore, quand il faisait n'importe quoi, elle était la première au courant. Si les élèves craignaient de mourir entre ses mains, ils ignoraient la moitié de ce qui se passait réellement dans cette infirmerie. Euphrasie, elle, savait. Et elle ne lui reprochait jamais rien.

Absynthe tressaillit légèrement quand elle le frôla, plus parce qu'il s'attendait à percuter une surface dure que parce que le contact était désagréable. Il ne comptait plus les fois où il avait faillit la percuter en trébuchant. Heureusement ou malheureusement, il n'avait fait que la traverser.

Absynthe je vais essayer de te montrer, ça ira peut être plus vite mais tu vas devoir te concentrer un petit peu.

Se concentrer, ok. Il pouvait faire ça. Il hocha la tête et se focalisa sur la vague de froid au-dessus de son bras. Même s'il avait l'habitude, il n'était pas difficile de la manquer : c'était comme sentir un gros bloc de glace à quelques centimètres de sa peau. Dis comme ça, ça avait l'air très désagréable, mais ça ne le dérangeait plus vraiment. Il avança doucement en suivant les légers mouvements d'Euphrasie, et même s'il sentait petit à petit dans quelle direction elle l'emmenait, il n'osa pas accélérer de peur de la perdre. Elle lui indiqua approximativement la distance, ce qui le rassura. Se concentrer sur ses pas et sur Euphrasie lui permettait de ne plus penser à ses yeux, mais les démangeaisons devenaient de plus en plus désagréables. Lorsqu'ils atteignirent l'armoire, il tendit les bras pour sonder les alentours en espérant ne pas traverser une infirmière fantôme au passage. Il évitait en temps normal, mais comme il ne voyait rien... Il risqua tout de même d'ouvrir un œil, et ce fut aussi flou qu'il l'avait imaginé. Il voyait une grande forme blanche, cela dit. C'était bien l'armoire.

Il sortit la clef de sa poche et tâtonna à la recherche de la serrure. Il visualisait à peu près sa position, c'était facile. Ce qui était plus drôle, c'était de réussir à l'ouvrir et de trouver les bons ingrédients sans faire tomber la moitié des flacons... Il tourna la tête vers l'endroit où il pensait qu'Euphrasie était - mais pas du bon côté, en fait - et précisa, sur un ton très sérieux :

Je suis désolé. Je te promets de réparer tout ce que je vais casser.

Soyons réalistes. Il fallait bien qu'il fasse tomber au moins une chose, sans quoi cela signifierait qu'il était plus incompétent malvoyant qu'en pleine possession de ses moyens. Ce qui serait un tout petit peu inquiétant.
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Ven 13 Mar - 17:54

Elle se doutait que retourner sur le lieu de la double agression ne serait pas des plus agréables pour Absynthe mais elle en deviendrait malade d'inquiétude si elle savait qu'un petit pouvait tomber dessus. Absynthe avait eu les premiers réflexes utiles, ce qui était tout de même à noter, mais un enfant ne s'y prendrait pas forcément de la même façon et pourrait aggraver les choses et l'idée d'un élève qui souffrait lui serrait toujours le coeur. Elle fut rapidement rassurée, elle savait qu'elle pouvait toujours compter sur Absynthe, même si parfois ça changeait un peu de l'idée qu'elle s'en faisait. Sur ce sujet il s'y connaissait mieux qu'elle en plus, elle, elle ne quittait jamais l'infirmerie, elle n'aurait très probablement pas su à qui s'adresser. Malgré ses maladresses il lui était extrêmement utile, si ce n'est dire vital sans mauvais jeu de mots. Il avait réussi à atteindre l'armoire sans trop de dégâts et la mère intérieure se sentait presque fière du parcours de son assistant.

Quand il se mit à lui parler en tournant la tête dans la mauvaise direction elle flotta silencieusement vers l'endroit où il se tournait, le couvant d'un sourire. Elle ne voulait pas l’embarrasser plus et si elle avait parlé avant il aurait remarqué qu'il s'était trompé de direction. Ils avaient plutôt bien réussi à avancer sans pouvoir réellement s'aider et elle voulait maintenir le côté optimiste, il n'avait pas toujours l'air joyeux Absynthe. Enfin, il lui souriait toujours mais quand elle le regardait et qu'il ne la voyait pas il lui arrivait de s'inquiéter pour lui. Alors si elle pouvait l'encourager un peu elle n'hésiterait pas.

- Ne t'en fais pas Absynthe, la priorité est de te soigner pour l'instant, on verra ensuite pour le reste.

Elle se doutait bien qu'il allait indubitablement faire tomber des flacons, mais ils étaient remplaçables, la vision de son assistant ne l'était pas. Elle regarda attentivement le contenu de l'armoire à travers les vitres le temps qu'il arrive à l'ouvrir pour le guider au mieux possible et qu'il ne casse pas les flacons dont ils avaient besoin. Certains étaient en double dans une réserve mais ça leur ferait perdre trop de temps et même si l'infection n'était pas grave elle devait être douloureuse et Euphrasie ne voulait pas qu'il souffre trop longtemps.

- Très bien d'abord très doucement avance ta main tout en haut à droite, la deuxième bouteille est un extrait de lavande, on va en avoir besoin.

Elle passait en même temps en revue les ingrédients qu'il fallait en plus, il n'en fallait pas tant que ça mais il fallait surtout réussir à en obtenir suffisamment sans que trop de fioles ne se brisent. Elle ne pouvait plus trop l'aider en le guidant comme elle le faisait avant, l'espace était trop réduit et la marge de manœuvre trop restreinte, il risquait de faire des mouvements trop brusques.

Elle préférait donc attendre qu'il réussisse à attraper les potions une par une, lui laissant le temps de tâtonner. Elle s'approchait de temps en temps un peu de son visage pour vérifier l'avancement des rougeurs autour de ses yeux. Si seulement elle avait eu un corps tangible ou qu'elle avait encore pu se servir de la magie elle aurait pu le soulager immédiatement. Elle espérait aussi que d'autres patients n'auraient pas besoin d'eux dans l'immédiat sinon elle imaginait déjà le stress d'Absynthe se décupler. Sans vouloir le déconcentrer ses réflexes d'infirmière revenaient au galop et elle ne pouvait s'empêcher de s'enquérir de son état.

- Comment vont tes yeux ? Ah, non pas cette bouteille là,juste celle à côté Absynthe.

Et elle en profitait pour continuer de le guider du mieux qu'elle pouvait.
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Absynthe Bridgestone
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Jeu 26 Mar - 12:48
Il y avait des gens qui disaient que lorsqu’on perdait un de ses sens, les quatre autres s’en retrouvaient décuplés. Cela devait probablement prendre beaucoup, beaucoup de temps. Absynthe, comme tout le monde, ne se rendait pas compte de l’utilité que pouvait avoir les cinq machins dans sa vie de tous les jours. C’était juste un tout, un pack 5 en 1 qu’il utilisait sans y penser, et maintenant qu'il en manquait un il regrettait qu’un n’existe aucune garantie sur ce genre de produits.
Il se demandait aussi comment faisait Rose Sutherland dans la vie de tous les jours.

Il se sentit un peu bête, et pas très adulte.

Heureusement, Euphrasie rendait le calvaire plus supportable. À une époque, il l’aurait même pris comme un jeu. Là tout de suite bien sûr, Absynthe n’avait pas envie de rire. Il se concentrait sur les mots d’Euphrasie et les enregistrait préalablement dans sa tête avant de tenter un seul geste. Main en haut à droite, deuxième bouteille, extrait de lavande. D’accord. Avec une infinie lenteur, il leva le bras droit pour tâtonner à l’entrée de l’armoire et, tout aussi lentement, atteindre l’étagère à laquelle sa collègue faisait référence. Les bouteilles tintaient sur son passage et Absynthe se figeait et serrait les dents dans l'attente de la chute. Pas de chute. Il continuait. L’extrait de lavande était très facile à reconnaître, une fois qu’on l’avait en main. L’odeur était reconnaissable entre toutes, même lorsque le flacon était scellé. Absynthe attrapa ce qu’il supposait être le bon flacon, le retira touuuut doucement de l’étagère et le mit sous son nez pour s'en assurer : pas de doute. Son odorat ne s’était certainement pas retrouvé décuplé par son handicap visuel, mais il s’était senti tout à fait agressé par un champ de lavande. De la main gauche, il tâtonna autour de lui pour trouver la petite table qui était, il le croyait, posée sous l’armoire à ingrédients. Elle était un peu plus sur la gauche, en fait, il ne s’en était jamais rendu compte. Il avait décidément une vision biaisée des distances dans son environnement principal. C’était inquiétant.
Il posa avec précaution le flacon de lavande sur la table et se concentra sur la suite des ingrédients. La voix d’Euphrasie continuait de le guider, de temps à autre parasitée par les petits picotements de ses yeux qui se faisaient de plus en plus désagréables, de plus en plus intrusifs, incisifs. Absynthe se demanda comment il était censé préparer une potion dans ces conditions-là. Il se surprit même à espérer la venue d’un élève, parce que même un première année serait capable d’exécuter mieux que lui ce qu’Euphrasie allait lui demander.

Et alors adieu crédibilité.

Absynthe continua de souffrir en silence.

Il tâtonnait pour trouver ce qui lui semblait être un des derniers ingrédients lorsque sa collègue s’enquit à nouveau de son état. Devait-il lui dire qu’il avait extrêmement mal ? Noooon. Absynthe essaya de se souvenir ce que ça faisait que de grimacer un sourire courageux pour dire « même pas mal », et de serrer les dents sous le désinfectant.

Ça... ça va.

Il retint le tout petit juron qu’il avait au bord des lèvres et rectifia son geste pour attraper la bonne bouteille, qu’il… lâcha évidemment deux secondes après.

Merde ! ... Pardon.

Il réalisa qu’il s’excusait à la fois pour le flacon et pour sa façon de parler. Il faisait très attention à ne pas jurer devant Euphrasie, même si les occasions ne manquaient pas. Il ne savait pas pourquoi. Parce que ce n’était pas poli, sûrement. Et parce qu’elle n’avait pas besoin de savoir à la seconde près qu’il faisait une gaffe.

Il y en a un autre ? Est-ce que j’ai marché dessus ? M- bouse, je suis sûr que j’ai marché sur un truc, là.

Il sortit sa baguette par réflexe, pour nettoyer. Il n’avait aucune idée du produit qui s’était répandu sur le sol mais certains ne pouvaient pas se permettre d’exploser en liberté, c’était certain. Seulement voilà, avec les yeux fermés ET une baguette entre les mains, le potentiel catastrophe d’Absynthe augmentait d’au moins vingt-cinq pour cent et même lui il s’en rendait compte. Il rangea presque immédiatement sa baguette.

Ça, je ne crois pas que je pourrais le faire.
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S.A.U.M.O.N
& créature de Poudlard



Mademoiselle Euphrasie
Mademoiselle Euphrasie
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Dim 31 Mai - 15:50

Plus les minutes passaient et plus son naturel angoissé et inquiet pour ses patients poussait celui calme, doux et gentil. Mais elle faisait de son mieux pour ne rien laisser transparaître, elle était professionnelle, elle ne pouvait pas se montrer apeurée ou anxieuse alors que l'on dépendait d'elle. Surtout Absynthe. Elle ne piyvait pas se montrer faible face à Absynthe, et elle ne le voulait pas. Elle avait vraiment besoin de lui à l'infirmerie et elle ne s'imaginait même pas ce lieu sans Absynthe maintenant. Et c'est ce besoin qui augmentait son inquiétude, comme pour tout le monde elle aurait aimé ne jamais le voir blessé, mais elle avait besoin de lui en bonne santé en plus de tout le reste. Et puis, techniquement parlant, c'était son plus lointain patient, ce qui aurait pu être le cas également du professeur Carthaigh, si seulement elle avait vu ne serait-ce qu'une seule de ses tâches de rousseur en dix ans. Elle fixe l'étagère, très concentrée, sur les gestes exagérément modérés de son assistant, pour quelqu'un de moins maladroit ça paraîtrait démesuré, quand on connaissait Absynthe, on savait qu'il fallait au moins ça.

Elle sourit un peu mélancoliquement quand elle reconnût le fantôme du sourire de ses 15 ans sur le visage de l'homme de 25 ans qu'il était devenu. Il lui souriait pourtant, à elle, mais ce n'était pas le même sourire. Celui qu'il affichait là, tout de suite, était une pâle copie de ce qu'il avait été un jour, un sourire faussement courageux, un sourire qui était plus faux que franc. Elle grimaça donc, silencieusement, c'était que ça n'allait pas, et qu'elle ne pouvait rien faire. Elle était attendrie aussi, par cette relique du passé, un peu délavée et franchement moins véritable, qui était apparue sur le visage habituellement sombre d'Absynthe, mais elle ne savait plus depuis combien de temps elle ne l'avait pas vue, cette expression.
Peu à peu malgré tout Absynthe arrivait à tout attraper, et elle en était positivement étonnée. Ce qui ne dura que quelques instants de plus, juste le temps qu'il lâche la bouteille, la bonne, qu'il venait d'attraper et qu'il lance un juron. S'il avait pu la voir il aurait pu remarquer les propres yeux gris d'Euphrasie s'arrondir sous l'étonnement. Juste avant qu'elle ne lâche un rire léger et patient, avant de laisser en suspend sa main au dessus de son bras, là où vivante elle l'aurait posée, pour le calmer.

- Tout va bien Absynthe il y en a un-

Elle s'était interrompue presque involontairement quand il avait sorti sa baguette, en proie à une panique brève et non dissimulée. Malgré tous ceux qui ne comprenaient pas, Euphrasie faisait pleinement confiance à Absynthe, parce qu'elle savait qu'il en avait besoin, que c'était la meilleure façon de lui faire reprendre un peu confiance en lui. Elle savait bien sûr que ça provoquait des catastrophes, mais elle était toujours là pour les réparer, lui apprendre à le faire, et peu à peu elle espérait qu'il ne se dénigrerait plus autant un jour. Sans se douter qu'elle était une des causes principales de sa culpabilité, évidemment. Mais tout ça pour dire qu'Euphrasie savait qu'Absynthe pouvait s'avérer être un danger public avec une baguette entre les mains, et en plus là, il ne voyait rien. Et une alarme avait résonné en elle lorsqu'elle l'avait vu faire, et fort heureusement il s'en était lui même rendu compte et avait rangé l'objet magique sans s'en servir.
Plus détendue elle regarda de plus près ce qu'il avait fait tomber, c'était bien le dernier ingrédient dont ils avaient besoin, une deuxième fiole était derrière la première, mais c'était la seule.

- Bon, pour le moment, on peut laisser le contenu par terre, ça ne risque rien, tu pourras t'en occuper quand tu iras mieux, ou alors je demanderais à Mr. Ronove de s'en occuper. Pour le moment j'ai besoin que tu te concentres, Absynthe, oublie cette fiole cassée.

Elle avait naturellement placé ses mains à quelques centimètres des deux joues d'Absynthe pour tourner son visage vers le sien, avec plus ou moins de succès, et ce même s'il ne pouvait pas la voir. Elle devait canaliser son attention, plus il penserait à d'autres choses, plus il serait distrait et déconcentré. Elle répétait donc plus que nécessaire son prénom pour le focaliser entièrement sur ce qu'elle allait dire.

- Absynthe, c'est important, il y a une autre fiole, derrière celle que tu avais prise, mais c'est la seule et dernière. Absynthe il faut que tu l'attrapes, ensuite tu n'auras qu'à attraper la vasque sous la table où tu as posé les ingrédients et je te donnerais les dosages. Tu as compris Absynthe ?

Attendant patiemment elle retira ses mains d'autour de sa tête en regardant le flacon d'essence de dictame, le mélange était assez rare, et il aurait pu soigner directement son assistant, mais il y avait des risques à en mettre directement dans ses yeux, et l'extrait de lavande permettrait d'adoucir la mixture et de faciliter la réparation des tissus oculaires. Enfin le baume de lewisie brûlante à mettre autour des yeux, une fois soignés permettrait aux yeux de se réhydrater en douceur et de prévenir toute infection ultérieure.

Spoiler:
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