Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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[APOCALYPSE] Heartbroken teenagers

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Ligue des Sorciers
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Kalev Hopwar
Kalev Hopwar
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Sam 14 Fév - 15:18
Heartbroken teenagers
Avec tout doux Camille.

Kalev lisait par dessus l'épaule de Camille, le visage chatouillé par les mèches blondes de son meilleur ami. C'était un manga, comme le lui avait expliqué le français lorsqu'ils s'étaient connu, et celui-ci, comme pas mal de ceux que Camille lisait, narrait la douce histoire d'amour entre deux jeunes garçons. Kalev ne comprenait pas tout, parce que celui-ci était traduit en français, mais ça n'en demeurait pas moins adorable au vu des dessins.

- Je veux que Ludovic t'embrasse comme ça un jour. Si il le fait tu cours me le dire hein ?

Il eut un rire léger et déposa un petit baiser sur la joue de son cadet avant de se laisser tomber en arrière, dans la multitude de coussins moelleux qui les entouraient. Il y en avait de toutes les couleurs, mais le jaune et le rouge dominaient, comme pour rappeler leur maison respective.
Il posa les yeux sur la grande scène peinte au plafond. C'était l'illustration d'un célèbre conte sorcier que la mère de Kalev lui avait souvent lu dans son enfance.

Elle était décidément belle, cette salle sur demande qu'ils avaient fait apparaître. Spacieuse, chaleureuse, avec des coussins, des tapis, des livres, de grosses couettes et de quoi écouter de la musique, avec plein de disques. Ils avaient décidé de passer la Saint Valentin ensemble, tous les deux, entre amis, parce que c'était une forme d'amour qui méritait aussi d'être célébrée.

- En France aussi vous fêtez la Saint Valentin ? Paris c'est une ville romantique, ça doit être chouette de vivre là-bas. Mais toi tu vis au sud, donc tu n'es peut-être jamais allé à Paris ?

Kalev avait une connaissance beaucoup trop vague de la France. Il resserra sa grosse écharpe autour de son cou et se redressa prestement, un grand sourire aux lèvres. Un jour, oui, un jour, il emmènerait l'élu de son coeur en haut de la tour Eiffel, et ils chanteraient stupidement leur amour. En attendant ce moment, il avait Camille sous la main, et c'était déjà très bien.
Parce qu'il avait très envie d'embêter son meilleur ami, parce qu'il avait vaguement conscience des rumeurs qui courraient sur lui et parce qu'il savait que cela ferait toujours plaisir à Camille, Kalev prit les mains du blond entre les siennes, le regarda droit dans les yeux, et lui dit dans son français natal :

- Je t'aime.

L'accent était toujours aussi affreux, mais le temps était doux. Puis il posa son front contre celui de Camille, un grand sourire sur les lèvres, bêtement content de passer une journée tranquille avec quelqu'un d'aussi formidable.
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Dim 15 Fév - 21:44
La scène où Seryou et Yuzuru se faisaient leur premier bisou le rendait toujours aussi niais et dégoulinant d'amour. Avec les yeux brillants, Camille leva la tête vers le plafond d'un air théâtral et s'il avait pu, il en aurait pleuré, en tout cas ça aurait fait son effet avec ce que son meilleur ami venait de dire et de faire. Un bisou sur la joue.
Si seulement son idylle pouvait se réaliser, ça le faisait soupirer comme une collégienne en fleur. Ludovic le regarderait sûrement avec un air blasé, ne comprenant rien à ses délires et ah heureusement que Kalev était là pour l'encourager dans ses rêves amoureux.

Paris c'est nul, tu sais ! C'est que des clichés, c'est pas vraiment sympa de vivre là-bas, les gens sont pas gentils en général. Vivre en provence c'est tellement mieux hé.

Le sort de traduction avait été jeté dès l'instant où les deux blonds s'étaient encastrés dans les bras de l'autre, gloussant comme des gamins dans la cour d'école. Ainsi il n'avait aucun mal à monologuer des heures et des heures sur sa vie misérable, agitant les pages de ses mangas et les balançant à l'autre bout de la pièce décorée aux couleurs de leurs maisons. Ô combien il aurait aimé passer ce jour particulier avec Ludovic, mais bon. Quand on était con comme lui, on préférait privilégier la facilité. Refermant son ouvrage en soupirant, il vit ses mains se faire attraper par celles de son meilleur ami qui osa lui faire une déclaration sur le ton le plus solennel possible. Bien. Il aurait pu le croire sur parole s'il ne connaissait pas si bien Kalev qui ces temps-ci, semblait se délecter de le faire tourner en bourrique.

Kaleeeeev, d'habitude je dis pas ça, mais t'es tout niaaaais, c'est gênant pffff ! Tu veux vraiment faire courir des rumeurs sur nous hein ? Vilain.

Camille gonfla ses joues, fixant son interlocuteur et tentant de le faire exploser de rire avec son regard. Leur manière d'être était si enfantine, c'était à se demander s'ils avaient grandi. Ils étaient incorrigibles. Pris d'attendrissement, il dégonfla son visage en lâchant un rire.

... Nan allez je rigole, moi aussi je t'aime tout plein va. Poutoupoutoupout-- AAAAARGH !

Le cri fut à la fois bref et soudain. Son échine s'était raidie et il lâcha précipitamment les mains de Kalev pour aller poser ses doigts sur le bas de son dos. Quelque chose s'y était planté, il en était sûr et pourtant il ne sentit rien d'autre que la douleur fulgurante d'une lame inexistante. Et Dieu ce que ça faisait mal, il avait horreur des piqûres !

J'ai reçu un truc dans la fesse, ça fait super mal bouuuuuuh !

Sur ces jérémiades, le Français grimaça encore. Une dernière fois. Et lentement, sa bouche tordue en une moue comique s'effaça, ses lèvres s'asséchant. Dans ses yeux d'enfant, il y eut comme une éclipse et ils ne virent plus qu'un ennemi à éliminer quand ils se posèrent sur les cheveux blonds du garçon si près de lui. Il ne réfléchit plus. La première phrase qui lui vint en tête tonna tel le tonnerre.

Vire de là, Hopwar.

Et il lui asséna une gifle du revers de la main.
Il ignora la douleur sur ses jointures, se consolant dans la douleur qu'avait dû sentir l'autre blond dans sa joue. Tout en malmenant le visage de Hopwar comme s'il chassait un insecte, il esquissa un mouvement de recul, les sourcils froncés et le nez fripé par le dégoût.
En dehors de son poste de batteur, les mains de Camille ne s'abattaient jamais sur les gens. Elles ne teintaient jamais leur peau de rouge, elles n'étaient jamais violentes. Elles venaient les étreindre avec douceur et quand bien même il pouvait se montrer envahissant et surexcité, elles étaient toujours précautionneuses dans leurs mouvements. En particulier avec Kalev, surtout avec Kalev. Et pourtant, ça venait d'arriver, il ne se posait pas de questions, le dos de sa main était venu percuter la mâchoire du Poufsouffle sans ressentir la moindre once de regret.

Ne me touche pas et reste à distance raisonnable - non mieux, sors d'ici.

À l'instant, il venait de perdre toute sa singularité à la manière d'une douche froide. Il n'y avait plus personne pour l'arrêter, soudainement, il se sentait glacial. Toute la chaleur dans sa poitrine et le soleil sur ses joues avaient disparu en quelques secondes. C'était sinueux et accaparait tous ses sens, comme un poison qui avait contaminé ses cellules. Ce qu'il voulait enlacer la seconde d'avant, il voulait le voir s'éloigner le plus loin possible. Et si ça n'arrivait pas, il voulait le repousser de toutes ses forces quitte à planter ses ongles dans sa chair.
Il ne voulait même pas connaître l'expression de Hopwar, sa rage était presque apathique. Où étaient ses cris ? Son ton fébrile, ses gestes effrénés ? Sa voix était tranchante et caverneuse, il n'y avait plus cette puérilité qu'on lui connaissait, un voile nocturne s'était écrasé dans ses iris. Et l'état de Kalev lui importait peu, il continuait à exprimer son caprice avec la barbarie d'un tyran sur son trône.

Ma main va encore partir si tu ne t'éloignes pas. Si ça t'amuse, je peux tout aussi bien utiliser les pieds. Dégage.

Les tyrans n'avaient nullement besoin de se soucier des autres, si seuls leurs désirs étaient contentés. Kalev n'était plus rien et il allait se faire un plaisir d'écraser le cafard sous sa semelle.
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Kalev Hopwar
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Dim 15 Fév - 22:42
Kalev avait été un peu dépité d'entendre que Paris n'était pas une ville aussi éblouissante que les rumeurs voulaient le laisser croire. Son image romantique de danse amoureuse au sommet de la tour Eiffel s'effaça pour une bien plus morne de gens qui se querellaient. Heureusement, la réponse de son doux Camille à sa déclaration ambiguë lui rendit son sourire si vite qu'il n'eut pas le temps de disparaître, et au fond de ses yeux brillèrent le rêve d'une promenade en bord de mer, main dans la main, au souvenir de ses vacances passées dans la famille du français.

- Oui. Oui, je suis sûr que le sud c'est romantique aussi. C'était super beau chez toi alors je n'en doute pas du tout. Et puis, vraiment, je ne vois pas du tout de quelles rumeurs tu parles. Il eut un rire léger comme le vent, le coin des yeux plissé par la joie. Et puis, les gens qui médisent n'ont pas complètement tort. J'ai vraiment eut un coup de foudre pour toi et tu le sais.

Il s'en souvenait comme si c'était hier. C'était un coup de foudre très étrange. Différent du coup de foudre qu'il avait pu ressentir pour une jolie jeune fille. Différent du coup de foudre provoqué par le clafoutis, l'an dernier. C'était définitivement différent.
C'était simple : ses yeux s'étaient posés sur le français lors de son exceptionnelle répartition, et avant même que le Choixpeau hurle le nom de la maison de Camille, Kalev l'avait senti au fond de lui : cette personne venue de loin, qui ne parlait pas sa langue et ne connaissait pratiquement rien de son quotidien était destiné à devenir son meilleur ami, la personne la plus proche de lui.
C'était de là qu'étaient parties les longues semaines passées à harceler Camille dans les couloirs qui ne comprenait pas le traître mot de ce que Kalev pouvait dire, mais ce n'était pas grave : la persévérance dont le Poufsouffle était si fier lui avait permis de triompher de la barrière de la culture.

Puis Kalev éclata de rire devant les joues gonflées de Camille, qui ressemblait à une grenouille sur le point de croasser. Il avait en tête l'adorable bonnet en forme de grenouille de son adorable cousin, Frigg, et s'apprêtait à partager cette vision avec le français lorsque celui-ci lâcha une exclamation de douleur.
Aussitôt, Kalev retrouva son sérieux,et afficha une mine inquiète.

- Camille ? Tu vas bien ? Il parla de ses fesses. Une crampe ? Tu veux qu'on aille à l'infirmerie ?

Il s'apprêtait déjà à se lever et à traîner d'urgence son précieux ami chez l'infirmier lorsqu'il reçut, successivement, deux claques d'une douleur sans égale.

La première fut verbale. C'était une phrase courte, de quelques mots à peine, dont le contenu était sans équivoque. C'était un rejet. Un mur dressé entre eux, un mur plus haut que tous les autres, un mur qui n'avait jamais existé ; un mur qui rendait celui de la langue aussi insignifiant qu'un trottoir bordant une route.
Et puis, il avait prononcé son nom. Son nom de famille. Ils ne s'étaient jamais appelés par leur nom de famille. Cela faisait mal. Ce n'était qu'un mot, un tout petit mot de rien du tout, mais Kalev était persuadé d'avoir le coeur poignardé encore plus profondément que celui du chanteur de Kiho.

La seconde fut alors physique. Il sentit la chair contre sa chair, la violence du coup, la brûlure suivant le son discordant du choc, le sentiment affreux et pénétrant d'être brisé de l'intérieur.
Sa dernière gifle remontait à loin. Il devait avoir cinq ans, peut-être moins, et c'était la seule qu'il avait reçue de toute son enfance. Son frère aussi en avait reçue une. C'était la seule fois de leur vie où ils avaient vu leur mère lever une main sur eux. C'était juste la manifestation excessive de son inquiétude : ses deux enfants avaient disparu sans prévenir, tout un après-midi, pour jouer, et elle avait déjà imaginé le pire.
Kalev avait déjà été giflé. Jamais par un ami. Jamais par haine. Et c'était de la haine qu'il lisait avec stupeur dans les yeux de Camille.

Bouleversé, abasourdi, confus, Kalev fut incapable d'esquisser le moindre mouvement. Il gada ses yeux écarquillés fixés sur le visage de son meilleur ami qui continuait d'enfoncer mille aiguilles dans le coeur de Kalev. Il crut recevoir d'autres coups, il n'était pas sûr, tant tout en lui n'était que douleur. Il n'avait jamais ressenti ça avant. Il ne savait pas comment gérer ce surplus d'émotions. Il avait l'impression de faire face à sa plus grande peur, celle qui le tétanisait : perdre un être cher.
Ce n'était pas la mort mais presque pire.

- Camille... ?

Dépassé, incapable de réfléchir, Kalev eut un geste instinctif : il prit le français dans ses bras. Il le serra contre lui, reposa sa tête sur son épaule et regarda avec béatitude le mur derrière lui.

- Pardon. Je ne sais pas ce que j'ai fais pour te mettre en colère mais pardon. Si c'est parce que j'ai évoqué Paris, pardon. Si c'est parce que je t'ai dis que je t'aimais, pardon. Pardon.

Il n'y avait pas pensé, sur le coup, mais il se souvenait maintenant que Camille avait déjà évoqué le fait que son père vivait à Paris ; et Camille n'était pas en bons termes avec son père.
Kalev resserra son étreinte. Il avait la nausée.
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