Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Do I get bonus points if I act like I care ? | Mary-Sue

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& empois...infirmier de Poudlard



Absynthe Bridgestone
Absynthe Bridgestone
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Localisation : L'infirmerie
Date d'inscription : 31/08/2013



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Mer 1 Avr - 22:41

Il est dix-huit heures. Pas de consultation après dix-huit heures. Revenez souffrir demain. Combien de fois Absynthe n'avait-il pas songé à poser cette pancarte sur la porte de l'infirmerie ? Il ne le comptait pas. Comme les heures supplémentaires, car cela faisait partie de son job d'accepter les patients à des heures indécentes du jour ou de la nuit. Mais dans le dernier cas, il fallait vraiment que ce soit une urgence. Il y avait des limites à sa patience. Et ce soir-là, à dix-huit heures tapantes, elle était carrément atteinte. Absynthe laissa ses dossiers en cours sur le bureau et sa blouse sur le porte-manteau, et quitta l'infirmerie avec un sourire pas trop crispé pour sa collègue. La porte à peine refermée, il se retourna avec sur le visage une expression que nous qualifieront de "Il est dix-huit heures. Pas de consultation après dix-huit heures. Revenez souffrir demain."
Son expression habituelle, à peu de choses près.

Le "peu de choses près", c'était la semaine exécrable qu'il venait de passer. Qu'avait-elle, cette semaine ? Oh, rien de particulier. Quelques épidémies par-ci par-là, deux-trois sorts ratés et une dragoncelle pour compléter le combo... la routine. Ce qui changeait, c'était juste l'état d'esprit d'Absynthe. Il était passé de son état de gentil désespéré maladroit mais plein de bonne volonté à celui, un cran en-dessous, qu'il ne réservait qu'aux plus mauvais jours. Et cent soixante-huit heures, ça faisait beaucoup pour un jour.
Il remonta jusqu'au quatrième étage aussi furtivement qu'un fantôme et plus rapidement encore en sachant qu'il risquait de croiser des élèves partis manger. Il était sorti la semaine passée aux Trois-Balais et il avait déjà envie de prendre des vacances... Un comble. Il était presque arrivé à destination, lorsque...

Monsieur Bridgestone !

Appela une voix dans son dos.

"NON", voulut répondre Absynthe. Il se retourna sans prendre la peine de cacher sa mauvaise humeur, ce qui dans la pénombre des couloirs lui donnait presque l'air d'un serial killer. Il prit une grande inspiration et s'accrocha à sa patience pour souffler un :

Oui ?

Il le regretta aussitôt qu'il reconnut la personne qui l'avait appelé. Qu'on ne se méprenne pas, Absynthe ne faisait pas de favoritisme et l'inverse était valable aussi, il ne s'acharnait sur personne en particulier (... vraiment). Il traitait toujours les patients sur un seuil d'égalité, qu'ils soient des casse-cous notoires, des hypocondriaques ou des chipoteurs professionnels. Merlin, il était même allé jusqu'à Londres pour trouver une crème hydratante que Stathos leur réclamait depuis des semaines ! En vain, en plus. Oui, Absynthe faisait vraiment preuve de bonne volonté. On ne pouvait pas lui retirer cela. Malgré les maladresses, les accidents et les élèves qui le craignaient presque autant que le Sinistros, Absynthe faisait beaucoup d'efforts pour se rattraper là où c'était possible. Et sa relation avec les patients, c'était possible. Il avait beau faire la gueule, il savait rester professionnel et donner à chacun son petit verre de cyanure. Non, ce n'est pas une correction automatique du premier avril, c'est moi qui dit n'importe quoi pour arriver à 500 mots. Bref, Absynthe faisait des efforts mais là, ce soir et devant cette élève en particulier, il sentit que ça n'allait pas très bien se passer.

Avec un peu de chance, elle allait juste lui demander l'heure.
HJ:
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Sam 11 Avr - 20:15
When nothing goes right... go left.

Ce n'est pas facile, en ce moment. Oui, je sais ce que vous vous dites : ta vie est géniale Grigri, pourquoi ça n’irait pas ? Figurez-vous que moi aussi, je suis humaine. Moi aussi, j’ai des jours où ça va moins bien. Moi aussi, je n’ai pas toujours envie de sourire. Mais je le fais quand même, parce que je n’ai pas envie que l’on s’inquiète, je n’ai pas envie que l’on soit triste à cause de moi, je n’ai pas envie d’enlever l’envie de sourire à d’autres aussi. Ce n’est pas grave, parce que ça finit toujours par passer. Tout ça, ce n’est que passager. Ca ira mieux demain. C’est ce que je me dis les jours où ce n’est pas facile.
Mais cela fait quelques temps, deux ou trois semaines, que ça ne va vraiment pas fort. Je pensais que ça passerait. J’ai souri très fort pour ça. J’ai discuté avec mes amis de tout et de rien, j’ai mis mes plus beaux habits, j’ai passé du temps à me colorer les cheveux et à essayer de nouvelles coiffures, j'ai écrit à papa pour me remonter le moral ; il m’a envoyé des chocogrenouilles comme quand j’étais petite. Je n’ai pas osé lui dire la catastrophe que ça a été à la Saint-Valentin.

J’ai été la catastrophe.

Je me suis comportée de façon horrible, terriblement vulgaire, j’en ai si honte que je n’ose pas me regarder dans le miroir tous les matins. C’est très difficile, pour me maquiller. Je ne peux pas me regarder en face ; je ne vous dis pas la galère. Je ne savais pas quoi faire, je n’ose pas en parler, même à mes amis, je ne veux pas qu’on se moque de moi. Je rase les murs pour ne pas croiser Upsilon Ash. Et je me suis rappelée, en passant devant l’infirmerie ce matin, que je pouvais en parler à un des infirmiers. C’est aussi leur rôle, d’écouter les patients. Ils ne sont pas là que pour les petites blessures physiques, n’est-ce pas ? J’ai voulu discuter avec mademoiselle Euphrasie, mais il y avait trop de monde à l’infirmerie. Je suis allée en cours et en revenant en fin d’après-midi, j’ai de nouveau tenté ma chance. Mais mademoiselle Euphrasie était occupée avec un patient et... et il est possible que j’aie croisé le regard de son assistant, et que ça m’ait donné envie de partir en courant. Je ne suis pas très à l’aise avec cette affaire et je pense qu’en parler à une dame sera plus facile.
Mais voilà, le soir venu je n’avais parlé à personne et je me sentais toujours aussi mal. Alors quand je l’ai vu dans le couloir, j’ai arrêté d’hésiter.

Agrippa •• Monsieur Bridgestone ?

Il s’est retourné, et pour la première fois de ma vie j’ai compris pourquoi on dit que monsieur Bridgestone est effrayant. Pas parce qu’il peut vous tuer accidentellement à chaque fois que vous mettez le pied à l’infirmerie, pas parce qu’il est grand, sombre et inquiétant ; ça, ce n’est pas de sa faute.

Absynthe •• Oui ?

Parce qu’il a sur le visage l’expression des gens qui ne sourient pas. Et c’est tout ce que je vois. Dans l’obscurité, je ne sais pas quel regard il a mais je me doute qu’il ne doit pas être très content de me voir. Il n’y a qu’à entendre sa voix. Même dans un souffle, ça se sent. Je baisse les yeux et je me tords les doigts, gênée.

Agrippa •• Excusez-moi de vous déranger. Est-ce que... est-ce que je peux vous parler ?
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