Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Everybody's got something to hide - Deborah

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Lun 22 Juin - 14:25
Santé était fatiguée. Les BUSES approchaient à grands pas, elle passait encore plus de temps que d’habitude à étudier, que ce soit dans la bibliothèque ou la salle commune, et elle commençait à s’approcher dangereusement du burn-out. Elle lisait tellement et si vite qu’elle avait les yeux explosés à la fin de la journée et qu’elle rêvait de livres la pourchassant pour la dévorer la nuit. Et le pire, c’était qu’elle avait l’impression de ne rien retenir, à tout vouloir faire trop vite. C’était désespérant.

Ce soir-là, elle était dans la salle commune - la bibliothèque avait fermé deux heures plus tôt - elle n’avait pas mangé depuis le petit déjeuner et elle essayait vainement de comprendre un livre particulièrement ardu sur la métamorphose corporelle. Elle voulait être intelligente, Sanaé. Elle voulait qu’on la voit et qu’on se dise, quelle élève brillante, elle ira loin dans la vie. Elle voulait réussir. Et elle était consciente de ne pas avoir été dotée d’une intelligence naturelle comme cette saleté de Dux, alors elle, elle devait travailler. D’arrache pied. En permanence. Elle n’allait pas s’avouer vaincue pour si peu.

Et ce soir-là, dans la salle commune, son regard ne pouvait s’empêcher de dériver vers un fauteuil près du feu où Deborah Bolton ne faisait… rien. Les yeux dans le vague, elle semblait réfléchir à quelque chose d’amusant ou de loufoque. Elle était toujours comme ça, Deborah, elle ne la voyait jamais ouvrir le moindre bouquin de cours, elle semblait avoir une sorte de dédain pour toute l’institution qu’était l’école. Alors oui, ça lui arrivait, à Sanaé, d’en avoir marre et de l’invectiver, un peu méchamment, quand elle était trop frustrée par sa vie. Elle savait que ce n’était pas gentil, que ce n’était pas juste, mais elle n’y pouvait rien. Le je-m’en-foutisme de Deborah l’agaçait au plus haut point.

Sanaé leva les yeux de son livre et entreprit de détendre sa nuque raide. Elle soupira. Elle n’allait encore pas pouvoir se tenir à son programme de révision ce soir-là, à moins de se coucher à deux heures du matin - ce qu’elle ferait. Sortie de son livre, elle se prit à écouter un peu les conversations autour d’elle. Elle fut surprise d’entendre le nom de Deborah, justement, alors qu’elle venait juste d’y penser, et prêta l’oreille.

« Deborah m’a dit tout à l’heure, tu vas pas le croire, il paraît que Sanaé est amoureuse d’Adonis ! Genre elle a sa chance avec un beau mec comme ça quoi. En même temps c’est vrai qu’elle passe son temps à lui coller aux basques avec des grands yeux de chien battu, ça m’étonne pas, mais elle est vraiment pathétique si elle s’imagine qu’il pourrait être intéressé, quoi… Non mais t’imagines ? »

Sanaé se sentit rougir. Non, là c’était trop. Elle ne pouvait pas laisser ça passer. Elle ne pouvait pas laisser Deborah dire de telles choses, tant pis pour son programme de révision. Et si Adonis entendait cette rumeur ? Ce serait horrible. Il la rejetterait et voudrait arrêter de passer du temps avec elle, et elle ne pouvait pas gérer ça. Elle se leva en faisant bien grincer sa chaise sur le sol, et traversa la salle commune à grandes enjambées, arrivant près du fauteuil où était installée Deborah, les mains sur les hanches.

« Eh. T’as vraiment rien à faire d’autre de ta vie que de faire tourner des rumeurs sur les gens ? T’es vraiment pathétique. Ouvre un bouquin un de ces jours, au lieu de t’occuper de la vie des autres. »
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Deborah Bolton
Deborah Bolton
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Mar 23 Juin - 17:50
    Deborah occupait le même fauteuil, les jambes nues tendues et les orteils remuant devant l’âtre, ses bras inertes sur les accoudoirs, et ses cheveux bruns encore emmêlés, mouillés comme après une douche, gouttaient sur ses épaules en pluie fine. Un peignoir vieilli, bariolé d’étoiles et d’oiseaux noirs resserré à sa taille lui donnait un air vaguement négligé, tandis qu’elle fixait les flammes joueuses, son regard paresseux, son sourire oisif sur les lèvres. Deborah offrait toujours la même scène à voir le soir venu, elle ne se montrait alors pas très surprenante, sinon rassurante de banalité. Et rien ne semblait alors en mesure de la déranger, le visage perdu dans l’ombre. Elle pouvait sentir la chaleur du feu sur ses joues, et le bruit du bois qui crépite lui procurait une agréable sensation. Deborah somnolait à moitié, les paupières déjà lourdes sous la tiédeur ambiante.

    Une chaise grinça.
    Même ainsi, la silhouette pourtant désagréable et impétueuse de Miss Steadworthy ne suffisait pas à éveiller son esprit de sa torpeur crépusculaire. Elle releva à peine l’accusation, le ton un peu brusque, comme un bourdonnement dans l’oreille. Deborah savait déjà sans même avoir besoin de la regarder que ce visage courroucé devait être bien laid. Et Deborah pensa encore, mauvaise, que Sanaé portait sûrement très bien cette colère amère.

    Sanaé ne l’aimait pas. La réciprocité était un fait établi. Mais il fallait comprendre, l’autre brune était agaçante. Et pour une fois, ce n’était pas elle qui avait commencé. Après tout, Miss Steadworthy se mêlait elle aussi de ce qui ne la regardait pas, en se permettant ces réflexions intempestives et déplacées quant à sa nonchalance.

    _ Peut-être qu’il te faudrait de meilleures notes, pour t’autoriser ce genre de réflexions. Tu n’es pas Dux.

    Ainsi, la rumeur s’était déjà répandue comme une traînée de poudre. Mais ce n’était qu’un juste retour des choses. Peut-être que Sanaé devait apprendre à se concentrer sur ses études, sans s’occuper de celles des autres. Et Sanaé ne comprenait vraiment rien, son goût prononcé pour les études était si peu fantasque. Et elle ne semblait avoir aucune joie, ou tout du moins, elle n’en lisait jamais dans son regard. Sanaé lui paraissait si triste, si terne, si fade.

    Les paupières closes, elle chassa hors de sa vue le morne squelette de chair qui lui faisait face.

    _ Et puis je n’ai rien lancé du tout. J’ai juste supposé à une ou deux personnes que tu avais peut-être des sentiments pour Adonis, ce qui ne veut pas dire que tout le monde est au courant ou que l'on va te pointer du doigt dans le couloir.

    Un fin rictus ponctuait encore ses phrases, d'un ton innocent, faussement ignorant. Car il s'agissait bien d'une certaine satisfaction derrière la courbe de son sourire. Ce n'était encore qu'un grossier mensonge dont elle n'avait aucunement honte, puisqu'elle avait bien raconté à qui voulait bien l'entendre la basse rumeur qui devrait bientôt, à défaut de faire le tour du château, au moins se répandre dans toute la Tour Bleue.

    _ D'ailleurs je pensais que tu étais trop obnubilée par tes études pour te soucier de ce genre de bêtises. A moins que... Ce ne soit vrai. D'ailleurs, si tu m'agaces, je pourrai en parler directement au principal intéressé.
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Mer 8 Juil - 16:00
Sanaé entendit la remarque de Deborah sur Dux et entrouvrit la bouche comme un poisson hors de l’eau, rouge de colère. Elle valait mille fois mieux que cette raclure. Et pourtant. Adonis préférait toujours passer du temps avec lui qu’avec elle… Mais elle ne devait pas penser à ça, pas maintenant. Deborah savait taper là où ça faisait mal, et en face, Sanaé n’avait pas l’habitude de ces échanges d’injures puérils, elle ne savait pas comment réagir. Aucune réplique cinglante ne lui venait à l’esprit, elle restait là à ruminer sa rage qui ne demandait qu’à sortir.

Et Deborah continuait, pleine de mauvaise foi, et Sanaé ne savait toujours rien faire, rien dire, même si elle savait qu’elle avait raison, et que l’autre avait tord. C’était incroyablement frustrant. Et le fait était qu’elle n’avait aucun ami qui viendrait à son secours. La chose la plus proche qu’elle avait d’un ami, c’était Flavian. Flavian aurait sûrement envoyé son poing dans la figure de Deborah, et on n’en aurait plus entendu parler. Mais Flavian était à Gryffondor. Ou Adonis. Mais Adonis… Non, il ne fallait surtout pas qu’il ait vent de cette conversation, ou de cette rumeur, ce serait affreux.

Et voilà Deborah qui jouait pile sur ses pires craintes. Non, elle n’oserait pas… mais en fait si, Deborah osait tout. Sanaé regrettait d’être allée la confronter. Elle avait agit sur un coup de sang et voilà là où ça l’avait mené.

« Tu… Tu… » Que pourrait-elle dire pour lui faire changer d’avis ? « Ce n’est pas vrai, c’est n’importe quoi, tu ne vas pas l’embêter avec tes histoires à dormir debout quand même ? Il n’y a rien entre moi et Adonis. » Et ça, c’était désespérément vrai. Le rouge de ses joues ne faisait pas grand chose pour soutenir ses paroles. Les poings serrés, elle regrettait de s’être jetée dans la gueule du loup sous prétexte de lui tirer les poils.
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Mer 19 Aoû - 10:40

    Oserait-elle ? Deborah ne se rendait pas franchement compte qu'elle avait, bien malgré elle, mis les pieds dans le plat et qu'elle n'aurait pu viser plus juste. Mais le fait était là, indubitable. Elle oserait s'il fallait. Elle oserait pour pouvoir rêvasser quelques minutes de plus seulement au coin du feu sans entendre plus encore le son de sa voix. Car il y avait des soirs où Deborah n'avait pas envie. Paresseuse, elle aimait parfois se défaire de ses liens sociaux, à peine existants en vérité, pour savourer comme un fruit défendu la solitude qui lui pesait pourtant de trop à d'autres moments. Sans doute se fatiguait-elle d’elle-même, de tous ses mensonges qui lui demandaient toujours plus de concentration pour se souvenir de ce qu’elle avait raconté à l’un, à l’autre, toujours avec cette même crainte, anxieuse, de se faire prendre.

    Et Sanaé essayait de lui faire entendre raison. Qu'il était simple, d'embarrasser les autres. Ce n'était pas qu'elle en ressentait un certain enthousiasme mais, le brusque revirement de situation n'était pas pour lui déplaire. Il lui semblait que Sanaé bredouillait. Les mots semblaient être ceux d'une enfant mécontente. Bien sûr, Deborah se fichait de savoir ce qui était vrai ou non. La vérité ne lui importait guère. Et Sanaé ne savait pas que tous ses efforts étaient vains. Puisque Deborah ne s’embarrasserait certainement pas du déplacement pour trouver Adonis, et pour lui raconter. Pas ce soir. Et malgré tout, demain serait probablement oublié. Car Deborah n’était pas suffisamment fâchée contre la Serdaigle pour se donner la peine de trouver le principal intéressé.

    Le bras contre l'accoudoir, ennuyée, Deborah glissa son menton dans la paume de sa main, détournant volontairement son regard de la si agaçante Sanaé. La conversation l'intéressait visiblement peu. Elle en avait assez vu.

    _ Justement, si je lui dis, il se passera sans doute quelque chose. Peut-être que je lui dirai même ce soir, si je le trouve dans la salle commune. Je lui dirai que tu l’aimes, depuis longtemps, que tu rêves de lui, et de ses lèvres, et de son parfum. Je lui dirai que tu aimes tout chez lui.



(je suis vraiment désolée pour le temps de retard :(( tu peux me châtier)
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Dim 13 Sep - 20:27
Bien sûr que Deborah s’en ficherait de déranger Adonis. Elle était tellement égoïste. Tellement puérile. Bien sûr que cet argument ne marcherait jamais. Deborah, c’était le genre de personne qui vous faisait caresser un Scrout à Pétard pour savoir ce que ça fait. Sanaé s’en serait giflé, elle avait été tellement bête sur ce coup, bien sûr, que ça allait envenimer les choses encore plus. Deborah était comme une bombe prête à exploser, et Sanaé s’était engagée dans ses engrenages. Elles allaient danser ainsi d’un pied sur l’autre pendant un bon moment, et Sanaé allait sûrement perdre. Elles aspirent à se détruire, et Deborah allait gagner. Toute la relation d’amitié sincère que Sanaé avait construite avec Adonis au fil des ans, tout serait bientôt perdu, à cause de cette vipère anxiogène. Elle se sentait au bord d’un précipice, à la merci des quatre vents.

Sanaé ferma les yeux et inspira profondément. Répondre du tac au tac ne marcherait pas - elle ne fonctionnait pas comme ça. Il fallait réfléchir. Sa vie serait terne, si terne sans Adonis - elle ne pouvait pas laisser Deborah gagner. Il fallait détourner son attention. Comme avec un gamin, lui agiter un nouveau jouet pour qu’elle oublie l’ancien.

« Quelle poésie. On dirait que tu sais mieux que moi ce qu’il y a à aimer chez Adonis. Ou alors… Chez quelqu’un d’autre ? Je te vois souvent avec Wendy Weatherfield, y aurait-il anguille sous roche ? »

Wendy Weatherfield. Une gamine de Poufsouffle, que même elle savait amoureuse de sa meilleure amie, une rouquine avec une armée d’animaux de compagnie. C’était risqué, comme approche, mais bon. Peut-être que ça aurait pour résultat de distraire Deborah ? Sanaé était désespérée.


Désolée aussi pour le retard ;; Je ferai plus vite la prochaine fois, promis !
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