Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

Caesius ▬ fondatrice retirée
Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

Partagez

at last the skies above are blue |Thomas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Serdaigle



Deborah Bolton
Deborah Bolton
Messages : 225
Localisation : In a faraway land
Date d'inscription : 31/01/2015



at last the skies above are blue |Thomas Vide

Messageat last the skies above are blue |Thomas Empty
Mar 28 Juin - 1:02




THOMAS & DEBORAH
At last my love has come along my lonely days are over and life is like a song, oh yeah yeah, at last the skies above are blue my heart was wrapped up in clover the night I looked at you I found a dream, that I could speak to; a dream that I can call my own I found a thrill to press my cheek to, a thrill that I have never known, you smiled, you smiled oh and then the spell was cast and here we are in heaven for you are mine...



Deborah avait quelques étoiles dissimulées dans les yeux, sous la courbe trop longue de ses cils, un pétillement un peu vif qui déchiffrait avec difficultés les lettres, les syllabes, les mots, les phrases, les pages. Elle n’avait pas commencé à lire, n’avait pas cherché d’ailleurs, et quelle naïveté de croire encore qu’elle aurait pu y parvenir alors qu’elle s’installait à côté de lui, alors qu’il se trouvait si près, tellement qu’elle n’avait pas même besoin de tourner la tête pour le voir, pour le sentir. Elle apercevait ses mains, ses grandes mains qui tournaient les pages, ses avant-bras sur la table, devinait une épaule à côté de la sienne. Et cette vision un peu fragmentée lui plaisait, quoiqu’elle se sentît peut-être intimidée encore, rien de trop furieux, mais tout de même, Thomas. Elle avait frémi au souvenir d’un baiser, se remémorait le goût de ses lèvres, et elle avait commencé à le regarder différemment –enfin, il lui avait toujours apparu si singulier. Mais plus que son Thomas, plus qu’un astronaute, plus qu’un garçon, un bout d’homme, un fantasme peut-être aussi. N’avait-il pas éveillé en elle de nouvelles sensations, de nouveaux désirs ? Et quoiqu’elle se sentit toujours bien à côté de lui, Deborah pouvait bien sentir qu’il y avait autre chose, un quelque chose de plus.

Et elle n'aurait cependant pas pu dire réellement ce qu'était leur relation. Il n'y avait pas de mots. Ils n'étaient plus tout à fait amis, restaient un peu plus que ça, derrière des contours un peu flous et pourtant tellement doux. Elle ne lui avait jamais dit qu'elle l'aimait, elle le ferait bien sûr, un jour, lorsqu'elle arriverait à le lui dire. Mais elle craignait malgré tout le rejet, elle craignait le concret, elle avait encore peur qu'il puisse ne pas vouloir d'elle. Elle avait connu l'échec lors de la dernière Saint Valentin. Monsieur Elton l'avait rejetée. Bien sûr, ça n'avait pas été réellement réel, après tout, on l'avait empoisonnée avec de l'amour. La douleur néanmoins avait été physique et salée, dans des larmes. Elle pensa encore qu'une peine de coeur, c'était moche. Deborah n'était pas courageuse. Deborah préférait le confort de la facilité, le confort de pouvoir avoir Thomas à moitié, cet entredeux sécuritaire et presque ambigu, celui où elle pouvait lui prendre la main, poser son front contre son épaule, ses bras autour de son corps, et lui souffler un peu de sa chaleur sans que cela ne paraisse étrange. Car ils étaient ainsi, n'est-ce-pas ? Elle aimait Thomas, et uniquement Thomas. L'idée qu'on ait joué de ses sentiments, en voler un peu pour en donner à un autre l'avait meurtrie et elle s'était un peu simplement promis de ne plus manger de pâtisseries, et sans le lui dire bien sûr elle avait juré qu'il serait l'unique obsession de ses pensées. Cela faisait longtemps déjà pourtant qu'il n'y avait qu'un unique astronaute dans ses chimères. Il était grand et blond, et c'était probablement lui qui avait le plus beau sourire du monde. Alors elle avait un peu simplement posé un coude sur la table, sa joue dans la paume d'une main. La chevelure avait glissé dans son dos, et elle avait arrêté tout à fait de faire semblant de lire pour ne s'intéresser vraiment qu'à l'essentiel; les cheveux d'or de Thomas, un profil qu'elle ne connaissait que trop bien, des traits qu'elle n'avait que trop dévisagé mais dont elle ne parvenait pas à se défaire, et puis un peu de ses iris bleus aussi. C'était complètement fou, songea-t-elle encore, tout de même, elle était tombée amoureuse du plus beau garçon de Poudlard, de la Terre aussi et même de l'univers ! Il lui avait toujours paru très beau, cependant elle n'avait jamais remarqué qu'il l'était autant, à ce point. Deborah Bolton ne craignait pas l'excès de passion qui se combinait toujours chez elle à un surplus de niaiserie, badine.

_ Qu'est-ce que tu lis ?

Et ce n'était pas tant ce qu'il lisait qui l'intéressait sinon la façon dont attirer son attention. Sa voix s'était élevée un peu forte pourtant, et un autre serdaigle situé en face d'eux avait un instant grommelé, sans qu'elle n'en soit dérangée. La bibliothèque pouvait bien être bondée, seul Thomas importait.
Et s'ils étaient souvent ensemble, Deborah aurait répondu qu'ils étaient rarement seuls, ou pas assez à son goût. Après tout, ils vivaient en communauté, et Thomas avait des responsabilités, bien plus qu'elle n'en avait. Et Deborah était bien trop encore dans cet ailleurs, à vagabonder ses chimères d'un jardin à un autre. Alors souvent, ils ne se trouvaient bien que dans leur salle commune, pour quelques rires échangés furtivement, et ses lèvres qui glissaient sur ses joues, ses doigts dans les siens. Et avaient-ils seulement pris la peine de revenir sur ce qui s'était passé ? Non bien sûr, il n'y en avait aucunement besoin. Ils en avaient eu envie tous les deux après tout, et tout en étant extraordinaire la chose lui avait paru normale. Normal et merveilleux que de poser ses lèvres sur celles de Thomas, quand bien même l'expérience n'avait pas été réitérée depuis.

Elle poussa soudain un profond soupir, presque extatique, sans rapport avec le début de conversation, simplement comme on se souvient parfois de ces moments magiques qui vous marquent l'existence. Leur baiser avait marqué la sienne, et cela lui semblait à présent tellement loin qu'elle se demandait encore si elle ne l'avait pas simplement imaginé... Et comme elle aimerait alors sentir à nouveau ses lèvres. L'envie la prenait parfois avec passion, et c'était comme si ce sourire si haut, trop haut pour qu'elle parvienne seulement à s'en approcher, était en train de la narguer. Elle aurait encore frétillé de ce désir si elle n'avait pas tant été dans une nostalgie.

Elle détourna le regard, balaya l'assistance d'un sourire paisible. Elle devinait les bruissements des pages qu'on tourne, les pas feutrés entre les rayons, quelques élèves autour, ni trop ni pas assez, penchés sur leurs grimoires. Et ce maudit serdaigle qui avait choisi de se mettre juste en face d'eux, à moins qu'elle ne fut la seule à s'incruster au milieu d'eux.
Doucement, son bras libre effleura le sien, et machinalement ses doigts commencèrent à caresser les siens, discrètement, dissimulés qu'ils étaient par les volumineux ouvrages empilés devant eux et qui leur conféraient malgré tout cette intimité nécessaire.  

_ J'ai passé les dernières vacances chez Perseus, près de Westbourne. On est allé à la mer. Et elle avait jeté un petit coup d'oeil innocent, guettant visiblement une réaction tandis qu'elle lui sous-entendait avoir passé quelques jours auprès d'un autre garçon, tandis qu'elle lui faisait encore prendre conscience qu'un autre que lui l'avait vue en maillot de bain. Il ne faisait pas très beau, mais c'était bien. On s'est baigné quand même.  

Elle affectionnait Perseus, indubitablement, et cela transparaissait peut-être dans la façon qu'elle avait de parler de lui, de prononcer son nom juste, avec tendresse. Elle n'aurait pas cherché à blesser Thomas pourtant, ni à lui faire de la peine, seulement elle pouvait parfois être de cette taquinerie un peu étrange alors qu'elle parlait pourtant avec la plus grande innocence, et vraisemblablement heureuse aussi de pouvoir partager cela avec lui. Et puis surtout, si elle se le permettait, c'était bien parce que son astronaute n'avait rien à craindre. Ses jambes avaient lentement pivoté vers les siennes suivi par son buste, et son regard s'était suspendu dans le sien. Une main se posa sur son épaule, et déjà de nouvelles teintes coloraient ses joues. Elle rougissait si aisément devant lui. Elle parlait si fort aussi.

_ Et c'était tellement bien que, la seule façon pour que les prochaines vacances le soient plus encore, ce serait que tu sois avec moi... J'habite près de la mer. Si tu voulais tu pourrais venir cet été, juste nous deux. J'ai envie qu'on aille à la plage, qu'on se roule dans le sable, et qu'on s'endorme sur nos serviettes. Puis quand tu ne t'y attendras pas, je roulerai tout contre toi, et quand tu ouvriras les yeux j'aurai deux énormes beignets aux pommes !

Elle pouvait le penser très clairement maintenant, le savait depuis cette fameuse nuit où ils s’étaient embrassés, il lui avait fallu du temps pour mettre des mots dessus, sur ces émotions passionnées; ça semblait si simple pourtant de dire que Deborah Bolton était amoureuse de Thomas Walter.
code by Chocolate cookie

Revenir en haut Aller en bas

Serdaigle
& Préfet(e) en chef



Thomas Walter
Thomas Walter
Messages : 263
Age : 31
Localisation : En pleine séance de yoga, dans les jardins
Date d'inscription : 09/03/2015



at last the skies above are blue |Thomas Vide

Messageat last the skies above are blue |Thomas Empty
Mer 6 Juil - 11:44
    Il sentait son regard comme une caresse sur sa peau, et si l’on regardait de plus près, l’on aurait pu deviner la teinte légèrement rosée qui s’était posée sur ses joues de lait, ses yeux qui ne suivaient plus les lettres du bouquin mais qui cherchaient à se concentrer, à presque ignorer le regard de Deborah Bolton qui s’était posé sur lui. Ce n’était pas un sentiment désagréable, que la sentir si près, que de pouvoir la toucher au moindre mouvement non, il aurait voulu même qu’ils soient encore plus près, comme toujours, il aurait voulu l’enlacer et ne jamais la laisser s’enfuir trop loin, pour ne jamais la perdre comme elle était devenu un indispensable d’addiction. Elle faisait partie de sa vie et s’il leur arrivait d’être chacun de leur côté, une vie sans elle semblait intenable, invivable, et parfois le soir lorsqu’il imaginait qu’elle pourrait s’enfuir, qu’elle pourrait s’évaporer il avait cette rare envie de pleurer. Parce qu’il y avait eu un simple baiser et depuis, il ne faisait rien pour la retenir, il n’avait rien fait pour dire qu’il la voulait, qu’il voulait qu’elle soit à ses côtés jusqu’à la fin de sa vie, qu’il ne voulait pas voir un avenir sans elle. Par peur surement, peut-être du rejet, peut-être la timidité, celle de se demander ce qu’elle pensait, de son côté, le manque de courage, surement. Les mots sous ses yeux avaient perdu tout sens concret, Deborah volant leur signification pour les rendre plus doux et tendres.

    Alors sa présence était devenue normale, il lui semblait si loin l’époque où ils n’étaient qu’inconnus, où ils ne parlaient pas chaque jours, où ils ne s’enlaçaient pas lorsqu’ils se sentaient seuls, où il pouvait tout simplement se passer d’elle. L’idée lui semblait si saugrenue qu’il l’aurait définie d’impossible. « Hein ?! » La triste vérité était qu’il n’avait plus aucune idée de ce qu’il lisait, qu’il ne savait plus l’histoire où les détails non, il n’y avait que Deborah sous ses lignes noires et elle l’avait alors surpris par cette question à laquelle il ne savait plus répondre. Ses joues s’étaient alors empourprées de rouge, comme souvent lorsqu’elle lui embrassait la joue sans qu’il ne s’y attende, ou qu’elle lui contait des mots doux remplis de sens extraordinaire. Car Deborah était extraordinaire dans tout ce qu’elle faisait, dans chacune de ses phrases et de ses pensées, elle l’emmenait toujours avec elle dans les autres mondes qu’elle inventait, qu’elle vivait complètement. Il s’était peut-être exclamé un petit peu trop fort au goût d’autres, le Serdaigle en face d’eux grognant à leur conversation improvisée. Il s’excusa alors platement, attrapant les doigts qui caressaient sa main et posant sa deuxième sur l’étreinte discrète. Il avait maintenant tourné son corps vers elle. Deborah avait toute son attention, et il lui semblait que jamais il ne pourrait se concentrer sur quelque chose de plus beau.

    Jalousie. Le terme lui avait toujours semblait abstrait, parce qu’être jaloux c’était vouloir posséder et Thomas n’avait jamais voulu que quelqu’un lui appartienne, peut-être privé de réelles amitiés, peut-être pas, il ne savait pas et n’avait jamais réitéré la question dans son esprit. Il ne comprenait pas ce qui venait de le frapper, alors peut-être qu’il était jaloux, peut-être qu’il était énervé, il ne savait pas définir la boule au ventre qui était venue sans crier gardes. Et quelque chose l’empêchait de partager ce sentiment qu’il avait perçu comme intime, comme inavouable; l’une de ses mains s’était retirée, il se sentait blessé. Blessé. Deborah lui avait échappé, lui il ne l’avait pas invité chez lui, il avait un peu honte de lui montrer qu’il n’était pas très riche, que sa maison était petite — de lui avouer qu’il avait très longtemps partagé sa chambre avec ses soeurs, qu’ils ne pouvaient eux, pas aller à la mer, qu’il ne l’avait même jamais vue. Alors peut-être que c’était bien, finalement, que Perseus se soit occupé d’elle, qu’il l’ait rendue heureuse le temps d’une semaine, peut-être plus. Et peut-être même qu’il la rendait plus heureuse que Thomas, et il avait tiré sa main jusque sur sa nuque, le regard retournant se perdre sur le bouquin, en se disant que Deborah n’avait peut-être pas besoin de lui, mais de quelqu’un qui pouvait lui faire plaisir comme Perseus.  « Che… Chez Perseus ? Je, enfin, waw, à la mer !? C’était bien ? » Léger rire de nouveau, sourire innocent, sourire heureux. Et c’était tellement bien, qu’elle avait dit.

    Et soudain elle avait chassé tout sentiment négatif de quelques mots, d’un regard et d’un sourire, Deborah était bien plus qu’une sorcière. Elle avait la capacité de le faire passer de la tristesse au bonheur, des pleurs aux rires, elle lui semblait magique, extraordinaire, elle était son étoile et sa main était revenue se poser sur la sienne, son corps s’était un peu penché. « Oui ! » avait-il sorti, une fois encore trop fort, accompagnant encore une fois son affirmation de plates excuses à l’égard des quelques personnes qui avaient relevé leurs regards. Il chuchotait finalement, avec peut-être un peu trop d’entrain pour être discret, pourtant il lui semblait qu’eux seuls existaient à l’instant précis, que personne ne pourrait jamais les déranger et surtout, qu’ils ne pourraient déranger personne. « Enfin je veux dire, oui, et je pourrai te construire un château de sable avec quelques sorts et — je n’ai jamais fait de château de sable tu sais ? Et cet était lui semblait déjà être un rêve, non pas parce qu’il y verrait la mer et les plages, qu’il ferait des châteaux de sable et mangerait des beignets, mais parce qu’il serait avec Deborah. « En fait — je n’ai jamais vraiment vu la mer, à part sur des photos que mon oncle a ramené de ses vacances à Tahiti mais ça a l’air vraiment beau et bizarre ! Il parait qu’il y a des créatures étranges dedans, avec des longues pattes molles ! Des mé… méluses ? » Thomas ne connaissait rien aux animaux moldus, n’en avait même jamais réellement entendu parler. Alors tout cela lui semblait si extraordinaire ! Il avait posé son coude sur la table, mais avait en réalité cogné le livre qu’il lisait une éternité auparavant, et ce dernier était tombé entre eux.
Revenir en haut Aller en bas

at last the skies above are blue |Thomas

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WIGGENWELD ! :: 
 :: Quatrième étage :: Bibliothèque
-
Vote pour WW parce que tu l'aimes ♥