Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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bad wolf • part of your world • andrea

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Jeu 31 Oct - 22:01
Juste un instant avant, il avait porté la potion à ses lèvres. Il se rappelait de sa couleur crépuscule qui bouillonnait avec des grosses bulles, comme si elle voulait exploser. Il se rappelait aussi son goût, acidulé, amère, salé, sucré, ce goût pâteux, cette textures liquide – oh, un morceau.
Il avait juste porté la potion à ses lèvres, pour fanfaronner ; il n'aurait jamais cru avoir si froid juste l'instant d'après.

Il déposa la louche de ses mains, la replaça dans le chaudron, et regarda le sol.
Ses orteils commençaient à devenir violets à cause du carrelage froid. Il resta immobile, attentif, un moment, silencieux.
Un très long moment.

« OHLALA J'AI DES JAMBES. »

Il jeta ses bras dans les airs et se mit à crier comme une fille, et à s'oxygéner le cerveau par hyperventilation comme une fille.

« HIIII J'AI DES JAMBES ! »

Il agitait ses bras comme si c'étaient des tentacules – ils étaient extraordinairement souples. Il les plaça derrière lui, bien tendus pour qu'ils ne le gènent pas, et leva ses jambes pour mieux les observer.
Quelle scène touchante.
Qu'il soit à poil, par contre, ça lui passait complètement au dessus de la tête.
Heureusement, la charité de Violet, qui était juste derrière lui, vint sauver le cœur des demoiselles lorsqu'elle noua sa cape de sorcier autour de sa taille – il se laissa faire, trop fasciné par son propre corps.

« Oh, merci Violet ! »

Susurra-t-il presque avec les yeux écarquillés de bonheur.
Il y eut, un peu partout dans la salle, des soupirs déçus  - eh oui, Ginkgo était devenue une vélane mâle, et les vélanes sont toujours magnifiques.
Bon, Ginkgo avait toujours été magnifique hein, qu'on s'entende là dessus – mais là, il avait des cheveux miels, et de jolis yeux cieux, et des pectoraux encore plus dessinés, moelleux comme un moelleux au chocolat.

Mais tout ça, Ginkgo s'en fichait – il avait des jambes, des vraies !
Alors, il jeta de nouveau ses bras en l'air et se mit à courir pour sortir de la Grande Salle, son pagne fermement noué autour de sa taille.

« J'AI DES JAAAAMBES ! »

*

Trente-quatre fois.
Il avait monté et descendu trente-quatre fois les escaliers, avant d'être vaincu par son souffle – mais attention, pas pour longtemps. Il avait foncé à travers tout le château, frappé d'une folie euphorie, et s'était stabilisé autour du troisième étage pour prendre la revanche sur sa vie : monter les escaliers sans problèmes.
Au début, il avait eut un peu de mal, parce qu'il avait l'habitude de traîner un lourd arrière train partout derrière-lui. Mais il avait vite pris le pli, et il courrait, bondissant de marche en marche, la sueur tombant sur ses formes (important de le préciser), ses muscles roulants sous ses efforts (encore plus important).

Il avait un sourire que rien, rien ne pourrait arracher – même si ça ne durait qu'un jour, ou même une heure. Même si ça mourrait ce soir, Ginkgo était le centaure le plus heureux du monde  l'homme le plus heureux du monde.

Mais bon, là, il était un peu en train de mourir sur les marches, tenant à tout prix à continuer de les gravir, s'accrochant à la rambarde comme il se serait accroché à la vie.
Mais il souriait, Ginkgo, il ne pouvait que sourire.
Parce qu'après tout, il était terriblement séduisant – oh, pardon, parce qu'après tout, il avait enfin des jambes.
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Dim 19 Jan - 1:18
Qu'est-ce que.

Il s'était arrêté net dans sa marche en apercevant la tornade blonde qui montait et descendait joyeusement les escaliers, à présent en train de cracher ses poumons et se battant de toutes ses forces pour monter une nouvelle fois.
Andrea n'avait plus jamais eu un esprit des fêtes depuis son entrée à Poudlard. Cette histoire de chaudron magique lui était complètement passée au dessus de la tête. Elle était passée tellement haute qu'il avait préféré s'exiler dans la bibliothèque terminer ses devoirs afin d'avoir une longueur d'avance sur ses camarades, tout ça avant d'avoir des crampes à la main et aller pester dans les couloirs.

Le petit souci étant qu'en voulant se promener tranquillement dans Poudlard, le bleu ne s'était pas attendu à trouver un homme à moitié à poil entamant sa trentième ascension des escaliers de Poudlard.
Il l'avait observé - l'autre était trop euphorique pour le remarquer - longuement, ses yeux bleus globuleux encore plus écarquillés que d'habitude. Oh pas qu'il fût hypnotisé par la beauté de cet homme ; il était plutôt fasciné par son rituel peu commun. Bon d'accord, peut-être qu'il faisait du sport, mais un professeur aurait vraiment vite fait de l'envoyer récurer des chaudrons à le voir avec un pagne comme seul vêtement.

Andrea comprit très vite.

J'ai compté. déclara fermement une élève à ses côtés, visiblement plus intéressée par les pectoraux ruisselant de sueur du blondinet que par la présence du Cracmol.
Quoi ?
Ça va faire la trente-cinquième fois qu'il monte.

Après une minutieuse analyse du regard rêveur et des joues rouges de la jeune fille, il remarqua enfin d'autres donzelles postées à d'autres endroits, affichant le même regard de fangirl en rut et observant le beau blond en train de gravir les marches avec difficulté.
Ils se trouvaient dans le couloir interdit et elles s'en fichaient.
Là, Andrea releva la tête et, pris d'une soudaine bouffée de colère, monta les escaliers d'un pas impérieux afin d'arriver au niveau du blondinet. Cet idiot n'avait aucune idée du danger qu'il courait.

Il prit une grande inspiration.
Un autre élève mâle aurait simplement profité de ce pouvoir pour aller draguer à droite et à gauche, un fantôme aurait sans doute des vêtements.
Andrea n'était pas si intelligent, mais il connaissait particulièrement bien son amour de centaure. Ses mimiques lui suffisaient, même teint en blond et présumé comme étant taillé comme un dieu grec. Son charme ne lui faisait aucun effet.

Ginkgo ? Parce que je suis à peu près sûr que tu es Ginkgo grâce à ta nudité, ton amour inconditionné pour ces escaliers et le fait que tu fasses tomber les filles comme des mouches, donc je conclus que tu as bu cette merde de potion et t'es retrouvé en Vélane, mais ça je m'en fiche, veux-tu bien me faire le plaisir de mettre au moins un pantalon avant de te faire violer ?

L'adolescent reprit son souffle, ignorant les protestations indignées des autres filles qui n'appréciaient pas que le gamin eût interrompu l’ascension de leur dieu. Il faut dire que le voir essoufflé était très sexy, probablement aussi sexy qu'une revue Yaoi.

C'est quoi cette tenue de merde.

Il avait sifflé ça entre ses dents, jetant un regard de reproche à la cape de Violet, juste assez pour cacher les parties intimes du bellâtre. Et par Merlin, merci, sinon il aurait fini à la casserole. Il était déjà assez vulnérable comme ça, surtout avec son sourire naïf.

Bon au moins, quelqu'un a eu la décence de t'habiller.

Se fichant complètement qu'il pût se tromper de personne, parce que tant pis, cet homme avait l'air suffisamment idiot, il tendit une main et ébouriffa les cheveux de la Vélane avec tendresse.
Il avait toujours ricané un peu maladroitement en le voyant se vautrer un nombre incalculable de fois dans les escaliers, gêné par son corps de cheval.

Mais bon, ça n'excusait rien. Il était toujours en colère malgré l'aspect touchant de la situation.

T'es heureux ? C'est bien, mais pantalon.
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Dim 26 Jan - 21:16
Une dernière fois – juste une dernière fois.
Il voulait juste réussir à soulever son pied encore une fois, tordre sa cheville, contracter sa cuisse, poser sa plante nue sur la pierre glacée. Il voulait sentir – sentir l’apprêté de la roche polie, cette peau qui s’accroche si bien, qui ne glisse plus, qui pourrait dominer le monde qu'avec la force d'un talon.
Enfin, le monde – les escaliers, c'est déjà ça.
Mais c'est une victoire si explosive dans le torse de Ginkgo ; ses yeux brûlent.

Des yeux ciel – eux qui en avaient toujours eu la grandeur, mais jamais la couleur. Il doit y arriver – juste une fois, juste une dernière fois.
Il en est à sa quarantième montée mais ça ne lui suffit pas ; il perd un peu le sens de la réalité. Il ne sent que ses joues qui rougissent, comme lorsqu'il galope et que le vent lui griffe les pommettes. Ses poumons se crèvent, ses lèvres s'assèchent, il balance sa main en avant, tend ses doigts, il veut tellement s'accrocher à la rambarde pour continuer, pour ne pas s'arrêter mais -
C'est un peu trop tard.
C'est beau d'avoir des jambes, Ginkgo, mais elles ne sont pas très endurantes.

Il s'écrase lamentablement sur les marches – bon, c'est pas grave, il a l'habitude, ça a toujours été comme ça.
Mais là, il sourit. Il a cette tâche blanche qui lui éclaire le visage, ses yeux qui se ferment de joie. Ce n'est pas une défaite ; c'est une victoire.
C'est pour lui une si belle victoire. Il a mal – il a mal aux jambes, il le sent, il ne connaît pas tous les muscles, mais il les entend hurler.
Et ça fait tellement de bien (enfin, jusqu'à ce qu'il ait à se relever).
Il essaie de calmer son souffle ardent. La poussière se soulève sous la tempête, et il la regarde avec de grands yeux écarquillés de merveille.

Soudain, une masse qui lui paraît immense vient s'interposer entre lui et la lumière des grandes fenêtres du château – c'est pareil, des fenêtres, qu'est-ce que c'est bizarre. Enfin, autant mettre des murs.

«  Ginkgo ? »

Oh – c'est Andy. Il reconnaît, malgré le contre-jour ses cheveux qui n'appartiennent à aucune couleur de la forêt interdite.
Ca ne pouvait être mieux – c'est Andy, Andy son ami, et son cœur s'affole de joie. Il est tellement béat, avec une expression si idiote sur son visage de vélane qu'il ne remarque même pas son air renfrogné, ni ses mots durs, ni son agacement.
Enfin, même en temps normal il ne l'aurait pas remarqué, parce que Andy c'est son ami. Ça lui suffit.

« Andy ! »

Il s'exclame soudain, un long moment après le sermon, comme si il venait de retrouver la parole.

« C'est quoi cette tenue de merde.
T'as vu ? C'est beau hein, c'est Violet qui me l'a passé. »

Il fait en se redressant sur ses coudes et en examinant avec attention la cape nouée autour de son bassin. Il avait, bien sûr, les cuisses allègrement écartées et la petite et délicate manche de Violet tombait pile où il fallait.
Probablement qu'il faudrait qu'elle se trouve une autre cape.

Et puis, il se passa ce qui fait toujours sourire Ginkgo, et ce qui apaise toujours tout, ce qui résout toujours tout ; Andy lui montra un peu d'affection. Ce n'était qu'une main ébouriffant ses cheveux, mais Gingko laissa s'échapper un rire, et un sourire.

« T'es heureux ? C'est bien, mais pantalon. »

Oh oui, il était heureux – tellement qu'il aurait pu en mourir (ou s'évanouir).
Il releva vers son amis deux pupilles brillantes.

« Andy, je suis super, super, serdaigle heureux ! Tu te rends compte ? (il commença à respirer trop fort et à hausser la voix) J'ai des jambes ! Des jambes ! T'as vu ? Comme toi. Elles sont belles les miennes hein ? Elles sont musclées, je trouve. Je me demande si c'est pratique pour galoper. Tu crois que ce sera facile de nager dans le lac avec ? »

Puis il ajouta, comme si il venait de comprendre la demande de Andy.

« Pantalon ? C'est quoi déjà ça, un pantalon - j'ai oublié. Ça se mange - ah non, c'est vrai. T'en as un ? Tu m'en prêtes hein ? Je peux pas garder ma tenue ? Pourquoiii c'est Violet qui me l'a donné, c'est pas assez joli ? Se plaignit-il en désignant la pauvre cape qui lui ceinturait les hanches. »

Trop emporté par son enthousiasme, il voulut bondir sur ses jambes. Mais soit elles étaient trop épuisées, soit il ne les contrôlait pas assez, mais il chancela et fut forcé de prendre appui sur son ami. Une fois stabilisé, les mollets tremblotants, il souffla sur une mèche lunaire qui lui tombait devant le regard et murmura, heureux.

« J'ai des jambes, Andy. Comme toi. »
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Ven 14 Mar - 18:47
Son expression aurait dû s'adoucir à la mention de Violet. La jolie et douce Violet, la seule fille qui arrivait à trouver ses grâces, parce que oui, Andrea en venait même à être violent et vulgaire envers les filles. Le seul fait d'être sorcières les rendaient monstrueuses à ses yeux. Mais ça ne le calma pas plus que ça. Bien au contraire, apprendre que la cape de son crush devait servir de pagne pour Ginkgo le rendit encore plus furieux.

Il faut te chercher un pantalon. Mais tu ne rentreras pas dans les miens.

Ses pantalons ne lui iraient définitivement pas. Ginkgo était trop grand. Et musclé. Pendant qu'Andy se contentait d'une silhouette de pré-adolescent en pleine croissance, encore tout petit et mince.
Il grommela vaguement en retirant sa main de la chevelure désormais dorée de son ami, réfléchissant à un autre moyen de le couvrir. Puis il baissa les yeux l'espace d'une seconde, ignorant le discours enthousiaste du blondinet.
De sa bouche s'échappa une espèce de gargouillement mélangeant le choc et l'agacement lorsqu'il se rendit compte de la position pour le peu indécente de Ginkgo.

ARSHGSLK.

Un peu comme ça.

NON GINKGO. On écarte pas les jambes comme ça ! PANTALON. s'exclama-t-il. À croire qu'il n'avait que ce mot à la bouche, mais il n'avait vraiment pas envie de rendre les filles de tout à l'heure plus excitées qu'elles ne l'étaient.
Il sentait leurs regards enflammés posés sur eux - enfin plutôt sur Ginkgo parce qu'un freluquet de son genre n'intéressait pas grand monde - et, paradoxalement, sentit un frisson lui parcourir le dos.

Pourquoiii c'est Violet qui me l'a donné, c'est pas assez joli ?
Mets un pantalon. Déjà, une cape c'est pas pratique et les humains ne portent pas ça, c'est... C'est indécent. Enfin, c'est pas bien. C'est. Euh.

Il ne parvint pas expliquer la notion de pudeur à un centaure en permanence à poil et recommença à s'énerver. Ses joues rougirent de frustration. Il ressemblait à une bombe à retardement tant son agacement semblait augmenter chaque seconde. Il ne remarqua pas une ombre se relever et se jeter sur lui. Il couina de surprise quand le blondinet s'appuya sur lui pour ne pas tomber.

J'ai des jambes, Andy. Comme toi.

Oh non.
Tout ce qu'il aperçut fut le visage béat du centaure. Tout ce qu'il sentit fut son corps en train de partir en arrière. Andrea paniqua, alors que ses ongles tentaient d'agripper la rampe de l'escalier. Ginkgo était bien trop lourd pour lui.

DÉGAGE PUTAIN, ON VA TOMBE-- AAAAAAH.

Andrea ne finit pas sa phrase que sa main glissa de la rampe, il ferma les yeux, essayant de descendre les marches en arrière, mais ces jambes ne firent que dégringoler. Il sentit le poids de Ginkgo s'écraser sur lui et ce fut dans un énorme vacarme qu'il sentit ses fesses cogner les dalles du château.
Non vraiment, s'ils avaient été plus haut, Andrea serait déjà mort à l'heure qu'il est. Il poussa un gémissement de douleur quand ce fut le tour de son dos de s'écraser et sentit une autre vague de colère l'envahir.
Il ouvrit difficilement les yeux, étourdi par la chute, mais ne put se débarrasser de son envie irrésistible de cogner quelqu'un. Son regard se dirigea d'un mouvement accusateur vers la tête blonde avachie sur lui.

Je sais vraiment pas ce qui me retient de t'arracher les yeux de la tête avec une fourchette rouillée putain je te déteste MERDE ÇA FAIT MAL TU VEUX NOUS TUER TOUS LES DEUX OU QUOI ?

Une autre flopée d'injures s'échappa. Ce n'était pas une bourde de Gingko qui allait le tuer, mais plutôt un infarctus prématuré.
Attrapant la Vélane par les épaules et la redressant avec une force inouïe, sûrement animée par la colère, Andrea s'appuya sur un coude et se massa le bas du dos en grimaçant. Sa vue s'embruma presque immédiatement. Des larmes de douleur et de fureur s'étaient formées.

Bobo. marmonna-t-il puérilement.

Il ne remarqua pas tout de suite les fangirls du couloir en train de s'extasier sur Ginkgo accroupi sur lui. Les jeunes filles de Poudlard avaient un peu toutes un instinct Yaoiste, c'est bien connu. La bombe allait définitivement exploser.
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Mer 19 Mar - 17:10
Ginkgo ne s'était jamais senti aussi proche de son ami, Andy, et ça lui rendait les joues brûlantes et chaleureuses comme un feu de bois.
Oh, il n'était pas proche parce qu'il le prenait dans ses bras – après tout, il lui avait déjà souvent fait des câlins, qui n'étaient pas toujours apprécié d'ailleurs, mais dont l'étreinte brisée se terminait toujours sur un court éclat de rire qui crevait les murs.
Le rire de Ginkgo ne s'arrêtait jamais.

Ginkgo était heureux mais ne riait pas – il n'avait plus assez d'air dans ses poumons ne serait-ce pour un mot. Il souriait – c'était un sourire silencieux, essoufflé, mais dont l'euphorie s'entendait dans chaque expiration. Le bonheur lui avait fermé les yeux, et il avait écrasé sa joue contre celle de Andy – plus froide.

Il n'avait jamais été aussi proche de son ami, Andy, parce que maintenant, il était presque humain.
Il n'avait jamais renié sa condition de centaure – il était heureux avec ses quatre sabots, sa culture, ses dons que certains humains ne comprenaient pas.
Dans son fantasme innocent, il aurait aimé être l'un et l'autre – allier deux races qui se méprisent, pouvoir courir le jour, galoper la nuit. Ce n'était pas possible – sauf là, maintenant.

Il était, là, entre ses côtes un centaure et dans ses jambes un humain.
Il aurait voulu exploser tellement il était heureux.

Pourtant, ce ne fut pas lui qui explosa – mais son ami mentholé qu'il avait enroulé dans ses deux bras devenus trop forts. Dans un hurlement qu'il ne comprit pas, Ginkgo bascula en avant, son appui s'étant soudain dérobé sous son poids.
Pendant toute la dégringolade, Ginkgo eut ses deux yeux cieux grand ouverts par la surprise – il rebondissait à chaque marche sur le corps d'Andy, sans trop comprendre ce qu'il se passait. Ginkgo n'avait pas mal – Ginkgo n'aurait pas eut trop mal, s'il était tombé la tête la première, les bras dans les murs et la colonne dans les angles parce que Ginkgo était un centaure, et les centaures, même vélanes, étaient habitué à la douleur. Ils n'avaient jamais porté d'armures pour couvrir leur peau nue – où même, de tissus.
Ginkgo n'avait pas mal – mais Andy, si.
Et ça, il ne le comprit qu'après de longues secondes d'ahurissement, pendant lesquelles il ne fit rien que regarder le visage blanc d'Andrea prendre des couleurs violentes.

Et puis, il se mit à crier.
Il se mit à crier, contre lui, et Ginkgo ferma ses yeux très fort pour ne pas plier face aux sons.
Il avait l'habitude que son ami lui crie dessus – Andy était peut-être plus petit que lui, mais sa voix portait très loin, il avait toujours un air grognon sur le nez, mais c'était son ami à lui. Ginkgo était aussi souvent maladroit, et c'est ce qu'il faisait que Andy s'emportait aussi et qu'il devenait parfois plus effrayant qu'un chef centaure.
Mais là, il lui avait quand même dit qu'il le détestait.

Il était encore abasourdi, un peu idiot, quand Andy le força à se relever – il chancela un peu et fit de son mieux pour garder l'équilibre.
Il était tellement désolé.

Il avait blessé Andy, et il était tellement désolé – c'était de sa faute, il était trop maladroit et pas assez humain.
Il faisait trop de bêtises ; ses épaules tombèrent.

« Pardon... »

Sa petite voix tiède s'étrangla dans sa gorge.
Il vit ses yeux bleus se mouiller et les siens l'imitèrent – une de ses lèvres tremblait, et il renifla fort pour ne pas pleurer. Il avait fait mal à Andy – Andy était un humain et un ami, il n'aurait pas dû.

« Je ne voulais p- pas te faire mal. »

Et en plus, il le détestait maintenant. Il renifla un peu plus fort, secouant sa tête à droite et à gauche à la recherche d'une solution – il était toujours au dessus de Andy, et il lui faisait sûrement mal, et il n'osait pas non plus le regarder, parce qu'il était désolé.

« Pardon ! Je m'en vais ! »

Couina-t-il précipitamment.
Aussitôt, il tâtonna de ses mains éclaircies tout autour de lui, cherchant à prendre appui sur le dallage pour se relever. Avec un grand effort – ses jambes tremblaient encore – il parvint à s'extirper de cette position qui allait blesser (encore) son ami, et se retrouva debout sur ses deux nouveaux pieds.
Il avait l’œil trop mouillé.

« Voilà je – je m'en vais ! Pardon ! »

Écrasé par l'étreinte de la culpabilité sur sa poitrine, il fit volte-face et, bien décidé à s'éloigner de son ami pour ne pas lui arracher des larmes par mégarde, avança sa jambe droite avec détermination.
Dans la précipitation, il avait oublié comment marcher et s'écrasa inévitablement à plat ventre.
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Mer 18 Juin - 16:09
La douleur était quand même insupportable. Andrea avait souvent mal, faute de savoir bien se tenir en société et d'être un sorcier.
Il se prenait des sorts dans la figure, parfois les élèves avaient recours aux mains nues, ça se soldait seulement à des visites intempestives chez Absynthe. Absynthe à qui il refusait d'expliquer ce qui s'était passé, racontant des mensonges qui ne marchaient pas, mais que l'infirmier avait décidé d'ignorer. « Je suis tombé. » « Je me suis pris un sort perdu. »
C'était triste de se dire que c'était devenu un automatisme dans la tête du Cracmol. Et il se rappelait des fois où on le plaquait violemment contre un mur. Cette fois, peut-être qu'il s'était cassé quelque chose ou que demain, au petit matin, il aurait un énorme bleu dans le dos ou sur les fesses. Il se redressa légèrement en couinant, alors que Ginkgo commençait à sortir de plates excuses. Il ne remarqua pas au début, puisque Ginkgo s'excusait souvent de sa maladresse.

Parfois, Andrea ne se rendait pas compte de sa propre cruauté.

Je ne voulais p- pas te faire mal.

Ça n'était pas que des excuses, les habituelles qu'il lançait quand Andrea se mettait en colère.
Le garçon avait soudainement relevé la tête, les paupières toujours humides. Et il voyait Ginkgo, pourtant toujours souriant, toujours les yeux rieurs, qui arborait le visage de la culpabilité. Même en Vélane, c'était une vision qui lui avait serré le cœur, parce que de toute, il reconnaissait toujours le centaure.
Il ne l'avait jamais vu aussi triste. Puisque c'était lui qui était toujours mal, qui allait chercher du réconfort et qui venait pleurer quand les choses ne se passaient pas bien.
Il le réalisa tout de suite, qu'il était vraiment horrible.

Ginkgo s'était déjà redressé et s'en allait en pleurant, ce qui le soulagea de son poids d'adulte.
Andrea n'avait jamais appris à s'excuser, parce qu'il préférait en abandonner l'idée dès qu'il était odieux. Pour lui, ça ne servait à rien, il était méchant avec tout le monde et tout le monde était forcément méchant avec lui. Mais là il ne pouvait pas l'ignorer, Ginkgo était un de ses seuls amis.

Dans une grimace, il se mit sur ses genoux et sur ses mains pour se remettre debout. Il entendit quelque chose de lourd tomber par terre, tout près de lui.
C'était toujours Ginkgo, il se vautrait toujours, même avec deux jambes d'humain.

Ginkgo. Pardon. C'est pas. C'est pas ce que je voulais dire.

C'était ce qu'il tenta d'articuler en s'appuyant sur les paumes de ses mains, gardant ses pleurnicheries pour lui.
Quand il criait sur Ginkgo, ça avait toujours une saveur comique. Ça faisait partie de leur quotidien, ils en riaient plutôt vite dans la journée. Une habitude à laquelle ils s'étaient accoutumés. Mais jamais il n'avait explosé au point de faire partir son centaure préféré.

Je suis très méchant quand j'ai mal. Désolé. continua-t-il en se redressant, et titubant.

Andrea était toujours très méchant.
Mais il ne le réalisait que lorsqu'il était sur le point de perdre quelque chose de précieux.
Il avait encore mal, la chute avait dû être mauvaise. Quand il aurait trouvé quelque chose pour couvrir plus convenablement Ginkgo, il irait sans doute se faire diagnostiquer à l'infirmerie.

S'approchant de la masse étalée sur le sol, il attrapa son bras et l'aida à se redresser.

Tu peux pas marcher sans moi, tu fais que te vautrer, reste-là.

Enfin, ne reste pas là. Il fallait lui trouver un pantalon le plus vite possible et après direction Absynthe.
Andrea essaya d'utiliser un ton plus doux, pour le rassurer. Il devrait s'excuser, peut-être plus tard, il n'aurait jamais dû dire qu'il le détestait.

Juste. Tiens-toi tranquille, d'accord ? T'es pas moins maladroit dans cette forme.

Sauf qu'il était toujours aussi bourru dans ses remarques.
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