Le couloir Interdit est surnommé ainsi depuis bien trop longtemps pour que l'on puisse expliquer pourquoi ; certains racontent que c'est à cause de l'espèce d'aura lugubre qui s'en dégage, des ombres étranges qui semblent courir le long des murs, du froid glacial qui s'échappe de quelques fissures ou encore de la sorcière borgne qui semble guetter tous les élèves qui s'aventureraient par là. On raconte également que derrière cette statue se cacherait un passage secret menant à Pré-au-lard : mais inutile d'espérer, le passage est refermé à présent.

Cette salle de classe est sans aucun doute la plus sordide de toute, enterrant même (et de loin) la saleté de tous les cachots réunis : rien de surprenant, c'est ici qu'enseigne le directeur de Serpentard. Certainement plus dans l'optique de traumatiser quelques enfants moldus en manque de sang froid que pour un intérêt personnel, on y voit tous les objets les plus étranges et pourris de magie noire de tout Poudlard, ramenés de voyage dans des contrées inavouables : des dragons dans des bocaux, des morceaux de cervelle, des bijoux volés aux gobelins, des crânes et des mains desséchées. L'air y est froid, pesant et crasseux. Un vrai plaisir pour apprendre les rudiments des sortilèges classiques lorsqu'on rentre en première année, c'est certain !

Un jour il y aura une description

La salle des trophées est adjacente à celle des armures mais elle est beaucoup plus surveillée : tellement, en vérité, que tous les objets de valeurs qu'elle contient sont soigneusement rangé dans des vitrines en cristal incassables. C'est ici que sont entreposées toutes les coupes de Poudlard, les trophées, les écussons, les médailles, les couverts gravés au nom de l'école, etc. Il y a également une liste des préfèts et préfèts-en-chef de toutes les maisons. C'est une pièce étriquée, faiblement éclairée, où il est difficile de passer. Cependant une chose est sûre : on n'y croise jamais personne.

La galerie des armures est ouverte sur la salle des trophées, pourtant les efforts fournis pour maintenir la propreté des lieux sont relatifs. Si les vitrines qui contiennent les multiples dorures sont impeccables, la galerie des armures a l'air d'être laissée à l'abandon. Elles croupissent le long des murs, à peine effleurées par la lumière bleutée des fenêtres, et semblent capables de s'effondrer au moindre coup de vent. Rares sont les élèves qui s'aventurent ici : trop de poussière dans l'air, trop de froid et trop de regardes étranges... ces armures donnent vraiment le sentiment de nous surveiller.