Boy you're an alien •• [PV Summer]

Date d'inscription : 26/02/2014

Summer ∞ Astrid

You're so hypnotizing could you be the devil could you be an angel your touch magnetizing feels like i am floating leaves my body glowing they say be afraid you're not like the others futuristic lover different DNA they don't understand you you're from a whole other world a different dimension you open my eyes and I'm ready to go lead me into the light

Astrid était furieuse. Furieuse. Elle qui pensait avoir échappé au fiasco du clafoutis, voilà que quelqu'un s'était amusé à mettre de l'amortentia dans une boisson au nom de sa tante. C'était scandaleux, tout bonnement impardonnable. Pire encore, son cousin ne semblait pas du tout dérangé par la façon dont il avait réagi avec elle. Il aurait du la repousser, l'attacher avec un sort d'entrave et lui lancer un sortilège de silence, voir d'aveuglement et d'assourdissement, mais non, bien sûr que non, lui, il a fallut qu'il la tripote, qu'il l'embrasse, qu'il parle de mariage et de sexe !

Refermant rageusement le livre de botanique qu'elle était en train de lire plutôt que d'être allée en cours — de toute manière, le professeur Cartaigh serait bien incapable de le lui reprocher sévèrement, lui demandant probablement un compte rendu auquel elle aurait une excellente note pour rattraper cette séance et son impertinence, Astrid le rangea furieusement dans son sac et décida d'aller faire un tour pour s'aérer l'esprit. Ce n'était pas pour bon elle de rester à fulminer comme ça, elle n'arrivait pas à travailler, à penser à autre chose.

Mais où qu'elle aille, quoiqu'elle fasse, elle n'arrivait pas à s'ôter l'image de Richard la regardant amoureusement, la sensation d'avoir ses mains dans ses cheveux, son cou, sur ses jambes, et encore moins le fait qu'il l'ait embrassé avec la langue et installée à califourchon sur lui en la tripotant de partout ! Urk ! C'était dégoûtant ! Et devant Benedict en plus ! Elle bouscula au passage un élève, le faisant tomber. Il râla et l'interpella mais elle le regarda avec une telle aura meurtrière qu'il s'excusa et déguerpit. Hah ! Si seulement ses souvenirs pouvaient déguerpir aussi vite que cet abruti de Serdaigle !

Alors Astrid s'arrête. Elle ne savait pas où trouver une potion d'oubli, elle n'était pas sûre d'en trouver, mais peut-être qu'il y avait un autre moyen d'oublier. Comment quelqu'un se remettait d'une rupture ?

En trouvant mieux.

Elle sortit sa baguette et envoya un patronus à un de ses camarades Serpentard, ce foutu cygne qui lui foutait la honte à chaque fois, cassant son image. Si seulement elle pouvait tordre son joli cou si gracile et lui plumer les ailes, le rôtir pour le donner à manger aux loup-garous. Voilà qu'elle était encore plus irritée maintenant. Astrid pressa le pas jusque dans la salle des trophées, où personne ne venait jamais y mettre les pieds habituellement. L'endroit parfait pour être tranquille. Elle attendit donc patiemment que son rencard se pointe, il ne devrait pas tarder. Elle ne s'était pas étalée en long en large dans son message, lui demandant simplement de venir la rejoindre ici.

Finalement, lorsque Summer Sutherland passa la porte et referma derrière, elle se dirigea vers lui en croisant les bras, l'air froide. Il ressemblait à s'y méprendre à une fille, mais était un demi-vélane, elle ne pouvait pas le voir autrement que comme un jeune homme magnifique au teint éclatant et aux cheveux angéliques.

« Sutherland. »

Il y avait probablement plus chaleureux comme accueil. Mais elle ne savait pas très bien comment agir autrement, c'était plus fort qu'elle. Malgré tout, elle était sacrément mal à l'aise.

« Bon écoute, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Je... »

Astrid chercha les bons mots pour s'exprimer, mais, bizarrement, était à court. C'était rare pourtant, qu'elle ne sache pas quoi dire, qu'elle ne trouve pas à répliquer. Elle lâcha un râle en levant les yeux au ciel et décida d'attaquer de front. Elle saisit Summer par le col à deux mains et releva la tête pour l'embrasser à pleine bouche.

Voilà qui était déjà plus chaleureux, comme accueil.

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Date d'inscription : 03/04/2014

❝ We are moons ;

we throw ourselves around each other

Quelque chose d’étrange teintait l’atmosphère ; les couleurs vives et ambigües des journées que l’on passe à se languir d’un amoureux sous les rayons blancs du soleil. La lumière était dense ce matin là ; presque colorée. Elle projetait ses doigts brûlants sur le marbre lisse de sa joue, il ne s’en souciait pas – Summer aimait la chaleur. Il avait eu à faire un choix ce matin-là encore, comme presque tous les matins. Un choix qu’il n’avait jamais trouvé difficile, d’ailleurs, mais qui pesait légèrement sur son souffle alourdi d’ennui. En descendant les escaliers il avait regardé par l’étroite fenêtre un ciel sans nuages et l’espace d’un instant il avait voulu le saisir ou s’y envoler. Il faisait trop froid à l’intérieur des murs alors il avait pris son choix sans grande hésitation. Les cours attendraient, les cours attendaient toujours – on pouvait toujours laisser trainer les années mais jamais le soleil, jamais les baisers. Il n’avait pas lâché ses livres, s’était simplement penché sur le rebord de la fenêtre et avait inspiré un grand coup. Une main étrangère avait effleuré son épaule, il s’était retourné, le garçon s’éloignait en souriant, lui demandait s’il comptait entrer en cours de botanique, et lui offrait sa grande main. Summer avait souri en retour, avait seulement secoué la tête. Le garçon s’était alors éloigné dans un haussement d’épaules. Summer ne se souvenait plus de son prénom.
Les couloirs se vidaient peu à peu – les pas pressés des élèves et des professeurs laissaient derrière eux des vagues légères de poussière qui s’envolaient par la fenêtre. Il marchait lentement, scrutait les bruits mais n’entendait que ses pas et les murmures lointains provenant des salles d’étude. Il voulait sortir mais savait déjà qu’il ne trouverait pas plus de monde à l’extérieur que dans le château – il trouverait le soleil et son corps frêle voulait déjà se loger dans les bras de la chaleur.
Mais il avait cligné les cils et le cygne était à ses côtés. Il ne l’avait pas vu venir sur son tapis de lumière bleue. Il n’avait pas reconnu le cygne mais mit instantanément un prénom sur sa voix. Il le regarda ensuite disparaitre et tourna les talons.
Peut-être qu’elle aussi ne voulait pas laisser ses envies suspendues.
Il poussa la porte et la referma derrière lui.
Il n’y avait pas beaucoup de lumière. Il avait eu brusquement assez froid.
Le peu de rayons qui filtraient par les ouvertures dissimulées qu’il pouvait à peine voir caressaient le doré des trophées et semblaient se déposer sur les paupières légèrement rabattues de Summer. Elle était là, des rayons dépassaient à travers ses contours précis comme si elle se fondait dans la pénombre, en face de lui ses cheveux platine absorbaient toute la chaleur de leurs reflets. Ses lèvres avaient bougé – elle dit quelque chose, peut-être qu’elle l’appelait déjà. Un large sourire naissait déjà au fond de son ventre alors qu’elle parlait encore ; même sa voix semblait absorber la chaleur.
Il lui avait souri, il n’avait pas bougé.
C’est alors que les petites mains d’Astrid se saisirent de son col et leurs lèvres se touchaient déjà bien avant qu’il ne puisse cligner un cil. Elle avait été si rapide, si violente et pleine d’émotions. Elle était petite devant lui, Summer n’avait pas l’habitude.
Ses mains avaient alors remonté le long de son bras jusqu’à son épaule dans une caresse brève et très légère, ses doigts avaient effleuré sa nuque à la naissance de ses cheveux et il avait fermé les yeux. Il sentit ses poings se desserrer sur son col, mais sa cravate commençait déjà à pencher sur le côté – il préférait la laisser glisser jusqu’au sol.
Les secondes avaient fusé, il s’était progressivement éloigné d’elle.
« Il fait froid ici, Astrid. »
Sa voix frissonna, il sentit la morsure du froid encore plus fort lorsqu’elle n’était plus contre lui ; il avait tendu alors les bras et l’avait attirée contre lui dans un geste lent comme une caresse. Elle était tiède au creux de ses bras. Ses lèvres commençaient déjà à chercher sa joue, la peau tendre de son oreille alors que dans sa voix brûlait l’indifférence.
« Qu’est-ce qui s’est passé ? »
Elle saurait peut-être qu’il se moquait de ses raisons.
Elle saurait sûrement ; il voulait juste la délicieuse chaleur de ses baisers.

and I just wanna be loved by you

code par Skank aka Achiavel sur Apple-Spring

Date d'inscription : 26/02/2014

Summer ∞ Astrid

Kiss me Ki-Ki-Kiss me infect me with your love and fill me with your poison take me ta-ta-take me wanna be your victim ready for abduction boy boy you're an alien your touch so foreign it's supernaturel extra-terrestrial you're so supersonic wanna feel your power stun me with your laser your kiss is cosmic every move is magic

Astrid se détendit lorsque Summer répondit à son baiser. Elle craignait pendant un instant qu'il ne veuille s'écarter ou la repousser, mais elle su qu'il ne refuserait pas ce genre de 'service'. Elle sentit ses mains effleurer ses bras, jusqu'à sa nuque, elle trouvait ce contact agréable, peu importe le mépris qu'elle cachait au fond d'elle pour le demi-vélane présentement en train de l'embrasser. Elle ne savait pas ce qu'elle cherchait... Du réconfort sans doute, chercher à se rassurer, à oublier surtout. Qui d'autre que Summer pour lui faire perdre la tête momentanément ?

La Serpentard le laissa s'écarter, légèrement confuse et assez désolée. Lui demander de venir ici sans aucune explication ne paraissait pas déjà très poli, l'embrasser sans prévenir, n'en parlons pas, mais si en plus elle le faisait tomber malade parce qu'il frissonnait de froid, elle s'en voudrait. Mais pourquoi éprouvait-elle de la honte ? Elle le détestait normalement. Elle ne devrait pas se sentir responsable et encore moins coupable de quoique ce soit le concernant...

« Désolée. »

Les mots sortirent tout seul, comme si elle ne pouvait pas faire autrement. Il lui arrivait de drôles de choses en ce moment. Comme si elle craignait qu'il ne lui tourne le dos et l'abandonne. Se faire abandonner par quelqu'un... Elle ne voulait pas de ça, absolument pas. Et elle se retrouva donc assez rassurée lorsqu'il la serra à nouveau contre lui, ses lèvres s'approchant de son visage, de son oreille. Elle frissonna, mais pas à cause de la température. A son avis, il faisait même plutôt chaud maintenant...

« ... Aucune importance. Je veux oublier, justement. », chuchota-t-elle à voix basse.

Ses mains passèrent dans son dos et elle ferma les yeux. Oui, oublier, et rien d'autre, peu importe par quel moyen il fallait passer pour ça. Elle voulait pouvoir dormir à nouveau, ne plus se sentir dégoûtée par elle-même, s'énerver toute seule, paniquer chaque fois qu'elle croisait un membre de sa famille dans les couloirs de peur qu'ils ne soupçonnent quelque chose.

Astrid chassa ces idées de sa tête et imita Summer, effleurant sa joue de ses lèvres, s'approchant du creux de son oreille.

« Tu pourrais faire ça ? Ne me faire penser à rien d'autre que... toi ? »

Avec ses origines, il pourrait sûrement lui faire une sorte de lavage de cerveau, et même si ça la contraignait à lui faire éprouver plus ou moins une sorte d'attirance, d'amour pour lui, tant qu'elle ne penserait plus à toute cette histoire, ça lui allait parfaitement.

« S'il te plaît. », ajouta-t-elle pour faire bonne figure. Et pourtant, ça sonnait comme une supplication.

Elle embrassa son oreille, descendant progressivement dans son cou, avant de recentrer son regard sur lui en encadrant son visage de ses mains.

« Tu peux utiliser ton don sur moi ? »

Son regard indiquait qu'elle ne prendrait pas un "non" comme réponse, quitte à utiliser un sortilège interdit pour parvenir à ses fins.

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