Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

Caesius ▬ fondatrice retirée
Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez

run devil run ϟ nausicaa

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2

Invité



Anonymous
Invité


run devil run ϟ nausicaa - Page 2 Vide

Messagerun devil run ϟ nausicaa - Page 2 Empty
Mar 30 Juil - 23:50



run devil run


Et c'est avec son insouciance naturelle qu'il posait un tas de question, me sortant tous les couples possibles de films, dessins animés et jeux vidéos. Pour la première fois, je ne rigolais pas, je ne souriais pas. Je le regardais avec le plus grand sérieux du monde, quoiqu'un peu froidement dans le fond. Je ne m'en rendais pas compte. J'étais juste terriblement stressé. Je savais qu'il avait compris le sens de mes mots, que je l'aimais comme un peut aimer son fiancé, son mari. Pas comme on peut aimer un frère ou une sœur. Non je l'aimais vraiment. C'était dur de me le dire, de me le faire avouer, mais je ne voyais que ça. Je n'ai jamais senti ce genre d'émotion jusqu'ici. Est-ce que c'est ça, le coup de foudre ? J'avais du mal à y croire, du mal à m'y faire. Et si je me trompais dans mes sentiments encore une fois ? Si c'était juste une banale attirance physique parmi tant d'autres ? Si ça se trouve, ça aurait été un autre garçon, ça aurait été la même chose...
Bordel. Voilà pourquoi je me déteste, voilà pourquoi je veux jamais m'engager mais... Cette fois-ci, ça a été plus fort que tout.

J'avais peur de sa réponse, et même ce court et timide baiser ne me confirmait pas la réponse. J'étais inquiet, frustré, perdu. Mais la suite me surpris. On sortirait ensemble ? Merde. J'en sais rien. Putain pourquoi tu me poses des questions pareilles Pan ? Ca te fait rire ? Je t'aime... Enfin je crois. Boum.
Mon cœur s'arrête de battre, mes paupières s'ouvrent grandement et me voilà planté comme un imbécile avec les mots coincés au milieu de la gorge. Combien de temps ça fait, depuis la dernière fois, que je n'ai entendu ces mots ? Je me serre les lippes et puis... Fais chier. Ce qui est fait est fait. J'ai pas envie de reculer. J'en veux plus. Encore plus. Mes bras s'enroulent autour de lui, et doucement un sourire se dessine, un sourire amoureux, rassuré. Le haut de mon corps se balance à droite puis à gauche à plusieurs reprises.

« Eh bien... Si tu en as envie. Si tu veux me tenir la main dans les couloirs, si tu veux que je t'attende à la sortie des cours rien que pour te prendre dans mes bras, si tu veux que je reste pendant les vacances scolaires pour profiter de ta présence et de tes baisers, si tu veux qu'on passe nos journées ensemble, ou la plupart d'entre elles... »

Je ris un peu. Putain que j'étais niais. Mais j'ai toujours été comme ça.

« Moi j'en ai envie. J'ai envie qu'on nous considère comme un couple. Qu'on SE considère comme un couple.  »

Je m'écartais un peu, mes jambes tremblaient, je stressais. J'avais les yeux un peu larmoyants, je ne saurais pas dire pourquoi. Je caresse tendrement sa joue, et patiente.

© charney

Revenir en haut Aller en bas

Serdaigle
j'explose et je flingue



Pan E. Seweryn
Pan E. Seweryn
Messages : 576
Age : 28
Localisation : quelque part près du lac
Date d'inscription : 07/07/2013



run devil run ϟ nausicaa - Page 2 Vide

Messagerun devil run ϟ nausicaa - Page 2 Empty
Mer 31 Juil - 19:10


run devil run


∞ On fornique sur du rock, on baise sur de la techno, on fait l'amour sur du classique.

Cette situation était juste surnaturelle, complètement insensée et incroyable. Qui aurait pu croire la scène qui se jouait à l'instant dans cette salle de classe abandonnée quelques temps auparavant ? C'était inouï. Inédit. Inattendu. Et ça lui plaisait énormément. En ce moment même ses émotions ressemblaient à un énorme maelström, complètement déchaîné et sauvage. Pourtant, il se sentait comme au coeur du cyclone. Tout lui apparaissait avec une netteté quasi troublante. Il avait une putain d'envie d'être avec Nausicaa. Tout le temps. De sentir ses bras autour de sa taille, ses lèvres contre son cou, son souffle contre sa nuque. De percevoir son odeur flottant autour de lui en permanence, de s'accrocher à lui comme un bébé koala en manque d'amour, de voir son sourire éclairer ses yeux, de voir ses yeux s'illuminer d'un coup après unes de ses conneries. Bon. Il était définitivement perdu. Zelda allait le tuer. Puis le traiter de niais. Et puis elle allait essayer par tous les moyens qu'ils ne puissent pas se rencontrer. Il ricana mentalement. Pas question qu'il la laisse faire. Il allait s'accrocher comme une moule à son rocher et pas même un pied de biche pourra le faire bouger. Qu'il était maléfique. Enfin, pour le moment pas de t-rex roux à l'horizon. Juste une classe poussiéreuse -heureusement qu'il n'était pas allergique- et un serpentard dont les bras musclés entouraient sa taille de fille fine mais néanmoins irrémédiablement masculine. Celui-ci devait d'ailleurs attendre impatiemment sa réponse s'il en jugeait pas ses yeux humides et la tremblote de ses membres. Il était le plus grand et le plus âgé mais en ce moment, il était vraiment trop mignon. Pan lui offrit un petit sourire en coin tout en prenant la main qui se baladait sur sa joue pour en embrasser la paume doucement.

J'ai envie de tenter le coup et je- il s'interrompit brusquement, étrangement gêné. Ce sera la première fois que.. que je suis comme ça avec quelqu'un

Il se tortille légèrement sur place, ses joues ayant reprit une couleur rosée qui allait devenir permanente s'il continuait à rougir ainsi à tout va. Il faut dire que ce n'est pas un habitué de ce genre de situation. Pour lui le mot couple est assez abstrait, il n'a de l'expérience que suite aux observations de ses parents qui sont complètements fous l'uns de l'autre, ou encore les amoureux qu'il a pu voir dans les nombreuses séries qu'il regardait une fois rentré chez lui. Il remarqua qu'il tenait toujours la main de Nausicaa dans la sienne et il hésita sur le comportement à avoir. Finalement, il décida à bouger sa propre main pour que leurs paumes se retrouves collés afin qu'il puisse entre-croiser leurs doigts. Il releva ses prunelles grises, incertain de la marche à suivre, légèrement tremblant sous le stresse de vouloir bien faire et surtout ne pas tout faire foirer dès le début. Finalement, il décida d'arrêter de se triturer les méninges, il lâche la menotte du jeune homme pour s'ébouriffer ses cheveux, essayant de se remettre les idées en place en lâchant un « ARGH » fort élégant. Il ne se retint plus et accrocha ses bras au cou de Nausicaa, avant de sauter sur lui pour enrouler ses jambes autour de sa taille. Il était bien mieux dans cette position et il se sentait surtout moins petit.  

Je te dérange pas hein ? demanda-t'il quand même au serpentard en penchant la tête légèrement sur le côté.





Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


run devil run ϟ nausicaa - Page 2 Vide

Messagerun devil run ϟ nausicaa - Page 2 Empty
Ven 2 Aoû - 16:07



run devil run


Il accepte ma proposition.
Mon visage rougit de plus belle, mon cœur s'emballe et je ne peux pas m'empêcher d'avoir un sourire d'imbécile heureux calqué sur le visage. J'essaye de le cacher mais c'est trop tard. J'ai envie de rigoler, de sautiller, de hurler comme une adolescente dans ces séries idiotes que j'ai vu quand j'étais gosse le dimanche après-midi. Mais non. Je me tais, j'affiche juste toutes mes dents, je le regarde, je suis incapable de paraître sérieux, je montre juste toute mon euphorie – et celle-ci est loin d'être éphémère. Doucement sa main saisit la mienne, nos doigts s'entrelaçant, je me laisse docilement faire. Puis c'est un long silence, on se regarde. Rien. Juste... Une sorte de hâte qui naît. Hâte de pouvoir faire tout ce que peut faire un couple, s'afficher devant les autres sans crainte et puis donner un sens à son existence. Je suis un beau rêveur, je crois, mais j'aime y croire. Au moins ça me donne l'impression que ma vie a une quelconque importance pour quelqu'un et ça suffit largement à me combler. J'ai confiance en Pan bien que ça ne fait pas si longtemps qu'on se connaît. Le feeling est très bien passé quoi. Et même si c'est la première fois pour lui qu'il se met en couple, qu'il fait ce genre de chose, j'y crois dur comme fer.

Puis il s'arrête, il semble paniquer un petit instant avant de finalement me sauter au cou. J'écarquille les yeux avant de faire un pas vers l'arrière pour stopper ma chute, passant ses mains sous ses cuisses pour le retenir. Je ris un peu à sa remarque, frottant mon nez contre le sien à ce même moment.

« Me déranger ? Et puis quoi encore ? »

Gentiment, je lui mordille la joue, la pressant sans forcer.
Je me laisse ensuite tomber sur la chaise de tout à l'heure, et nous nous retrouvions dans une position plus ou moins familière. Mon visage se niche dans le creux de son cou sur lequel je souffle et dépose deux ou trois baisers avant de reprendre :

« Au fait, tu ne m'as toujours pas dit pourquoi tu courrais tout à l'heure. »

J'avais déjà envie de lui donner des surnoms idiots, c'est vraiment trop con d'être en couple, on devient une véritable guimauve ambulante et puis... oh merde.

« Mon amour. »

Rire.
Ah bordel je suis trop con. Je rigole bêtement, les joues rosées, encore. Je souffle.

« Désolé, trop tentant. »

© charney

Revenir en haut Aller en bas

Serdaigle
j'explose et je flingue



Pan E. Seweryn
Pan E. Seweryn
Messages : 576
Age : 28
Localisation : quelque part près du lac
Date d'inscription : 07/07/2013



run devil run ϟ nausicaa - Page 2 Vide

Messagerun devil run ϟ nausicaa - Page 2 Empty
Ven 2 Aoû - 17:46


run devil run


∞ On fornique sur du rock, on baise sur de la techno, on fait l'amour sur du classique.

Il devait définitivement et irrémédiablement se trouver dans un univers parallèle dans lequel les poules avaient des dents et où il neigeait en décembre. Il avait certainement dû passer le portail lorsque ses lèvres avaient effleurées celles de son .. copain. Zeus, que ce mot sonnait étrange, même dans son esprit. Un copain. C-o-p-a-i-n, ou plus communément appelé petit ami. Il était vraiment tombé dans un monde tordu où la logique n'avait plus sa place. Parce que sérieusement, comme aurait-il pu se trouver quelqu'un avant Zelda ? Enfin, il faut dire que l'objectif de sa meilleure amie était assez .. hors d'atteinte. Tandis que son propre amoureux était définitivement à portée de main. Il pouvait parfaitement sentir sous ses doigts ses cheveux courts sur la nuque, son souffle contre sa clavicule, ou encore son corps collé contre le sien. Hmhm. Parfaitement proche. Les fesses confortablement installées sur les cuisses musclées et bien fermes, il ne pouvait pas trouver meilleur endroit pour l'instant. Pan se laissa doucement bercer par la voix grave de Nausicaa ainsi que ses bisous dans le coup. C'était vraiment trop agréable pour être réel. Où alors il devait être sous l'effet des spores du Mibunga Storpora, plante d'Afrique du Sud qui était connue des indigènes sorciers pour ses vertus hallucinatoires. Le surnom qui sorti des lippes rosées du serpentard le fit fondre, littéralement, bientôt il allait ressembler à une marre blanche poisseuse et collante -aucun sous-entendu la dedans, veuillez réfréner vos ardeurs-. Comme un Mashmallow qui aurait été trop près des flammes et qui aurait fini sa vie en liquide affreusement peu ragoûtant. Pan finit par se détacher légèrement pour faire face à son homme -zeus que ça sonnait bizarre-, un léger rictus aux coins des lèvres.

Tu ne veux pas tenter mon imagination débordante ainsi que mon don certain pour les surnoms. Il fit un petite pose, faisant mine de réfléchir, souriant toujours de plus en plus largement. Que dis-tu de Mon lama carnivore violet à rayures jaunes du Gabon ? Son sourire ressemblant étrangement à une banane bien mûre avant qu'il se penche vers l'autre pour lui déposer un léger baiser sur les lèvres J'rigole, et de toute façon ce serait trop long de le prononcer à chaque fois. Hon~ey

Il lui faudrait consulter un médecin de toute urgence. Il devenait vraiment étrange. Et pourquoi il l'appelait miel hein ? Bon il avait déjà vu des gens se dirent ce genre de mots doux à la télé ou dans des émissions complètement débiles mais devant lesquelles il restait étrangement fasciné. Comme un papillon de nuit -ces fourbes ninjas- étaient attirés par la lumière d'une lampe de chevet qui n'avait rien demandé pour se faire sauvagement attaqué par ces immondes prédateurs. Bref. Après un soupire désabusé, Pan se décida à raconter toute la terrible vérité sur qui il fuyait comme la peste et surtout pourquoi. Se calant confortablement contre Nausicaa, il commença le terrible récit de son épopée.

Il était une fois dans un petit village caché des Highlands deux familles voisines qui aimaient souvent se rendre visite. Les deux enfants de ces familles devinrent rapidement ami et-   il se tourna vers Nausicaa en lui demandant. Finalement je vais te faire la version courte. Donc. Il serait bien possible que le plus jeunes des protagonistes ait donné des info top confidentielles et hautement dangereusement au frère cadet de sa meilleure amie rousse et que celui-ci pourrait probablement tout aller raconter à son père, mettant ainsi la jeune fille dans une situation tendue. La dite jeune fille souhaite maintenant éviscérer son meilleur ami qui courut pour sa vie tout en rencontrant un haut elfe qui l'aida dans sa tâche. Maintenant les deux protagonistes se cachent dans une grotte et se papouillent à l'abris des regards.

Comment faire simple lorsqu'on peut faire compliquer ? Pan se gratta la tête avant de figer, les sens aux aguets.

En parlant de jeune fille rousse. Elle risque de vouloir t'émasculer très prochainement.

Pan, où comment rassurer son homme en moins de une minute.





Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


run devil run ϟ nausicaa - Page 2 Vide

Messagerun devil run ϟ nausicaa - Page 2 Empty
Dim 4 Aoû - 3:22



run devil run


C'est étrange.
Oui, c'est étrange d'avoir une épaule sur laquelle se reposer, une voix à écouter, quelqu'un sur qui se reposer, quelqu'un à protéger, quelqu'un à aimer plus que soi-même, quelqu'un qui peut faire perdre tous les moyens au petit être que vous êtes. Jusqu'à maintenant, Je n'étais jamais sûr de rien. Pas sûr de l'aimer sincèrement, pas sûr de vouloir plus, pas sûr de souhaiter aller plus loin. Mais là c'était tout le contraire. Poudlard prenait un nouveau manteau, bien plus différent. Et j'en suis terriblement heureux. Dire que tout est parti d'un lac, d'une simple discussion, et finalement, nous voilà à nous bécoter, à se câliner, à se considérer comme deux amants. Comme un couple. Je ne pouvais plus envisager les choses autrement, ça crevait les yeux, et nier la vérité me rendrait comparable à une collégienne. Et au vu de nos dires, ça ne serait que plus inutile.
Pan donne de m'offrir un surnom, idiot, fidèle au poste, ça a tout de même le mérite de me faire rire. Mais ce petit honey prononcé avec malice me fit frissonner quelque peu avant de reprendre pied à terre et de faire face à la réalité de la discussion : le pourquoi du comment on en est arrivé là.
Le bleu évoquait les faits, et ce n'était pas bien compliqué de deviner que cette furie rousse n'était autre que cette chère et adorable Zelda. J'aime bien l'ironie, oui. Et puis après tout, j'ai rencontré ce gosse... enfin mon... cop...ain.. bref, par elle, donc.
Un petit rire nerveux s'échappait de mes lèvres alors qu'il annonçait très clairement que j'allais avoir à faire à elle, et pas forcément dans de bons termes. Mais c'est génial tout ça dis donc.

« Eh bien... J'affronterai cette vile chose si c'est pour le bonheur de ma princesse, et tant qu'à faire, si je suis un preux chevalier, je protégerai ma belle par la même occasion. »

Je pouffe de rire de nouveau, pinçant ses cuisses fermes et agréables à soutenir.
Comparer Pan à une princesse... Je pense que c'est raisonnable. Il a des mimiques efféminés et il est tout petit. Il ne manque plus que les collants et la robe bouffante, tout simplement.

« Plus sérieusement ; si elle a un soucis avec moi, bah ainsi soit-il. Elle pétera son câble dans son coin et fin de l'histoire, c'est pas son avis qui va changer le mien. Qui va changer mes sentiments. »

Un petit baiser sur la joue.
Ca venait tout naturellement, ou presque. Je me sentais encore embarrassé, mais voilà, il fallait surmonter cette foutue gêne au plus vite.

« Bon. Tu veux peut-être que je te relâche pour finir ta course ou bien ou continue de se faire des papouilles dans cette fameuse grotte, dear ? »

© charney


Revenir en haut Aller en bas

Serdaigle
j'explose et je flingue



Pan E. Seweryn
Pan E. Seweryn
Messages : 576
Age : 28
Localisation : quelque part près du lac
Date d'inscription : 07/07/2013



run devil run ϟ nausicaa - Page 2 Vide

Messagerun devil run ϟ nausicaa - Page 2 Empty
Dim 4 Aoû - 19:46


run devil run


∞ On fornique sur du rock, on baise sur de la techno, on fait l'amour sur du classique.

Pan était aux anges, littéralement, il voyait ces petits êtres ailés voltiger autour de lui dans le plus simple appareil, ou alors drapés dans des toges à la mode romaine tout en jouant de la trompette dorée. Magnifique tableau que celui-ci. Sauf qu'il aurait bien voulu avoir une tapette à mouche pour écraser ces nuisibles qui lui cassaient les oreilles. Comment cela ce n'était que dans son esprit ? Tss. Justement. Ils allaient pas venir le faire chier jusque dans son propre cerveau non ? Toujours est-il qu'il est foutrement heureux. Ça lui tordait le ventre comme si on avait chopé ses entrailles avec les ustensiles utilisés par les arracheurs de dents moldus. C'était exactement la même sensation que lorsqu'on lui annonçait qu'un nouvel épisode de la saison trois Game Of Thrones était sorti -sa mère se faisait un plaisir de le faire baver par hibou postal interposé-. Cette sorte de fébrilité, cette impatiente qui lui tordait les boyaux. Elle lui était à la fois connue et complètement méconnaissable. C'était différent et semblable. Bref, il était dans un merdier pas possible au niveau de ses sentiments. Mais au moins il était certain d'une chose ; les bras de Nausicaa lui plaisaient décidément bien trop. Il gonfla les joues lorsque son petit ami le compara à une princesse. Certes, il avait des traits fins, des mains délicates, une taille de guêpe et la taille d'une moucheron radioactif. Mais quand même. Il n'avait pas -encore ?- de protubérances mammaires et affreusement gênantes à la place de ses magnifiques pectoraux admirablement formés. C'était le résultat des deux misérables pompes qu'il avait réussi à faire, une fois lorsqu'il était encore en primaire. Son prof de sport avait faillit s'évanouir de bonheur face à cet exploit. Il gagatisa un instant en sentant des lèvres se poser sur sa joue et offrit un petit sourire en retour. Zeus, qu'il aimait cette sensation. Screugneugneu. Il allait virer fleur bleue. Et il ne voulait absolument pas se retrouver comme un Schtroumpf. C'était totalement inesthétique. Ou alors il finirait comme dans Avatar. Hmm. À réfléchir, c'est qu'ils avaient un certains charmes ces aliens .. Il se bafa mentalement. Encore. Il allait finir par y perdre des neurones à force de se donner des claques. Il fit semblant de réfléchir mûrement à la proposition du serpentard pour le laisser mariner dans son jus quelques instants.

Hm. Laisse moi peser le pour et le contre veux-tu. C'est que les deux propositions sont tellement alléchantes. Se fait courser par Zelda, rien de plus fun n'est-ce pas ? Pan posa un index sur son menton tandis que son sourire se faisait un peu plus grand. Après mûres réflexion, je pense que jouer la gazelle ne me sied guerre, je préfère utiliser mon souffle à meilleur escient.Il se rapprocha de Nausicaa, jusqu'à ce que leurs lèvres se frôlent doucement lorsque Pan reprit la parole.  Ainsi, acceptez vous les tendres baisers de votre princesse, mon prince ?

Il scella ces douces paroles d'un baiser, simple effleurement qui s'appuya plus franchement au fil des secondes avant que Pan ne se décide de laisser sa langue timide caresser les lippes de son copain. Il ne se reconnaissait plus dans ce comportement joueur, mutin, mais il aimait fichtrement ça. C'était d'un amusement.  Ses doigts frottèrent doucement les cheveux doux de Nausicaa tandis que leur baiser d'approfondissait. Un pur régale. Finalement à bout de souffle, il se sépara du serpentard, la respiration inégale et légèrement accélérée. Ses capacités pulmonaires étaient vraiment à chier. Pourtant le tiraillement qu'il sentait dans son torse ne devait pas provenir de ses poumons en carton mais plutôt de son coeur qui tambourinait comme un dingue. Certainement pour réapprovisionner ses organes en oxygène. Mais il se plaisait qu'il battait aussi vite grâce aux sensations qui se mélangeant doucement dans son palpitant. Son regard croisa les azurs du vert et argent et bien vite ses joues se colorèrent de rouge. Depuis cette officialisation, la gêne quittait peu à peu son esprit, sa raison voilée par ce sentiment profond dont les racines s'enroulaient doucement autour de son coeur. Cependant, dans des moments de lucidité, son embarras revenait au triple galop pour le gratifier de ses magnifiques couleurs carmines. Il se mordilla fermement la lèvre inférieure, se demandant soudainement s'il avait bien fait. S'il n'était pas allé trop loin. Ou s'il était trop entreprenant pour un début de relation.

Si je- tu trouves que je- que je fais pas les choses bien. Hm. N'hésites pas à me le dire hein.

Pan doute. Car Pan est indécis. Pan est en terrain inconnu. Il hésite. Il teste. Il a peur de mal faire. Alors il faut le rassurer. Souvent. Trop certainement. Car derrière ses airs assurés et ses grands sourires se cache un coeur d'artichaut qui comment à éclore doucement sous les rayons de l'amour qu'il porte à ce serpentard.





Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


run devil run ϟ nausicaa - Page 2 Vide

Messagerun devil run ϟ nausicaa - Page 2 Empty
Mar 6 Aoû - 18:35



run devil run


C'est bien la première fois de toute mon existence que je me retrouve avoir à faire avec la meilleure amie de mon copain. D'habitude, les choses se déroulent simplement et j'ai pas à passer par X ou Y personnes pour expliquer le choix de mon cœur et de mon esprit. Pour le moment, me dire que je vais devoir fournir des explications à Zelda quand je vais embrasser Pan sous son bec me rappelle plus le comportement de mes parents. Pas de sexe avant le mariage, demander l'accord des vieux blablabah. La folle rousse semblait être comme une mère protectrice à laquelle j'arrache son petit. Du moins c'est ce que je supposais, au vu des dires précédents.
De toute façon, pour le moment, ce n'était pas le centre de mes préoccupations. Non la seule et unique chose qui attirait mon attention était ce joli petit minois dont le fessier était confortablement installé sur le haut de mes cuisses, cette petite voix qui n'avait qu'à peine muée qui prononçait des mots doux, hésitants, mais ayant le pouvoir de me faire monter le rouge à la tête. C'est l'euphorie des débuts de relation, ça ne reste jamais vraiment comme au premier jour, je le sais bien mais là.. Je suis juste complètement gaga. J'me comporte comme un gosse, comme une collégienne mais, bordel, qu'est-ce que j'aime ça. Et là il me propose ses lèvres. Sans hésiter, je lui offre un grand oui du regard, néanmoins je doute qu'il l'ait remarqué étant donné qu'une demie seconde plus tard, nos lèvres se scellent, tout doucement. Enfin, tout doucement. Non, pas tant que ça. C'est avec une légère surprise que je sens ce muscle humide rencontrer son jumeau. Un long frisson parcoure mon échine à ce même instant, envoûté, perdu, l'âme brouillée et pourtant, j'en redemande sans oser le montrer. Je me laisse faire avec docilité, le laissant prendre les devants avec une petite maladresse absolument craquante. Et puis voilà, il s'en va. Ma moue se fait satisfaite et à la fois envieuse. Encore. Je ris un peu à ses paroles. On dirait un gosse qu'on gronde, c'est pas possible.
Lâchant un petit soupire, j'en vins à donner une pichenette sur le bout de son nez avant de lancer, avec amusement :

« Arrête un peu d'hésiter et fais comme tu le sens. Je vais pas te juger ni quoi que ce soit... Après tout, on sort ensemble et... je t'aime. »

Mes pommettes avaient repris des couleurs tout à coup, comme la toute première fois où ces sept lettres avaient été prononcé. Rien qu'en y repensant, un large sourire se dessinait, et ma main caressa avec tendresse la joue tatouée du Serdaigle.

« J'ai l'impression de parler comme une fille. »

Lâchais-je une dernière fois.
Oui, une dernière fois, car il ne fallut qu'un battement de cœur pour que mon nez aille se nicher dans le creux de son cou et que mes doigts aillent se balader au bas de son dos. Doucement j'en vins à pincer cette peau neigeuse et brûlante à la fois entre mes petits crocs. Je continuais cette douce torture en ne portant aucune attention sur les mouvements de mes bras. Effectivement, ces derniers en vinrent à descendre langoureusement au niveau des deux parties charnues à l'arrière de son corps. Ca devenait.. Disons un peu plus contrôlable au moment où mes doigts firent pression sur cette partie, et me rendant compte de mes gestes un peu déplacés, je fis un sursaut, lâchant prise, soupirant.

« Désolé. »

Petit rire nerveux.

« Je m'emporte trop. Ca te fait pas peur au moins ? »

© charney

Revenir en haut Aller en bas

Serdaigle
j'explose et je flingue



Pan E. Seweryn
Pan E. Seweryn
Messages : 576
Age : 28
Localisation : quelque part près du lac
Date d'inscription : 07/07/2013



run devil run ϟ nausicaa - Page 2 Vide

Messagerun devil run ϟ nausicaa - Page 2 Empty
Ven 9 Aoû - 1:07


run devil run


∞ On fornique sur du rock, on baise sur de la techno, on fait l'amour sur du classique.

Un clignement ébahit de paupière. Un deuxième. Ses cils clairs caressent doucement le haut de sa joue tandis que la fine membrane de peau recouvre lentement le globe oculaire avant de remonter tout aussi doucement découvrant des prunelles argentées écarquillées. Sur cette description des plus détaillés d'une action qui dura tout au plus une demi-seconde, revenons à l'instant présent, ainsi à ce qui se passait dans cette salle de classe somme toute banale. Elle possédait une dizaine de table et de chaises datant de l'an quarante -certainement de l'époque où Mama Oudie était encore élève ici-, le tout fortement poussiéreux -David ne devait pas souvent passer par ici, si on en jugeait pas la quantité monstrueuse de moutons gris qui s'amusaient à voler dans la pièce au gré des mouvement de ses occupants. Ceux-ci étaient -et sont toujours- au nombre de deux. Le plus jeune étant assit dans une position fortement compromettante sur les cuisses du plus âgé. Si le préfet fayot était passé par la, le doute se serait instauré dans son esprit fourbe, vil et vicieux et il n'aurait pas hésité à venir les interrompre. Heureusement pour ces deux-là, aucun responsable de l'autorité poudlarienne ne se tenait dans les environs -aussi qui irait voir dans un coin aussi reculé du château s'il n'y avait pas un ou deux élève en fraude ? Tout cela pour dire, que Nausicaa et Pan étaient fortement occupés à se faire des papouilles suite à la révélation des tendres sentiments qu'ils nourrissaient l'uns envers l'autres. Sont-ils pas mignons ? Ce paragraphe étant totalement surfait et inutiles, nous l'éradiquerons donc de nos mémoires lorsque cette phrase sera terminée.

Pan se sentait étrange. Pour changer tient. Depuis qu'il était rentré dans cette salle de classe glauque ses ressentis étaient complètement chamboulés, et pour tout dire, il n'y comprenait vraiment rien. Il faut dire qu'avec sa cervelle de piaf trans-génétique toute réflexion durant plus de cinq seconde sur les réactions de son propre corps se soldait par un échec cuisant. Il avait donc depuis longtemps mis son cerveau en mode off, laissant plutôt ses instincts diriger. Ce qui ne lui avait plutôt pas trop mal servit juste là. Il devait absolument arrêter d'essayer le pourquoi du comment les lèvres de Nausicaa dans son cou lui plaisait autant et juste profiter de l'instant présent. Ça ne devrait pas être trop compliqué non ? Apparemment si. C'est ainsi que ses nerfs sensitifs se retrouvèrent tous en alerte, hurlant une sirène d'alarme en haut à droite, en passant le couloir vingt-cinq et en tournant à gauche deux-fois. Oui, le bureau poussiéreux, deuxième porte à droite. Oui. Donc. Dans c'est dans ce centre des sensations corporelles que résonnait l'alarme rouge carmin. Cependant, elle fut efficacement ignorée grâce à la mélasse opaque et gluante qui provenait des hormones du petit blandinet. Ha. L'adolescence. Toujours est-il qu'il ne remarqua que trop tard les mains baladeuses qui s'était posées sur son divin postérieur. Les frissons qui remontaient doucement le long de sa colonne vertébrale étaient vraiment. Mais vraiment. Etranges. C'était la même sensation que lorsqu'il avait gouté pour la première fois un nouveau kinder bueno. C'était délicieusement inédit. Nouveau. Incomparable avec ses expériences passées. Dans ce cas précis, ses seules expériences passées étaient les mêmes mains qui l'avaient soutenues dans un lac et des cheveux uns peu trop longs qui avaient gardés leur longueur surnaturelle suite à un changement sexe inopiné -la faute à zelda-. Tout cela pour dire, qu'il avait kiffé sa vie en bouffant un kinder bueno comment fait autre-. Non mauvais sujet. Nous disons donc, qu'il appréciait fortement ce pelotage inopiné sauf qu'il ne dura que quelques bien trop courtes secondes. Secondes durant lesquelles les paupières de Pan improvisèrent un petit ballet de leur cru -et nous revenons au début, la boucle est bouclée !-.

Après avoir efficacement imité le hibou, le plus jeune chercha les réponses à ses questions muettes dans les yeux du jeune homme. Après tout, il avait bien vu uns des héros d'un film faire de même. Ça ne pouvait que marcher non ? Et sinon, il allait devoir poser ses interrogations à l'intéressé. La plus pressante étant. Mais pourquoi il a arrêté tonnerre de zeus ? Finalement son essai de transmission de pensées avait réussi vu que Nausicaa c'était empressé de répondre -certes il ne savait pas qu'il répondait aux questions de Pan, mais pour Pan c'est bien le cas. Ne cherchez pas à comprendre cette tête de linotte-. Et. C'était. Trop. Mignon. Il sentit ses joues rougir de plaisir tandis que l'autre se souciait de son bien-être. C'était donc ça être en couple ? Alors lui et Zelda étaient aussi en couple non ? Brr. Mauvaise idée, mauvaise idée. Gêné sans savoir vraiment pourquoi, Pan posa son front contre l'épaule du serpentard -ça allait devenir sa place attitrée-, il sentait que ses oreilles chauffaient toujours autant, signe que la rougeur n'était toujours pas partie. Crotte de bique. Elle n'allait faire que s'intensifier.

Je. Hm Raclement de gorge. Vois hésitante. C'est impécable. Vraiment. Je. Non. Un éloquence digne des plus grands littéraires des siècles passés. Magnifique. Enfin je veux dire que. Voilà quoi. Pan a toujours été de ceux qui arrivaient admirablement bien à éclaircir leurs pensées grâce à la parole.

Préférant les actes aux mots, il faut dire que ce précédent succès relatif avait de quoi montrer la supériorité des actions dans le mode de fonctionnement du Pan Sewerynus, aussi appelé l'aiglon reptilien. Sautons le passage digne d'un documentaire de natural georaphic et concentrons nous sur cette petite main timide qui vient doucement attraper la main du plus grand pour la poser sur le bas de son dos à la naissance des fesses. Espérant que c'est assez explicite. Dans un soucis de précaution, il se décida à laisser ses lèvres courir le long du menton qui le narguait face à lui, octroyant quelques petits baisers papillons tout le long de l'os avec une régularité digne d'une horloge suisse. Finalement il se releva, décidant d'avouer toute la vérité et rien que la vérité. Il jura sur un exemplaire de L'Histoire de Poudlard imaginaire qui se trouvait dans les cheveux de Nausicaa -il n'avait toujours pas décroché sa seconde main de ces mèches bleutés. Elle y était scotché, mieux qu'avec de la super glue-. Il souffla un bon coup et se détacha légèrement de ce coin qui était décidément trop confortable -il pourrait y rester des heures à sniffer l'odeur du vert et argent comme un drogué en manque, c'est dire-.

Ça m'a fait tout bizarre ici. On désigne vaguement son estomac, englobant également le haut des cuisses avec sa main libre Comme si y'avait des guilis, ou encore que c'était tout doux et tout chaud. Il observa la salle de classe comme s'il y avait un quelconque espion caché dans un coin poussiéreux et s'approcha de l'oreille de Nausicaa, comme pour lui confier un terrible secret. Je crois que j'ai la maladie du zizi

Pan; âge mental six ans.





Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


run devil run ϟ nausicaa - Page 2 Vide

Messagerun devil run ϟ nausicaa - Page 2 Empty
Sam 10 Aoû - 21:09





C'était un peu particulier, comme situation. Enfin, comme couple. Le chaste et innocent Pan avec le tactile et dévergondé Nausicaa. Drôle de tableau en fait. Mais ce qui était le plus drôle, c'était la suite. Non, pas son côté mignon à hésiter si oui ou non c'était gênant pour lui, mais bien le moment où il s'est levé, a pointé son bas-ventre avant de débiter la plus grosse connerie du siècle. La maladie du zi... Quoi ? Je haussais un sourcil avant de comprendre. Oh. Mon. Dieu. Mes yeux s'étaient ouverts en grand. Bordel je dois réagir comment là ? Je ris, je trouve ça mignon, je continue de le taquiner, je. je. je. Je vire au rouge. J'ai le cœur qui bat et mes mirettes se refusent à quitter son visage de peur de descendre d'un coup vers l'endroit désigné. Je posais mes mains sur ses épaules, le reculant quelque peu. J'étais pris de grosses bouffées de chaleur, commençant à sentir cette gêne propre aux garçons qui se voyait physiquement. Je me pinçais les lippes, serraient mes jambes et les fesses sans un mot, juste... Un peu perdu. Un peu embarrassé car je ne pouvais pas répondre en hurlant ce qu'il avait. Mais merde, il a quoi, quinze, seize ans ? Il... Il a jamais... Enfin voilà ça arrive à tout les gars, le matin, devant des gens qui vous plaisent, sans crier garde et... MERDE. Je secoue la tête avant de finalement exploser. J'explose de rire, oui. J'en ai les larmes aux yeux et m'élance vers le fond de ma chaise, cette dernière glisse sur le sol et me revoilà au sol. Je ne prête pas attention à mon dos en bouilli à cause du dossier sous ce dernier, je mets mon faciès dans mes mains et continue d'éclater.

« Putain Pan... »

Lançais-je entre deux gloussements.
Gémissant de douleur un court instant, l'euphorie s'apaisant, je me relève tout doucement pour finir en position assise puis debout, face au tatoué. Doucement mon visage s'enfouit dans son cou, un large sourire calqué sur la face.

« T'es trop innocent mon pauvre. »

Mes doigts saisissent le dessous de ses cuisses pour le soulever et l'asseoir sur les tables. En face à face et à la même taille pratiquement maintenant, nos regards se croisent, des regards amoureux. C'est d'un niais. Mais j'aime ça. Oh que oui.

« Je peux pas vraiment t'expliquer ça.. Tu devrais prendre des livres Moldus sur.. le fonctionnement des appareils génitaux masculin. Enfin des trucs du genre, tu vois ? »

Je baisse la tête, lâchant un nouveau rire amusé. Il est trop. Trop... Trop. Voilà, il est trop. Je peux pas cacher que ça m'a pas laissé insensible, et en répondant à mes envies, je finis par défaire sa cravate bleutée, puis les quelques boutons de sa chemise avant de dévoiler son torse frêle et pâle. Sans même attendre son accord, j'y dépose plusieurs baisers, rapides, efficaces, descendant le long de sa gorge tandis que mes deux grands mains vinrent pincer sa taille à nue. La langue s'y mêle, torturant délicatement l'un de ses boutons rosés, juste un court instant.

« J'crois qu'il est temps d'aller dans la Grande Salle, ça va être l'heure de manger. Enfin je dis ça mais j'ai déjà commencé mon repas moi. »

Je lui tire la langue.

© charney

Revenir en haut Aller en bas

Serdaigle
j'explose et je flingue



Pan E. Seweryn
Pan E. Seweryn
Messages : 576
Age : 28
Localisation : quelque part près du lac
Date d'inscription : 07/07/2013



run devil run ϟ nausicaa - Page 2 Vide

Messagerun devil run ϟ nausicaa - Page 2 Empty
Sam 10 Aoû - 21:58


run devil run


∞ On fornique sur du rock, on baise sur de la techno, on fait l'amour sur du classique.

La maladie du zizi était le terme employé par son père lorsqu'il était retourné à la maison l'été entre sa troisième et la quatrième année. C'est tout affolé qu'il avait commencé à lui expliquer ce qu'il lui était arrivé un matin et son père lui avait simplement dit de ne pas s'inquiéter, que c'était un virus qui partirait avec le temps et que en attendant il devait faire attention à ne pas trop regarder sous la jupe des filles. Ah si seulement. C'est ainsi que Pan se retrouvait sur les cuisses de son copain sans trop savoir comment réagir. Car d'après son père ça ne devait arriver que dans deux situations ; le matin et si jamais il était trop proche d'une personne du sexe opposé. Et pourtant aux dernières nouvelles, le soleil était bas sur l'horizon et Nausicaa était presque aussi viril que lui. Il était donc dans un état de stresse intense à l'idée que sa maladie ait pu développer des complications inopinées, pourtant le rire de l'autre jeune homme le rassura quelque peu. Ça ne devait pas être si grave s'il souriait et ricanait avec une telle désinvolture hein ? Décidé à lui faire confiance, il souffla une ou deux fois pour calmer les battements de son palpitant. Ainsi il se retrouva à observer le vert et argent tandis que celui-ci le plaçait avec douceur sur l'unes des tables en bois présentes dans la pièces. Définitivement moins confortable que ses cuisses. Enfin il ferrait avec. Ce n'était pas la fin du monde non plus. Pan n'eut pas vraiment le temps de répondre à ses intenses questionnement hautement philosophiques que la bouche du serpentard qui serpentait -haha- sur sa gorge, lui faisant lâcher un petit cri d'exclamation honteux. Il plaqua sa main contre sa bouche, en rougissant légèrement tandis que le vil jeune homme en face de lui continuait sa besogne plus bas. Sadique va. Surtout que tout cela n'arrangeait pas l'état de sa maladie. Il allait vraiment aller devoir demander un remède à l'infirmerie avant que cela ne devienne trop grave. Soudain, il y eut un bouleversement dans le fonctionnement du cerveau de Pan. Celui-ci, dès qu'il entendit le mot-clé ultime bascula en mode off pour laisser sa place au seul et unique dirigeant de ce corps : son estomac. N'hésitant pas une seule seconde de plus, dirigé par une seule et unique volonté, il sauta de son perchoir avant de déclarer d'un ton excité.

Oh Merlin, j'ai faillis oublié le repas ! Tu es bien plus utile qu'un post-it.   Il se mit sur la pointe des pieds, posant gentiment ses lèvres contre celles du plus âgés avant de reprendre. J'ai une de ces dalles. Je mangerai bien une cuisse d'hippogriffe en entier ! Finie les belles paroles et les sourires niais, la machine est lancée. Pan ventre-sur-patte est de retour.

Babillant sur les utilités d'utiliser le jus dans laquelle on avait fait cuire la cuisse d'hippogriffe comme sauce plutôt que d'utiliser de la béarnaise. Ou encore comment les indiens d'Amérique du Sud mangeait des Anaconda grillés autour d'une baguette. Ça devait ressembler à une brochette géante. Il y bavait rien que d'y penser !  Un grand sourire aux lèvres, il se dirigea vers la porte avant de se stopper d'un coup, se rendant compte de son état des plus débraillés. Il boutonna rapidement sa chemise, même s'il dû s'y reprendre à deux fois à force de mettre les boutons dans les mauvais trous. Il voulut remettre sa cravate en place, mais ne la trouvant pas autour de son col, il se mit à zieuter la pièce avant de pousser une petite exclamation de joie et de revenir sur ses pas pour prendre le tissu qui gisait, abandonné sur la table en bois. Il noua la cravate bleue et bronze difficilement, tant pis, la bouffe n'attend pas et il retourna une nouvelle fois vers la porte. Cependant, il se stoppa à mi-chemin avant de se retourner vers Nausicaa. Il haussa un sourcil interrogateur en penchant la tête. Il retourna auprès du jeune homme pour lui prendre la main tout en souriant.

Tu viens ?

Finalement il se décida enfin à sortir de la salle de classe qui avait connu bien des choses ces derniers temps. Il zieuta le couloir pendant quelques secondes, vérifiant que toute menace potentielle avait été écartée et il poussa la porte complètement pour libérer le passage avec un soupire de soulagement. Il allait pouvoir se remplir la panse jusqu'à s'en exploser l'estomac. Sifflotant gaiement, il se dirigea lentement vers la Grande salle. C'est alors qu'il se figea brusquement, se prenant presque les pieds dans le tapis au sol, heureusement il arriva à reprendre son équilibre sans se vautrer magistralement par terre. Il se retourna vers Nausicaa et prit un petit air gêné tandis que ses oreilles rougissaient -encore ! traitresses ! -

En fait. J'aurai bien aimé manger avec toi mais.. Doucement sa main quitte celle du serpentard tandis qu'il continue à parler d'une petite voix J'aimerai bien le dire à Zelda avant, pas qu'elle l'apprenne grâce à des rumeurs ou autre dit-il tout en tirtuant délicatement les doigts Enfin tu vois ?




Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


run devil run ϟ nausicaa - Page 2 Vide

Messagerun devil run ϟ nausicaa - Page 2 Empty
Dim 11 Aoû - 21:16






Ah, l'appel du ventre. Plus fort que tout. Même plus fort que les amourettes ! J'aurais pu être vexé mais ça me faisait juste rigoler, un tout petit peu, de voir cet estomac sur pattes se mouvoir comme un asticot dès qu'on parle de bouffe. C'est peu dire : Pan s'était levé d'un bond de la chaise, et j'étais certain que s'il l'avait pu, il se serait mis à hurler de joie rien qu'à l'idée de se foutre un morceau de poulet entre les dents. Pourquoi je gagatise devant ça en plus ? Manque plus que le tutu, le chapeau, la baguette et les guimauves et j'ai l'accoutrement parfait. Eurk. Je soupire un peu avant de finalement sortir de mes pensées... Néfastes dirons-nous alors que les doigts du Serdaigle viennent se lier aux miens. Je fixe nos menottes, les pommettes ayant pris une couleur un peu plus vive. Je m'emporte pour rien, c'est dingue... C'est rien pourtant, de se tenir la main, de se balader comme ça. Et pourtant, ça prend un tout autre sens avec le bleu, c'est... différent. Et tellement bon. Alors moi, je suis sur mon petit nuage, je le suis, sans un mot, observant cette chevelure blanche volant dans les airs. J'ai envie de la caresser, de le reprendre dans mes bras, m'enfin, ça ce qu'il paraît, il ne faut pas être trop gourmand, alors que je garde mes pulsions pour plus tard, je n'ai pas envie d'en être rassasié. Est-ce que je le pourrai, de toute façon ? J'en doute fort, et je n'ose même pas me l'imaginer.
Mon copain – ça me fait bizarre de l'appeler ainsi – finit par glisser sa petite tête au travers de l'encadrement de la porte, veillant sans aucun doute à ce que la voie soit libre, et apparemment, c'est le cas. Petit soupire de soulagement avant de continuer de suivre la cadence. Néanmoins, notre lien se rompt par le désir de Pan. Je le regarde, haussant un sourcil. Et je comprends. Comme s'il fallait l'autorisation de Zelda pour s'afficher aux yeux de tous. Quelle connerie. Une vraie poule celle-la, elle l'a trop couvé, et elle va m'entendre si ça continue.

« Hum... »

Ca voudrait donc dire manger avec elle, dans le pire... Enfin, meilleur, des cas.
Je soupire, une énième fois avant de me forcer à sourire. Je devais me plier. C'est ça, être en couple, faut faire des sacrifices... en espérant ne pas y laisser ma peau, soit dit en passant.

« Autant le lui dire de but en blanc. Je suis prêt à prendre le risque d'être castré pour toi, si c'est pas une belle preuve d'amour. Ahlala. »

Un petit rire s'échappe du fond de ma gorge avant de finalement venir poser mon front contre le sien, les yeux fermés, l'air apaisé et serein.

« Je t'aime toi. »

Avais-je prononcé d'une voix que seule lui pouvait percevoir.
Sans plus attendre, je déposais un bref baiser sur le coin de ses lippes avant d'entourer ses épaules par mon bras, le gardant contre moi.

« Allons-y. Je t'accompagne juste, t'en fais pas, j'irai manger avec ceux de ma Maison. »

© charney

Revenir en haut Aller en bas




Contenu sponsorisé


run devil run ϟ nausicaa - Page 2 Vide

Messagerun devil run ϟ nausicaa - Page 2 Empty
Revenir en haut Aller en bas

run devil run ϟ nausicaa

Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WIGGENWELD ! :: 
 :: Sixième étage
-
Vote pour WW parce que tu l'aimes ♥