Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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612 pts

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223 pts

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Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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Holiday in the hell ▬ Falvie

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Sam 8 Mar - 14:26

Tu l'avais senti frémir sous tes doigts aguicheurs, qui pourtant ne s'étaient contentés que de l'effleurer. A certains endroits stratégiques certes, mais pas tous. Pas encore.  Sa peau n'avait jamais été froide – au contraire de la tienne, éternelle hypothermique que tu étais – mais elle avait paru prendre quelques degrés, à mesure que tu attisais son feu intérieur, visiblement assez dévorant pour refléter sur son physique. Des frissons l'avaient parcouru, à ta grande satisfaction, tandis que tu ne perdais pas une miette de ce concert de réactions qu'il t'offrait sans retenue. Ainsi, toi aussi, tu avais ce pouvoir. Celui d'être capable de le capturer d'un seul geste. D'aimanter son regard. De vider son esprit. Et tu en avais profité, abusé à outrance. Pour que lorsqu'il cherche ton regard, le volcan se heurte à l'iceberg. L'expérimentation arrivait à son terme, et elle était concluante.

Sa vengeance serait terrible. Tu l'avais su dès l'instant où l'idée s'était imposée, obscurcissant tes prunelles d'un voile de félonie. Ce n'était pas tant la perspective de son courroux que tu craignais, mais la pléthore de solutions qui s'offrait à lui pour te faire payer ça. Cet éventail de possibilités, toutes plus viles les unes que les autres, et qu'il n'avait qu'à ouvrir pour sélectionner une torture plutôt qu'une autre. Il maîtrisait bien cet art de la scène, acteur qu'il était, parvenant à opter pour le choix le plus risqué sans l'ombre d'une hésitation, paré de ce même sourire débordant d'assurance. Les hypothèses regroupant ses actions potentielles défilaient dans ta tête à une vitesse hallucinante, cataloguant telle une base de données, regroupant celles qui se ressemblaient et écartant celles qui différaient trop des autres.
Il allait se venger.
Et comme d'habitude, tu ne verrais rien venir.
Il allait se venger.
Et tu attendais ça avec une fébrile impatience.

Voilà qu'il agrippe l'une de tes mains, opposant le feu à la glace, alors que la pulpe de ses doigts rase la courbe de ton dos. Effort monumental pour ne pas te crisper. De quel côté viendra la première menace ? Puis la seconde ? Ton imagination tourne à plein régime lorsqu'il enroule ses doigts autour de tes cheveux à la longueur décadente. Puis les tire, te forçant à basculer la tête en arrière, le dos cambré, ton ventre collé au sien. Le contrôle. Encore lui. Son addiction. La tienne aussi, à moindre mesure. Un bref instant, tu envisages l'idée de lutter, pour le simple plaisir de le faire, mais cette perspective est bien moins attrayante que celle t’astreignant à ne rien dire, et à le laisser décider de ton sort.

« Tu m'explique ce qu'il y a d'indécent dans ta demande ? »

Tes sourcils ondulent sans lui faire l'affront de se hausser. A vrai dire, tes paroles n'avaient été qu'un simple outil, à l'instar de tes mains ou de ta langue, pour le chauffer à blanc jusqu'à la douche froide. Tu n'avais rien prévu, aucune suite d'actions découlant de tes paroles, mais tu aurais tout donné pour voir les images qui avaient sans doute défilé derrière les paupières semi-closes du brun. Des scènes très révélatrices, c'était certain. Cependant, tu avais une réponse pour la question qu'il venait de poser. Oui, voilà ce qu'il y avait d'indécent dans une douche prise en solitaire : le fait qu'il n'y soit pas. Tu aurais pu le répliquer, mais de telles paroles auraient sonné comme une invitation qu'il n'aurait pu refuser. Et toi non plus.

«  Je vais te montrer quelque chose qui n'est pas du tout catholique. »

Un rictus fugace relève tes lèvres alors qu'il tire encore plus sur ta crinière, accentuant l'arc formé par ton corps félin. Ainsi, tu pouvais faire ce que tu voulais de lui. Il te suffisait de l'aguicher pour qu'il cède à ses hormones en fusion ; tu lançais le combat, il choisissait les armes. Mais peut-être était-ce le contraire. Sans doute n'étais-tu qu'une vipère des glaces, jouant avec le feu sans prendre garde que ce dernier l'encercle, puis la consume. Peut-être étais-tu la reine, dans cet étrange jeu d'échecs. Et peut-être juste un pion. Tu ne pouvais voir l'échiquier au complet, ainsi l'issue du combat restait-elle secrète.
Mais au fond, elle importait peu.

Il n'a pas besoin de te jauger avec une certaine avidité pour que tu comprennes ce qu'il sous-entend. Il faudrait être bien stupide pour ne pas entrevoir toutes les nuances de promesses - … ou menaces - que contient son regard. Ses doigts s'entrelacent aux tiens, les autres relâchant ta tignasse, permettant à ta tête de retrouver une posture plus adéquate. Et il t'embarque à nouveau dans son sillage, moins brutalement mais tout aussi autoritaire. Résister n'est même plus une hypothèse, c'est défendu. Troubler encore une fois les plans bien orchestrés de mister Ash serait une erreur forte de conséquences désagréables. Tu le suis donc, intriguée de quitter sa chambre où manifestement, il n'y a pas ce qu'il désire. La tienne est tout autant répudiée puisqu'il passe devant sans ralentir, semant une poignée d'interrogations sans réponses. Ou veut-il aller ? Pourquoi pas dans une chambre ou une autre ? Qu'y a t-il là-bas qu'il n'y a ici ?

Une volée de marches mène à un second étage dont tu ne connaissais même pas l'existence. Tu bondis de marches en marches alors qu'il les avale deux par deux, voire trois par trois. Sa main ne t'a toujours pas lâchée, refermée comme un étau autour de tes doigts, menotte de chair qu'il serait bien imprudent d'ôter. Une fois dans le couloir du premier étage, sa folle course ralentit un peu pour devenir une marche pressé. Étendant tes foulées ou trottinant à sa suite, tu regardes les portes défiler sans comprendre. Vingt, vingt-deux, vingt-quatre... Que veut-il ? Qui cherche-t-il ? Ta perplexité se mue presque en doute suspicieux. Connaît-il quelqu'un ici ? Une chambre en particulier, louée pour l'occasion, ou abritant peut-être une autre personne ? Il peut toujours courir pour un plan à tr-

Tes épaules heurtent brutalement un panneau en bois. Encore. Tu grimaces à l'idée des bleus qui marqueront tes omoplates ce soir. Jouant du cou, tu tentes tant bien que mal de voir ce qui est écrit sur la porte, mais elle s'ouvre derrière toi, t'embarquant à sa suite. Une envie de rire gonfle ta gorge mais ne passe pas la barrière de tes lèvres. Croit-il un seul instant que si il te lâche, tu t'enfuiras en courant ? Cependant... Trop de méfiance n'est jamais assez avec toi, tu es la première à l'admettre en souriant. Poupée de chiffon entre ses mains, tu le laisses refermer la porte, pourvue d'un vétuste loquet à la mode moldu. Très atypique. Et pas franchement solide. Reste à espérer que personne ne tentera d'entrer dans ce... Ce ? Tu tournes la tête.
Cette salle de bains.

Cet étrange partage de pensées t'amuse grandement, mais ne se traduit que par un sourire en coin discret. Ainsi donc, l'idée de la douche est maintenue. Intéressant. Très intéressant. Décidément, le brun s'avère être tout sauf classique. Après l'infirmerie, la douche. La chambre ? Inintéressante. A retenir. Le carrelage est froid sur la peau tendre de tes pieds nus, mais pas assez pour t'arracher un frisson. Devant toi, Upsilon fait preuve d'un brio certain pour reculer en évitant tous les obstacles verticaux ou horizontaux en travers du passage. Repérage des lieux oblige. Il enjambe le baquet en plastique et tu fais de même, partant mécaniquement à la recherche des insectes témoins des futurs actes décadents. Pas un. L'ensemble paraît vétuste n'est pas sale, comble du luxe dans une taverne aussi minable.

Une cascade d'eau s'abat sur ton crane, transformant ta chevelure en masse dégoulinante et ta tunique en serpillière, mais tu ne t'attardes pas sur cette vision, trop amusée par l'image que donne le brun, dévêtu de cette aura de prestance avec ses beaux habits et ses cheveux ébouriffés qui retombent à présent sur ses yeux clairs. « Tu m'en veux pas de m'incruster, j'espère ? » « J'ai le choix ? » «  Non. » Mais tu sais pertinemment qu'il est inutile de lui préciser que tu ne sortiras de là que sous cas de force majeure. Et encore. La fin du monde ou une invasion extra-terrestre n'est rien comparé à la satisfaction de tes petits désirs égoïstes. Et tu le vis bien, en bonne serpentard que lui es. Tu empoignes d'ailleurs ta baguette adorée, tes iris ancrés dans ceux du brun, avant de l'expédier dans le lavabo à côté, affichant très clairement tes intentions plus que pacifiques. Un sourire relève tes lèvres, qu'il semble partager.

Il t'attire à lui et tes mains retrouvent tout naturellement leur place sous son t-shirt, au contact de sa peau rendue humide par la pluie qui roule sur vos deux épidermes. Tes yeux sont rivés sur ce haut plus vraiment blanc d'ailleurs, qui s'est collé contre sa peau, formant une pellicule transparente qui moule le moindre muscle. Cette contemplation te pousse à réaliser qu'il en est de même pour ta  tunique d'un blanc nacré et d'une finesse déconcertante, transformée en carapace luisante et trop peu opaque pour être décente. Tu glisses un regard vers le Gryffondor. Il a trop peu à t'enlever, c'est honteux... Aussi ne te gênes-tu pas pour le prendre de court et virer ce haut devenu inutile.

Le laissant se débattre avec le tissu autour de sa tête et le balancer où il lui plaira, tu t'attardes sur les boutons de son jean sombre, remarquant avec surprise que ta peau a vaguement changé de couleur, gagnant un ou deux tons de plus vers le rosé, comme si un cadavre revenait à la vie. Il te faut quelques secondes de perplexité pour finalement prendre conscience que l'eau qui tombe est très chaude, peut-être même brûlante. Est-ce ton corps trop froid qui fausse la donne ? Était-elle tiède au début pour monter en température, ce qui ne serait pas surprenant vu la plomberie pourrie de l'établissement ? Pas de réponses dans l’immédiat. Tu relèves le nez vers ton bourreau attitré « Tu veux m'ébouillanter ? » Les mains délaissent les boutons ouverts pour se refermer derrière la nuque, attirant la tête du brun vers la tienne. A portée de lèvres tu le fixes, ondulant presque comme le cobra sur le point de mordre. « Y'a d'autres moyens pour ça. » Et tes yeux luisent d'un éclat prédateur lorsque tu t'empares de sa bouche, possessive.  
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Mer 12 Mar - 17:14



Holiday in the hell

Falvie ▬ Upsilon




L'eau ruisselle sur tes joues, perle à la base de ton menton. Elle parcours ta peau comme une cascade doucement chaleureuse. Mais plus froide que ta chaire. Moins agréable que cette sensation exquise que tu ressent actuellement. L'envie et le désir. Encore. Mais, cette fois, ils sont partis pour être assouvit. Tu t'en fais le serment. Silencieux mais, cruellement prévisible. Ça se lit dans tes yeux. Dans cet éclat qui brille au fond tes prunelles améthystes. Tes cheveux retombent sur ton visage, plaqués contre ton crâne suintant sans discontinuité. L'eau s'empare également de tes vêtements. Alourdissant les tissus, collant les filaments de textiles sur ta peau et gênant tes mouvements. Mais, t'as comme l'impression qu'ils ne te contrarieront plus dans quelques minutes.

Tu penches la tête sur le côté, plissant les paupières. Tes lèvres frémissent quand tu t'adresses à elle. Alors. Repoussera ? Repoussera pas ? Mais, l'un dans l'autre, le résultat sera le même. Ton corps te hurle depuis longtemps déjà de mettre fin à cette attente interminable. Et le sien aussi, c'est indéniable. Le désir de mêler vos chaires et d'y laisser des traces, celui d'unir vos deux êtres te ronge, te frustre et déclenche l’incendie dans lequel tu es prêt à te jeter. Avec elle. « J'ai le choix ? » C'est évident. « Non. » La voilà prisonnière de toi. Et toi d'elle. Un sourire en coin remontent la commissure de tes lèvres. Bien.... ou pas. Ton visage s'assombrit soudain, et tes traits se durcissent. Quoi encore ?! Que veut-elle faire avec sa baguette cette fois-ci ? Encore un sort à la con pour te frustrer et t'empêcher d’admirer la vu ? Voir plus ? Si elle ne sait faire ça... Tu ne cilles pas, affrontant son regard sans fléchir. Mais, contre toute attente, elle envoie son bout de boit à l'opposé et tu l'entend carillonner contre le lavabo. Brave petite. Tu te surprends par cette pensée déplacée, digne d'un maître et non d'un amant. Mais, tu réponds quand même à son sourire, satisfait de sa petite capitulation.

Ton regard brûle lorsque tu l'attires contre toi, savourant ce contact trop peu éprouvé ces derniers jours. Tu l'enlaces d'un bras tandis qu'elle se fraye un passage sous ton t-shirt. Tu frissonne sous ses doigts glacés, te promettant dans peu de temps de la réchauffer comme il se doit. Tes dents s'emparent de ta lippe inférieure alors que tes yeux glissent vers son corps. Tu découvres avec fascination la transparence de sa tenue. Elle t'arrache un sourire alors que ta main dégringole  lentement vers le creux de son dos. Mais pas sous le tissu. Pas encore. Cette fois il n'y a que toi qui puisse profiter du spectacle qu'elle incarne à elle seule. Et si tu l'avais grondé tout à l'heure à cause de l'indécence de sa conduite, là maintenant, tu ne pouvais que t'en réjouir. A ça prêt, peut-être. T'aurais aimé dégrafer toi-même sa lingerie. Cela dit, ce n'est que partie remise. Et tu te contentes pour le moment d'apprécier le rendu limpide de son vêtement. Un cœur palpitant sous cette poitrine à moitié dénudée, réclamant déjà plus. Plus d'attention.

Elle relève la tête vers toi, accaparant ton attention. Tu trouves une lueur désapprobatrice dans son regard. A nouveau, ta tête se penche sur ton épaule, l'interrogeant silencieusement. Elle répond dans la foulée, embarquant ton t-shirt jusqu'à ta tête et te prenant par surprise. Tu t'écartes d'un pas pour le retirer, l'envoyant valser par un mouvement brusque de ton bras. Et alors tu engloutis ce pas de séparation provisoire, désirant retrouver ce frottement de corps à corps encore vaguement exploré. Tu l'enlace encore mais, cette fois, ta main choppe la délicieuse rondeur que forme son fessier. Mais elle s'attarde sur les boutons de ton jean, t'empêchant de coller complètement ton bassin contre le sien. Ta tête se fraye un passage contre son cou que tu mordilles doucement. Et tes doigts se crispent sur sa chaire bombée, empoignant au passage sa tunique devenant de plus en plus gênante. Elle stoppe son geste et redresse la tête quand tes lèvres remontent l'arrête de sa mâchoire. Tes yeux croisent les siens.

« Tu veux m'ébouillanter ? » Tu hausses un sourcil, amusé. Je veux faire bien plus que ça. L'eau roulait sur ta peau à température quasi équivalente. Mais elle contribuait à laisser des marques sur le corps de Falvie et, tu te plaît à croire que, si cette brûlure lui faisait mal, elle se souviendra peut-être mieux de ce moment là. Ses mains se referment derrière ta nuque et tu ne résistes pas à la pression qu'elles y exercent. Tu te laisses attirer, la dardant d'un regard pénétrant, ardent. Ses lèvres flottent presque contre les tiennes, mêlant ton souffle au sien. Tu sens son bassin onduler et d’instinct, tu t'empares de ses hanches pour l'accompagner dans ce mouvement lascif et aguicheur. « Y'a d'autres moyens pour ça. » Sa bouche prend possession de la tienne, presque brutalement. Tu l'avais sentis venir et tu préférais te laisser faire. Un baiser langoureux, presque sauvage dans lequel tu luttais pour ne pas reprendre le dessus. Tu consentais à laisser sa langue parcourir la tienne pour flirter avec. Tu t'abandonnais à ce plaisir à peine charnel. Savourant ce picotement sur sa nuque, et cette sensation étrange qui te mordait délicieusement les entrailles. Tes mains remontaient le long de ses flans en une caresse encrée dans sa chaire. Puis ce besoin de reprendre le contrôle refait surface. Tes doigts viennent agripper ses cheveux contre l'arrière de son crâne et tu tires dessus, brusquement, séparant vos lèvres. Ton souffle est saccadé, tes yeux voilés par le désir et le reste ton corps répond avec tout autant de véhémence.

Sa tête est penchée en arrière, tu ne relâches pas ta prise, tirant un peu plus pour découvrir son cou. Tu y laisses tes lèvres et tes dents, suçotant une parcelle de peau à quelques endroits. La dernière fois, tu n'avais pas pu aller vraiment plus loin. Alors aujourd'hui tu ne comptes pas t'arrêter là. Tu empoignes sa poitrine mais le tissu te gène. Relâchant sa crinière, tu viens saisir le bas de sa tunique pour la retrousser. Lentement. Tes mains effleurant chaque centimètre de peau mis à nue en une caresse toujours trop courte. Tu lui adresses un sourire paresseux avant de l'aider à s'en débarrasser. La voilà plus nue que toi. Simplement couverte d'une simple culotte qui heureusement ne tiendra plus très longtemps. Tu t'écartes un peu, savourant ta vision. Jubilant sous le souvenir de la veille, quand elle t'avait privé de ta vue. Sauf que là, elle est entière à toi.
A toi...

Abrupt, tu réduis l'écart qui vous sépare en t'approchant sans délicatesse, le regard brillant, une aura de prédateur émanant du reste de ton corps. Dans la foulée, tu t'empares de son menton que tu relèves pour venir lui voler un baiser où cette fois, tu mènes la danse. Tu avances. Elle recule. Son dos rencontre le carrelage avec plus de douceur que tu ne l'aurais crus. Tes dents viennent mordent sa lèvre inférieure alors que tu l'immobilises avec tes hanches, poussant ton bas ventre contre le sien, lui faisant réaliser l'effet qu'elle a sur toi. Tes mains s'emparent des siennes et tu les guide vers les boutons de ton pantalon ; lui intiment de terminer la tâche qu'elle a entreprit un peu plus tôt.





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Mer 19 Mar - 23:15
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Sam 22 Mar - 16:01
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Lun 24 Mar - 0:04
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Dim 30 Mar - 0:47



Holiday in the hell

Falvie ▬ Upsilon




Tu perds pied quand tu t’effondres doucement, l'emportant avec toi. Glissant jusqu'au carrelage trempé, appuyant ton dos contre celui du mur. L'encerclant dans tes bras. Profitant de cette sensation onctueuse qui suit l'apogée de tes fantasmes. Tu savoures son contact. Encore. Toujours. Tu te plais à croire que jamais tu ne t'en lasseras. Le contact de sa peau nue, humide, contre la tienne, toujours ardente. Un contraste saisissant. Tu te délectes. Refermant ta prise pour ne pas la voir s'échapper. Il serait si cruel de sa part de se lever maintenant, de commenter rapidement ta prouesse et de s'en aller simplement. Ta paume contre sa poitrine. Là, à gauche, t'indique que les battements chevronnés de son cœur ne se sont pas encore estompés. Ta tête roule, part se réfugier dans son cou, là, à la limite de sa clavicule que tu effleures d'une respiration qui lentement se calme. Et alors tu fermes les yeux, t'abandonnant contre elle.

Il y a quelques semaines, tu aurais juste tiré ton coup, refermé ta braguette en la laissant encore pantelante. Contre un arbre, dans un lit, sur un comptoir. Simplement satisfait d'avoir enfin eu Hollyn entre tes mains. Un trophée en plus. Une victoire personnelle. Une fille parmi tant d'autres. A l'exception qu'elle n'était pas du genre à aimer les fleurs et les chocolats. Un challenge de plus donc. Trouver ce qui la rendrait fébrile et en profiter pour l'avoir entre les jambes. Une fois, juste une. Assez pour poursuivre ton tableau de chasse. Mais, là, aujourd'hui, c'était différent. Parce que t'étais pas du genre à rester. Encore moins à laisser cette douce torpeur t'emporter ; à deux doigts de t'endormir. T'étais celui qui partait, parce qu'il avait eut ce qu'il voulait. Y avait jamais eu de sentiments. Juste une envie de blesser et de combler un vide ou un manque. Aujourd'hui, elle t'avais mal mené. Faisant ressortir des sensations comme la jalousie et la colère à l'idée que quelqu'un d'autre puisse poser les yeux sur elle. Et t'avais pris ton pied en la faisant tienne. C'était intense et unique. C'était différent.

A demi-conscient, tu laisses un grognement t'échapper quand tu la sens forcer pour se libérer de ton emprise. Et tu la relâches, papillonnant des yeux pendant que tu relèves la tête, la collant contre le mur. T'inspires, tu t'étires sans être gêné par ta tenue d'Adam. Ouvrant un œil embrumé et souriant paresseusement, tu contemples la vue que tu as ; Falvie dans sa tenue d'Eve qui farfouille à la recherche d'une serviette. Qui en trouve une. Et qui s'enroule dedans. Provoquant aussitôt une moue sur ton visage. T'étais dans un tel état de béatitude, que t'avais tout simplement l'air insouciant. Comme un gamin. Les cheveux éparpillés et collant contre tes joues et ton front. Tu te redresses cependant, réalisant que tu n'allais pas non plus passer la journée dans cette douche. Tu la rejoins en quelques pas, t'empares de la serviette qu'elle tient pour l'enrouler autour de ta taille. Ignorant sa remontrance. Tu cherches ton pantalon, y déniche ta baguette, l'agite de façon à sécher tes vêtements pour ensuite les enfiler. Ta bouche s'ouvre soudainement alors que tu fronces les sourcils, réalisant que quelque chose cloche. Mais, tu la regardes se rhabiller sans rien dire, observant plus qu'autre chose.

Et puis une idée fleurit dans ta tête. Une idée un peu à la con parce qu'elle allait contre ton envie de partir pour un deuxième round. Tu lui ouvres la porte, la laisse franchir le seuil avant de la rejoindre, prenant le soin de garder une distance respectable... mais pas trop. Parce que Mademoiselle n'était qu'en simple chemise à hauteur de genoux. Sans lingerie. Aussi bien en haut qu'en bas. Mais, ça, c'était un peu de ta faute. Tu as réduis en tas de lambeaux sa culotte. Aussi prenais-tu le soin de chercher la moindre présence indésirable afin de la mettre hors course. Hors d'état de voir ou de mater. Elle reste silencieuse et toi aussi. Bien que visiblement un peu plus éveillé qu'elle. Tu marches tranquillement mais, attentif, soulagé quand enfin vous atteignez la porte de sa chambre. A vrai dire, cette situation avait quelque chose d'amusant. C'était comme un jeu d'infiltration. Avec l'angoisse de se faire prendre. La tension, de se faire repérer de devoir agir en conséquence. Mais grâce à Merlin – ou à l'heure plutôt matinale, ou encore à la clientèle trop pompette pour se lever avant midi, vous n'aviez croiser personne.

Ta main se pose sur la poignet, et tu agites ta baguette pour annuler le sort. Tu ouvres la porte, pénètre à l'intérieur de la pièce en restant collé conter le bois pour lui permettre de rentrer. T'esquisses un mouvement d'esquive lorsqu'elle est à deux doigts de t'effleurer. Elle est là ton idée. Plus de contact. Jusqu'à ce que le premier fléchisse. Elle n'en est pas encore consciente mais, à force de l'esquiver, elle finira peut-être par comprendre. Tu pivotes vers ton sac, l'attrape pour le fouiller. Tu y sors un vêtement noir ; un de tes boxers. Oh sans doute a-t-elle tout ce qu'il faut dans son sac mais, tu prends quand même la peine de t'approcher pour le lui tendre. « Tiens. Enfiles ça. » Tu parles d'un ton complètement détaché, regardant ailleurs non pas par gène mais, par pseudo indifférence. Et du coin de l’œil, tu vois sa main s'approcher du tissus. S'approcher de ta main. Alors tu écartes les doigts pour le lâcher, arrêtant son geste, mettant un terme à son approche. Pas de contact physique. Tu commençais à jouer tout seul, persuadé que bientôt elle t'y rejoindrais. Tu souris l'air de rien. « Oups. » Et tu te penches pour ramasser le boxer, le lâchant cette fois-ci dans sa paume. Tu hausses les épaules et repars vers la porte. Tu ouvres, franchis le seuil avant de t'arrêter, la tête dans l'embrasure. « J'ai un truc à faire à la réception. » Ta tête disparaît pour réapparaître deux secondes plus tard. « Tu devrais te changer. » Tu souris, narquois avant de fermer la porte pour de bon. Et tes pas te guident jusqu'au comptoir, où tu t'installes sur la même chaise haute qu’auparavant.





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Dim 30 Mar - 23:52


Tu te sens bien. Délicieusement bien. Baignée par ce bain d'hormones qui n'étouffe peu à peu, se diluant dans le sang pulsant dans tes veines, réduisant minutes après minutes, le taux d'endorphine qui te laissait mariner dans un état de félicité. La tunique blanche, loin d'être vaporeuse, retombe en plis disgracieux autour de toi, moulant un peu trop ton corps fuselé, encore humide des folies précédentes. Une chance que tu ne tiens pas le moins du monde à tes fringues. Une chance pour Upsilon, s'entend. Qui te suit justement, vaillant garde du corps de ta pudeur – ou de sa propriété – puisque seule une frontière de coton te sépare d'une tenue d'Eve. Il est silencieux, autant que toi, sans doute perdu dans ses pensées, et cette absence de dialogue temporaire te convient. Tu savoures, en réalité. Le moment qui en annonce d'autres. Ces débuts enivrants. Et tu ne te poses pas de questions, comme si à présent tu étais officiellement sa copine, si tu n'avais été qu'un plan cul, si il te voyait comme tel, ou si les choses allaient changer. Tu t'en moquais, éperdument. Le temps qu'il avait passé à te tourner autour aurait été plus fructueux pour mettre le grappin sur une dizaine d'autres filles. Tu avais donc une autre valeur à ses yeux, et cette donnée était suffisante.

Il te devance de quelques pas pour ouvrir la porte d'un coup de baguette, et tu lui jetes un bref regard avant de lever exagérément les yeux au ciel. T'aurais pu faire semblant de galérer. Même s'il était à présent très clair que la porte bloquée n'était pas un fruit du hasard, mais plutôt un acte volontaire, fruit de ses lubies incessantes. Ainsi, il ne voulait même pas te donner un semblant de liberté ? N'autorisait personne à te côtoyer lorsqu'il n'était pas présent ? Étrangement, la chose t'amusa au lieu de t'irriter. Il s'efface quand tu entres, mais tu n'y prêtes pas attention, pressée à l'idée de retrouver une tenue – et surtout une coiffure – décente. Tes cheveux sont sans doute la seule chose dont tu prends soin afin de ne pas virer au violet terne et vomitif. Il se dirige vers son sac et en extirpe une pièce de tissu sombre, l'identifiant après quelques secondes de perplexité. Ah. Un boxer. « Tiens. Enfile ça. Sérieusement. Un boxer. Un boxer de mec. Pour toi. Un sourire relève tes lèvres et tu ne peux t'empêcher de caricaturer, narquoise « Le maître a donné un vêtement à Falviiie. » Falvie est liiiibre !
Pour ta défense : le shot hormonal.
Tu tends la main par automatisme mais il lâche la pièce de tissu avant que tu ne la saisisses, la laissant s'échouer à terre. « ... Oups. » … « Tu te fous de moi ? » Non mais genre. Un joueur de Quidditch qui contrôle mal ses mouvements. S'il vous plaît. Et l’attrapeur était aveugle peut-être ? Tu restes calme, persuadée qu'il joue avec toi dans l'espoir de te faire baisser et profiter de la vue. Sauf que non. Il ramasse le sous-vêtement et le lâche dans ta main. Alors que tu n'y comprends plus rien. Enfin, y a t-il quelque chose à comprendre ? Là est la vraie question.

Il se dirige vers la porte, et tu crains qu'il ne la verrouille pur remettre ça. Enfin, la chose ne te dérangerais absolument pas, mais tu espérais passer tes journées autrement que dans ce rade pourri – lui réserver l'intégralité de tes nuits te paraissait amplement suffisant. Pourtant il passe le pas de la porte en te délaissant, à moitié à poil. Attends... Attends, quoi ? Mais il allait où ce... « J'ai un truc à faire à la réception. » « ... Quoi ? » C'est plutôt un « euh mais pourquoi tu restes pas » plutôt d'un « tu te fous de ma gueule, qu'est-ce qui te paraît plus intéressant que moi à poil ? » Mais tu le vois disparaître sans un mot. « Eh ! » ATTENDS. «  Tu devrais te changer. » Il se fout de ta gueule. Adorablement mais... Mais il se fout de ta gueule ! Et par pur esprit de vengeance, tu balances le seul truc à portée de main – son boxer. « REVIENS I- » ci. La porte s'est refermée – tu penses même avoir entendu un gloussement de sa part en voyant ta réaction, et le boxer gît à terre.

Tu renâcles, vaguement exaspérée, jurant que si il n'est pas à l’accueil quand tu sortiras, tu le ramèneras par la peau du dos, tout en te dirigeant vers ton propre sac. C'est presque sans surprise que tu ne retrouves aucun dessous, comme s'il avait prévu le coup pour que tu mettes ses affaires. Encore. Bien, bien. Dans la limite où il ne tatoue pas son nom sur ta peau en douce, cela ne te dérange pas, et tu récupères son boxer pour l'enfiler, avant de glisser une jupe sur tes hanches et un haut uni par dessus. Coiffer ta tignasse prend un peu plus de temps, mais avec la magie et les produits non moins ensorcelés, tes cheveux retrouvent leur douceur et leur souplesse, et tu peux te chausser pour retrouver le brun, que tu espères assis non loin à t'attendre.

Un coup de baguette referme ta chambre et tu files à longues foulées vers la réception où – merci Merlin – il t'attend. Les cheveux encore légèrement humides, détestablement attirant. Un jour, tu finiras par t'y faire et cesser de le penser, même si au fond, tu ne le souhaites pas. Penser qu'il t'es réservé remue quelque chose en toi, de différent de cette passion dévorante. Peut-être un semblant de fierté. D'être avec un tel spécimen. Ou un début de tendresse indigne d'un Serpentard – mais ça aussi, tu t'en balances. Un sourire au lèvres, tu le rejoins, complétant le duo atypique : un griffon et une vipère. Il te remarque et t’effleure du regard, et tu y lierais presque un mélange de satisfaction et... D'irritation. Peut-être à cause de cette jupe qu'il juge trop courte. « Désolé mais y'a peu de chances que tu me fasses porter une salopette hein. » Déjà un pantalon c'était rare, alors autre chose... Tu avais de belles jambes, autant les afficher. Qu'il profite du spectacle au lieu de s'en plaindre !

Tu te glisses à côté de lui, décelant un infime mouvement de recul lorsque tu manques de le frôler. A bien y penser, cela fait plusieurs fois qu'il fuit ton contact, et au vu de son expression amusée qu'il peine à cacher, il s'agit encore d'un nouveau jeu. Les règles sont confuses alors tu décides de passer outre ; de plus si le but est de ne pas te toucher pour gagner, il te suffira de tendre une main brusque pour attraper son poignet et le tour sera joué. « Bon, tu comptes faire quoi, me payer le déjeuner ? » Quitte à manger, autant le faire ailleurs. Tu ne risquerais pas ta vie à manger quelque chose d'ici. Y séjourner un temps, okay, mais intoxiquer ton corps avec des œufs de cafard, non merci. Il y avait de bien meilleurs cafés dans la rue commerçante. Enfin ce n'était peut-être son plan initial mais te concernant, tu crevais la dalle.
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Mer 2 Avr - 1:40



Holiday in the hell

Falvie ▬ Upsilon




« REVIENS I- » Inutile de mentir ; l'invitation te plaît mais...
Clac.
La porte se referme et tu ne peux laisser un gloussement sincère et insouciant t'échapper. Sa tête. Son expression. Sa surprise. Son incrédulité. Son geste rageur. Ton boxer qui s'abat contre le bois en une arme absolument inoffensive. Rho c'était bon, amusant. Ça te changeait de cet éternel routine que tu avais avec les autres. Elle s'attendait peut-être à autre chose, à ce que tu refermes la porte en restant dans la pièce ; que tu t'approches, félin, le regard lubrique pour la faire reculer, le creux de ses genoux cognant contre le bord du lit et là... Mais, non. Et tu savourais encore cette lueur stupéfaite dans ses yeux. Ravi d'avoir un tel effet sur elle. De la prendre souvent au dépourvu, imprévisible, quittant le chemin propre et apprêté pour t'aventurer ailleurs. Certains gestes étaient calculés, d'autres pas, révélant ton côté créatif ou tout simplement naïf.

Tes pieds nus frôlent le sol poussiéreux, imprégnant tes plantes de ces balayures qui ne témoignent que trop bien de la propreté des lieux. Ta main passe dans tes cheveux quand tu pénètres dans le salon, jugeant le nombre de clients présents. Six au total, buvant, brayant ou lisant tout simplement la Gazette. Et tu es loin. Si loin de tout ce qui peut se passer dans le monde. Ou même là, juste dehors. Ou un peu plus haut, au château. T'es dans ta bulle, vivant dans une sorte de parenthèse, laissant tous tes problèmes sur le seuil de ta porte. Le temps d'une semaine... Un peu moins maintenant. Tu pars vers le comptoir, te hissant sur le tabouret. Tes pieds en contact avec la barre glacée du siège te tire un frisson lorsque tu t'appuies dessus pour te caler. Tu appelles le serveur, le barman – peu importe sa fonction, pour régler ce que tu avais à faire.

Il te regarde, intrigué, ne comprenant peut-être pas ton choix. Déçu, sans doute, de perdre un client. Mais, le client est roi. Il demande et on lui donne. Sinon il s'en va, part semer des critiques sur l'établissement, quoique... celui-là n'en a pas besoin pour tarir sa propre réputation. Ce que tu compte faire ne le regarde pas. Aussi, se contentait-il de hocher la tête devant ton air buté. Mais, qu'il se rassure, tu ne comptes pas partir, loin de là. Tes lèvres frémissent quand il te tourne le dos, repartant à son travail. Tu t'étires, satisfait et tes pensées dérivent vers la serpentard que tu as laissé dans la chambre. Sans vraiment d'explication. Ton nuage est haut, si haut, que les questions existentielles, tu les laisses mourir en bas. Tu comptes bien vivre l'instant présent et reléguer tout le reste derrière. Oui, tu verras plus tard. Pour l'instant tu es ici, avec elle, loin de tout. Et c'est très bien comme ça. Il y a juste une chose dont tu es conscient. C'est que maintenant que tu as goûté à sa chaire, tu désirerais t'en rassasier. Et flot de sentiments qui accompagne cette idée te semble si flou et compliqué que tu préfères ne pas y penser.

Elle déboule dans le salon, attirant immédiatement ton attention. Ta tête pivote, tes yeux brillent, plissés, et ta bouche s'arque d'un sourire en coin. Tu la détailles. Sans pouvoir t'empêcher cette pensée écrasante mais, satisfaisante, qu'elle est tienne. Cet être arrogant et sournois mais, terriblement attirante et désirable, est à toi. Ça n'a pas été formulé avec des mots. Ni écrit. Nul part. C'était officieux. Mais si clair dans ta tête. Elle s'approche et tu l'observes, lascif. Mais, un détail te frappe et tes sourcils se froncent. Cette jupe est trop cour... « Désolé mais y'a peu de chances que tu me fasses porter une salopette hein. » ... Tu clignes des yeux, éberlué par sa capacité à lire là, dans tes pensées. Enfin bon, te connaissant, c'était pas bien difficile à deviner. Mais, soit. T'es prêt à passer l'éponge. Juste pour cette fois. Ta tête se penche sur le côté, et tu la détailles, du sommet de son crâne jusqu'à ses chaussures, laissant apparaître une moue sur ton visage. Et tu secoues la tête. « Mouai... La salopette te boudinerait. » Tu réprimes un sourire, la laissant se glisser à côté de toi. Mais tu t'écartes lorsqu'elle fait mine de t’effleurer. Tes yeux se braquent sur la vue que t'offre sa position puis tu te reprends, baissant la tête, les mains posées sur tes genoux pour tenter de camoufler cette envie de rire... ou de glousser. Wow. Une première. Ton esprit divague, partant à la conquête du futur, s'imaginant divers scénario lorsqu'elle aura comprit le but du jeu.


« Bon, tu comptes faire quoi, me payer le déjeuner ? » Elle te tire de tes pensées et tu tournes les yeux vers elle, papillonnant. « Que je te pay... quoi ? » Puis tu te fends d'un sourire, le temps que l'information pénètre – ce qui s'avère relativement rapide toutefois. « Ah, parce qu'il faut te nourrir en plus ? » Alalala... la galère d'être un maître. Tu ne peux pas t’empêcher à cet instant de repenser son fameux Le maître a donné un vêtement à Falviiie. ... d'ailleurs, le porte-t-elle, ton vêtement ? … A vérifier. Mais pour le moment, tu réalises que toi aussi, tu commences à avoir faim. Tu n'as aucune idée de l'heure qu'il est mais, tant pis. Personne ne vous empêchera de manger quelque soit l'heure. Tu jettes un coup d’œil circulaire à la pièce, fronçant le nez. Oui. Mais, non. Manger d'accord. Mais, pas ici. Tes iris glissent de nouveau vers elle. « Je crois que ça peut s'arranger. » Tu te lèves en y mettant la distance nécessaire, passant derrière son dos, et tu te penches pour lui souffler à l'oreille. « Tu m’excuses trésor, je dois t'abandonner encore deux minutes. » Tes sourcils se fronces, l'idée de la laisser seule ici – dans cette jupe qui plus est – ne te plaît pas. « Deux minutes. Ne bouges pas. » C'est autoritaire. Comme un ordre dont le non respect sera lourd de conséquences.

Puis tu disparais dans le couloir... pour réapparaître quelques minutes plus tard, chaussures aux pieds... Tu as la désagréable sensation d'être comme une nana qui souhaite se faire toute pimpante pour sa première fois... Il est vrai que déjeuner avec Falvie était une première mais, tu préfère balayer cette comparaison en te disant que non, tu ne te faisais pas tout beau, tout propre. T'étais juste parti enfiler ta paire de godasse pour sortir... et prendre quelques gallions. Voilà. Tes yeux se braquent sur elle, satisfait de voir qu'elle n'a pas bougé. Sans un mot, tu lui fais signe de la tête, l'inclinant vers la porte. Tu rejoins la sortie, sentant Falvie sur tes talons. Tu lui tiens la porte, dévoré par l'envie d'attraper sa main et d'éviter toute cette mise en scène. Mais, tu t'abstiens et commences à marcher au hasard dans la rue, jetant de temps à autre un regard vers la serpentard. « … J'aime bien cette jupe. » Tu marmonnes, en aparté, pas certain qu'elle puisse t'entendre. Tes pas s'arrêtent soudainement lorsque tu te plantes devant un établissement pouvant satisfaire vos attentes. « Là. » Oui... ça te semblait correcte. Aussi, tu n'attendais pas l'opinion de ta camarade pour ouvrir la porte et provoquer le tintement du carillon d'entrée. « Si Mademoiselle veut bien se donner la peine. »





Uuuuh
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Sam 5 Avr - 12:01


Sa tête est impayable lorsqu'il te regarde, lorsqu'il te scanne même, des pieds à la tête, pour s'arrêter à la jupe. On peut lire un mélange de frustration et d'agacement dans ses yeux, mais aussi un brin de retenue polie, parce qu'il ne sait pas encore si tu lui permettras d'avoir une telle influence sur les vêtements que tu pourrais porter. Il cherche déjà à contrôler ton entourage ; ta tenue en revanche, il peut se brosser. Et c'est en pensant ça que tu réalises que... Tu portes son boxer. Ouais euh. Ça commence bien. Au moins tu le sais pour la prochaine fois : s'en méfier pour les choses même les plus minimes. Quel vicieux.

« Désolé mais y'a peu de chances que tu me fasses porter une salopette hein »
« Mouai... La salopette te boudinerait. »
« Tu t'es jamais vu en jogging. »

Ah, l'amour.
Et dire que les nouveaux couples étaient censés être les plus romantiques, hm. A sa décharge, l'immonde truc qu'il ose porter le soir ne le boudine pas, mais lui donne l'air d'un débile des banlieues, un petit attardé des bas quartiers qui parle comme un wesh et ponctue ses phrases de « sisi » et de « yolo t'as vu » bref, le meilleur moyen de contraception au monde – puisque tu ne risquais pas de craquer pour quelqu'un dans ce genre.
… En plus t'étais sûre qu'une salopette t'irais bien.

D'un coup d’œil, tu évalues la salle qui semble anormalement pleine – six personnes, wouh, les serveurs doivent être débordés – avant de noter le soleil qui perce difficilement les vitres crades de l'établissement. Tu n'as plus qu'une seule envie, sortir de cette pièce triste et froide pour t'exposer aux rayons bienfaiteurs, t'allonger quelque part sur l'herbe et... Ah oui merde. Tu n'es pas seule. Enfin, disons qu'avec Upsilon à tes côtés, glander semble totalement exclu. Prétexter des révisions aussi. Ton regard se redirige vers lui alors qu'il mime l'étonnement le plus complet quand tu lui fait avaler qu'il doit te payer le déjeuner. Eh oui. Maintenant il doit t'entretenir. C'est ça le désavantage par rapport aux plans à soirée unique, ces mouchoirs jetables qu'on use et qu'on balance. Bienvenue dans la prison du couple mec. Tu verras, les réflexes se prennent vite.

« Ah, parce qu'il faut te nourrir en plus ? »
« Bien sûr. Je tolère tes délires de possession et en contre partie tu fais ce que je veux quand je suis habillée. »

Notez l'importance des vêtements.
Tu te détournes en réprimant un sourire ; eh oui, il fallait bien que la balance s'équilibre quelque part ! Il voulait tout savoir, tout gérer en ce qui pouvait te concerner qui tu fréquentais, ce que tu faisais, ce que tu portais, presque même ce que tu pouvais ou devais penser ! Il était tout à fait légitime qu'il t'offre une contre-partie, et sa présence – ou son corps – ne faisait absolument pas parti du marché. « « Je crois que ça peut s'arranger. » Tu te retournes brutalement vers lui « Quoi ? » Traduction « Non mais tu déconnes là ? » Parce que oui, il déconnait. Forcément. Fatalement. Tu n'avais pas besoin d'un larbin pour porter tes sacs, payer des dépenses et t'offrir des restos. Tu 'n'avais pas besoin de ça et surtout, tu n'en voulais pas. L'idée même de lui devoir quelque chose, ne serait-ce qu'un croissant, te mettait à vrai dire, bien plus mal à l'aise que tu n'aurais pu l'imaginer. Il ne te devait rien. Et tu ne lui devais rien. Ce n'était pas un duo fondé sur l'échange mutuel. En fait tu ne savais même pas sur quoi ce pseudo couple était fondé, mais certainement pas sur ça. Pas sur les même bases que les autres.

« Tu m’excuses trésor, je dois t'abandonner encore deux minutes. »
« Non mais je »
« Deux minutes. Ne bouges pas. »

… Plaisantais. Il avait déjà fait le tour de la table, passant derrière toi pour t'ordonner de ne pas bouger. Que croyait-il ? Que tu comptais t'enfuir une fois qu'il aurait le dos tourné ? C'est que cela te tenterais presque. Sans sa dernière réplique, tu aurais sérieusement songé à cette alternative ; l'idée de passer la journée en compagnie d'un chien ne te réjouissait pas. Que lui était-il arrivé ? Le shoot d'hormones avait grillé ses circuits ? Il t'imaginait déjà être la femme de sa vie, c'est ça ? L'idée de se ranger sentimentalement l'avait complètement carbonisé, et dans deux mois il te passait la bague au doigt ? Non merci.

«  Ne bouge pas. »
L'injonction était là. Lourde de funestes promesses si tu t'avisais de désobéir. Sur le coup, tu n'avais su comment réagir, mitigée entre agacement et amusement par ce besoin de contrôle qui se manifestait encore, et la futilité de l'ordre dans une telle situation. Et en même temps... C'était plaisant. De pouvoir jouer sur cet ordre. D'imaginer ce qu'il adviendrait si tu ne le respectais pas. De te sentir comme prisonnière des mots, à la fois captive des chaînes verbales mais libre de les jeter à ses pieds si tu n'en voulais pas. Tu aurais pu te lever, changer de siège, l'attendre dehors ou le suivre, mais tu n'en fis rien. Devenue droguée, tu ne saurais dire comment, des ordres qui t’enchaînaient à lui.

Il s'éloigne, ton esprit se délite, et soudain, un mot, un seul, te frappe après la bataille. Trésor. Il ne l'avait pas dit avec le sourire con et les yeux dégoulinants de tendresse. C'était un « trésor » comme un prénom, une ancre parmi tant d'autres qu'il venait de fixer à toi. Après avoir gagné un vêtement, tu gagnais un surnom affectif. De quoi te rendre malade pour deux semaines. Trésor. … Trésor. Pourquoi ?! Merlin que ce mec pouvait t'épuiser. Il soulevait beaucoup trop de choses en toi. Trop de choses enfouies depuis longtemps, soulevant des souvenirs que tu pensais effacés, et implantant de nouveaux sentiments, gavant ton encéphales d'une multitudes de nouvelles questions. La fête constante du célibat, c'était fini.

Sa silhouette se découpe dans la semi-obscurité du couloir et tu le vois approuver ta docilité d'un signe de tête, t'invitant à le suivre. Youhou. Tu as gagné quelque chose pour cette nouvelle obéissance en cours d'acquisition ? Il semble que non. Murée dans un silence songeur, tu sors de l'établissement vétuste à la suite du brun avant d’accueillir les rayons du soleil sur ta peau avec emphase. Ah, quel bonheur, de la lumière ! Marchant à côté du Gryffondor, tu es en pilotage automatique, plongée dans tes pensées, cherchant à comprendre, à analyser, le laissant seul avec les bruits de la rue. Pour les conversations sans fin, il fallait piocher dans le tas des nanas pipelettes, désolé vieux ! Tu l'entends murmurer un « … J'aime bien cette jupe. » que tu apprécies d'une moue peu amène. Ouais. Tu l'aimerais pas plutôt par terre ? Que se passe-t-il à la fin ? C'est un Upsi-garou ou quoi ? L'ange le jour et démon la nuit ? … Ben à ce soir alors.

Soudain, il semble repérer quelque chose qui lui convient et tu le vois s'avancer vers les portes vitrées. Toi, tu ne bouges pas d'un iota, plantée en plein milieu de la rue piétonne, un sourcil arqué, la moue fermée. « Si Mademoiselle veut bien se donner la peine » « Non. » Parce que... Eh bien parce que non. C'est à ton tour de le scanner avec soin, réprimant l'envie hurlante de faire demi-tour et de partir loin, très loin, pour te plonger dans un bouquin et ne pas penser à ce qui t'arrive. C'est peut-être le fait de prendre conscience que tu es en couple, que ces choses-là risquent d'arriver bien plus souvent que tu ne l'imagines. Que les choses ne se limitent pas à tes répliques et des décharges hormonales. Qu'il y a bien plus sous cette apparente simplicité et que tu ne sais plus comment gérer ça – surtout avec lui. Et que non de dieu, son apparente perfection te perturbe plus que n'importe quoi. S'il n'y avait pas eu cette injonction plus tôt, tu serais déjà loin. Effrayée d'avoir révélé au grand jour le mouton amoureux qui se cachait derrière le loup. « J'ai plus faim. » Tu le défies du regard. Immole.


Tu m'excuseras, j'ai donné mon âme au Maître, pas à son chien.
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Sam 5 Avr - 19:57



Holiday in the hell

Falvie ▬ Upsilon




Tu n'avais pas besoin de parler. Ni qu'elle parle pour alléger l'ambiance. Les longs monologues ou les discours dénués de sens, n'étaient pas pour toi. T'aimais être net et concis la plus part du temps. Mais, évidemment, quand on commençait à argumenter sur un sujet qui te tenait à cœur, tu daignais enfin te délier la langue pour émettre autre chose que quelques monosyllabes désuètes. Mais, surtout tu avais horreur qu'on cherche à combler le silence par des futilités. Qu'un ''la bieraubeurre, c'est meilleur entre amis'', ou un ''la pluie, ça mouille ! Wow nan sans déconner ?!'' ne vienne bourdonner à tes oreilles alors que tu n'aspirais qu'au calme et au silence. Et bon nombres de tes connaissances ne supportait cette attitude froide que tu pouvais avoir. Plongé dans tes pensées, tu pouvais faire preuve d'un mutisme pesant et gênant. Fixer un objet sans le voir. Braquer ton regard sur quelqu'un, le transperçant avec la plus affable des indifférences. C'était agaçant mais, c'était toi.

Avec Falvie, c'était un peu différent. Elle avait l'intelligence de ne pas parler quand il ne fallait pas, de ne pas combler le vide en argumentant dans le vent. Elle avait la capacité de se murer elle aussi dans un silence reposant, nullement oppressée par le manque de dialogue. Et tu te reconnaissais un peu en elle. Ah...Bah alors on attend quoi pour prévoir une journée badass où on se fixe sans parler ? Non mais, ça promet. Surtout quand on sait que vous en êtes foutrement capable. Il suffit juste de se laisser absorber par ses pensées. D'imaginer tout un tas de scénarios possibles simplement en observant l'autre... mouais, à condition qu'elle n'aborde pas une tenue déloyale. Un peu comme cette jupe là, que tu considères d'un coup d’œil inquisiteur. N'importe qui d'autre aurait été ravi de passer son bras autour d'une telle créature pour aller se pavaner dans la rue, abordant sur son visage un fier c'est ma copine. Tralala. Mais, tu t'étais pas comme tout le monde. T'étais de ceux qui se montrent récalcitrant à l'idée qu'elle puisse déambuler sous le nez de tous, dans une jupe pareille. Et, c'était pas dans tes habitudes. D'être aussi concerné par quelqu'un. D'avoir envie de pénétrer son esprit. D'y lire ses pensées et d'en contrôler les gestes. Nan, tout ça, c'était complètement nouveau. Mais, ces sentiments venaient si naturellement quand il s'agissait de Flavie.
L'ironie de la chose – en y rajoutant un bonne dose de tendresse dégoulinante – c'était de te demander ; par Merlin, qu'elle sortilège a-t-elle bien pu te lancer pour te rendre si différent ?

C'était l'effet Falvie. Sa manière de te rembarrer – bien que, les premières fois n'étaient spécialement plaisant – t'aguichait, te donnait envie de gratter encore un peu, de t'imposer, de répliquer afin de faire perdurer ce petit jeu dont les débuts te sembles si lointains maintenant. Tu voulais faire en sorte d'accaparer son attention et ce, même si tu n'étais pas dans la même pièce qu'elle. Et tu jubilais à cette idée, tout comme tu serais satisfait d'apprendre qu'en ce moment même, elle porte ton boxer. Chose que tu ignores, pour l'instant. Tu revoyais son air totalement ahuri, juste avant qu'elle ne balance le tissu contre la porte. Tout comme son visage hébété lorsque tu avais disparu le temps de te flanquer d'une paire de pompe. Oh si elle savait. Le petit nuage sur lequel tu somnolais s'était doucement évaporé. Tes pieds regagnaient tranquillement la terre ferme pendant que ton esprit flottant retournait avec flegme dans ton enveloppe charnelle. Et quand bien même tu lui tenais la porte, t'étais loin d'être le petit ami qui offre des fleurs et des bijoux, gagatant en l'affublant de compliments potiches. D'ailleurs, ce terme... tu le trouvais si rabaissant. Tu préférais ne pas méditer la-dessus. Pas tout de suite. Plus tard. Peut-être.

« Non. » Non ? Oh. Sacrilège. Refuser une si belle invitation. Quel gâchis. Tu restes impassible, t'appuyant néanmoins sur la porte lorsque tu scrutes son visage. Elle te toise. Un mélange de crainte, d'incrédulité trônant sur ses traits. Ah... les filles. Elles ne savent pas ce qu'elles veulent. Offrez-leur une paire d’escarpin noir chromée et elles vous diront que la paire en cuire véritable faisait davantage partie de leurs caprices. Par ce ''non'' catégorique, tu aurais pu te sentir vexé. Quoi ? N'avait-elle pas envie de déjeuner avec toi ? Oh mais qu'elle se rassure ; t'étais pas du genre à bouffer pour trois en en foutant partout. Ou alors c'était elle qui avait un blocage avec ça. Quoique, c'était peu probable ; elle n'était pas comme la majorité des filles ; pudique pour un sou. Naaan elle était juste dépassée par ton comportement devenu un peu trop... prude. Ouai, voilà. C'était ça. « J'ai plus faim. » Caprice parmi les meilleurs ; tu t'y attendais. Elle te défit du regard. Tu le soutiens, sans bouger. Tu attendais presque à la voir croiser les bras dans une tentative ultime de provocation. Et puis, non. Alors tu hausses les épaules, indifférent. « Comme tu voudras. » Et tu lui tournes le dos, pénétrant dans l'établissement.

La porte grince, peinant à se refermer derrière toi. Tu inspirais un bon coup, disparaissant de son champs de vision, partant à la découverte de l'endroit. Le lieu n'avait rien à voir avec celui où tu logeais actuellement. Il sentait bon. Cruellement bon. Et puis il était propre. Un coup d’œil t'indiquait le genre de plat servit ici. Et ça te semblait tout à fait correct. La déco n'avait rien de très pimpant. Rien de rose. De rouge. De bleu ou d'orange. Ni de moderne. En bref, c'était loin du cliché resto gastronomique supra romantique. Et ça te convenait tout à fait. Le style un peu d'époque et ses meubles à l'ancienne lui donnait un aspect rustique sans tomber dans l'excès. Tes yeux parcourent la salle et la foule ; il y a du monde, plus qu'à La Tête de Sanglier mais, l'endroit n'était pas non plus bondé ; quelques tables vides se dressaient ici et là. Non vraiment, c'était l'endroit idéal sans être parfait. Parfait pour... oh. Mince. Tu l'aurais presque... oublié. Tu fronces le nez en faisant soudain volte face. Depuis peu, tu avais la fâcheuse manie de faire demi-tour. De disparaître quelques minutes pour te repointer. Et cette fois encore, tu n'y échappes pas. Tu ouvres la porte, ressortant dehors alors que d'une main, tu empoignes ta baguette. Visiblement, Falvie partait elle aussi faire sa vie ; elle semblait quitter la rue.  
Mais, ton geste fut vif.

« Incarcerem. »

Tu observes, satisfait, les cordes ligoter ta cible avec autant de douceur qu'un fouet cinglant. Tu maintiens ta prise, sans y exercer une pression excessive. Tu y mets juste ce qu'il faut. Là, autour de sa taille mais, surtout là, autour de ses jambes, fléau de tous tes changements d'humeur. Tu t'approches en soupirant. « Ce que tu peux me rendre versatile... »  Et tes pas se font de plus en plus lourd. Ton visage s'assombrit au fur et à mesure que tu avales les mètres vous séparant. Tu arrives à sa hauteur, les yeux plissés. « Je ne te laisses pas le choix. » Faim ou pas. Caprice ou pas. Contact physique ou pas. Buté comme t'étais, tu ne céderais pas.  Tu te penches vers elle, survolant presque ses lèvres quand tu positionnes ta baguette contre son flan, en pressant dessus. « Et tu vas me suivre, Falvie. »





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Sam 5 Avr - 21:32

On aurait facilement pu croire qu'il s'agissait là d'un test ; sans doute était-ce le cas, au fond. Pourtant, ce n'avait pas été ton but premier ; tu n'avais stoppé que pour le jauger lui, dans tout son ensemble, pour évaluer l'étendue du changement, cette modification comportementale inattendue, qui sait, fruit de ton imagination. Pour appuyer sur pause et avoir le temps de faire pulser le sang une centaine de fois dans ton encéphale un peu anémié, pour prendre le temps d'assimiler et d'analyser. Il était plus galant. Plus.. Plus tourné vers toi, en fait. Et c'était sans doute ça qui te perturbait autant. Tu ne l'avais connu qu'égocentrique, uniquement occupé à collectionner les têtes ou à t'avoir dans son tableau de chasse. Il était comme toi, à penser à la première personne du singulier. Pas à la première du pluriel. Tu n'aimais pas ça, par instinct. Sans savoir si cette attitude pourrait te plaire. Au fond de toi, une petite voix scandait que tu n'aimais pas ça parce que toi, tu n'y arrivais pas encore. L'idée qu'il réussisse mieux que toi te restait en travers de la gorge – même si c'était strictement lié au duo que vous formiez à présent. Au duo... Ou au couple.

Plantée au milieu de la rue, tu ne bouges pas d'un iota, les pieds ancrés à terre, déterminée à faire opposition. Tu ne voulais pas passer toute cette journée à te poser des questions, le cœur gonflé par trop d'incertitudes et d'interrogations. Ce n'était pas ta façon de faire, ni même de vivre. Pas avec lui. Et les choses ne devaient pas changer. Les choses, lui, toi, tout. Rien ne devait changer parce que tu les aimais telles qu'elles étaient. Le changement t'effrayait un peu plus que ce que tu voulais bien admettre. Et tu t'attendais à tout plutôt que ce haussement d'épaules désintéressé. Ce « Comme tu voudras » totalement dédaigneux. Qu... Quoi ? Mais il n'était pas censé t'inviter ? Ou du moins passer du temps en ta comp-... Oh et puis merde.

Tu le vois franchir les portes dans un claquement de langue irrité. Non mais sans blague. Vraiment ! C'était quoi ce... Cette fille qui ne savait pas ce qu'elle voulait ? Bordel, Falvie, fais une thérapie, pour ton bien et celui d'Upsi. T'avais presque envie de le suivre à présent, juste pour le contredire, et un peu aussi parce qu'il s'éloignait et que c'était presque devenu un réflexe que de réduire l'écart qui vous séparait. Pourtant tu décides de ne pas bouger, regardant son dos disparaître, voilé par l'opacité grandissante des vitres des portes d'entrée. Et ça te gonfle. Tout. Lui, ça, et surtout toi. Qui ne sait pas vraiment quoi faire ou comment réagir. Un peu larguée parmi ce nouveau monde de tolérance mutuelle, toi, la vipère dont le quotidien n'est rythmé que par des critiques et le dédain de la masse anonyme. C'est trop perturbant, et tu ne veux ni lui montrer, ni le laisser gagner à ce jeu. Alors tu tournes les talons en toute mauvaise foi.

Les mains dans les poches, tu bats le pavé en sens inverse, repartant par automatisme vers la Tête de Sanglier, même si tu sais qu'il faut tourner avant pour ne pas finir dans les bas-fonds, mais plutôt s'orienter du côté des boutiques. Un peu de solitude te fera du bien ; c'est une seconde nature chez toi que d'être seule. Le silence te repose et te permet de mieux fixer les choses, de prendre un peu de recul pour ranger tes pensées. Pourtant, tu n'en as pas le temps ; avant même de tourner, tu entends la clochette du restaurant tinter, et un sort retentir. Ah, les joies d'être avec un sorcier qui lui, n'a pas oublié qu'il n'avait pas à te courir après. « Incarcerem » Le fils de puuu-utois.

Assurant tes appuis à la va-vite, tu as une seconde pour trouver un bon équilibre sur tes jambes avant que les cordes ne t'entourent, te réduisant à l'état de paquet de chair rigidifié. Bienvenue dans le monde très hype du bondage, Falvie. Les passants te dévisagent, principalement amusés. La scène doit arriver souvent, ou des dérivés du genre. Un couple qui s'engueule à coups d'obscuro, une mère qui court après ses enfants en tentant de bien les viser, ouais... Des cas sociaux qui ne savent pas se tenir en société, comme lui et toi. Tu soupire à son approche ; il n'a au moins pas commis l'erreur irréparable de te bâillonner.

« J'ai plus de libre arbitre maintenant ? Tu m'étonnes qu'aucune nana ne reste avec toi plus d'un soir. » Ouais, tu t'étais leurrée. Le monde entier se leurrait à propos d'Upsilon Ash. Non, il ne courrait pas les jupons : il faisait fuir toutes les filles qui le fréquentaient plus de trois heures d'affilée. « Ce que tu peux me rendre versatile... » Un rictus en coin relève tes lèvres. « Tu m'excuseras d'agiter tes hormones alors, Princesse. » Il a l'air d'un roi déçu par une demoiselle de sa cour. Et c'est aussi adorable que séduisant. Le meilleur du show reste à venir : il ne se gêne pas pour te réprimander. Ses traits se tirent, son regard se noircit. Le retour du Maître. Celui qui te rend dingue. Mais c'est nettement moins jouissif si tu ne peux pas jouer toi aussi. S'il est le seul à faire sa loi, le rythme s'essouffle, la passion s'enlise. Et il n'a pas besoin de te prier pour que tu le contredises : c'est dans ta nature.

«  Je ne te laisses pas le choix.  » Non, effectivement. Tu avais cru comprendre. Ton corps saucissonné l'avait aussi compris. Mais si tu ne voulais pas, hein ? Après tout, il pouvait embarquer n'importe quelle potiche pour lui tenir compagnie. Évidemment, c'était toi qu'il voulait. Pas une autre. Sa baguette s’enfonça entre tes côtes. « Et tu vas me suivre, Falvie. / » Wow doucement. Il fallait qu'il se calme sur la dose de puissance et de dominance à t'administrer. C'était un peu trop d'un coup, tu allais mouiller ta culotte – pardon, son boxer. Avait-il cru, espéré un seul instant que tu allais soudainement tomber à genoux et t'excuser pour ton attitude ? Non, il te connaissait quand même assez. Alors quoi ? C'était du spectacle, juste pour tes beaux yeux ? L'impie avait réclamé le maître. Il était apparu. La réflexion te fit sourire.

« Vraiment ? » Tu avais presque envie de génir un « Oh Upsilon ! » vibrant d'amour et d'appel à la chair – histoire de récompenser ses efforts. Mais ce n'était ni l'endroit, ni le moment. Tu profites de sa proximité pour te lover contre lui, féline « Tu sais... » que c'est mes hormones que tu agites à présent? Tes lèvres s'approchent de son oreille « ... Ça ne marche pas à chaque fois » susurres-tu, mutine. Mais j'aime mieux ça. Qu'il fasse danser plus souvent tes ovaires. C'était rapide, sans efforts et te rappelait à quel point tu pouvais te damner pour ce regard de tombeur. Oui, des piqûres de rappel, t'en voulais souvent. Manque de chance, elles ne lui assuraient pas ta soumission absolue.  
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Dim 6 Avr - 16:46



Holiday in the hell

Falvie ▬ Upsilon




Versatile. Tu me rends versatile. C'était... c'était un peu comme une déclinaison du fameux tu me rends fou chuchoté avec tendresse. Les yeux suintant d'une lueur passionnée et sincère. 100% Romantique. Sauf que ta version se couronnait d'une pointe d'agacement, aussitôt avalée par l'ardeur de tes pensées, celles-là même qui te dictaient ta conduite, assénant tes nerfs et réchauffant ton sang. Tu passais d'un état à l'autre. De narquois, tu devenais nonchalant avant de te laisser submerger par l'irritation, à deux doigts de la pseudo colère. Et curieusement, c'était toujours Falvie qui déclenchait ce subit changement d'humeur et de comportement. Tu parvenais certaines fois à te réguler, camouflant tes sentiments pour paraître totalement indifférent. Et d'autres fois... eh bien tu n'y arrivais pas. Tout simplement. Il y avait un peu trop de... trop qui t'empêchait d'agir aussi sagement que tu ne le voudrais. Un peu comme aujourd'hui en somme.

Ta mine s'assombrit mais, tes yeux pétillent, étincellent de cette lumière revancharde, signe de ton ire soudain. Le monde s'évanouit à tes côtés. S'il y avait un vieillard hurlant à l’indécence, tu ne l'entendais pas ni. Ni lui, ni la foule quelle soit proche ou lointaine. Ton objectif était devant tes yeux, s'approchant au fil tes pas pondéreux. Les doigts toujours enlacés à ta baguette, tu ne lâchais pas ta prise, bien trop heureux d'admirer ton œuvre. Le libre arbitre heen ? Elle avait pu en profiter. Pleinement. Durant des derniers mois, ces dernières semaines. Tu l'avais laissé te rabaisser avant de rebondir, et aujourd'hui, tu devais bien admettre que tu n'aimais pas qu'elle te tourne le dos. Alors oui. Tu lui bouffais ses choix. Pour le bon plaisir de ta personne désirant au final qu'un simple déjeuner en sa compagnie. Pour cette fois. Quant aux autres filles... oui... C'était peut-être pour ça que tous les trois jours, tu te trimbalais au bras d'une élève différente. C'était pas toi qui les jetais, c'était l'inverse. Et tout le monde te connaissais comme étant un être jaloux et possessif. Frôlant le côté quitch d'un type qui se prend pour le roi ou le maitre du monde. Ha-ha. Non sérieusement. Comment réagirait-elle si tu te comportais de la même manière avec toutes les autres ? Si tu leur accordais autant d'importance qu'à elle ? Hm ? Ses mots te passent au-dessus. Aucun intérêts.

« Tu m'excuseras d'agiter tes hormones alors, Princesse. »
« A ta place je ne m'excuserais pas. »
Elle sourit. Ses lèvres frémissent mais, pas les tiennes. Tu ne relèves pas le Princesse, conscient qu'elle n'attend peut-être que ça. Piège facile à éviter. Mais chaque mots que tu prononces, tu les penses. Parce qu'agiter tes hormones était tout aussi bénéfique pour elle. C'était indéniable. Tu fronces les sourcils, avalant les derniers mètres qui te sépare de cet être horriblement frustrant. Mais, c'était justement grâce à ça – ou à cause de ça – que tu ressentais quelque chose de différent pour elle. Ton souffle plane sur ses lèvres mais, tu ne seras pas celui qui viendra combler cet espace entre vos lippes. Ton poignet se tourne quand tu plantes le bout de ta baguette contre son flan. Ta voix se fait rauque, ta pression plus ferme. Tes pupilles se rétrécissent et ta mâchoire se crispe. Et ce sourire qu'elle abordait, provoquait un grondement interne que tu réprimais tout juste.

« Vraiment ? » Tu ne cilles pas. Attendant la suite. Sauf que... tu aurais peut-être dû prévoir ses gestes. Même ligotée, elle parvient à se faufiler contre toi, ronronnement presque comme un chat désireux de se trouver une place au chaud aux côtés de son maître. Tu te figes, les yeux soudainement grands ouverts. « Tu sais... » Quoi ? Qu'elle venait de commettre une douce erreur ? Oh oui tu le savais. Réduisant à néant ton jeu de distance, tu profitais de son faux pas pour faufiler en douce ta main. Surpris par son mouvement, tu laissais cependant la raison revenir vers toi, accompagnée de cette idée folâtre que de la désarmer à son insu. Tes doigts se refermes sur un bout de bois que tu tires, discret, faisant mine d'attendre la suite de ses propos. « …. Ça ne marche pas à chaque fois. » Elle frôle ton oreille, son souffle caressant ta chaire alors que tu glisses sa baguette dans ta poche.

Et brusquement tu te recules, la dardant d'un regard noir et méfiant. Un peu comme si tu faisais face à une créature dangereuse qui essayait de t'amadouer histoire de mieux t'enterrer. Tu hésites. Parce que tu ne veux pas aller contre ta distraction. La porter et la balancer sur ton épaule est donc exclu. De toute façon sa tenue mettait un frein net à cette idée. Tu pourrais rester là, debout à attendre un changement de sa part. Mouai... mais non. L'abandonner n'était franchement pas emballant non plus. Relâcher ta prise serait comme t'avouer en quelque sorte vaincu quand même bien ce serait montrer une sorte de confiance que tu lui accordes. Aucun sorts potentiellement dépannant ne te viens à l'esprit. Tu renvoies toutes ces possibilités, optant pour celle qui reste. Tu tournes ton poignet, desserrant les lianes bridant ses membres inférieur. Mais, tu ne relâches pas celles qui sanglent encore sa taille. Un pas dans sa direction, et tu tends le bras, déliant tes doigts de ta main vide. « Vraiment ? » Tes yeux se plissent et tu penches la tête sur le côté. Ton index se faufile entre son tissu et la corde. Brusquement, tu tires dessus, l'attirant vers toi alors que tu fais un pas en arrière pour ne pas coller ton torse contre sa poitrine. « Mais, un problème, ça se contourne, nan ? » Tu tires et tu recules, encore une fois. Un peu abrupt comme méthode. T'aurais préféré agir autrement. Mais, tu étais décidé à la traîner de gré ou de force jusqu'à ce foutu bâtiment. Et la fin justifiait les moyens.





MOVMOV ♥
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Ven 18 Avr - 16:00


Il n'y avait aucune romance – ou alors tu ne la voyais pas. Le procédé naturel de séduction ne s'était pas opéré de façon classique, quand on regardait ce qu'il s'était passé entre vous. En ignorant sa première (et pathétique) tentative de te faire sienne comme si tu n'étais qu'un autre poisson parmi une multitude de clones, il ne s'était agi que d'altercations plus ou moins acerbes, où lui désirait asseoir sa place de mâle dominant, et toi le délogeant de son trône à grands coups de sourires et de sarcasmes. A croire que s'opposer à l'autre était une technique dérivée pour séduire ; à moins qu'il ne s'agisse là que d'un passe-temps comme un autre, ce dont tu doutais fortement. Et c'était resté comme ça, tout naturellement. L'un luttant contre l'autre, cédant momentanément pour mieux reprendre le dessus. Souvent, comme en cet instant, tu te demandais si ça rimait à quelque chose. Si tu allais atterrir quelque part, avec lui. Si tout n'allait pas s'arrêter comme tout avait commencé, sur un coup sur tête et une décharge hormonale. Tu cherchais à savoir combien de temps durerait cette vaste bouffonnerie. Combien de semaines il allait t'endurer, et combien toi, tu supporterais ses vices. Ce n'était rien de plus qu'un jeu, au final. Distrayant au possible, mais un jeu. Allait-il s’éterniser ? Impossible à dire. Tu n'étais sûre que d'une chose : tu adorais ça.



La vipère te sied au teint ; c'était en vipère que tu t'étais barrée loin de son restaurant, et en vipère que tu te collais contre lui, détestablement frustrante. C'est vrai, il fuyait ton contact : c'était un amusement comme un autre, une lubie qui lui était propre et dont tu n'avais pas eu les règles. Eh bien, tu étais ligotée, il te fallait donc une consolation, aussi maigre soit-elle. Ruiner ses plans en se collant à lui réunissait deux objectifs très satisfaisants. Si tu devais passer la journée avec lui sans aucun contact, cela enlevait bien des charmes et des... Opportunités. Et en ajoutait une pour lui, celle de te punir, détail qu'il n'allait certainement pas oublier. Vampirisant sa chaleur corporelle, tu le sens t'ôter ta baguette lorsqu'il est trop tard pour ta rattraper, et tu lèves les yeux au ciel. Un coup de pied ou de genou bien placé lui serait certainement bien plus douloureux qu'un pauvre aguamenti. « T'as si peur de mes sorts pour me désarmer à chaque fois ? » Souffles-tu, difficilement audible, un rictus relevant à peine tes lèvres. C'est vrai, avec ta baguette t'es une vraie teigne, et il l'a bien subi. Mais sans aussi. Il serait bien sot de croire qu'il ne s'agit là que de ta seule arme. Tu pourrais bien lui dire que c'est lâche de ne pas te permettre de te battre à armes égales, mais la partialité, il s'en tape autant que toi. Ce qui ne t'arranges définitivement pas.



Il se recule d'un pas et se saisit des cordes qui t'entourent, alors que tu sens celles qui liaient tes jambes se dérouler, ne t'offrant que peu de liberté de mouvements mis à part celle de marcher. Que le brun ne t'offre même pas puisqu'il te tire littéralement dans son sillage, s'illustrant d'une réplique ô combien vraie... Et frustrante. « Mais un problème, ça se contourne non ? » Techniquement, tu es en laisse. Parfaite variante du « je suis pas ta pute ! » le « je suis pas ta chienne » charmant. Tu n'as pas fini d'en voir avec lui. Mais le contraire est aussi vrai. Pendant une dizaine de mètres, tu le suis sagement, trop occupée à chercher une riposte digne de ce nom. Dans l'état actuel des choses, ton panel de réactions est très limité puisque tu ne peux pas te détacher, ni même faire glisser la corde le long de ton buste en te penchant. Tu as bien eu un bref instant l'idée d'un chantage atroce, lui imposant de te libérer, sinon tu ôtais l'un de tes vêtements. Du genre, la jupe. Lui qui ne supportait pas que d'autres yeux que les siens t'effleurent aurait eu bien du mal à passer au dessus d'une telle menace dévoilant bien trop ton corps – et il savait très bien que tu l'aurais fait. Tu en étais capable. Pourtant, c'était plus dégradant qu'autre chose, et il était hors de question que tu agisses de la sorte – histoire de préserver le peu d'estime de toi qu'il te restait.



Au final restait l'option la plus simple. Qui l'impliquait pas une castration partielle. Accoutumé à tes foulées, Upsilon recule d'un pas. Tu avances. Il recule. Tu bondis. Ton pied gauche se cale sur le sien, ton droit fait de même, et tu te colles encore à lui, parce que plus c'est interdit et plus tu aimes ça. Tu es ligotée, il est immobilisé, ses pieds fermement cloués au sol. Ton visage presque à la hauteur du sien, tu te fends d'un sourire qui se veut innocent. « Si tu pouvais me détacher maintenant, ce serait... Pratique. » Parce que sinon, tu ne bougeras pas. Tes doigts se referment sur son t-shirt, et tu t'y cramponnes comme un chien à son os. Si il te repousse, il tombera avec toi. Tes yeux pétillent. Allez, promis, je ne m'enfuirais pas. Ou pas trop vite pour que tu puisses tenir le rythme. « Le bondage n'est pas toléré dans les lieux publics. »


HRP:
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Lun 21 Avr - 14:32



Holiday in the hell

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C'était pas facile, ni coulant. Il n'y avait rien de prosaïque dans cette relation. Rien qui n'est été établit, fignolé longtemps à l'avance. Pourtant, c'aurait pu être le cas. Comme avec toutes les autres. Si seulement elle ne t'avait pas éconduit. Mais, au final c'était peut-être la meilleure chose qu'elle ait pu faire ; sinon vous n'en seriez pas là. Roucouler sous un ciel dégagé, le visage éclairé par la lumière d'un feu d'artifice en plein air, respirant le bonheur à plein nez, des paillettes et des étoiles pleins les yeux, un sourire éblouissant terminant le tableau ; tout ça, c'était pas pour toi. Pas pour elle. Pas pour vous. Tu aspirais plutôt à une vie plus incongrue, entre quatre mur, barricadé dans une unique pièce, seul maître de ton espace alors que tu tolérais sa présence. Mais, tu faisais bien plus que la tolérer ; tu la désirais. Et tu désirais établir ton autorité. Contrôler pour mieux te faire respecter. Elle te tenait tête ; ça t'énervait autant que ça avivait un feu brûlant de passion, reconnaissable dans tes prunelles. Aujourd'hui encore, elle s'opposait, et tu la dardais d'un regard toujours aussi méfiant.

Tu recules et elle avance. Pendant quelques mètres, elle se laisse faire, suivant ton rythme mais, tu n'es pas dupe ; elle cherche peut-être à t'endormir et finira par tenter quelque chose. Tu pensais avoir été discret en lui volant sa baguette et visiblement non aussi, tes traits s'étaient peints d'une couche de surprise lorsqu'elle avait susurré à ton oreille. Plissant les yeux, tu avais répliqué avec un timbre farouche, rentrant dans son jeu. « Je suis terrorisé. Alors je préfère prendre des précautions. » Mais, tu n'as pas peur de ses sorts. La peur est un bien grand mot. Tu l'as désarmé pour le simple plaisir de le faire ; te retrouvant ainsi avec deux baguettes et elle aucune. Et tu te satisfaisais de cela. Le bonus étant qu'en plus, elle ne pourrait pas user de la magie pour se défendre. Tu la connaissais cependant assez bien pour savoir que l'absence de son bout de bois ne suffirait pas à mettre un frein à ses ambitions. Elle était capable de se défendre sans, à l'image du fameux coup de tête qu'elle t'avait asséné quelques semaines plus tôt dans les toilettes du deuxième étage. Voilà pourquoi tu restais sur tes gardes, prévoyant le moindre de ses mouvements. La moindre tentative de fuite ou d'esquisse amorçant sa démarche pour récupérer son arme.

Mais, à trop cherché, tu ne vis pas l'évidence arriver. Elle s'empare de ton rythme et le retourne contre toi ; posant ses pieds sur les tiens, se hissant presque à ta taille pour te clouer sur place. C'est immédiat. Tu te figes. Ton souffle se coupe. C'était si silencieux comme attaque. Si prévisible. Tu cherchais compliqué, dressant un panel analogue aux Serpentards. Et tu réalises calmement. Trop peut-être. Plissant les yeux alors que tes poumons reprennent naturellement leur fonction. Elle se colle contre toi et tu la verrais presque frotter sa joue contre ton torse ; féline. Tu ne bouges pas d'un iota, nullement surpris au final par son rapprochement. Oui, tu le prenais plutôt bien. Bizarrement. « Si tu pouvais me détacher maintenant, ce serait... Pratique. » Elle redresse la tête ; tu baisses la tienne pour planter tes yeux dans les siens. Son sourire innocent te tire un sourire en coin alors que tu penches la tête sur le côté, glissant finalement tes pupilles pour voir ses doigts se refermer sur ton t-shirt. « Le bondage n'est pas toléré dans les lieux publics. » Ta langue passe sur ta lèvre inférieure. Subtil. Tes dents viennent mordre la chaire humide. Et tu relèves les yeux vers elle. L'idée de la ligotée en privé éclot doucement dans ton esprit, tu fantasmes en direct et ne t'en caches pas.

Cette proximité est comme un appel ; tu te vois déjà céder, agripper ses cheveux et tirer dessus, créant un contraste entre ton apparente sérénité et ce geste qui se verrait plus brusque. Elle enfreint les règles. Tes règles. Celles qu'elle ne connaît pas, que tu n'as pas énoncé à haute voix. Mais, tu es persuadé qu'elle a comprit et qu'elle s'en sert contre toi. Elle te frustre. C'en est délicieux. Poser tes lèvres contre les siennes te paraît cruellement approprié tout comme tu pourrais l’emprisonner dans une étreinte que tu voudrais étouffante mais, c'est contre tes idées. Agripper ses poignets et la forcer à te lâcher n'est pas envisageable non plus. Pour faire court, tu balaies tout ce qui demanderait un contact physique. Tu fouilles. Cherches une idée en scrutant son visage, planant juste au-dessus. T'es resté silencieux jusqu'à présent et c'est toujours dans ce même mutisme que tu lèves le bras, le faufilant naturellement entre vos deux corps. Tu redresses ton poignet et le bout de ta baguette vient toucher la lisière entre son menton et son cou. Tu prépares une menace. Un chantage. Quelque chose de traître mais, prometteur. Un supplice. Pour plus tard... Tu entrouvre les lèvres mais, le tintement soudain d'une clochette les clos pour les arquer d'un sourire. Tu retires ton bras, relâchant ta prise. Les cordes autour de son corps se délient et la libèrent. Perdre n'était pas prévu au programme. Mais, ce n'est pas une défaite ; l'établissement se tient juste derrière toi. Et sans te départir de ton sourire tu daignes enfin ouvrir la bouche. « Contente ? » Tes doigts remontent le long de sa gorge sans franchir la distance séparant vos deux peaux. Tu te penches légèrement calant ton visage proche de son oreille. « Tu as raison ; je t'attacherais plus tard. Je vais d'abord te nourrir. » Ta voix n'est qu'un filet. Un filet, une caresse fervente camouflant à peine la teneur de tes engagements. Redressant la tête, ton regard sombre s'ancre dans le sien.  





*fonddevantlesboulesdepoils* ;;
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Mar 22 Avr - 11:58



zikmu ♥  ▬ Contrecarrer ses plans était passé de volonté à habitude. Pendant sa longue parade de séduction plus ou moins convaincante, tu avais tout fait pour briser la plus petite de ses certitudes, saisi les aspérités pour les détruire, glissé tes doigts dans ses failles pour t'y engouffrer. Tu ne voulais pas être stable ; en constante ébullition, tu n'avais pas deux réactions similaires à un même stimuli, et il devait peser chaque mot, chaque geste qu'il ferait envers toi. Il voulait te contrôler, et tu le savais. Le but du jeu étant de lui donner ces petites parcelles de contrôle journalier au prix d'efforts qu'il devait faire pour flirter avec tes limites sans les franchir. Te pousser à bout sans te faire exploser était un art qu'il maîtrisait à merveille... Et c'était pour ça que tu augmentait la difficulté. Aussi exaspérante qu'il était masochiste.

Je préfère prendre des précautions, avait-il dit. La réplique t'avais fait sourire. Il en fallait beaucoup avec toi, des précautions. C'était ce challenge là qui devait lui plaire. Pourquoi faire, et te faire faire n'importe quoi pourvu qu'il ait la manière. Le charmeur de serpent. Remuant sa flûte en lents mouvements réguliers, captivant le regard de la bête venimeuse qui lentement, sortait hors du panier, gardant inactives ses glandes à poison, trop occupé à suivre le lent balancier de ses pupilles verticales. Véritable valse. S'il rompait le rythme, il rompait la transe. Le serpent reprenait ses esprits. Et n'hésitait qu'une fraction de seconde avant de le mordre.
Tu ne voulais pas le mordre.
Tu ne voulais pas cesser d'onduler au rythme de ses syllabes.

Ses yeux s'ancrent dans les siens quand tu te colles à lui. Jamais tu n'as été aussi tactile, repoussant en général tout contact humain. Mais en plus d'être différente à ses côtés, il impose l'écart, et c'est pour ça que tu dois le rompre. L'idée t'effleure seulement maintenant : peut-être l'a t'il fait consciemment. Tant pis. Quitte à te damner, autant le faire jusqu'au bout, et avec autant d'application possible. Tu vois ses prunelles scintiller à l'évocation du bondage, et ta moue reflète pendant une seconde un très explicite «  eeeeeh merde ». Parfait, tu donnes des idées à ton tortionnaire. Dans le genre inversion de rôles constant et réflexion préalable, c'est sans doute l'apothéose. Tu le sens d'ici : il adorera ça. Toi, nettement moins. Tu sens déjà les cordes glisser sur ta peau, leur contact rêche y laissant des marques qu'il suivra de des doigts, un rictus ravi et émerveillé aux lèvres. Tu imagines les minutes d'immobilité totale, l'inquiétude du futur proche, la rage et l'envie, la douleur et la contestation. Tu ressens les courbatures, les lignes rouges en un tatouage permanent, l'irritation de ne pouvoir agir, l'envie d'essayer encore, de te livrer à lui, docile,  devenue poupée de chiffon entre ses doigts virtuoses.

La pointe de sa baguette se colle contre le réseau pulsant de tes artères, coupant court à tes visions, t'arrachant presque un sursaut. Ton expression ne change pas d'un iota, mais tes paupières s'abaissent légèrement, sans que tu ne le quittes du regard. Juge-t-il réellement utile de singer cette comédie gestuelle, jouant au tyran alors que ta liberté de mouvement est déjà bien trop réduite ? Coller la pointe d'une dague contre ta carotide n'aurait pas produit plus d'effet. Sans doute parce que, aussi étrange que cela puisse paraître, tu sais qu'il ne te fera rien de dommageable. En termes profanes, tu as confiance en lui. Mais il est encore trop tôt pour que tu l'admettes. Trop tôt pour que tu ne t'avoues quantité de choses à son sujet.

Un sourire relève ses lèvres alors qu'une clochette retentit derrière lui. Visiblement, c'était le but qu'il s'était fixé puisque les cordes se relâchent, puis tombent à tes pieds, t'arrachant un soupir de satisfaction. « Contente ? » Mentalement tu l'imagines se redresser au dessus du corps féminin qu'il venait de gâter physiquement. Il avait l'air si fier de lui, comme si il venait de t'offrir quelque chose à contre-coeur : ta propre liberté. « C'est mieux. » Pas de quoi lui lancer des fleurs. C'était plutôt à lui de t'en offrir, mais cette fois, tu ne risquais pas d'en plaisanter... De peur qu'il te kidnappe pour te larguer dans un champ de fleurs. A poil, sans aucun doute. «  Tu as raison ; je t'attacherais plus tard. Je vais d'abord te nourrir. » Ah. C'était donc devenu un projet sérieux. Génial. Te fendant d'un éclatant sourire, tu rétorquais d'un « Je passe ! » des plus cordiaux, tout en enfonçant ton coude au niveau de ses cotes.

Non seulement il était hors de question qu'il t'attache, te ligote, te menotte, te bâillonne, t'encorde, te suspende et autres activités autrement réjouissantes incluant cordes et dérivés, mais en plus tu n'avais toujours pas l'intention de respecter ses interdits de contact, prouvant donc ton amour en réunissant deux activités passionnantes : briser ses règles et lui rappeler que tu étais là d'une façon plus ou moins douloureuse. La jonction de ton cubitus et de ton humérus s'étant certainement imprimées sur sa peau en tant que bleu, certes peu douloureux mais bien présent, tu bondis à l’intérieur du restaurant, bien décidée à jouer avec cette interdiction qu'il était le seul à respecter. S'il était le seul à ne pouvoir te toucher... Tu allais en profiter.


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