Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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918 pts
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Sloan ▬ modératrice
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Holiday in the hell ▬ Falvie

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Jeu 24 Avr - 13:45



Holiday in the hell

Falvie ▬ Upsilon




Tu ne voulais pas t'asseoir sur elle. Ni l'écraser. Tu voulais te tenir à ses côtés malgré tout. Mais, cette perspective te semblait encore lointaine, vaporeuse. Tout comme ce tiraillement ; celui de deux envies ; te l’approprier, te faire respecter et concourir... conquérir avec elle, la hisser à ta taille et non pas en dessous. Pour être égales. Mais, évidemment, tes actes découvraient plutôt ta première envie ; bien que prochainement, fusionner ces deux contradictions te semblera au goût du jour. Tu désirais pouvoir exercer un contrôle, une autorité sur elle. Et surtout quand elle transgressait tes règles, amorçant sa rébellion en combinant son côté félin et venimeux. Mais, tu ne voulais pas franchir la ligne infranchissable. Tu voulais vaciller sur cette limite pour qu'elle en redemande. Encore et toujours. Et qu'elle reste là, avec toi. Nullement décidée à te quitter. Par ennuie ou pour un autre. Et c'était sans doute cette crainte qui te motivait à agir ainsi, balayant plutôt le souhait de faire d'elle ta complice pour avant tout la posséder. Pleinement. Tu ne t'en aperçois que maintenant et encore ; ce sentiment reste désespérément flou.

Son poids plume ne t'aurais certainement pas empêché de la virer de tes pieds, de l'écarter pour te libérer de sa... curieuse emprise, si tu t'étais autorisé ce genre de contact. Oui, tu aurais pu facilement enrouler tes bras autour de sa taille pour la soulever. Mais non. Reculer t'étais encore possible jusqu'au moment où ses doigts s'étaient emparés de ton vêtement, scellant en quelque sorte son sort au tien. Mais, t'étais pas décidé à capituler, dressant ta baguette, formulant déjà une joyeuse menace avant le tintement délivreur. Autant pour elle que pour toi. Non pas qu'elle t'écrasait mais, l'avoir à quelques centimètres sans pouvoir faire ce qui te démange le plus commençait doucement à te frustrer. Tu te rassures cependant ; ton jeu d’abstinence finira tôt ou tard par l'atteindre elle. Elle viendrait réclamer tes mains, ton contact et ta chaleur. Si le même feu l'animait, elle finirait par craquer. Et si ce n'est pas aujourd'hui, alors ça sera demain. Oui voilà. Tu te berces dans cette douce presque-illusion, pré-savourant le moment tant attendu.

Tu la libère. Certes. Et quelque part tu regrettes déjà. Si l'environnement et le contexte étaient différents, les choses se seraient déroulées autrement. Qu'à cela ne tienne, tu gardes tes idées pour plus tard. Et ses idées aussi. Reste à savoir quel genre de cocktail peut émerger de toutes vos fantaisies. Ta voix sonne un peu narquoise. La sienne te répond, satisfaite. Tes doigts te démangent lorsque tu fais remonter ton index le long de sa gorge. Tes pupilles outrageusement dilatées fondent vers les siennes, inquisitrices et autoritaire. Tout comme ce filet rauque franchissant tes lèvres en une douce pression. Son visage s'éclaire d'un sourire. Rayonnant. Trop rayonnant. Dans le genre hypocrite, pas vraiment moqueur mais, qui veut clairement dire ''Mais bien sûr !'' sur une note ironique. Ça ne présageait rien de bon. Et tu le savais. Mais, avant de pouvoir amorcer le moindre mouvement, une douleur aiguë perfore tes côtes. Tu sens son coude s'enfoncer dans ta chaire ; tu te penches instinctivement en avant, étouffant à peine un tollé crispé et surpris. Au même moment, tu sens son poids disparaître de tes pieds, chose non négligeable qui facilite alors tes mouvements. Ta paume s'appuie contre l'endroit endoloris alors que, toujours penché, tu la regarde franchir la porte de l'établissement et disparaître. Un rictus orne tes lèvres.

« La garce... »

Avoues ; c'est pour ça que tu l'aimes.
Ouai. Enfin. Un petit peu.
Beaucoup ?
… Oh et puis merde heen.

Tu te redresses, massant légèrement de ta paume la zone agressée. Puis, tu franchis toi aussi la porte. Tes yeux la cherchent. La trouvent. Et tu la suis, tranquillement à une table qu'elle a déjà choisit. Elle s'y installe sans t'attendre. Tu hèles efficacement un serveur, histoire qu'il percute l'arrivée de nouveaux client, avant de prendre place, face à elle. Tu la vois déjà commander tout ce qu'il y a de plus cher ; rien que pour t'emmerder ; blessant et torturant ton côté radin. Bah. Après, tout, tu l'as cherché non ? Tu peux bien faire une petite concession. Saisissant la feuille servant de menu, tu la regarde par-dessus avant de t’intéresser aux écritures presque illisibles. Tu prends une attitude nonchalante, soufflant plus que tu ne parles. « Ça là. Je te le rendrai. » C'était peut-être rien mais, oui. Son coup ; tu le lui rendrais. Et avec plaisir. Le serveur débarque, accompagné d'un calepin et d'une plume ensorcelés. Tu remontes lascivement ton regard vers elle, un sourire en coin. Et tu passes ta commande.


~~


La clochette tinte à nouveau lorsque tu ouvres la porte. Tu te sens un peu... revigoré. En forme. Bref, la sensation d'avoir bien mangé sans pour autant avoir mal au ventre. Et elle qui disait ne pas avoir faim, a engouffré son plat avec plus ou moins d'appétit. Tu remarquais juste que sa quantité était moindre que la tienne. Bah. Après tout, dans l'ordre des choses, les garçons mangeaient plus que les filles. Surtout elle, vu son gabarie. Quoique, tu faisais pas 90 kilos non plus. Quoiqu'il en soit, c'était un déjeuné plutôt respectable. Ni parfait, ni dégueulasse. Et plutôt abordable niveau monétaire. Alléluia, ce n'est pas aujourd'hui que tu te retrouveras ruiné et dépouillé. Merci Merlin. Quant à l'ambiance, elle s'était révélée... plus ou moins réversible. Une conversation parmi tant d'autres, pas franchement intéressante sur la teneur en vitamine des concombres et vos façons de les préférés. En vinaigrette ou en crème fraîche – tu avais curieusement un net intérêt pour la seconde version. Et quand les plats sont arrivés, l'ambiance s'est chargée de quelque chose de plus... électrique. Tu jouais presque avec ta nourriture, enfournant habilement tes aliments, mâchant en la fixant d'un regard sombre, glissant lascivement une part de gâteau entre tes lèvres et essuyant du pouce tes commissures. Et le pire ; c'est que de temps à autre, elle faisait pareil. De quoi te tendre imperceptiblement.

Tes pompes foulent le sol avec légèreté lorsqu'elle te dépasse, prenant la tête du cortège formé par vos deux personnes. Tu n'as toujours pas daigné la toucher. Résistant à cette envie durant tout le déjeuné alors qu'elle répondait officieusement à tes avances. Mais, voilà, tu te confortes dans l'idée qu'elle aussi aurait apprécié que tu romps ta promesse intérieure. Ceci dit, maintenant rien ne t'empêche de pouvoir admirer ses mouvements graciles vu de derrière. Et constater avec horreur la non-pudeur de son accoutrement. Tout en profitant du spectacle, toi qui préfères reluquer une paire de jambes fraîchement dénudée plutôt qu'un pare-choc vulgairement exposé. Oui, voilà. C'est un mal pour un bien. Dis-toi que c'est une concession. Encore une. Tu soupires, agitant la tête. Tu ne sais absolument où tout ceci va te mener. Vous mener. Si elle continuera encore longtemps à te défier. Et comment tu réagiras. Curieusement, t'as pas envie que ça s'arrête, désirant la voir te narguer, t'offrant l’opportunité de répliquer à ta guise. Oui voilà. Tu ne veux pas que les choses changent. Parce que c'est très bien comme ça. Et surtout maintenant. Maintenant qu'il y a … un peu plus entre vous.

« Ça alors. Fal ? C'est toi ? »

Fal ???

Et tout à tes pensées, tu n'as pas vu la dénommée Fal s’arrêter. Ni ce gus s'approcher.
Ta tête se redresse. Tes yeux s’écarquillent et tu te figes. A quelques pas derrière elle. Suffisamment pour qu'on puisse vous dissocier.
C'est toi ? C'est quoi cette question ? Ça se voit non ?
… Et puis... C'est qui ce con ?
La réalité t’effleure. Tu inclines la tête. Ton visage s'assombrit.

« Je peux savoir ce que tu fais par ici pendant les vacances ? »

Et il se permet ce con.
Toi, tu bouillonnes.
Ou plutôt, tu commences à bouillonner.





MOVSURTESCHEVEUX.
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Lun 28 Avr - 11:40


Manger en face de ton mec t'avais toujours gavé.
A l’occasion d'un événement notoire, pour briser la glace lors d'un premier rendez-vous ou juste pour afficher son fric en réservant une table dans un très grand restaurant, on invitait sa promise à dîner. C'était une coutume occidentale qui donnait un côté chic et guindé au rendez-vous. Et tu n'avais jamais apprécié. Regarder les gens déglutir te dégoûtait, et savoir qu'ils te couvaient du regard quand tu levais ta fourchette était encore pire. Manger en couple était chiant. Détestablement chiant. Deux potiches plantées l'un en face de l'autre, à se mirer dans le regard de l'être assis à quinze mètres, cherchant à maintenir une conversation entre deux bouchées d'un plat qu'on avalait sans déguster. Tout pour briser le silence. Distance. Rester assis et attendre. Échanger quelques sourires qui se veulent complices. Tout cela n'était définitivement pas pour toi, ne s'accordait pas avec ta nature profonde, celle de l'action. Te laisser porter par la vague n'était pas dans tes habitudes ; bien souvent, la vague, c'était toi. Attendre, inactive ? Pourquoi pas. Si tu pouvais décider quand la passivité débuterait puis finirait. Tu voulais décider de ton sort et de tout ce qui pouvait l'englober ; te laisser malmener par un brun possessif n'en faisait donc pas partie.

Le menu dans les mains, tu toises la liste des plats qui défilent sans réellement t'attirer. Tu ne peux nier que la faim te tiraille, mais choisir entre plusieurs plats n'est pas dans ta liste de compétences. En général, tu te contentes de prendre le plat du jour ou le même que celui qui t'invite. Mieux, le partager avec lui. Dans ce restaurant-là, inutile d'y penser. Cachée derrière le rectangle doublé de cuir – histoire de prestige – tu fais la moue, contrariée par ton absence d'attraction pour la liste qui défile sur toute la longueur de la page, au final, tu optes pour un plat que tu ne connais pas, attirée par l'aventure gustative. L'idée de prendre les plats les plus chers ne t'as même pas effleuré, peut-être parce que tu ignores qu'Upsilon s'avère être radin. Ou parce que tu imagines qu'il ne peut tout simplement pas l'être à ton égard.

« Ça là. Je te le rendrai. »

Tes prunelles apparaissent au-dessus du menu que tu tiens toujours en main. L'idée qu'il ne puisse voir que deux iris le foudroyant d'un bleu azuréen t'amuse ; il ne peut que te comprendre en déchiffrant ton regard et la ligne de tes sourcils. Pas de rictus pour le guider, pas de pli au coin des lèvres, rien que deux prunelles accusatrices. Manifestement, il n'a pas compris ton geste. Ce n'était pas de la violence gratuite – pour une fois – mais rien qu'une très basse vengeance. « Bah voyons. » Tu daignes relâcher la carte, levant un sourcil peu conciliant. « C'est déjà pas grand chose pour se faire ligoter en pleine rue, alors n'essaye pas d'en rajouter. » Tout cela n'était certainement qu'un prétexte mal ficelé pour te faire subir ses fantasmes à ton égard, mais ça, c'était son problème, à lui de les assumer. Qu'il ne cache pas ses vicieuses lubies derrière une pauvre vengeance. C'était ton rôle à toi de faire ça. Lui devait assumer comme le mâle viril qu'il prétendait être.

Les plats arrivèrent assez rapidement, envoyés d'un sort à partir de la cuisine. Tu adorais les voir passer à vive allure, les soupes, les crèmes, les plats en sauce qui filaient sans perdre une goutte de leur précieux liquide, esquivant les serveurs et les clients avec un brio qu'aucun humain ne pouvait rivaliser. Dommage, une catastrophe aurait égayé l'ambiance. Ce que tu avais commandé n'était pas si mal, légèrement épicé, amenant des arômes que tu n'avais jamais expérimenté. En face de toi, Upsilon cherchait à te narguer en jouant avec sa bouffe, et par pur défi tu faisais pareil, enchaînant les bouchées normales avec celles, lascives, qui dilataient ses pupilles. Il n'y avait guère réaction plus flatteuse et amusante. Ce n'est plus un duel, c'est une jeu, ou tu t'opposes à lui, certes, mais complice également, prenant le parti de participer à celle étrange compétition où gagnait celui qui suscitait le plus de réactions chez l'autre. Il t'avait eu en fourbe plusieurs fois, profitant du fait que tu avais le nez dans ton verre pour sortir son arsenal d'élite, te faisant avaler de travers, entre surprise et fou-rire. Le pire dans tout ça, c'était qu'il ne s'agissait que d'un pauvre restaurant de quartier, pas celui d'un hôtel. Et que même s'il s'agissait du second cas... Il n'en aurait pas profité, encore obnubilé à l'idée de son jeu de non-contact. A voir si toi, tu lui aurais laissé le choix...

C'est donc un peu ailleurs que tu te relevais pour sortir de la salle, inventoriant tout ce que tu pouvais faire dans l’immédiat pour lui faire cesser cette activité stupide, que d'ailleurs, tu ne respectais absolument pas, n'ayant pas perdu une occasion pour narguer ses chevilles de ton pied, avant qu'il ne dérobe ses jambes en mimant l'agacement. Perdue dans tes pensées, tu sinuais entre les tables, devinant la présence du brun derrière toi, certainement occupé à calmer ses envies lubriques en matant tout ce qu'il pouvait, ou déplorant la courtesse de ta tenue. Merlin, qu'il aurait été heureux, un siècle auparavant. Tu aurais porté de longues jupes, cachant pudiquement tes chevilles, risquant la lapidation pour avoir embrassé un mâle autre que lui. Portant même, peut-être, une barbare ceinture de chasteté dont il aurait la clé, certainement sertie autour de son cou. Oh oui, il aurait adoré ça. Ce contrôle sur toi. Cette exclusivité totale. Ce pouv-

« Ça alors. Fal ? C'est toi ? »

Tu relèves mécaniquement la tête, songeant à une réponse aussi complexe que « non, c'est le pape. » et déduisant que ce « Fal » n’annonçait rien de bon. Et tu avais raison. Il était planté là, celui que tu avais recalé après deux mois de relation pour manque total d'initiative. Tu avais besoin d'autre chose qu'un ami avec intérêts. Autre chose que le mec parfait, un peu trop gentil, pas assez entreprenant. Ah, qu'il semblait sûr de lui à l'extérieur, et tu y avais cru toi aussi. Mais une fois en couple, il se transformait en chiot incertain... Et tu ne voulais pas de ça. Tu avais bien fait de l'envoyer bouler. Après tout, comme ça tu avais eu une chance avec Ups...

« ...Ah. »

Merde.
Il était derrière toi. Et tu l'entendais presque grogner dans ton dos, sortant tout son attirail d'attaque pour décimer celui qu'il avait très clairement identifié comme ton ex. Tu l'avouais honteusement, c'était délicieux de le savoir. Mais tu n'avais pas besoin de lui, tu étais assez grande pour renvoyer ce labrador dans la cage du refuge d'où il venait, pour ne plus avoir à le croiser de nouveau.

« Je peux savoir ce que tu fais par ici pendant les vacances ?  »

Alors euh, non. Déjà.
Il ne pouvait pas savoir. Il n'avait aucun droit sur toi, et n'en avait jamais eu. N'en avait jamais voulu d'ailleurs, incapable de s'en servir. Inconsciemment, tu étais en train de comparer à la vitesse de la lumière, celui qui se trouvait devant toi avec celui qui était derrière. Passé et présent. Physiquement, ils se ressemblaient assez. Plus grand que toi, mince mais pas trop, brun. Tu aimais les bruns. Ils avaient un pouvoir érotique que les blonds ne possédaient pas, ou en tout cas, pas de ton point de vue. Mais la ressemblance s'arrêtait là. C'était très clairement l'agneau et le lion qui te couvaient du regard. Attendant une réponse qui pourrait les mettre en valeur.

« Tout sauf vœu d'abstinence. »

A ce point-là, tu ne pouvais pas faire mieux pour ravir le lion. Un sourire carnassier releva tes lèvres, et pour éviter la plus petite confusion, le plus minime des espoirs, tu reculais d'un pas, puis deux, nichant tes épaules au creux du bras d'Upsilon, écrasant encore une fois volontairement son interdiction de contact. Le labrador avait intérêt à se barrer vite fait, la queue entre les pattes, s'il ne voulait pas en plus que tu roules une pelle bien baveuse à celui qui le battait dans tous les domaines.
 
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Ven 2 Mai - 0:13



Holiday in the hell

Falvie ▬ Upsilon




C'est parce que t'étais trop préoccupé à penser à cette jupe, à mater ses jambes, à fantasmer sur ses mouvements graciles, savourant d'un regard quasi tendancieux les roulements fantasques de ses muscles, grognant silencieusement en constatant qu'à chaque pas, la jupe se retroussait, désinvolte, à la limite de la frontière que tu jugeais tienne, imitant cet appel à la luxure que tu t'interdisais toutefois. C'est parce que t'étais dans ton monde de divine débauche, à réfléchir presque lascivement à la façon dont tu allais la faire tienne une seconde fois, que tu n'as pas vu ce misérable débarquer impudemment ; tel l'aiguille venant brutalement percer le ballon pourtant plongé dans une quiétude presque salvatrice. L'irruption soudaine de sa personne te stop; commandant à tes jambes un arrêt total, répercutant le même ordre contre elle. Elle ; celle qu'il se permet d'appeler par une sorte de surnom. Ou plutôt un diminutif. Attends... Quoi ?

Et c'est suffisant pour te figer. Pour laisser la surprise peindre tes traits, écarquillant tes pupilles et contraignant tes poumons à stopper leur fonctions vitales. Qui ? Par Merlin. Qui est-il ? Ou plutôt, qu'à t-il été ? Question éphémère ; tu n'as malheureusement aucun mal à le calquer à ses côtés. A ta place. C'est tellement évident ; quand tu prends le temps de l'analyser, l'évidence apparaît. Traîtresse. Presque insolente tant tu l'as sent te narguer. Et tu constantes avec un arrière goût, la ressemblance qui te lie à lui. Physiquement parlant du moins. Car tu refuses simplement l'idée de te comparer à ce... à ça. Tu restes silencieux, glissant ton regard vers la verte qui émet un « Ah. » dont tes oreilles captent l'éloquence. Et à vrai dire, tu ne sais pas trop quoi faire. T'approcher peut-être ? Tel le dominant désirant afficher au monde qu'elle est ta propriété – tout comme au final, tu es la sienne. Dois-tu te pavaner, impérieux, osant retrousser les lèvres à la moindre tentative jugée suspicieuse, mortellement déplacée envers celle qu'il considère à l'instant comme sa femelle ? Vas-tu jouer sur l'intimidation ? T'imposant effrontément mais à juste titre. Ou dois-tu armer tes poings plutôt qu'une baguette et sentir le craquement défectueux et délictueux de ses os lorsque tes jointures s'écraseront contre son nez, tâchant tes doigts d'une peinture enivrante, gonflant ton ego et réconfortant ta place. A moins que la chaire tendre de ses côtes ne te tente plus ? Et que l'envie de percer consciencieusement ses tissus ne t'inspire plus de sympathie ? Heen... ?

Tu l'entends. Sa voix. Elle sonne bizarrement à tes oreilles. Il se veut un brin... quoi... autoritaire ? Non, c'est pire que ça ; il se veut familier, à l'instar du diminutif qu'il a prononcé, s'adressant à elle de la plus normale des manières. Ça t'irrite. C'est indéniable. Ce genre de sentiment te déplaît. Et c'est encore pire lorsque tu prends conscience que, eh oui Ash, elle a eut une vie avant toi. Une vie et des larbins. Égoïste. Tu n'as pas le droit, Ash, décemment pas le droit de lui reprocher ça. Égoïste ; t'es pareil. En plus, tu te montres toujours plus hargneux qu'elle lorsqu'il s'agit de tes anciennes conquêtes. D'ailleurs, a-t-elle déjà montré un semblant de sentiment qui flirt avec les tiens à cet instant ; quand l'évocation d'un passé à visage humain s'impose ? Non. Ou peut-être si. Une fois. Dans les serres, il y a quelques semaines. Mais toi, Ash, ta possessivité est quasi quotidienne. Tu fais peur. Et tu devrais te soigner ; apaiser tes envies. Réguler tes sautes d'humeur mais, avouons-le, sans ça, tu ne serais plus vraiment toi. Avec elle en tout cas.

Tu sens tes veines pulser contre ta chaire, ton sang afflué, animé par un feu presque corrosif. Si la surprise prédominait les muscles de ton visage, maintenant il s'est transformé. Assombris. Tout comme ton regard, alimenté d'une flamme farouche. L'espace d'un court instant, tu le vois face contre terre ; ta semelle imprimant généreusement une marque sur sa nuque. Tes poings se sont resserrés, t'infligeant une douleur sourde dans tes doigts. Tu ne tremblent pas. Mais, tu boues. Et ses yeux rivés sur elle ne te donnent qu'une envie ; abattre les chaînes qui te maintiennent sur place et jouer. Jouer avec son visage. Et pourquoi pas avec ses yeux. Histoire d'ouvrir ce fameux pot de peinture dont l'appelle te semble de plus en plus difficile à ignorer. Cogner n'a jamais été ton credo. Et tu te verrais bien faire une exception. Il t'en faut peu. Tellement peu pour t'énerver lorsqu'il s'agit de Falvie. Fais gaffe Ash, ça commence à faire beaucoup.

« Tout sauf vœu d'abstinence. »

Elle intervient au moment où tu te voyais déjà lion et lui morceau de viande. Et sa réponse te surprend. C'est immédiat ; ton regard dérive vers elle et les muscles de tes mains se détendent peu à peu. Il y a  quelque chose qui se déploie au creux de ton ventre. Une sensation nouvelle. Agréable. Une bouffée de quelque chose de bon. Presque de frais. Qui t'apaise un peu. Et qui t'étonne aussi. Tu la suis des yeux, observant sans analyser. Voir sans regarder. Elle recule et s'approche de toi. Tu ne vois pas son visage ; le tien s'est armuré d'une expression neutre lorsque tu as compris. Compris que ce sentiment si doucereux, étrangement bienvenue ; c'était la fierté. Tu ne jubile pas, parce qu'il ne s'agit pas de toi – ou du moins pas uniquement de toi, mais aussi d'elle. Parce que ses mots prennent un sens plus profond à tes yeux. Plus profond qu'une simple démonstration de son talent à provoquer si impudemment. Elle vient nicher ses épaules au creux du tien. Et son sourire déclenche le tiens. Tu fais abstraction de son contact. Mettant ton jeu sur pause. Pour cause d'imprévu.

« De. Comment ? »

Oh. Falvie aurait-elle choquée ce pauvre garçon ? Lui faut-il un dessin pour comprendre ? Tsss. Tu contemple ton bien, ta Fal, amorçant presque un geste pour effleurer son visage. Mais tes yeux glissent vers l'impromptu. « C'est pourtant clair, non ? » Ta voix ne contient aucune menace. Elle est coulante, un brin narquoise. Elle fait écho au frémissement qu'il détecte sur tes lèvres. « Allez, oust. » Oust. Comme s'il n'était qu'insecte. Calme. Tu es étrangement calme. Après le flux de colère passé. Et c'est peut-être grâce à Falvie. Silencieusement, tu l'honneur de ta fierté. Mais, la situation ne semble pas convenir à l'autre. Tu ne le connais pas et l'absence de couleur définissant sa maison te plonge dans le flou total de son identité. Mais, franchement, bleu, vert, rouge ou jaune t'importe peu. Il restera résidu à tes yeux. Résidu pourtant cruellement capable de s'en prendre à tes nerfs et ce, sans qu'il n'ait besoin d'ouvrir la bouche.

Il est rapide. Mais, tu l'es davantage. Ses pas le mènent droit vers toi. Droit vers elle. Et tu ne comprends pas pourquoi une telle obsession. N'importe qui serait parti en voyant une ancienne conquête au bras d'un autre. N'importe qui. Sauf peut-être quelqu'un qui reste attaché. Ou qui est effroyablement con, dénudé de tout sens de logique. Ce dont tu es sûr, ce dont tu as conscience, c'est cette adrénaline qui monte à nouveau jusqu'à ton cerveau, terrassant l'afflux veineux et maîtrisant tes gestes. « C'est quoi cet... » Tu fais barrage ; t'imposant entre les deux corps ; t'éloignant du désiré pour plaquer ta main contre le torse de l'indésirable. Il est un peu plus grand que toi ; mais ça ne t’empêche pas de forcer son regard. A travers tes cils, tes yeux se plantent dans les siens, sombre, criant d'agressivité. « J'crois que t'as pas bien compris. C'est simple pourtant. Quand je dis oust, tu disparais. » Tes doigts se referment sur le haut de son t-shirt. Tu as fais ton choix, ses côtes te semblent être un bon point d'attaque. Alors tu sers le poing, amorçant ton geste avant de frapper lourdement. Ta main s'ancre dans sa chaire alors qu'il se penche instinctivement en avant. La tête haute et le regard rivé vers un point invisible derrière lui, tu termines. « Dégage. »





j'ai pas pu m'empêcher. pardon. mov sur tes yeux ♥
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Mar 6 Mai - 1:30


La surprise se peignant peu à peu sur son visage t'es délectable. Ses traits se figent, ses pupilles diminuent, ses sourcils se haussent à peine, juste assez pour clarifier son ressenti : de l’ahurissement. Créer cette réaction par tes mots ou tes gestes est comme une drogue, une véritable addiction. Provoquer pour surprendre, provoquer pour t'imposer, provoquer pour tout renverser, pour refaire le monde à ta façon. La plus délicieuse des victimes ne se trouve pas devant mais derrière toi, pourtant en cet instant tu n'as aucun mal à te satisfaire de ce que tu as. Tu ressens presque la tension de se muscles, le frémissement irrégulier de sa respiration, les battements hachés de son cœur découpé à vif, encore une fois. La première étant évidemment le jour où tu l'avais largué comme un vêtement devenu trop vieux, décoloré, usé jusqu'à la corde.

Tu ne te souvenais plus vraiment de ce jour là, mais il ressemblait à tous les autres où tu avais pu mettre fin à une relation. C'était toujours toi, la grande faucheuse, créatrice de liens pour mieux les trancher lorsqu'ils ne convenaient plus. Sans doute parce que tu ne supportais pas l'idée que l'inverse puisse se produire : tu te lassais des autres, mais eux ne pouvaient se lasser de toi. Peut-être aussi parce que s'ils s'en occupaient avant toi, tu pourrais les regretter. Devenir ce que tant d'ex devenaient : des âmes transies, meurtries par un amour impossible, dépourvus de toute volonté propre. C'était un extrême, mais tu ne voulais pas y ressembler, même pour quelques jours. Alors tu repoussais avant d'être repoussée. Les oubliant alors qu'eux concevraient des souvenirs pour deux.

« De... Comment ? »

Eh bien tu vois, d'abord on s'embrasse, puis la température monte. Il m'arrache plus ou moins délicatement mes fringues et je fais de même, puis commencent les choses sérieuses lorsqu'il s'- « C'est pourtant clair non ? » Tu m'étonnes. Il n'y avait pas plus explicite, et il n'était pas assez jeune pour se plonger dans les affres déprimantes du premier degré. Il avait juste du mal à faire la connexion, t'imaginant sans doute encore célibataire, cherchant peut-être à te reconquérir. Manque de bol, tu ne donnais jamais de seconde chance. « Allez, ouste. » Bonne initiative. Tu n'étais pas là pour remuer du fumier, mais profiter des vacances et de tout ce qui pouvait s'allier avec. D'ailleurs, tu te décides à te décoller du lion - … Ton lion – pour sortir de l'établissement, laissant l'autre à son triste sort. Tu es tellement fixée sur cette tache que tu ne penses pas un seul instant à Upsilon, ne notant pas son manque total de réaction physique, un véritable miracle envoyé par les cieux. Tu aurais du en profiter, rien ne dure jamais.

Avant que tu n'aies pu enchaîner deux pas, l'importun s'avance vers toi, et tes sourcils se froncent. Jouer est fort amusant, mais un jeu n'en est plus un lorsqu'il s'éternise ; l'agacement monte en toi mais tu le régules bien, contrairement au Gryffondor qui s'échauffe peu à peu dans ton dos. « C'est quoi cet... » Eh bien, celui qui t'as remplacé. Sa persistance t'irrite. Il est clair que tu ne veux pas de lui, qu'il n'y a plus de place à prendre dans ta vie. Ne sait-il pas que tu n'es pas de celles qui jettent pour reprendre ? L'affection que tu portes n'est rien de moins qu'une denrée rare que tu dispenses par petites doses : à trop dilapider, c'est toi que tu intoxiques.

Le corps d'Upsi se plante devant le tien et tu ne retiens pas un bruyant soupir, loin d'être de soulagement. Il n'arrangeait rien. Rien du tout. C'était TON problème. TON ex. TON boulet. C'était à toi de gérer. A toi de virer, de détruire ou même de frapper. C'était ta propriété. Pas la sienne. Et ça l'était encore moins lorsqu'il s'imposait sans demander ton avis, te reléguant au second-plan. Il devait être tellement tendu vers sa cible que tu aurais pu t'envoyer en l'air avec un serveur sur la table d'à côté qu'il ne l'aurait pas vu. Pas tout de suite. Et c'était inadmissible quand il était évident qu'il agissait ainsi pour et à cause de toi. Le rôle principal était pour toi, certainement pas pour eux et les embrouilles puériles qui ne tarderaient pas à se déclencher.

D'ailleurs, à peine avais-tu pensé ça qu'Upsilon repoussait son pseudo rival, d'une main sur le torse qui aurait fait couiner plus d'une fan de yaoi. Oh, c'était si beau, si viril, si profond, on lisait la tendresse dans leurs yeux, le feu dans leur cal-« Ça va, je dérange pas trop  » persifles-tu, venimeuse, te décalant d'un pas pour sortir de l'ombre qu'imposait le dos du rouge. Non mais allez-y, louez une chambre d'hôtel tant qu'on y est. C'est pas comme si l'affaire était déjà classée depuis quelques mois. C'est pas comme si c'était à toi de gérer ça, et pas à eux de jouer aux boxeurs pour un shoot de testostérone. Eh, les jeux étaient faits ! C'était inut- «  J'crois que t'as pas bien compris. C'est simple pourtant. Quand je dis oust, tu disparais. » Oh et puis merde.

Tu constates, impuissante et frustrée, les doigts du gryffon qui se referment sur le t-shirt de l'autre, et son autre main se former en poing pour s'enfoncer entre deux côtés. « Dégage » Bordel mais c'était TA réplique ça. C'était à toi de dire ça et... et oui, merde. Tu n'étais pas un élément du décor, et il était temps qu'il en prenne compte. Qu'ils en prennent compte. Fier comme un paon, Upsi ne t'accordait pas même un regard et ce fut donc en traître que tu récupérais ta baguette, qu'il avait imprudemment laissé dans une poche, à ta portée. « Super. Génial. Bravo. Vienzamoi. » Le sort, lancé d'une voix neutre, ne fait tilter personne alors que tu t'éloignes, contournant les duellistes pour sortir. A peine la dernière syllabe est-elle prononcée qu'Upsilon décolle du sol et file vers toi, lévitant à quelques centimètres du pavé que tu foules d'un pas vif et clairement irrité.

Les ruelles de Pré au Lard ne sont pas vides, mais presque. Tu ignores cependant royalement les regards qui se tournent vers l'étrange duo que vous formiez, toi, traçant ta route en regardant droit devant, la braguette brandie en direction d'un brun lévitant à ta suite, l'air certainement peu enjoué. Tu connais le sort à la perfection puisqu'il s'agit de ta création : il attire une personne ou un objet vers le lanceur. Son départ est très rapide, presque destiné à percuter celui qui tient la baguette, puis ralentit peu à peu, suivant ce dernier. Enfin, après quelques minutes, il reprend de la vitesse et entre en collision avec le lanceur, mettant invariablement fin au sort. Tu as donc encore quelques minutes devant toi et tu comptes bien les mettre à profit, puisque le brun ignore que sa situation n'est que temporaire.

Sans te retourner tu grognes, peu joviale « Deux clebs qui se battent pour un morceau de viande. » Et tu n'étais pas un morceau de viande. Ou alors pas n'importe quel morceau. « Je sais pas trop à quoi tu jouais mais je sais certainement mieux me défendre que toi. » Tu n'avais pas de bijoux de famille à protéger, par exemple. Et tu t'étais certainement battue bien plus souvent que lui, en bon chat de gouttière hargneux que tu étais. Il voulait s'envoyer en l'air avec toi dans un cadre visiblement exclusif incluant des sentiments : c'était donc, plus ou moins, l'amorce d'un couple. Alors s'il voulait être avec toi, il y avait des règles, et aussi viril, possessif et dominant puisse-t-il être, il devait les respecter. Tu cesses de marteler le pavé et t'adosses à un vieux mur décrépi, le braquant sous le feu d'un regard peu enclin aux négociations. « Maitrise ta testostérone. » Court silence méditatif « Sinon je risque bien de te castrer avant la prochaine pleine lune. » C'est ce qu'on fait aux mâles un peu trop nerveux, non ?

Tu te fendis d'un sourire de louve, soulignant tes propos avec l'aplomb et le calme qu'il fallait. Non, tu ne lui en voulais pas, il t'avait juste exaspéré sur le coup, à s'imposer dans ton espace pour en devenir encombrant. Il t'enfermait dans la chambre, dictait ton code vestimentaire, choisissait ce que tu devais faire, jusqu'à même te ligoter en pleine rue. Et tu ne disais rien. Mais là, il avait mis le pied sur une frontière que tu avais déjà beaucoup repoussé. Il était hors de question de lui céder encore un peu d'espace, quitte à une brève altercation. Dans un sens, c'était presque – preeeeesque – mignon, ce besoin presque viscéral qu'il avait de vouloir contrôler ton environnement pour influencer ton comportement. Il désirait le contrôle absolu, comme si tu étais devenue son obsession principale. C'était flatteur, mais tu n'avais pas le temps de t'en soucier pour le moment. Briser les règles, c'était bien une discipline dans laquelle vous excelliez, mais là, tu voulais une exception. Quelque chose qu'il n'avait manifestement pas compris seul. Tu voulais son aval, qu'il t'accorde verbalement cette volonté avant de le relâcher, quitte à le ligoter ensuite s'il le fallait. S'il n'envisageait pas ta liberté d'action, qu'il n'envisage rien du tout dans la durée.
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Mar 13 Mai - 19:02



Holiday in the hell

Falvie ▬ Upsilon




Je vais refaire le monde. Colorier le ciel d'un rouge écarlate. Peindre la mer de la même couleur. Éclabousser les murs de la même teinte. Celle qui se mari si bien avec ton visage... vois-tu... Tâcher mes doigts, salir mes mains ne me fait pas peur. Tant que j'obtiens ce que veux, les moyens ne sont que des détails. Tu n'es qu'un détail. Substrat de quelque chose qui, jusqu'à aujourd'hui n'existait pas. Pas pour moi. Ton existence, ta présence n'est qu'une erreur commise par la nature. Heureusement, il est possible de la corriger. Éradiquer les parasites. Je te buterai comme on bute un clébard estropié. Et je referai le monde sans toi.


Ton poing s'enfonce entre ses côtes. Et tu perçois par avance le doux craquement d'une brisure éloquente. Tes ongles s'agrippent à la chaire de ta paume, délogeant certainement quelques cellules épithéliales. Mais cette douleur te fais du bien. Un bien fou. Le corps chaud de l'impudent te hisse à une hauteur vertigineuse ; tu ne vois que dédale de noire. Obscurité et rage. Sentir les battements de son palpitant s'affoler contre ton coup, c'est quelque chose que tu prends plaisir à aspirer. Te voilà impérieux. Violent. Les mots acerbes n'étaient pas suffisant. Les regards meurtriers n'étaient pas suffisant non plus. Il a fallut que tu lèves la main et Merlin... que ça te fait du bien.

Tu es seul. Seul avec ce résidus. L'environnement t'échappe. Il est tellement... tellement peu important. Tout ce qui compte, c'est sa tête baissée contre ton épaule ; alors que la tienne se tient droite, armée d'un regard bizarrement absent. Tu fixes un point inexistant, concentrant toute ton attention sur les sensations que te procure ce corps courbé. Mais, tu en veux plus. L'écraser pour mieux t’asseoir dessus. Quoique... tu te verrais plutôt essuyer la crasse de tes semelles sur son dos. Il ne sera pas un marche-pied. Il sera paillasson. Ta tête bouges. C'est un mouvement imperceptible et qui ne dure pas. Tu frémis de délice, te retenant de faire craquer les os de ton cou.
A terre... A terre...
Allez, mets-le à terre. Fais-le embrasser tes pompes et bouffer le sol.

Ton pied quitte la terre ferme. Tu te vois déjà courber le genoux et frapper. Frapper encore une fois. Frapper là où ça fait mal. Enfonçant ta rotule dans ses tissus sans la moindre délicatesse mais, plutôt avec la passion d'aliéné qui te possède. Tes yeux glissent vers lui alors qu'un sourire carnassier s'épanouit sur tes lèvres. A terre... A ter... Tu décolles subitement du sol, arraché à ta proie. Tes traits  se crispent, tes yeux s’agrandissent et ton souffle se coupe ; tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas ce qui t'arrive à l'instant T. Tu aurais pu donner des coups devant toi. Des coups de griffes, des coups dans le vide même si tu espérais atteindre ta cible. Tu n'aurais été qu'un lionceau cherchant à érafler. Mais, tu étais homme, doté d'un sens de la logique et d'une conscience. Ta première réaction était de jeter un œil à ce qui se passait derrière toi.

Elle avait récupéré sa baguette. Tu n'avais rien vu. Rien senti. T'étais bien trop occupé à t'imposer face à l'autre. Et tout ça pourquoi déjà ? Pour elle. A moins que ce ne fut pour toi ? Car, oui, l'espace de cet instant, tu l'avais oublié. Ce rat avait réussi à accaparé toute ton attention, et tu l'avais laissé de côté. Alors que tu t'interposais justement à cause d'elle. Elle qui te traîne en ce moment même à travers les pavés, comme on traîne un chien rageux qu'on emmènerait à l'abattoir. Pas de laisse cependant ; tu lévitais visiblement grâce à un sort qu'elle avait formulé. Que tu n'avais pas entendu. Que tu ne connaissais pas. Elle avait le pas lourd et rapide ; elle était irritée et tu étais en colère. Tu te laissais embarqué, sans pouvoir faire quoique ce soit alors que tu mourrais d'envie à l'idée de cavaler à l'encontre d'une victime bêtement épargnée. Homme ou bête. Qu'étais-tu au juste à ce moment là, Ash ?

« Deux clebs qui se battent pour un morceau de viande. »
« Ta gueule ! »
Parce que t'étais ivre de colère. Parce que ce terme de chien revenait sans cesse. Qu'il t'illustrait alors que tu refusait de te laisser cataloguer de la sorte. Parce qu'elle n'était pas un morceau de viande. C'était dit avec violence. Lâché plutôt. Avec hargne. Tu retournais la tête devant toi, ignorant les passants, tu visais simplement l’établissement qui s'effaçait peu à peu. Tu étais loin d'être rationnel, calme ou logique. Loin de te demander si t'avais pas fais une bêtise. Loin de te questionner sur ce qu'elle pouvait penser de toi. Tu n'étais animé que par le désir de retourner à l'assaut, jugeant que l'enflure n'en avait pas eu assez... ou que toi, tu n'avais pas assez donné.

« Je sais pas trop à quoi tu jouais mais je sais certainement mieux me défendre que toi. »
« Permets-moi d'en douter. » Tu persifles par-dessus ton épaule. T'étais capable de cogner, même si tu n'en avais pas l'habitude. T'étais au pire, capable d'encaisser des coups. Voir même d'agir en traître en usant de ta baguette. Que savait-elle de toi ? A ce moment là ? Tu ne jouais pas. Et même si c'était le cas, elle ne pouvait assurément pas affirmer quoique ce soit ; elle t'avait arraché, entravé, t'empêchant de terminer tes prouesses. Elle sait se défendre mieux que toi ? Mais, elle n'a pas vu de quoi tu es capable. C'en est presque. Presque, vexant.

Elle s'arrête, s'adosse à un mur alors que tu lévites toujours... Tu détestes ça. T'as l'air d'un génie fraîchement sorti de sa lampe magique. C'est franchement ridicule. Franchement emmerder. Énervant même. Tu fulmines, essayant de te contenir. Tu ne peux te permettre de t'agiter ; tu aurais l'air pathétique. Avide de violence. Mais, tu n'étais pas comme ça. T'avais toujours su te tempérer, t'emmurant derrière un cocon de patience et d'artifice. Pourquoi fallait-il qu'il n'implose juste... juste parce qu'il s'agissait d'elle... Parce que malgré tout, tu n'avais pas oublié pourquoi tu avais agis de la sorte. T'arrivais pas à le concevoir en tant que passé. Tu refusais simplement qu'il lui parle. Qu'il s'adresse à elle. Qu'il la regarde. Elle n'était pas un jouet et tu n'étais pas non plus un enfant égoïste. Pourtant, la comparaison semblait plutôt adaptée. Elle t'adresse un regard sévère. Alors quoi ? Elle va te sermonner ? Te faire la morale ? Oh bon sang qu'elle en finisse ; t'as une peinture à terminer !

« Maitrise ta testostérone. »
« J'peux pas. » Autant être franc. Éviter de répliquer sur les mots qu'elle a choisit. Tu soutenais son regard, aussi buté qu'elle, une lueur farouche animant le fond de tes prunelles.

« Sinon je risque bien de te castrer avant la prochaine pleine lune. »
« Épargne moi tes sarcasmes. » Ce que tu peux être direct parfois. Direct et cassant. Et tu voyais tout en noir. Ça ne t'amusait pas. Pas du tout. A l'inverse, elle semblait prendre un malin plaisir à te torturer de la sorte. Parce que oui, c'était de la torture. Elle t'empêchait de bouger. De retourner là bas pour finir ce que t'avais commencé alors que le feu de tes veines frappait avec insistance contre tes tempes. Tu voulais cogner ; tu ne pouvais pas. Et c'était une première. Difficile de gérer quand on a pas l'habitude. Derrière tes cils, la vois sourire, appuyant ses propos. Alors tu l'imites. La commissure de tes lèvres s'étire en un coin. Ta tête se penche sur le côté et tes yeux se plissent.

« Tes menaces à deux balles ne me font pas peur. » Et il n'y avait que toi pour glisser dans cette phrase un sous-entendu déplacé. Qui serait le plus malheureux des deux si elle mettait ses menaces à exécution ? Après l'étape de la douche, t'avais un peu de mal à l'imaginer empêcher la chose de se reproduire. « Relâches moi. » Tu n'aimais pas ces mots. Mais faute d'autres termes, tu optais pour ceux-là. « Je vais pas m'excuser, désolé... Ah. Oups. » C'était volontaire. Ce ''désolé'' entrait en parfaitement contradictions avec tes dires. Mais c'était volontaire. Tout comme ce rictus qui déformait ta bouche. T'en avais marre de léviter, d'être incapable de bouger, d'aller là où tu veux. Amusant quand on voit que ça, c'est quasiment ce que tu lui infliges à répétition. Un moment viendra où tu la questionnera sur ce sort. Mais, pour l'heure, ce n'était qu'un détail dérisoire. Elle avait réussi à capté toute ton attention, détournant tes pulsions peu scrupuleuses. Belle prouesse.
Et tu termines par une note narquoise.

« Allez Hollyn. De quoi t'as peur ? »




BLBLBLBL.
By pandora

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Mar 13 Mai - 21:19


Quand tu repasses la scène dans ta tête, elle est colorée de rouge et de noir. Elle est floue, vibrante, tenace, elle est comme mal cadrée, tout bouge, l'horizon bascule, les paroles crachées ricochent entre elles et te filent la migraine. Tu la ressens plus que tu ne la vois ; tu devines la violence sous chaque tension musculaire, la hargne dans le plus infime des battements de paupières, la destruction au sein de chaque cellule. Elle te prend à la gorge et glisse dans ta bouche, coulant dans ton œsophage pour meurtrir tes viscères, t'incitant à y participer, à danser au milieu de ce balai carmin et ébène. Ce n'est pas la première fois qu'une telle chose se produit en ta présence, mais cette fois il s'agit d'un inédit : Upsilon est là, en tête brûlée de Gryffondor, se lançant dans la mêlée sur un coup de pression, représentant fort bien le lion de sa maison. Habituellement calme pour laisser les autres s'agiter à sa place et tout obtenir par procuration, voilà que soudain, sans prévenir, il bondit et brise le cou du premier à portée de crocs. Jamais tu n'as douté de sa capacité à sortir de ses gongs pour développer un ingénieux panel de coups et autres violences distrayantes, mais jusqu'à le voir se déclencher pour une broutille dont tu étais le centre... Non. Ce n'était pas dans tes plans.

Plus les minutes s’égrènent et plus tu te satisfais de cette solution imposée à la va-vite. Cette fois, c'est toi qui mène, et le changement est décidément trop brutal pour que le brun le supporte. Fort bien, qu'il boude, hurle et se démène dans sa bulle hermétique, cela ne fait qu'asseoir ton contentement. Pas un seul instant tu ne penses à l’élément déclencheur de cette curée : pour l'instant, ta priorité est de l’emmener assez loin pour qu'il finisse par se poser. Après tout, il n'était pas si con que ça et comprendrait vite qu'il n'y avait cette fois qu'une seule solution pour obtenir libération. Même les chiens les plus hargneux finissent par se coucher quand ils sont assez loin de la source d'excitation, et tu espères ne pas te taper un mec plus con qu'un clébard. Cependant, alors que tu vois défiler les ruelles, tu ne peux t'empêcher de comparer cette situation avec une autre : celle d'une nana qui traîne tant bien que mal son mec défoncé dans les ruelles mal éclairées, pendant que ce dernier n'est qu'incohérence. T'y peux rien, les bad boys t'attirent plus que n'importe quoi au monde. Pauvre fille. Au moins, t'as la chance de pouvoir les harponner, et pas uniquement de rêver d'eux. Quelle triste vie ce serait, dans le cas contraire.

Le « ta gueule ! » qu'il te balance ne te fait ni chaud ni froid. T'as sûrement du lui en envoyer bien plus, alors si le moindre juron de sa part te faisait perdre toute volonté... Entre vous c'est comme ça, enfin de cette façon dont tu l'imagines, maintenant et pour plus tard. Y'a pas de moments de disputes parce tout en est une : l'un cède toujours assez rapidement et la vie continue. Et puis parfois lui ou toi dépasse les bornes et il y a confrontation. Tu sais pertinemment que cette fois encore, il va déblatérer deux trois conneries, sortir ses sourires #5 et #13 et tu vas décider de laisser couler parce qu'il n'y a plus rien à en tirer. C'est pareil quand tu exploses deux ou trois durites. Il gueule, tu gueules, tout le monde gueule et ça se finit comme c'est venu. Tu n'as d'ailleurs pas beaucoup de mal à l'imaginer te faire taire avec sa propre bouche. Moyen efficace dans la mesure où tu le veux bien ; il y a toujours possibilité de l'amputer d'un bout de langue ou de lèvre au cas-où ton ire serait passée de brasier à incendie.

D'ailleurs, si tu ne sais pas dans quelle mesure Upsi sait se battre, il n'imagine pas à quel point tu peux être performante si tu le veux. La force n'est pas avec toi, mais tes techniques sont aussi viles que ta personnalité. La plupart de tes adversaires imaginaient que ta quarantaine de kilos ne te permettaient pas de les repousser; un bon coup de pied dans la rotule et ils se tordaient de douleur en tenant leur jambe, certains d'être infirmes à vie – ce qui est par ailleurs absolument faux. Un coup de poing dans les côtes ou à la base du cou pouvaient également être des répliques effroyables, sans parler de l'usage que tu pouvais faire de tes dents en cas critique. Bien peu savent que la mâchoire d'un humain est assez puissante pour briser les dents qui y sont implantées ; seul le cerveau empêche cette auto-mutilation. Tu pouvais donc aisément partir gueule grande ouverte sur l'abruti qui s'imaginait faire de toi sa prochaine victime.

Quand il est face à toi, alors que tu peux te poser et éclaircir un tant soit peu ton esprit, il est clair que tu ne t'expliques pas ton geste. Sur le moment, c'était ce qu'il fallait faire, et tu ignores d'où pouvait provenir ce commandement ridicule. Tu ne l'avais pas fait pour lui : le voir se bousiller les jointures – et sa réputation – ne te faisait ni chaud ni froid. Tu ne l'avais pas fait pour toi : ce n'était qu'un vague contretemps et tu ne tenais pas à l'autre. Quand tu rayais une personne de ta vie, elle y était chassée pour le bon. Enfin, tu ne l'avais pas fait pour vous, sans doute parce que le sentiment d'appartenir à un « nous » n'avait jamais été présent en toi. Tu te sentais à part, dans ta famille et même dans ton cercle très réduit d'amis. Tu ne pensais pas au pluriel, ce n'était tout simplement pas inscrit dans ton programme génétique. Alors, pourquoi avais-tu fait ça ? Tu ne te l'expliquais pas. Tu n'étais pas flattée par un tel acte, au contraire, tu trouvais sa réaction excessive. Alors c'était peut-être ça, ton rôle. Celui de déterminer quand c'était assez. De mettre un stop, de lui intimer l'ordre d'arrêter ses conneries. Ou alors c'était nettement moins beau et poétique et tu avais juste eu envie de dégager et l'avait embarqué qu'il soit d'accord ou non, en bonne chieuse que tu étais.

Devant toi, il te fixe, crache son venin en réponse au tien, t'envoie bouler. Tu fais face, encaissant ses piques sans broncher, décomptant les secondes qui filent avant la fin de ton sort. Son regard noir te transperce, sa colère pulse dans toutes les directions... Et puis finalement il s'arme d'un sourire et change de munitions. Et voilà. La comédie de l'exaspérant charmeur et la panoplie de ses sourires. T'as l'habitude. Tu les connais, les as numérotés et sais même quand il les emploie. Par contre, si tu en es immunisée... Rien n'est moins sûr.

« Tes remarques à deux balles ne me font pas peur. »
« Tant mieux » rétorques-tu instantanément. C'est vrai, si ce genre de choses pouvaient l'effrayer... Non, c'était juste de quoi manifester ta désapprobation. Tes vacances n'étaient pas destinées à être rythmées par des combats de coqs. Il voulait se la jouer, qu'il explose le préfet fayot.

« Relâche-moi. » Ben oui. Suffisait de le demander ! Oh attends. Non. Cette fois, ce n'était pas lui aux commandes. C'était toi. Et étrangement, t'avais pas envie d'en profiter à fond ; juste de lui montrer ce que c'était, que d'être dans ta peau cinq minutes. De lui faire expérimenter l'absence d'action, comme il l'avait fait en te ligotant ou en t'enfermant à clé dans une pièce, à plusieurs reprises. C'était une vengeance, mais une vengeance si minime, si légère par rapport à ce que tu voulais faire qu'il aurait du te dresser un autel rien que pour ça. Pour cette... Cette putain de tolérance qui n'avait rien à foutre là. « Je vais pas m'excuser. Désolé... Ah. Oups » Tu hausses un sourcil. C'était fin ça. Très mature. « Bien essayé. Mais non. » Enfin, « bien essayé » … T'avais vu mieux en matière d'éloquence. Cela dit, tu avais ce que tu voulais à la base : il ne pensait plus qu'à cette envie de retrouver sa liberté de mouvement, et pas à l'autre idiot du restaurant. Amen. Allez, encore quelques minutes pour profiter et tu le laissais aller. Juste de quoi te satisfaire un peu plus. Tes commissures se relèvent en un odieux sourire, et tu l'aguiches d'une voix innocente : Tu sais combien de temps je peux tenir ce sort ? » De quoi te faire jeûner pendant un moment. De quoi me faire insulter de tous les noms possibles et inimaginables. De quoi te faire prier tous les dieux de tous les panthéons réunis. Tu voulais qu'il réalise. Tu voulais qu'il ressente le désespoir de ne pas pouvoir te faire changer d'avis. Et pourtant, au fond de toi, une petite voix te disait que tu pouvais bien lui faire subir ce que tu voulais, jamais il ne ferait le rapprochement avec ce qu'il avait pu et comptait te faire faire.
Une autre voix te disait aussi que ton sort allait bientôt lâcher. Mais ça, tu ne voulais pas l'entendre.

« Allez Hollyn. De quoi t'as peur ?  »
« De quoi veux-tu que j’aie peur, Ash ? »

Cette provocation de primaire. T'as peur hein, il a peur, il veut pas le faire ! Ridicule. Tu le défiais du regard. Peu réceptive aux sourires et aux mimiques. De quoi tu avais peur ? De rien. De personne. T'avais bien une phobie, peut-être même deux ou trois, mais elles étaient dérisoires. Tu te foutais des gens, de ce qu'ils pouvaient dire ou ressentir. Tu te foutais de la conséquence de tes actes, tu gueulais dans la bibliothèque si tu le voulais et dansais sur les macchabées si l'envie te prenait. Tu faisais ce qu'il te plaisait et t'en étais foutrement heureuse. Alors t'avais pas peur non. Et certainement pas de lui.

Trois, deux, un.

Avant même qu'il ne commence à léviter vers toi pur mettre fin au sort, tu le libérais, le laissant regagner la terre ferme en toute quiétude. Il était libre. Libre de repartir comme un dératé pour taper du frisé, mais tu en doutais. Libre de se venger sur toi, mais tu l'attendais de pied ferme, baguette au poing. T'étais indulgente une fois mais pas deux. Enfin, il était libre de faire à peu près ce qu'il voulait te concernant afin de clore son numéro, et incurable comme tu étais, il y avait de fortes chances pour que tu laisses faire.
Parce que c'était lui et que nom de dieu, t'étais faible.
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Ven 16 Mai - 0:30



Holiday in the hell

Falvie ▬ Upsilon




T'étais debout, les pieds dans le vide. Une sensation assez particulière. Il n'y avait pas de mur contre lequel t'acculer. Aucune chaînes entourant tes chevilles et tes poignets pour te maintenir en place. Aucune croix en bois. Rien. Juste... du vide. T'étais dans l'incapacité de regagner la terre ferme. Incapable du moindre geste au final. T'étais comme un pantin, flottant grâce à l'unique ficelle qui te reliait à sa baguette. Elle avait beau cracher sur toi, railler sur tes méthodes, tes précautions, là en ce moment, tu te disais que la désarmer n'était pas si inutile que ça. Vraiment pas. Sans son bois, elle n'aurait pas pu t'arracher à ta cible, pas de cette façon du moins. Et fier comme tu étais, tu pensais qu'au final, ce sort était l'unique solution capable de te déloger ; sans magie, elle n'aurait pas réussi. Et c'est sûrement avec plaisir que tu te serais péter les jointures contre le craquement d'une mâchoire.

Enfin, tant pis. Et certainement tant mieux pour l'autre. Il devait déjà avoir quitter l'immeuble, galopant comme une biche en fuite, apeurée et scandalisée. Qu'il se rassure, le chasseur était occupé ailleurs. Et pour cause ; tu étais prisonnier. Fulminant gracieusement sans sa direction à elle. Tu n'aimais pas être pris au dépourvu. Tu n'aimais pas non plus ta position. Et ton esprit était tellement embrumé que tu ne faisais aucun lien vis à vis de ton propre comportement la concernant. Sa vengeance ne résonnait pas à tes oreilles. Tu n'y voyais là rien d'autre qu'un acte d’héroïne empêchant le vilain dracula de saigner une malheureuse victime. C'était tout ce que tu voyais. Jusqu'à ce « Tu sais combien de temps je peux tenir ce sort ? » Là, t'avais compris dans sa façon de parler, qu'il y avait autre chose. Quelque chose de plus personnel. Et même si l'envie de répliquer un ''Non, mais j'aimerai bien voir ça.'' te brûlais les lèvres, tu te contentais de rester silencieux. Et tu levais le menton, plissant les paupières pour mieux la jauger, la mettant au défi de te montrer de quoi elle était capable. Oh bien sûr, la perspective de rester là pendant des heures de t'enchantait pas plus que ça. Tu n'en laissais rien paraître. Du moins, tu essayais, ponctuant ta dernière réplique d'un note narquoise.

« De quoi veux-tu que j’aie peur, Ash ? »
« Je ne sais pas. A toi de me dire. »

Tes lèvres s'étirent en une ligne moqueuse. Tu tiques sur sa façon de te rendre ton nom. Quelle bataille ! Du grand art. Répondre à une question par une autre question, c'était facile. Et lui demander de te filer des infos quant à ses peurs, c'était pas mieux non plus. Mais, tu t'en foutais. Elle connaissait déjà ta phobie des piqûres pour l'avoir plus ou moins exploiter. Et en échange, elle t'avais confier son aversion pour les félins. Ça faisait un point partout. Sauf que tu n'avais pas encore abusé de cette confession. Mais, pour l'heure, tu pensais à une toute autre forme de peur... en fait, ce n'était même pas ce sentiment qui là, t'intéressait. La terroriser t'importait peu. Non. Tu visais autre chose. Et surtout là, maintenant. Maintenant qu'elle avait réussi à détourner complètement ton attention. C'était si facile. T'étais si faible. Ta colère disparaissait au moment où quelque chose d'autre montait. Ta cible, c'était elle désormais. Et te voilà en train de dresser mentalement un panel de différentes façons d'arriver plus ou moins à tes fins.

Tes dents saisissent ta lèvre inférieure alors que tu baisses la tête, ton regard suivant le même chemin, closant presque tes paupières. Tu t'enfermes dans une bulle colorée de délices lorsque tu vois le sol se rapprocher doucement. Ah ? Alors elle te relâche. Comme ça ? Tu pensais devoir flotter encore pendant un moment mais soit. Très bien. Bon choix. Excellent même. Tu économises ta salive. Tes pieds touchent enfin la terre ferme. Au même moment tu relèves brusquement les yeux vers elle. Les yeux et non pas la tête ; cette dernière restant inclinée vers le bas. Tu la vois à travers tes cils alors qu'aucun sourire ne vient barrer tes lèvres. Une aura singulière émane de ton corps. A l'image de ce regard voilé de noir que tu lui adresses. Tu avances dans sa direction, redressant alors la tête dans le même rythme. Tes pas ne sont ni légers, ni lourds. Ni précipités ni lents. Et tu avales les derniers centimètres que te sépare d'elle, avançant ton visage face au sien, ton nez effleurant presque le sien, tes lèvres scellant presque les siennes. Ta bouche s'ouvre à peine quand tes yeux descendent vers celle de ta... partenaire.

« Tu m'énerves, Falvie. » Tu souffles presque. Tes doigts viennent frôler l'intérieur de son poignet. « Tu m'énerves....  Et j'adore ça. » Tu murmures et tu tires un trait sur tes règles, préférant  succomber à l'appelle de la chair. Alors tu t'écartes pour mieux t'emparer de ses lèvres. Abruptement. Dans le même mouvement ta main capture la sienne lorsque tes doigts se mêlent aux siens. Tu te veux possessif et autoritaire dans ce baiser. T'y déverses le reste de ta colère, de ta frustration, appuyant ton corps contre le sien. Tu fais pression. Insistant. Ta langue l'explore une dernière fois, envahissante avant que tu ne t'écartes. Un constat indéniable s'ouvre devant toi. Là. Maintenant. Cette lueur lubrique et intense dans tes prunelles ne peut que crier ce que tu ressens au fin fond de tes entrailles. La bête se réveil. Et la bête à faim. Tu renforces ta prise sur sa main et tu l’entraînes avec toi. Ton pas est rapide, presque raide. Tu avances droit vers une ruelle située entre deux bâtiments. L'endroit est isolé malgré la rue qui le longe. Tu pénètres dans l'obscurité de la venelle, adossant la serpentard contre les briques. Tu la fixes un instant avant de la relâcher. Empoignant ta baguette, tu t'écartes de quelques pas et lui tourne le dos. Tu te concentres tout en levant ton bois de cèdre. « Salveo maleficia. »

Oui. Voilà un sort des plus pratiques, rendant invisible ceux se trouvant à l'intérieur d'un voile tout aussi transparent. Tu t'assures de l'avoir bien maîtrisé avant de pivoter vers la douce et tendre Falvie... « Je te demanderais juste de ne pas crier trop fort. » Et un sourire carnassier s'épanouit sur tes lèvres alors que tu avales la distance qui vous sépare.





tu hide le prochain poste heen 8D /sort/
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Sam 17 Mai - 9:43


(je fais ce qu'ordonne le maitre krkr)


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Mar 20 Mai - 23:30
Hop hop hop

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Mer 25 Juin - 4:11


La vie des jeunes couples n'avait rien à voir avec la votre, hormis un point bien précis ; s'envoyer en l'air comme des lapins, vite et bien, n'importe où et n'importe comment, mené par des envies fiévreuses et des gestes fébriles. C'était bien la seule chose qui vous liait à eux, au commun des mortels. Fallait bien voir la vérité en face, tu n'allais jamais quémander après des mots doux ou des gestes tendres, regarder des films romantiques blottie dans ses bras et brailler devant les thrillers au cinéma. Il n'allait manifestement pas se barrer au plus vite pour raconter ses exploits auprès de potes qui avaient déjà suivi les histoires plus ou moins passionnantes de ses premières conquêtes et qui commençaient à connaître son mode de pensée par cœur, et aussi étrange que cela puisse paraître compte tenu de cet historique, tu ne l'imaginais pas un seul instant draguer la première nana en jupe courte croisant son chemin. De toute façon, il devait se douter que s'il déconnait à ce niveau, tu serais là, à l'attendre au prochain tournant, armée de son propre balai pour l'émasculer proprement. On ne se riait pas de toi, et il était évident que tu ne comptais pas faire de même à son égard.

Il te faut trois bonnes minutes pour récupérer tes fringues qui ont valsé un peu n'importe où, et tu pries à chaque pas pour que le sortilège d'invisibilité soit assez étendu et qu'un mec ne voit pas une nana à poil sortir de nulle part, un soutif dans une main et une chaussette dans l'autre. Tu sens que tu n'as pas encore réellement regagné la terre ferme, bullant dans un monde d'endorphine où tout est merveilleux. Entre hébétude et euphorie, tu luttes faiblement pour retrouver un semblant de raison tout en arrangeant ton apparence, remontant une bretelle, lissant un pli, démêlant une mèche rebelle. Derrière toi, tu entends le brun faire de même, farfouillant dans son propre tas de tissu, retrouvant l'un et l'autre, assemblant les deux pour masquer sa peau veloutée. Vos regards ne se croisent pas, étrangement, comme si il s'agissait d'un accord tacite afin que chacun récupère un minimum de matière grise avant de rouvrir les hostilités. Tu as pourtant surpris le regard qu'il a posé sur ce qui te servait de sous-vêtement – son boxer – la réalisation lui ayant arraché un regard victorieux et toi, un sourire en coin. Eh ouais. T'avais encore sa chemise aussi.

Repenser à la nuit dernière te ferait presque rire, quand tu songes au cirque que tu as pu faire par simple caprice, et aux conneries qu'il avait osé mettre en œuvre juste pour... Imposer sa masculinité. Quel beau duo. Tout était tellement plus simple maintenant. S'il ne voulait pas squatter dans ta chambre, tu t'incrustais dans la tienne ou le traînais de force, parce que tu t'en octroyais le droit. Il ne pourrait pas se faire de fausses idées ; si vous étiez en couple, t'allais certainement pas t'amuser à le chauffer pour lui refermer la porte au nez. Tu n'étais pas assez forte pour ça sans doute, changeant d'avis au cours de l'opération. Il lui suffisait d'un regard pour faire ce qu'il voulait, alors qu'étais-tu, pauvre femelle, pour lui résist-

Ses bras se referment contre tes hanches, te tirant brutalement de tes pensées. Heureusement, ton cerveau a regagné assez d’énergie pour l'identifier et ne pas déclencher le système d'alerte, lui valant une sacré beigne dans la face. Non, c'était lui, et une petite voix te susurre que tu ferais bien de te faire aux contacts surprise de ce genre. Surtout si le Gryffondor venait à découvrir que ce n'était pas le style de choses que tu tolérais dans la vie de tous les jours. A partir du moment où il apprendrait ça, tu pouvais t'attendre à toutes sortes de contacts imprévus, de la main autour du poignet jusqu'aux lèvres sur le cou, en passant par les bras autour des épaules et autres marques corporelles d'affection que tu n'avais jamais su gérer. Ce serait évidemment à toi de maîtriser tes réflexes, parce que tu l'entendais déjà d'ici : il voulait être « gentil » et voilà qu'il se prenait un poing dans le nez, quelle piètre petite-amie faisais-tu !

Passé l'instant de surprise, tu te laisses aller sans mal à cette étreinte loin d'être désagréable, il fallait l'avouer, la tête du brun reposant son ton épaule, agitant une nuée de choses en toi que tu ne parvenais pas à qualifier. Une vague doucereuse de chaleur, qui baignait tes organes, clapotant contre tes viscères, marée haute qui ne redescendrait qu'après quelques minutes où il se serait éloigné. C'était aussi dérangeant qu'agréable, et le fait de devoir composer avec deux choses totalement différentes et pourtant extrêmement liées – le feu de la passion et les remous de l'affection – te laissait encore une fois désemparée. Merde à la fin, qu'il te laisse dans ton cynisme et ta rancœur de Serpentard, ça au moins, tu pouvais le digérer plus aisément !

Le moment se prolonge, et tu n'as absolument aucune envie de l'abréger. C'est quelque chose de rare et d'authentique, le fruit d'une de ses impulsions que tu ne comprenais pas franchement, ne saisissant pas ce que tu avais pu dire ou faire pour déclencher un tel élan, mais en avalant voracement la moindre seconde, comme pour te préparer au vide intersidéral qui meublerait le temps entre deux gestes tendres de ce genre. « Et à partir de maintenant, je marcherai à tes côtés... » Tu lu jettes un regard hésitant entre consternation et amusement. Il venait de sortir quelle énormité là ? C'était... C'était mignon et totalement déplacé. Et il n'avait même pas l'air de s'en rendre compte ! Il te faut deux bonnes secondes pour choisir l'attitude à adopter : lui répondre sérieusement ou... Ou pas.

Tu plies le bras et ta main se pose sur sa joue, rapprochant sa tête de la sienne. « Ecoute Trésor... » Et tu susurres avec le plus grand sérieux du monde « Prends pas de gâteau de mariage à la pistache, ça jurera affreusement avec mes cheveux. » Un sourire carnassier dévore tes lèvres, et tu l'observes alors que le moment magique se brise en mille et un morceaux à vos pieds. T'as encore des progrès à faire, mais allez... C'était trop tentant. Heureusement, Upsilon en rajoute également une couche, chassant les derniers zestes de culpabilité traînant ça et là « Même si de derrière, j'ai une vue imprenable. » Tu pinces les lèvres, faussement agacée. « Surtout quand tu portes cette jupe. » Eh ouais, il allait finir par aimer à force ! « C'est pas avec une salopette que tu pourrais profiter hein ? » relèves-tu, narquoise, en référence à votre discussion quelques heures plus tôt.

Il finit par s'écarter et tu le suis des yeux alors qu'il cavale déjà à l'autre bout de la ruelle, affirmant qu'il avait besoin de s'asseoir. Tu lui emboîtes donc le pas, ravalant un commentaire sur le choix de ses supports verticaux quand aux activités... Primaires. Forcément, ça fatiguait plus. Un dernier regard en arrière t'apprend que vous n'avez rien laissé derrière vous et tu le rejoins donc en quelques foulées, constatant son expression ravie, comme s'il était le gosse le plus heureux du monde. Tu ne pouvais le nier, t'étais un peu dans le même état d'esprit, mais en moins expressive et peut-être encore un peu perdue dans tes souvenirs du passé proche – celui où ses bras étaient liés autour de ton corps. « J'ai vu un parc en passant tout à l'heure. Enfin je crois.  » Ouais, quand tu le traînais derrière toi comme bouddha en lévitation. Attrapant sa main, tu l'embarquai dans ton sillage. « Au pire on visitera. » Regard en coin. « C'est ce que font les gens normaux j'imagine. » Ton sourire valait toutes les explications du monde.
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Lun 30 Juin - 18:17



Holiday in the hell

Falvie ▬ Upsilon




C'aurait pu être une caresse, en quelque sorte. Le contact frais de sa main sur ta pommette encore légèrement fervente, presque tiède. Agrémentée d'une coloration encore rosée et survolée de quelques mèches brunes et folles, il était aisé de deviner à quel passe temps tu venais de t'être abonné. Ses doigts fins toujours aussi glacés, flirtent un instant avec l'hélix de ton oreille. Et tu y appuies volontiers ta joue, les lèvres contre son poignet. Tu souffles dessus, retrousses tes lippes pour faire rapper en douceur canines et incisives sur la surface lisse et fine de sa peau. L'instant est un peu à part, privilégié. Peut-être pas unique, te connaissant, ce genre de contacts rapprochés t'était assez familier. Sans parler de cette piscine hormonale dans laquelle tu brassais paresseusement. Ces petits gestes post-coïtal n'étaient rien de moins qu'une matière dans laquelle tu excellais. Inconsciemment ou pas d'ailleurs. « Ecoute Trésor... » Sa main fait pression, tourne et rapproche ta tête de sa joue. Ouai... une caresse... Du moins, sans ce : « Prends pas de gâteau de mariage à la pistache, ça jurera affreusement avec mes cheveux. » susurré avec un sérieux inconvenant.

Ses lèvres s'étirent en un sourire vorace et tu clos les paupières, secouant la tête en douceur. Voilà les grands mots. Gâteau, mariage. Ne restait plus que la cérémonie, les témoins et les bagues. Elle se différenciait de toi par son art de briser tout instants magiques, un peu parallèles, sorte de trêve où las d'user de vos armes vocales, vous sortiez pour ainsi dire... la grosse artillerie. Qu'importe sa raillerie, le mariage et l'union sacrée de vos deux êtres c'était... ben clairement pas pour demain. Loin de te sentir agacé, tu enrichies tes propres paroles, évoquant le laisser voir de sa tenue vestimentaire, un brin désapprobateur concernant l'intérêt qu'en trouverait le reste de la population. Population masculine pour souligner encore une fois, l'importance de ta captation. Qui tend à devenir maladive. Parce que ça ne va pas en s'arrangeant. Tes dents emprisonnent – pour pas changer de vocabulaire, emprisonner, retenir, posséder, tout ça, c'était clairement le must de ton répertoire – le lobe de son oreille. « C'est pas avec une salopette que tu pourrais profiter hein ? » Tu la relâche, desserres tes dents pour reculer de quelques pas. « Non. Sauf si je coupe les pans. » D'abord pensif, tu ne peux retenir un sourire en coin. Ben ouai. Fallait pas déconner non plus. Tu trouverais toujours un moyen de profiter quand ça la concernant elle.

Pivotant allègrement, tu rejoins le bout de la rue, comblé de satisfaction en constatant que ton sort à plutôt bien tenu. L'idée même que tu te sois loupé dans la formule ou dans les gestes à répéter ne te traverse pas l'esprit. Manquerait plus que votre petit escapade charnelle ait pu profiter à une troupe de spectateurs indésirable. Au quel cas, la liste de tes martyrs s’en retrouverait agrandit de façon évidente. Tu tournes tes talons dans sa direction, un sourire pour le moins innocent flottant sur tes lèvres lorsque tu énonces ton besoin de t'asseoir. Ricanant à cette nécessité pittoresque mais, plutôt légitime en soi, tu l'observes jeter un œil derrière elle avant de te rejoindre. Elle se plante devant toi alors que tes yeux pétillent encore de l'instant passé. « J'ai vu un parc en passant tout à l'heure. Enfin je crois.  » Tu penches la tête sur le côté. Un parc ? « Rassures moi, t'as pas l'intention d'aller nourrir les pigeons ? » Meilleure activité post-coïtal ever. Fantastique. C'était absolument merveilleux de voir que la première chose qui te passait par la tête, c'était pas quelque chose d'immoral. A croire que ton cerveau n'avait pas tout à fait récupéré. Visionner un banc et deux vieux balançant des bouts de pain sec à des piafs à la place de deux jeunes fougueux et débauchés, arrachant l'herbe à coup de poignées désespérément crispées sous un certain rythme, c'était pas vraiment quelque chose qui te ressemblait. En temps ordinaire.

Ses doigts se lient aux tiens et elle t'embarque avec elle, sur les traces de ce fameux parc. « Au pire on visitera. » Tu tires la tronche. Nan. Tu veux pas visiter. Tu veux juste t'asseoir, peinard et savourer son poids sur tes jambes. Parce qu'il est évident qu'elle viendra poser son fessier sur tes cuisses. De toute façon, tu le voyais pas autrement. Tu l'observes glisser un regard dans ta direction.  « C'est ce que font les gens normaux j'imagine. » Ouai. Les gens normaux font des trucs banals. Inintéressants. Affreusement chiants. Comment le reste du monde pouvait continuer à vivre avec des idées aussi barbantes ? Visiter un musée, une ville, une galerie d'art moderne. Rien ne valait une bonne dose d'adrénaline, d'endorphine et une compagnie aussi plaisante que celle qui t'accompagnait en ce moment. Son sourire fait frémir tes lèvres. « Dommage. Je ne connais pas ce mode de vie. » Tu rives tes yeux devant toi. « Et je ne veux pas en connaître les détails. » Haussement d'épaule. S'extasier devant un mur peint de trois couleurs différentes, c'était pas pour toi. Découvrir la ville, non plus. C'était plus palpitant de se perdre et de demander son chemin à la première divine créature qui passerait par là. Ou au gros barbu. Ta prise sur sa main se raffermit tandis que tu continues d'avancer à son rythme. C'est là que tu sens la lourdeur subtile de tes muscles. Et c'est un peu plus loin que ton pas se ralentit. Merlin, t'aurais bien envie de t'étirer voluptueusement pour dégourdir tes membres. Lézardant sur une surface plus ou moins moelleux, le nez fourré dans un coin judicieux teinté de rose par exemple. Tu t'arrêtes ayant remarqué l'espace tranquille d'une semi-clairière. Entourée de quelques bâtiments datant un peu, elle avait su attirer ton regard par la présence non négligeable d'une pierre assez volumineuse pour y accueillir ton vénérable arrière-train. Tu quittes le sentier, embarquant Falvie avec toi. Elle n'avait de tout évidence par réussi à retrouver le parc. Fin sens de orientation. A moins qu'il ne se trouve quelques mètres plus loin mais, de toute façon, t'étais plus emballé par l'idée d'aller te vautrer sur un rocher isolé plutôt que d'aller roucouler sur de l'herbe en public. Quoique au moins, ta liaison avec la verte serait exposée et empêcherait les nuisibles de lui tourner autour. Mais, puisqu'il fallait faire un choix, tu optais pour le premier soit ; la pierre isolée dans la semi-clairière.

« Plus tard pour le parc. Pardonnes moi trésor mais, je sens qu'on aurait continué de marcher pendant encore des kilomètres avant de le trouver. »
Ta tête pivotes dans sa direction et tu lui offres un sourire empreint d'innocence. Tes doigts se délient pour libérer sa main et tu pars te hisser sur le cailloux, reposant enfin tes membres. Relevant le nez, tu tends un bras dans sa direction. Pas qu'elle en ait forcément besoin pour te rejoindre ; c'était plus une forme d'invitation qu'elle pouvait tout à fait décliner après ta judicieuse critique de son sens de l'orientation. Tu n'entends que l'effritement du vent dans les feuilles, le bruit de la foule lointain et plus que supportable... et le piaillement aiguë d'un ou de plusieurs volatiles au-dessus de ta tête.  





blblbl ♥
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Ven 8 Aoû - 21:38


C'était dommage pour lui.
Les petits gestes supposément insignifiants qu'il pouvait avoir à ton égard avaient toujours un effet sur toi. Surtout en ce moment, où l'étrange parade constituée de piques partant des deux côtés pour faire le plus de dégâts possibles avait pris fin. Après l'offensive... Tu ne savais pas vraiment ce qu'il y avait, mais tu y étais. Là où chaque regard était un phare braqué dans ta direction, où le moindre contact n'était pas une tentative de prise de pouvoir mais juste... Un contact. Catalyseur de proximité. Et c'était vraiment dommage, parce que ce qu'il faisait en ce moment te rendait dingue. Son souffle sur ton poignet. Ses dents glissant le long de ta peau. Ses bras autour de toi. Mais c'était un peu trop tard, et boostée par l'endorphine, tu ne ressentais plus qu'un vague remous au sein de ton bas-ventre, plutôt qu'une décharge électrique incendiant tes viscères. Ses actions-là ne menaient à rien. Étaient purement gratuites. Et comme c'était déstabilisant, tu préférais tout balayer pour reprendre pied sur un terrain que tu connaissais. Transformant le charme en sarcasmes.
Upsilon était décidément mal tombé, mais tu apprendrais vite.

Ses canines jouent avec le lobe de ton oreille, et tu trouves incroyablement frustrant de ne pouvoir faire que regarder le mur. Toi aussi tu veux t'amuser aux dépends de ses hormones. Jouer de son corps. Profiter en témoin privilégié de ses réactions. Mais pour l'heure, tu es uniquement son terrain de jeu, et il ne te faut qu'un battement de cils pour oublier ta frustration et te délecter du moment présent. Une fois la vipère immobilisée et réduite au silence.. Il ne reste plus grand chose de reptilien en toi. L'ovipare aux crochets cède la place à quelque chose de plus... Félin. Et ce n'est pas le brun qui s'en plaindra, lui qui justement se ravit de la vue dont il profite en ce moment. Non, bien sûr, il profiterait moins avec sa salopette adorée.. « ...sauf si je coupe les pans. » Ben voyons. Et là tu évalues le budget soutif et autres dessous qu'il va te falloir pour cette année, puisque monsieur semble prendre beaucoup de plaisir à détruire plutôt qu'enlever. Ce qui certes, est bien plus érotique. « Tellement plus simple que de supporter une jupe, c'est clair. » Et tu partages son sourire.

Il s'éloigne en début de rue et tu le rejoins alors qu'il efface son sort d'un mouvement de baguette. Pas vus, pas pris. Il vous faut trouver un endroit où s'asseoir à présent, et si il ne s'agissait que de toi, tu n'aurais vu aucun problème à te laisser glisser à terre ; le sol est une surface horizontale propice au repos, un siège comme un autre. Mais le brun recherche un banc, ou peut-être en réclame-t-il un pour éviter que tu ne t'assoies à même le bitume. Les causes sont floues mais les conséquences sont là : il faut un banc, et tu sais plus ou moins où se situe le parc que tu as longé en éloignant Ash de l'autre abruti. « Rassure moi, t'as pas l'intention d'aller nourrir les pigeons ? » Tu tournes la tête et lui jettes un bref regard, hésitant à faire la moue et à lui demander ce qu'il peut avoir contre ces adorables boules de plumes puantes à l’œil vide. Tes lèvres frémissent : « J'ai mieux à faire. » C'est bien, tu progresses Falvie.

Tu t'empares de sa main et l'embarque dans ton sillage, absolument certaine de te paumer et de ne pas retrouver l'eden verdoyant. Au pire, vous visiterez. Ouais. Perspective qui n'a pas du tout l'air d'enchanter le gryffon, bien au contraire. T'imagines sa tronche de six pieds de long, avec des yeux effarés et les coins de la bouche plissés. Il te faut une bonne dose de retenue pour ne pas pouffer. Comme si c'était ton genre de traîner nonchalamment, main dans la main avec lui, à s'extasier devant les maisons anciennes et prendre des photos de monuments historiques. Les cours et les livres te suffisent niveau culture, merci bien. Tu ne sais pas si c'est la perspective d'une visite guidée qui dégoûte le brun ou plutôt sa fatigue, mais son pas ralentit et ta course se mue en marche puisque tu ne comptes pas le tracter sur les trois quartiers qu'il reste à traverser – tu t'es retrouvée finalement, un véritable miracle.

Entre deux bâtiments se dresse un genre de jardin urbain un peux miteux, avec quelques arbres et des supports qui font à présent fantasmer son courageux cavalier. « Plus tard pour le parc. Pardonnes moi trésor mais, je sens qu'on aurait continué de marcher pendant encore des kilomètres avant de le trouver. » Et ça ne te vexe pas le moins du monde. Sûrement parce que tout Poudlard sait qu'il y a une Serpentarde à la crinière rose qui erre dans les couloirs, et qu'il est préférable de ne pas la croiser pour rester entier. « En termes profanes ' j'ai la flemme ' » Regard angélique en sa direction. Termes profanes oui. Parce qu'Upsilon Ash n'est jamais fatigué. Il est rapide comme un pur-sang et endurant comme une locomotive. Tout le monde sait ça.

Alors que le rouge se hisse sur le rocher, tu observes les alentours. L'ensemble n'est pas mal, et surtout isolé puisque la rue qui y mène n'est pas fréquentée, ou très peu. Le soleil parvint à se glisser entre les deux rectangles de béton pour réchauffer la pierre qui doit être délicieusement tiède. Difficile à l'avouer, mais c'est effectivement mieux qu'un parc surpeuplé, et sûrement par des gosses qui jouent sur leurs balais miniatures. Ton regard glisse de la pierre aux arbres qui l'entourent, dont un, plus feuillu, qui projette une petite tache d'ombre sur le monticule rocheux ; un oiseau semble s'y débattre, au vu des cris poussés au sein des branches fournies. Upsi te tend la main. L'oiseau braille encore plus fort. Il ne te faut pas longtemps pour te décider. « Deux minutes. Je le dégage. » Impossible de buller avec un tel vacarme, et ça te ferait franchement chier de te relever pour plumer cet abruti : autant profiter que tu ne sois pas encore installée.

Le tronc de l'arbre est épais, mais les premières branches sont basses. Le reste est facile d'accès, ton faible poids et ta silhouette fuselée te permettant de grimper rapidement sans craquer l'écorce ou finir avec plus de feuilles sur la tête que de cheveux. Tes mains se referment sur un support, un pied se cale, tes bras se tendent et tu prends de la hauteur, guidée par le bruit de la bestiole que tu imagines déjà propulsée à l'autre bout de Pré-au-Lard par un coup de pied vengeur. Tu arrives rapidement à la faite de l'arbre où, cachés par les feuilles, ce n'est pas un, mais deux hiboux qui se mettent mutuellement en charpie à grands coups de becs et de serres. Ravalant un grognement – non mais ils se foutent de la gueule du monde ? - tu pointes ta baguette sur le plus proche et le pétrifie, calmant instantanément l'autre qui te toise avec de grands yeux ambrés, visiblement perplexe d'être si injustement interrompu. Un sourire relève tes lèvres.

« Ash, t'as un hibou au fait ? »

Ash. C'est sorti tout seul. Ça sort tout seul quand tu vas dire une connerie, masquée sous un voile de fausse innocence. Sa voix te parvint, et il te semble entendre une négation suivi d'un « pourq-.. ? » « Maintenant oui. » Et tu balances la chouette dans sa direction. La bestiole n'est pas baguée, et celle qui te toise toujours ne l'est pas non plus. Libre-service donc. Et puis, tes bras endoloris sont un paiement bien suffisant selon toi. Tendant le bras tu attrapes le plumé – plus grand et impérieux, il te semble être un hibou, peut-être Grand-Duc – qui t'échappe des mains en t'écorchant les doigts et se pose sur ton épaule, y incrustant ses serres. Saloperie. Il ne coupera pas au sortilège une fois que tu seras à terre : tu comptes bien te reposer sans avoir à surveiller un plumeau volant, futur facteur de tes correspondances peu prudes avec le brun. T'imagines déjà le topo. Lentement, tu descends de quelques branches mais le poids de la bête te ralentit, ses serres te font mal et t'en as franchement ras les lombaires de jouer à Tarzan, alors tu écartes les branches pour jeter un regard faussement suppliant au Gryffondor. « Tu me rattrapes si je saute ? » Allez quoi, tu l'as bien mérité. Même si t'es montée en jupe.
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Mer 10 Sep - 23:01



Holiday in the hell

Falvie ▬ Upsilon



Son regard traîne sur les alentours. Il s'arrête sur l'édifice teinté d'ombre, vieux bâtiment craquelé tenant encore fermement sur ses fondations. Son importance est bénéfique au lieu ; véritable barrage entre ciel et terre. Il camoufle le soleil, réduisant l'impact de ses rayons. Tout un chacun peut facilement profiter du calme environnant sans se faire cramer l'épiderme par des Uv indésirables. Entouré d'arbres imposants, l'endroit que tu ne doutes un instant être populaire au sein du voisinage tend vers le paysage bucolique... A condition de faire abstraction des tuiles, parpaings et autres pavés jonchant de temps à autre le sol, évidemment.

Ton bras se tend dans sa direction et tu dénoues les doigts, espérant y sentir la fraîcheur coutumière qu'engendre son contact. Tu t'intéresses également aux environs, suivant l'intérêt que la Serpentard y porte. Avec un peu plus de recul, tu réalises que l'endroit n'est peut-être pas aussi fréquenté que ça. Du moins, pas par des gens typés ''normaux'', comme des vieilles, des vieux ou encore des personnes salariées, père ou mère de famille. Nan, tu verrais plutôt des voyous ou alors un couple fougueux à la recherche d'un coin tranquille pour s'éclater. Ouai. Un peu comme... comme Fal et toi en somme. L'air s’engouffre à travers tes doigts et tu ne t'en rends compte qu'à son « Deux minutes. Je le dégage. » Incrédule, tu tournes la tête vers elle, émettant un bruit de contrariété à mi parcours entre le « Attends ! » et le « De quoi ? »

Et à moins que tu ne te décides à lever ton fessier pour aller lui chopper le bras, toute opposition verbale restera veine. Décidée à calmer l'odieux piaf qui grésille depuis le sommet de l'arbre, Falvie s'engage sur une voie qui te surprend un peu. Tu pensais qu'elle utiliserait sa baguette, qu'elle lancerait un sort suffisamment puissant pour faire peur à l'oiseau. Peu importe quel sortilège d'ailleurs, un bon gros boum aurait suffit à lui foutre la trouille. Sauf que, ben non. Elle grimpe, use de sa corpulence et de son poids plume pour escalader l'arbre. Tu réagis enfin, bondissant de ton rocher pour lui deman-...hurler de descendre. Elle ne t'écoute pas et continu sa progression, te laissant planté en bas du conifère. « Descends ! J'ai aucune envie de t’emmener à Saint-Mangoust. Fal ! … Fal ! » Peine perdu. Tu passes nerveusement tes mains dans tes cheveux avant de te retourner mécaniquement.... Histoire de t'assurer que personne n'est sur le point de pénétrer dans la clairière et aussi... par pur automatisme ; préférant regarder ailleurs plutôt qu'en haut, là où ta complice fait exactement le contraire de ce que tu lui deman-... ordonne.

« Ash, t'as un hibou au fait ? »

Ta tête pivote vers l'arbre avant de se relever. Sa voix innocente et le patronyme employé ne vont absolument pas ensemble. T'aurais dû flairer la connerie mais là, t'es plutôt surpris et incrédule.
« Quoi ? … Nan, pourqu- »
« Maintenant oui. »

Pas le temps de marmonner un ''heen'' ahuri qu'une chouette visiblement inerte plonge droit dans ta direction. Tu diras merci aux entraînements intensifs de Quidditch qui ont su perfectionner – ou presque – tes réflexes. Non pas que tu frappes dans l'oiseau à coup de batte invisible mais, tu le réceptionnes avant qu'il ne s'écrase contre ton visage. « Nan mais ça va pas ?! » Coup de stress, ta tension est montée d'un cran. Ouai, c'est l'effet de surprise tout ça. Tu grognes, marmonnant mille et un compliment sur les filles désobéissantes mais, cruellement canons alors que tu pars déposer la chouette sur le rocher. Toi qui voulais flemmarder tranquillement à ses côtés, te poser, reprendre un peu d’énergie, tu pensais pas qu'en venant ici t'avais signé pour passer un moment aussi... stressant voir contraignant. T'avais peut-être gagné une chouette mais, t'aurais préféré donner ton chaudron et ta baguette – non pas celle-là, l'autre – pour larver paisiblement avec Falvie.  

Le bruissement des feuilles attire ton attention et ton regard se pose sur l'arc formé par le corps de celle qui s'improvise alpiniste lorsqu'elle tente de redescendre de l'arbre. Un hiboux vient camper sur son épaule, lui arrachant une plainte ronchonne. C'est un sacré hiboux. Pas besoin de savoir compter pour comprendre qu'il y avait deux piafs en haut et non un seul. Et qu'évidemment, en dégager un n'a pas suffit à satisfaire pleinement la Serpentard. Tes pas te rapprochent du tronc et ton menton se lève. Vu d'en bas, le panorama est splendide. Vraiment. Mais, la difficulté qu'éprouve Falvie à redescendre devrait attirer un peu plus ton attention. L'oiseau est un fardeau qui ne fait que compliquer sa tâche. D'ailleurs, le regard qu'elle te lance est tout aussi éloquent que le sont ses paroles. « Tu me rattrapes si je saute ? »

L'idée te tente. Beaucoup même. Tu sais parfaitement que tu en serais capable. Son corps n'est pas lourd et tu es suffisamment robuste pour l'intercepter malgré la vitesse de descente. Le hiboux en revanche freine ton enthousiasme. En fait, il n'y a pas que le hiboux qui enraye ce joli scénario. Ta tête se penche sur le côté et un sourire débordant de fausse innocence se peint sur tes lèvres. « Tu te démerdes trésor. » Elle ne t'as pas écouté - bien que le terme ''obéir'' serait plus adapté vu ton passif. « T'as voulu monter. » Avec ta totale désapprobation. « Alors maintenant tu descends. » Toute seule. « Prends ton temps surtout. » Et tu pars te rasseoir sur le rocher. « La vue est captivante. »

Digne spectateur, tu viens poser ton genoux sur ta cheville en une attitude décontractée.
La vérité ? Tu bondiras bien avant qu'elle ne touche le sol.




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