Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

Caesius ▬ fondatrice retirée
Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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Ven 14 Fév - 11:28

Mischief Managed

Ronove s'était fait beau. Il avait réussi à dompter ses cheveux, grâce à cette merveilleuse invention qu'était le gel. C'était pas très confortable de les avoir plaqués sur son crâne ainsi, il n'y était pas vraiment habitué, mais il ferait avec. Il avait même réussi à retrouver son seul et unique costume, même pas froissé. Miracle miracle. Sa cravate était un peu de travers, mais ça faisait l'affaire. Il était beau. Il était fier. Pas tellement pour son apparence, oh ça non, mais pour l'ouverture de ce bal de thé dansant, ou thé à bal dansant, il avait oublié le terme exact, c'était pas son boulot de se rappeler de ce genre de détails. Ce qu'il avait eu à faire, c'était organisé la salle et les invités. Regardant autour de lui les jeunes élèves et quelques autres adultes discuter de si de là dans la salle, verre à la main, il se sentait assez fier du résultat. Il avait utilisé la salle sur demande, ça faisait longtemps qu'il ne s'était plus rendu, et le reste s'était fait de ses mains. Les tables se dressaient sur les côtés, quelques apéritifs et boissons et verres sur des nappes magnifiques dont le motif changeait. Il commençait à y avoir pas mal de monde, et pourtant ils n'étaient pas serrés. Comme si la pièce s'adaptait à ses occupants. La magie est vraiment chose formidable. Mais ce qui le rendait vraiment fier, ce qui le faisait un peu trépigner même, c'était ce qu'il avait réussi à mettre en place pour deux élèves en particulier. Et qui allait sûrement signer son arrêt de mort. Cette pensée n'aurait peut-être pas du lui décrocher un grand sourire, mais c'est pas comme si la sainteté d'esprit était qualité première des habitants de Poudlard.

Il jeta un coup d’œil à sa montre, puis au piano pour l'instant inoccupé. Le pianiste n'était pas loin, il l'avait aperçu plutôt. Il n'avait pas encore vu Alessandro, mais ne se faisait pas de soucis, il ne devait pas être bien loin. Il se rapprocha d'Alix, absolument magnifique dans sa robe d'or, et un instant oublia ce qu'il comptait lui dire. Il resta juste là devant elle, avec un grand sourire empli d'affection et d'une niaiserie à vous donner des caries. Et puis, du coin de l’œil, il aperçu le pianiste lui faire un signe, levant un sourcil inquisiteur quand il se tourna vers lui. Ronove leva deux doigts yeah peace et se rappela bien vite sa tâche, faisant face de nouveau à la jeune fille.

    C'est bientôt l'heure, tiens toi prête!

Il lui donna un dernier grand sourire avant de filer dans la foule. Il leur en avait parlé avant, à tous les deux, séparément bien entendu, et avait réussi à les convaincre d'ouvrir le bal. Alix avait accepté gracieusement et aimablement. Son futur partenaire de danse, en revanche ne lui avait pas tout autant facilité la tâche. Ronove le cherchait des yeux, il n'avait plus que trente secondes à présent pour trouver le jeune homme avant que la soirée ne commence vraiment. Il l'aperçut, enfin, et se précipita vers lui. Il nota avec un nouveau sourire le costard qui lui allait comme un gant et le nœud papillon qui lui donnait un air bien sérieux, et lui pris son verre des mains.

    C'est l'heure, c'est l'heure, en piste bonhomme!

Les lumières se tamisèrent doucement, et tous s'écartèrent pour former un large cercle autour de ce qui serait la piste de danse. Il poussa le Gryffon vers la piste, juste avant les premières notes de piano, et se fondit dans l'ombre avant que l'un des deux élèves ne s'aperçoive de ce qu'il avait fait. Ricanant dans son verre, il regarda Alix et Charlie se faire face. Let the show begin.
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Ven 14 Fév - 15:38



Qui dit Amour dit les gosses, dit toujours et dit divorce. Qui dit proches te dis deuils car les problèmes ne viennent pas seul. Qui dit crise te dis monde dit famine dit tiers- monde. Qui dit fatigue dit réveille encore sourd de la veille, alors on sort pour oublier tous les problèmes. Alors on danse… ! Benjamin Ronove, Alessandro, Alix Barthelemy & Charlie Foxx


QOn ne lui avait pas laissé le choix. Charlie n’était pas du genre à crier sa richesse, ou se vanter de ses capacités de grand bourge telles que ; danser la valse. Pourtant, aujourd’hui, il était condamné à aller à ce qui marquerait sa fin, un thé dansant. Le concierge avait décidé qu’il serait le garçon idéal pour danser là-dedans, et c’est à contrecœur que Charlie resserra son nœud papillon une dernière fois devant son miroir. Il était prêt, et l’idée de traverser Poudlard dans cet accoutrement ne l’enchantait guerre. Dans son costard, avec son nœud papillon, tel un parfait Moldu prêt à se rendre à une réception des plus classes, le lion n’avait plus rien du Charlie que l’on connaissait ; seuls ses cheveux indisciplinés et indisciplinables restaient fidèles à eux-mêmes. Mais sa carrure était différente ; le costume lui donnait quelque chose de beaucoup plus impressionnant, il paraissait plus sérieux, plus calme, certainement plus mature, il ne se plaisait pas du tout. Il dégageait une aura presque froide, beaucoup trop classe pour la pauvre estime qu’il avait de lui. Finalement, il enfila des gants blancs (pour prévenir des maladies, il n’y avait que ça de vrai, il se doutait bien qu’il devrait serrer quelques mains ou pire, danser avec quelqu’un.). Il lâcha tout son désespoir dans un long et fort soupire, avant de fermer la glace qui lui renvoyait son reflet et se retourna, découragé, direction la Salle sur Demande.

Les quelques personnes qu’il croisa se retournèrent sur son passage, ce qui ne lui donna qu’envie de se terrer sous terre. Il avait perdu tout le courage légendaire que les Gryffondors étaient censés avoir et faire partager, s’imaginant disparaitre derrière une cape d’invisibilité à jamais. Il finit par arriver devant le lieu de rendez-vous de Ben. Charlie leva les yeux au ciel, la porte n’était pas apparue devant lui. Il devait lui demander quoi, exactement ? J’ai besoin d’un lieu pour danser ? Ca paraissait irréaliste, et son envie était tellement flagrante qu’il était persuadé que la porte n’apparaitrait même pas. Il se contraint cependant à prononcer cette phrase, dans un souffle presque coupé, dans l’espoir que cette satanée porte n’apparaisse jamais et qu’il ne puisse pas rentrer ; ainsi aurait-il une bonne excuse, valable à sortir à Benjamin Ronove. Mais il avait donné sa parole, et en tant que lion des temps modernes il était hors de question qu’il la brise. Et la porte apparut, comme par enchantement.

Il entra dans la salle déjà bien remplie. Il reconnut la majorité des personnes, assumant presque que la plupart étaient des amis du concierge et du professeur responsables de cette soirée un peu foireuse. Oh, et la plupart des professeurs, en fait (Holly Morgan répondait à l’appel, ainsi que Caesius). Plusieurs élèves étaient également présents, mais pourquoi diable venaient-ils s’embêter à cette foutue soirée ? Ca c’était un mystère sur lequel Charlie ne s’attarderait pas, apercevant au loin sa meilleure amie vers qui il se précipita, admettant facilement qu’elle était la seule à pouvoir lui faire passer une soirée à peu près potable. Il savait qu’il devrait faire la première danse, et après ça, il serait tranquille. Soit ! Il attrapa un vers de whiskey pur feu sur son passage. Retrouvant rapidement le sourire avec sa meilleure amie qui lui présenta quelques élèves assez sympathiques, Charlie en oublia presque les raisons de sa présence ; ce fut Ben qui vint le chercher, particulièrement heureux de cet évènement, comme s’il mijotait quelque chose.

Ben attrapa son verre, qui eut pour effet d’énerver Charlie, mais il n’eut pas le temps d’en placer une. « C’est l’heure, c’est l’heure, en piste bonhomme ! » déclara le concierge, sourire aux lèvres. Bon… Bonhomme ?! Charlie préféra ne pas relever et soupira. Sa meilleure amie lui ébouriffa les cheveux et le lion prit son courage à deux mains. « La prochaine fois que tu m’appelles Bonhomme je t’étouffe dans une mort-subite ! » railla Charlie avant de se retourner et d’aller à sa mort.

Mais arrivé devant le lieu propice à sa première valse, la mort lui semblait tellement douce que le temps de quelques secondes, il s’imagina mourir sur une plage, seul, loin de ça. CA. CA.

C’est une b-l-a-g-u-e ?!

Ben avait tout prévu, c’était quelque chose dont Charlie était persuadé. Une forme d’appréhension, de stress, de peur. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de ce qui l’attendait, lui qui pourtant était doué d’un esprit combattif, solide, armé. Alix et lui se connaissaient depuis bien trop longtemps pour pouvoir s’ignorer ou espérer s’apprécier, mais maintenant que Charlie était piégé face à la blonde qui lui faisait face, il perdait comme ses moyens, oubliant jusqu’à sa colère envers Benjamin Ronove. Il retira ses gants ; il n’aurait pas peur qu’elle lui donne une quelconque maladie. Pas Elle. Il faut dire qu’il ne l’aurait même pas reconnue, dans cette salle de plus en plus pleine ; elle était beaucoup plus féminine, beaucoup moins Alix ce soir, il l’en aurait presque trouvée jolie, si elle ne s’appelait pas Alix. Il s’approcha d’elle ; il s’était toujours prétendu meilleur qu’elle, elle forte et indépendante, elle défendant son genre et sa fierté, et pourtant il n’avait jamais réellement cherché à la connaître, comme s’il avait toujours su. Comme s’ils s’étaient d’une certaine façon toujours connus, dès ce jour où ils se sont rencontrés et se sont crachés des horreurs à la figure à aujourd’hui où, la main légèrement tremblante, il enlaçait ses doigts dans les siens. Sur sept années, leurs marques d’affections avaient été rares, voire inexistantes, toujours gâchées par la volonté de prouver à l’autre sa supériorité ou cachées par simple fierté. Une boite de dragées surprises déposée secrètement à l’infirmerie après un match, des félicitations dissimulées derrière des provocations lors de leur réussites aux buses, rien d’autre que de la haine ne semblait jamais avoir réuni les deux sorciers qui pourtant, se connaissaient bien mieux qu’ils ne voulaient l’avouer.

C’est à peine si Charlie osait la regarder, trop gêné et outragé par la situation dans laquelle Ben les avait tous les deux emparqués – il se promettait déjà de jeter son cadavre dans le lac noir. Le pire ici était que cette fois, il devrait sourire, ou du moins faire comme s’il était heureux d’être ici, avec Elle, ne pas lui taper dessus avant que la musique ait fini ses dernières notes, faire bonne impression comme il l’avait promis à Ben. Il ne se souvenait pas avoir déjà été aussi proche d’Alix Barthelemy, de même qu’il lui semblait que ce soit leur premier contact de chair jamais osé, le destin ayant décidé d’imposer cet évènement comme quelque chose de plus marquant qu’une bagarre – ce que Charlie n’avait jamais pu imaginer autrement. Tentant tant bien que mal de prendre une bouffée d’air de façon discrète, sa main alla un peu trop délicatement qu’il ne l’aurait voulu se poser sur son omoplate dénudée. Un frisson parcourut son corps, ses mains trop froide par rapport à la chaleur de la demoiselle. Il fallait dire qu’elle n’avait plus rien de ce qu’il connaissait de cette batteuse teigneuse et si peu féminine qu’elle avait l’habitude de montrer ; ici en tant que jeune fille élancée, elle semblait pouvoir se briser comme toutes les autres. Heureusement, Charlie ne serait pas dupe sur ce fait, il s’avait qu’elle ne se briserait jamais, qu’Alix Barthelemy était bien plus forte et courageuse que beaucoup, ainsi cette performance de danse ne serait qu’une épreuve supplémentaire quant à lui montrer sa supériorité mâle. Peut-être qu’au fond, loin derrière sa carapace, pouvait-elle être sensible, un fait qui n’avait jamais frôlé les pensées du Gryffondor, un fait qui venait de le frapper, sans modération, de plein fouet. Il l’avait peut-être même déjà blessée, dans ses dires ou ses gestes ; mais qu’importe, la poufsouffle se présentait aujourd’hui comme une personne inconnue à Charlie, et pourtant il ne pouvait pas totalement ignorer qui elle était.

Fait encore mystérieux et inexplicable, le cœur du gryffon s’était emblassé alors que le stress empoisonnait ses poumons, l’obligeant à regarder au loin pour oublier qui était entre ses mains. Il maudissait sa présence ici, de même qu’il maudissait celle d’Alix. Le jeune préfet finit par prendre son courage et plonger ses yeux sombres dans ceux de la jeune poufsouffle. Charlie n’aimait que très peu de choses chez lui, le privant d’une véritable confiance personnelle – en réalité il se détestait, faisant en sorte que personne ne s’en rende compte – mais ses yeux faisaient partie des seules choses qu’il acceptait ; leur noirceur ne témoignaient d’aucune émotion, ne le trahissaient que rarement quant à ses états d’âme, alors qu’il était bien plus facile de lire dans les iris transparentes d’émotions. Il lisait en elle comme dans un livre ouvert, ce qui le déstabilisa le temps d’une demi-seconde ; tout semblait différent vu de plus près. Ou alors était-ce simplement cette soirée ridicule qui lui faisait ça, il n’en savait rien, mais c’est avec un sourire carnassier qu’il finit par prendre la parole, enfouissant toutes ses émotions loin de son âme.

« Prête à te laisser faire, Barthelemy ? »
La danse était en effet un art particulier, que Charlie avait appris jeune, avant qu’il ne perde un jour ses souvenirs, mais un art qui lui était resté comme si la valse avait été innée chez lui. Ce qui n’était pas le cas, bien entendu. Il était tout naturel qu’un enfant français, héritier d’un château de la Loire pratique cette coutume, une idée que le gryffon trouvait bien dépassée mais dont il ne dirait rien à sa mère si arrêtée sur les manières bourges. Toujours est-il que cet art se pratiquait à deux, et que l’homme se devait de mener la danse, de façon à guider les pas de la demoiselle censée suivre. La valse était une danse délicate, à la fois romantique et joviale, dont la connaissance du pas était indispensable pour le bon déroulement de la séance. Les premières notes de la musique sonnèrent, et Charlie resserra son étreinte autour d’Alix avant d’exercer une légère pression sur sa hanche pour la faire tourner avec lui.

La valse avait commencé.



(c) Bloody Storm

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Unité
& sorcier



Alix Barthelemy
Alix Barthelemy
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Ven 14 Fév - 22:25




ET 1 2 3


Respire. Fort, allez, encore une fois, prend une grande inspiration. Tu peux le faire? Tu dois le faire!
Contorsionnant son bras une énième fois, elle tira sur les lacets pour resserrer encore un peu plus son corset. Ses muscles de la hanche au petit doigt lui brûlaient, elle n'en pouvait plus. Si cela n'avait tenu qu'a elle, elle aurait abandonné depuis longtemps ou alors serait partie en tenue de Quidditch. Mais elle n'en avait pas le droit. Une promesse était une promesse.
Il y a quelques semaines, son bien aimé concierge avait amené leur discussion sur un projet qui lui tenait a cœur et lui avait demandé avec ses yeux les plus doux si elle acceptait de venir au thé dansant pour montrer l'exemple en vu de ses antécédents de valseuse.
Antécédents, antécédents... il était bien mignon. Son père était un fan incontesté de quidditch mais aussi de valse, ce qui l'avait poussé transmettre ses passions a ses enfants. Pour le quidditch, il avait réussi, il avait fais d'eux de grands joueurs même si certains avaient décidé de pratiquer ce sport juste par pur amusement. Quant a la valse... elle soupçonnait Horatio d'être plus fan que le reste de la fratrie mais bien que devenu des bons danseurs, ils n'avaient pas montré assez d’engouement pour devenir plus que cela.
Alix avait donc essayé faiblement de refuser mais n'avait au final pas pu dire non a Ronove. Lui qui avait toujours été la pour elle, parfois a la limite du ridicule avec toutes ses décorations de supporters de quidditch, elle pouvait bien a son tour se déguiser en danseuse d'un soir pour son amour paternel.
Ouais mais n'empêche, elle galérait encore avec TOUT CE *fgyfhre***dehrru DE ROBE deydehzde**dehhed MEEEEEEEEERDEUUUU
Attrapant sa baguette qu'elle avait lassé sur son lit pour avoir les mains libres elle se jeta des sorts fulgurants prête a mettre le feu cette stupide robe qui n'avait pas de bretelles ni rien de facile a enfiler.
L'accio qu'elle avait jeté rageusement sur les lacets fut d'une efficacité a lui couper le souffle. Enfin ficelée dans sa robe avec la certitude qu'elle ne tomberait pas, Alix avant de devenir bleu donna un peu de mou a son corset. Voila. Enfin.
Se redonnant une contenance en toussotant et lissant les pans de sa robe, elle regarda son reflet dans le miroir de son armoire.
Le cheveux encore attachés n'importe comment, étaient les seuls vestiges de la blaireaude de tous les jours. La robe avec son bustier crème et broderie dorée et se terminant en un V assez carré sur sa poitrine était assez moderne et habillé. Elle s'évasait ensuite dans les mêmes motifs que le haut pour se terminer jusqu'au sol dans des vapeurs de dentelles blanche et crème.
Elle n'était pas a l'aise, impossible de courir avec les chaussures qu'elle portait et sa nouvelle capacité respiratoire proche de celle des huîtres.
Dans un long soupir, elle jugea tout de même que la robe que sa mère lui avait prise était belle. Attrapant ses cheveux, elle fit quelques tresses, brossa le reste de la chevelure et amena le tout en chignon qu'elle accrocha un peu aléatoirement. Le résultat était pas trop mal pour quelqu'un qui ne savait pas ce qu'elle faisait.
Son regard se posant sur la porte de la chambre, elle eut une pensée pour Light. Elle aurait voulu qu'il l'accompagne. Mais elle avait su de lui qu'il avait des projets ce soir. Elle ne lui avait donc pas parlé des siens pour éviter qu'il s'en veuille.
Se drapant dans une robe de sorcier pour se cacher du mieux possible des regards, elle quitta sa salle commune, aussi rouge qu'une pivoine.

Plus grande torture que l’apprêtage fut la traversée du château jusqu’à la salle sur demande, seul lieu a Poudlard qu'elle arrivait a rallier seule vu que son QG du club de bavboules se trouvait aussi la bas. Elle se découvrait une aisance avec la talons insoupçonnée. Courir dans le sable était bien plus dur. Les derniers retardataires a rejoindre leur salle commune la regardèrent passer curieux, mais sans plus. Ils ne la reconnaissaient pas. Stupéfaite et heureuse, elle accéléra son pas pour finalement tourner une dernière fois et se retrouver devant la salle sur demande. Un petit groupe d'amis faisaient déjà les cent pas en riant pour accéder a la petite fête. La batteuse se pressa de les rejoindre et poussa la porte qui venait d’apparaître la première.

Horreur. Cherchant fébrilement un visage connu et ami, l’échec de cette entreprise la frappa. Ou étaient les blaireaux? ... Non question stupide. Ils avaient certainement choisi de rester au chaud a lire et se raconter des blagues plutôt que de venir ici se bousiller les pieds. Se renfrognant un peu elle salua quelques visages connus d'un signe de tête un peu raide et alla s'asseoir d'office a une table drapée d'une jolie nappe en dentelle. Attrapant sans ménagement quelques gâteaux disposés en face d'elle, Alix se mit a manger pour essayer d'amener un peu de joie dans son cœur.
Faisant plus attention aux invités elle essaya pour passer le temps de trouver les critères d'invitations? Élèves brillants? De grande famille? Joueurs de Quidditch? Ou au contraire avec un manque de confiance en soi? Invité ici pour apprendre a mieux se tenir, comprendre comment se déroule une réception et ses usages? Impossible de répondre a ces questions. L'un des organisateurs la fit sortir de son monde intérieur. Sursautant au contacte de la main sur son épaule, Ben vint se placer en face d'elle un sourire a vous éblouir sur le visage.
Toutes les incertitudes de la jeune fille s’envolèrent. Elle avait fait le bon choix vu la joie qu'il affichait. Lui rendant son sourire elle acquiesça quand il lui fit remarquer que ça allait commencer.

Devenant fébrile, elle attrapa une tasse de thé sur le plateau d'un elfe de maison et se mit a le boire rapidement pour tenter d’apaiser la peur qui montait en elle, peur qu'elle connaissait pour chaque début de ma... Elle recracha tout dans la plante verte juste a coté d'elle. Reposant un peu trop fortement la tasse, elle se leva brusquement, la bouche légèrement entre ouverte, les yeux écarquillés d'horreur. Non. Pas lui.
Au centre de la piste de danse, Charlie discutait avec le concierge. Elle comprenait dans quel piège elle avait mis les pieds mais beaucoup trop tard. Le pianiste se dirigeait vers son piano et elle devait elle aussi rejoindre son poste.
La nausée lui tordit les boyaux alors que l'appréhension montait. Elle aurait aimé que n'importe qui soit la pour la voir dans cette robe, mais pas Charlie. Ben. Il le payera. La prochaine fois qu'elle ira le voir, il n'y aura pas de cookies.

Merlin préserve mon âme.

S'insufflant le peu de courage qui lui restait, elle se dirigea vers eux d'un pas lent, savourant comme maigre consolation le fascié de Charlie qui se décomposait. Ben s'éclipsa, et toute les leçons apprises remontèrent a la surface. Se tenir droite, sourire, être fluide ! Elle s'obligea a ne montrer aucune gêne, aucun signes de faiblesse face au rouge qui venait d'attraper sa main. Elle avait l'impression que le regard du monde entier était posé sur elle et il était si dur de ne pas se mettre a rougir d'embarras. Ce fut plus dur lorsqu'il posa la dernière sur son omoplate. Elle réprima un frisson et respira un bon coup en adressant une énième prière pour que Charlie se transforme en Light.
Charlie C. Foxx. Elle qui avait eu peur de se retrouver face a un partenaire inconnu... Alix n'avait dansé qu'avec ses frères et son père. Voila qu'elle allait faire une démonstration avec ce type. Qu'il essaye de lui écrabouiller les pieds et elle utiliserait ses talons.
Charlie C. Foxx. Homme élégant, grand, d'une belle prestance dans ce costume mais qui restait le bourreau de sa quiétude. Petits déjà ils se tapaient dessus, elle pour défendre ses ambitions, lui pour écraser de telles prétentions.
Le gryffondor n'osait même pas la regarder. Alix, elle, ne bronchait pas mais commençait a se vexer. Elle était vachement belle la bravoure du lion! Laissant échapper un soupire discret, elle le morigéna intérieurement.
* Réveille toi bon sang! Tu danses avec une humaine pas un Troll pas la peine de regarder le sol comme ça! Face de gl**d, REGARDE MOI*
Elle lui en voulait de mater le sol alors qu'il avait été si compliqué pour elle de venir dans cette tenue a un thé dansant... Comme a une réponse a ses prières, le garçon finit tout de même par planter ses yeux dans les siens. Bon. Maintenant c'était trop, pourquoi un regard si franc?
Alix était déjà fatiguée de la situation bien qu'elle essayait d'être la meilleure sorcière et amie possible en se contraignant de ne pas partir en courant. Alors pourquoi Ben lui avait il imposé ça... Le karma. Seule explication
Le sourire que lui adressa Charlie lui fit l'effet d'un coup de fouet. Se réveillant brusquement, elle lui rendit ce sourire carnassier qu'elle maîtrisait a la perfection, les yeux de nouveaux brillants. Au fond, tout cela n'était qu'une bataille de plus.

« Prête à te laisser faire, Barthelemy ? »

Ah. Oui il voulait s'imposer meneur bien sur. Elle n'avait rien a répondre a cela. Dans la valse il était de notoriété que l'homme dirige. AH SI!

" J'ai craché dans ton thé Foxx"

Que les festivités commencent. Transformant son sourire en quelque chose de plus éblouissant pour l'image, elle senti les mains du jeune homme se presser plus fermement sur sa hanche et ses doigts alors que les violons ensorcelés se mettaient a jouer avec le pianiste. Se laissant entraîner par le mouvement que lui imposait le lion elle délia ses muscles et fit pivoter son menton de profil. La ligne de la nuque devait être dégagée pour souligner la beauté du cou, accentuer sa courbe. Pencher un peu sa tête en arrière eeeet la main puissante de Charlie la tira vers le haut, laissant Alix se mettre sur la pointe des pieds. La lenteur du geste et la promesse d'élan la fit tourner avec lui avec grâce et rapidité. Entre ses dents elle ne put résister alors qu'ils enchaînaient en virevoltant en profitant de leur élan tantôt plus bas tantôt plus haut.

« Tu glisses mieux sur une piste que dans les airs Foxx »

Du coin de l'oeil elle vit Ben rajouter quelque chose dans son thé. Le sagouin ne lui avait même pas proposé un peu de whisky pour supporter tout ça. Si un moment ou un autre ils s'approchaient de lui, promis elle lui arracherait la tasse des mains pour la boire cul sec.

Fiche par (c) Miss Amazing
Crédit image : tumblr
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Dim 16 Fév - 0:27



Qui dit Amour dit les gosses, dit toujours et dit divorce. Qui dit proches te dis deuils car les problèmes ne viennent pas seul. Qui dit crise te dis monde dit famine dit tiers- monde. Qui dit fatigue dit réveille encore sourd de la veille, alors on sort pour oublier tous les problèmes. Alors on danse… ! Benjamin Ronove, Alessandro, Alix Barthelemy & Charlie Foxx


QL'avantage de la valse était certain; il n'avait pas à croiser le regard de sa partenaire, peut importe les efforts qu'il aurait voulu faire pour. Charlie fut relativement surpris par la légèreté et la souplesse de celle qu'il dirigeait comme jamais, de même qu'il ne s'attendait pas à ce qu'elle suive ses pas parfois si grands, parfois plus courts, ses ralentissements au troisième pas, ses accélérations qui suivaient. Mais elle suivait, elle dansait remarquablement bien, et il ne pouvait le nier, ce qui l'embêta quelque peu. Il aurait presque prié pour qu'elle lui marche sur le pied, qu'elle fasse un faux pas qui marque sa supériorité. Mais rien. Ils étaient dans une fusion frustrante qui encouragea Charlie à la détester un peu plus. Cracher dans son thé, hein ? Il sourit, d'un sourire moqueur, et pourtant charmeur, presque hautain. Un sourire qui ne lui ressemblait pas, mais avec elle - dont il préférait taire le nom à son cerveau, danser était déjà un supplice - c'était un sourire habituel. Il avait pu voir le sien, plus faux, plus forcé, pour le genre. Soit, elle avait raison, pour Ben, les deux devaient garder un certain fairplay, une certaine image qui un jour, enterrerait Charlie. Toujours est-il qu'il savait mieux que n'importe qui qu'il n'avait pas bu de thé de la soirée, s'étant réfugié dans l'alcool gentiment offert pour oublier, et au fond, il se disait qu'il avait bien fait. Ainsi ne préféra-t-il pas relever, pour une fois, il se dit que sa pique était tellement nulle qu'elle n'en valait même pas la peine, se contentant d'un regard rempli de reproches envers la demoiselle. Le laissant guider par la musique, ses pas s'improvisaient comme jamais, battant au rythme de la valse que tous connaissaient. Il aurait presque pu oublier qui était entre ses mains, si...

« Tu glisses mieux sur une piste que dans les airs Foxx »

Etait-ce une façon particulièrement maladroite et détestable de lui faire remarquer qu'il savait danser correctement ? Cette fille ne savait décidément pas se taire. Lui, mieux danser que jouer au Quidditch ? La vache il aurait pu en dire autant d’elle, qui, légère comme une plume, s’offrait à lui sans le moindre scrupule. D’ailleurs, il s’était plutôt attendu à beaucoup moins de souplesse, une danse de bonhomme. Que neni. Alix savait être femme, ce qui rassura un peu le ténébreux, du moins pour elle ; elle ne finirait pas sa vie avec des chats. Selon Charlie, une femme devait savoir attirer. Bien, elle pouvait le faire. Cela voulait-il que ce soir-là, alors qu’elle était dans ses bras, ça ne lui déplaisait pas ? Ahah, ne vous voilez pas trop la face, s’il vous plait. Charlie sourit; un sourire forcé qu'il pensa passer crème, mais à la tête de Ben, il comprit qu'il valait mieux qu'il ne sourit pas. Charlie, dont le menton était tendu depuis plusieurs pas, baissa légèrement son visage vers Barthelemy, pour pouvoir croiser son regard. Elle le saoulait, clairement, et il la détestait, c'était certain. Opérant une pression, il fit en sorte que les deux dérivent sur la droite, changeant d'un coup le sens de leur danse. Il aurait voulu la massacrer; étrangement il ne l'avait encore jamais tapée. La musique ralentissant soudainement, Charlie stoppa leur danse pour faire basculer la jeune fille légèrement en arrière le temps d'un pas.

Son visage au niveau de sa joue, il glissa à son oreille sa remarque acerbe. « Si ça peut te rassurer, il y a beaucoup d'autres domaines dans lesquels je suis meilleur. »

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que la valse devait reprendre son court, et qu'il la redressa violemment pour la porter avec lui plus loin sur la piste, soulevant son léger poids à chacun de leurs pas. Il sépara leurs deux corps bien trop collés depuis un petit moment pour aller la faire tourner, seule plus loin, et l'y rejoindre, la rattrapant fermement et délicatement à la fois et reprenant la danse qui s'emballait.

« Mais je reste meilleur que toi, même dans les airs. Il faut que tu te fasses une raison, luv’. Tu me permets au moins de mettre mon talent en valeur. » Rajouta-t-il en les faisant une nouvelle fois tourner. L'art de la valse était aussi de savoir ne pas avoir le tournis. Uiui.

S’il avait fallu qu’il soit totalement honnête avec lui-même, Charlie aurait certainement avoué qu’elle pouvait l’égaler. Mais une femme était une femme, et devait savoir rester à sa place, c’est-à-dire, dans les thés dansants, puisqu’elles semblaient aimer ça. Aucunement sur un balai de Quidditch à risquer sa vie, ou quoi, elles étaient bien trop précieuses.

Charlie avait chaud, il avait froid. Il ne savait pas trop s'il était bien, ou pas. Ce qu'il savait, c'est que si personne n'avait réellement fait attention à leur premiers pas, tout de suite, ils obnubilaient le regard de tous les spectateurs, et ça le rendait malade. La bouffée de stress qu'il avait eu au début se dissipait de plus en plus, et pourtant il se sentait de moins en moins bien. C'était cette fille, son contact, un peu tout. Il croisa rapidement son regard et cette boule dans son ventre s’intensifia. En vérité, s’il appréciait cette danse – voilà longtemps qu’il n’avait pas eu l’occasion de la pratiquer avec quelqu’un d’aussi compétant – il ne pensait qu’à une chose ; le terrible moyen d’effacer ce souvenir de sa mémoire. Ou de lui effacer, pour qu’elle ne s’en souvienne jamais, et de l’effacer de tous les témoins. Non, il refusait d’avouer. De se rendre compte. D’assumer qu’il dansait avec sa Nemesis, et surtout, qu’il appréciait. Il tendit un peu plus le menton pour éviter qu’elle remarque quoi que ce soit de suspect dans son regard ou ses expressions.

« Quelle élégance » Railla-t-il ironiquement. « T’sais Barthelemy, tu pourrais presque être quelqu’un d’agréable si tu gardais ta bouche fermée.  »

Eh oui. C'était à son tour de lui faire un compliment à sa manière. Et ce n’était que le début. De quoi faire sourire, amusé, le gryffondor qui continuait à mener la danse, concentrant son regard dans le vide de la salle, loin devant lui.


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ET 1 2 3


Elle savait. Oh que oui elle savait qu'il essayait de la perdre, qu'elle s’emmêle les jambes, fasse un faux pas. qu'elle chute. C'était prévisible. Mais tellement dangereux. Ne savait il pas qu'elle l’entraînerait avec elle? Toujours, jamais seule, il l'accompagnerait partout, que se soit dans la honte ou en enfer. Pauvre Charlie, il avait toujours eu le défaut de la sous-estimer, voila un point faible bien exploitable. Elle frêle femme, il la considérait comme toujours comme une erreur de la nature qui n'avait pas sa place dans le monde dans lequel il évoluait. Au fond Alix s'en serrait moqué si il ne s'amusait pas a vouloir lui imposer ses idées a tout bout de champ. Elle s'était donc toujours fais un plaisir de répliquer dent pour dent œil pour œil et devenant ainsi paradoxalement son ennemie jurée... Elle Alix Barthelemy! Une femme était sa nemesis! Se rendait il compte de son ridicule? Non. Bien sur que non, on parlait de Charlie là. Elle aurait pu soupirer si en ce moment même elle n'était pas guidée d'un pas léger par son partenaire et qu'une salle entière aurait les yeux braqués sur eux. Peut être était cela le pire dans cette situation. Les yeux. Elle, elle ne les voyait pas. La salle sur demande avait été plongée dans le noir avec un éclairage plus tamisé vers son centre pour permettre aux danseurs d'évoluer dans une atmosphère feutrée. Dans le fond c'était compréhensible et une bonne technique pour mettre a l'aise un couple de danseurs. Sauf quand ce dernier ne pouvait pas se blairer et qu'une foule entière était dissimulée dans les ombres, invisible mais ne perdant pas une miette du spectacle. Des prédateurs prêt a s’abattent sur leurs proies au premier faux pas pour lancer les ragots.
Cette conscience d'être peut être le prochaine au centre des discussions glaçait la peau de la jeune fille qui redoublait d'effort pour accomplir le mieux possible ce que l'on attendait d'elle.

Elle jeta un bref coup d’œil au gryffon. Fallait vraiment être idiot pour ne pas voir se qu'il se passait autour d'eux... Alix fixait toujours fermement un point imaginaire et avait finalement trouvé une solution pour effacer ce sourire figé de ses lèvres. Elle imaginait Light, là quelque part dans cette foule qui la regardait. Elle souriait pour lui. Lui seul. Un véritable sourire colgate sur les lèvres, elle suivait les pas de Charlie sans rechigner, même lorsqu'il décida de changer de direction. Abrutis. Cherchait il vraiment a se faire perforer le pied d'un de ses talons? A être aussi soudain elle ne pouvait réagir que d'urgence, et les mouvements de leur danse étaient si rapide qu'un coup pareil provoqué clairement le destin. Lorsqu'elle entendit la musique diminuer, Alix attendit, prête a réagir a la pause qu'il allait lui faire faire. Lorsqu'elle se senti basculer elle eut du mal a garder le sourire mais se laissa aller naturellement. Avoir confiance en son partenaire... toute la difficulté était la mais elle n'avait véritablement pas le choix. Sa baguette coincée quelques part dans sa robe (je ne vous dirais pas ou) lui donnait le minimum de confiance dont elle avait besoin.
Le visage de Charlie était proche du sien il en profita pour murmurer a son oreille.

« Si ça peut te rassurer, il y a beaucoup d'autres domaines dans lesquels je suis meilleur. »

Se séparant brusquement d'elle, il s'en alla en l’entraînant dans un tourbillon de dentelle plus loin. Malgrè sa grande taille, Charlie restait plus grand qu'elle d'un peu moins de dix centimètres. Elle avait l'impression d'être soulevée sans difficulté. Charlie. Le nouveau balais magique de la Poufouffle. Alix eut du mal a ne pas pouffer mais ne changea en rien son expression. D'un mouvement, il la fit danser plus loin avant de la rattraper de nouveau. Elle eut le temps enfin de répliquer entre les dents.

" Les quels? postillonner le plus loin? Bravo je te donne la palme. "

Apparemment pas puisqu'il trouva le temps pour proférer une ultime connerie, aussi grosse que lui.

« Mais je reste meilleur que toi, même dans les airs. Il faut que tu te fasses une raison, luv’. Tu me permets au moins de mettre mon talent en valeur. »

La faisant tourner, elle attendit de retrouver sa stabilité avec un rire de gorge discret. Quelque peu perfide elle lui demanda d'une voix sucrée.

" Comment va ta jambe Foxx? Ça va ton talent n'est pas trop amoché? Parce qu’a part être une cible parfaite je vois pas trop ou il se situe."

Réellement souriante, elle lui adressa un sourire jusqu'aux oreilles avant de repartir dans une attitude de valseuse qui l'obligeait a regarder la foule imaginaire plutôt que son danseur. Mais la batteuse sentait les mains humides du rouge contre sa peau. Anxieux hein. Au moins l'était elle aussi. Une boule au ventre monstrueuse qui pouvait assurément l’empêcher d'avaler quoi que se soit. Non vraiment a la fin de cette soirée si elle n'était pas malade a force de tourbillonner avec cette appréhension qui lui nouait l'estomac... Dans le pire des cas elle obligerait Ben a lui tenir les cheveux. Il lui devait bien ça, il ne savait certainement pas a quel point elle souffrait. Sourire, sourire Alix ! Il te regarde et il est heureux alors soit heureuse jusqu'au bout, attend au moins d’être devant la cuvette des toilettes !
Croisant de nouveau le regard du préfet qu'elle sentait parfois peser un peu trop sur elle, Alix ne s'attarda pas. Elle ne voulait pas savoir a quoi il pensait. Certainement rien de bien intéressant. Quelque chose comme « C'est bien femme, toi danser, faire la cuisine, moi ramener miam miam »
Et elle ne se trompait guère...

« Quelle élégance. T’sais Barthelemy, tu pourrais presque être quelqu’un d’agréable si tu gardais ta bouche fermée.  »

Elle répliqua au tac au tac alors qu'elle accentuait la courbe de son dos.

« Je sais pas Foxx, je ressemblerais un peu trop a toutes potiches que tu aimes tant.. ce serait dommage de te tromper sur mon compte en si  bon chemin nan? Toi qui adore juger les gens sur leur apparence  »

Elle le regarda pendant une fraction de seconde. Glaciale. Avant de sourire de nouveau a un Light imaginaire dans la salle. Il ne faisait aucun doute qu'il était certain d'avoir proféré une gentillesse. Crétin. Dans ses bras, elle tourna encore une fois avant de faire quelques grandes enjambées doit devan eux. C'était ça aussi la magie de la valse, avaler des distances en quelques pas en faisant croire aux spectateurs que c'était facile. Alors que cela pouvait vous brûlez l'intérieur des cuisses si vous n'étiez pas assez musclé.
Le massacre continuait doucement, invisible au monde extérieur, terrifiant sur la piste de danse. Une main posée avec délicatesse sur son épaule, elle se hissait sans répit sur la pointe des pieds quand il lui demandait. Tant de beauté et de grâce dissimulant d'avantage une lutte entre deux carnivores. Elle montrait les dents, lui ne quittait pas sa proie des yeux. Comme toujours aucun des deux ne sortirait de la indemne.

Pourtant leur danse était ... magique. Vraiment. Comme son père aimait le répéter, ils volaient. Et sans balais. La fluidité de leur danse, l'envolée de sa robe cachant par moment ses chaussures, tout cela contribuait a la faire flotter a vive allure sur la piste, donnant une fois de plus cette impression que jamais elle ne s'essoufflerait. Oui Charlie était un bon cavalier peut être assez pour qu'elle prenne du plaisir a enchaîner ces mouvements mais sa personnalité gâtait un peu tout cela. Elle ne put résister a la tentation d'attaquer a son tour. Toute griffe dehors.

- Tu vois Foxx si tu n'avais pas autant de défauts moraux et un problème d'articulation qui me trempe a chaque fois que tu ouvres la bouche, tu pourrais presque être potable. Un peu comme une eau boueuse quand on vraiment soif.

Elle avait envie d'un grand verre d'alcool la. Ouaip. Un grand. Pour continuer a avoir du courage. Elle était a Poufsouffle elle. Collant ses jambes parfaitement en symétrie avec les siennes, ils effectuèrent quelques mouvements limpides avant de repartir sur un rythme plus soutenue, Alix se tenant plus fermement a son épaule pour ne pas se perdre. En réalité elle le pensait. Charlie était un Gryffondor avec les qualités requises pour devenir quelqu'un de grand. Mais cette personnalité arriérée gâcher ce qu'il y avait de respectable et de bon en lui bien qu'il arrivait a la blaireaude de les apercevoir pendant plus de dix minutes. Le souffle un peu plus court qu'au commencement, sa poitrine se soulevait juste de façon plus régulière. Cet exercice n'aurait pourtant pas raison d'elle. Plantant de nouveau son regard dans le sien en allant contre les codes de la valse, Alix murmura quelques derniers mots avant de revenir de recommencer son cirque.

- Apprend a être un peu plus ouvert d'esprit, ca t'évitera peut être un jour de terminer un genou dans les parties par une quelconque fille pas aussi patiente que moi.

Qu'il prenne ou non cet avertissement au sérieux.


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Dim 16 Fév - 16:26



Qui dit Amour dit les gosses, dit toujours et dit divorce. Qui dit proches te dis deuils car les problèmes ne viennent pas seul. Qui dit crise te dis monde dit famine dit tiers- monde. Qui dit fatigue dit réveille encore sourd de la veille, alors on sort pour oublier tous les problèmes. Alors on danse… ! Benjamin Ronove, Alessandro, Alix Barthelemy & Charlie Foxx


Alix. Alix, Alix, Alix. Ne comprenait-elle pas que les seuls arguments à peu près convainquant qu'elle possédait se basaient sur le dernier match que Charlie devait reconnaître dur à son égard ? Alors qu'ils en avaient connu tellement, ensemble, et il fallait bien reconnaître qu'ils étaient à part égale, bien que l'autre pense toujours être meilleur. Le fait étant que la jambe de Charlie se portait à merveille, il se permit de le lui faire comprendre par un clin d’œil alors que le sourire de la demoiselle se faisait plus grand que jamais. Perfide créature, heureuse de sa supériorité un jour obtenue. Charlie se promettait que cela ne durerait pas longtemps, il aurait sa revanche rapidement.

Cependant, un point important vint plus perturber le garçon que les railleries sans fondement d'Alix Barthelemy. Son corps, collé au sien, venait de se cambrer pour une meilleure adhésion à la danse. Notez que Charlie était très peu sensible à cette fille sans coeur, mais il y avait des limites. Sentant son coeur s'accélérer, il en profita pour la regarder. Ses paroles étaient froides, étaient presque juste là pour être méchante; il n'y avait jamais eu de pitié entre eux. Ils s'échangèrent un regard de glace, à en figer les plus jeunes, les plus sensibles, les plus naïf. Et la batteuse savait très bien piocher où ça faisait mal, eux qui avaient grandi ensemble savait bien qu'ils possédaient certaine faiblesses infranchissables; qu'elle avait osé franchir. Charlie avait été rond, dans sa jeunesse, et qu'elle lui dise à lui, lui qui avait tant souffert du regard des autres, jugeait sur les apparences, il devait avouer que c'était très, très bien trouvé. Et tellement faux qu'il lui aurait très certainement craché à la gueule s'ils n'étaient entourés de diverses personnes qui étaient ou émerveillées ou désastrées par la danse qui se déroulait devant eux. Il ne lui rendit pas son sourire, de nature peu souriante de toute façon. Il la détestait, là tout de suite, alors qu'elle enfonçait un peu plus son couteau dans une plaie qui ne s'était jamais totalement refermée. Cependant il garda son regard fier et finit par lui répondre, rapidement, d'un voix peu forte et grave, trop grave, qu'elle était très certainement la seule à connaître.

Tu prétends me connaitre Barthelemy ? Commence par te connaître toi-même et on en reparlera. Ça te permettra peut-être d'arrêter de jouer avec Red et ses yeux de merlan frit.

Il resserra sa main dans la sienne, comme pour lui faire mal - en vrai, il n'en était rien. Alix avait la chance ou pas d'être une fille, aussi ne se permettrait-il jamais de lui faire du mal, volontairement ou non, et ce même au quidditch. La chance d'Alix résidait dans ce que Charlie considérait comme une faiblesse - ou sa propre faiblesse - celle de ne pas oser porter la main sur elle. Alors pour compenser, il tentait de la blesser avec les mots, mais ça ne semblait marcher qu'à moitié. Suivant le rythme de la danse, il enchainait ses pas de façon fluide, en oubliant presque le professionnel de la chose pour ne se laisser guider que par ses instincts de meurtre; après tout, l'avantage de savoir danser, c'est qu'on pouvait faire se qu'on voulait sans se baser sur un modèle, aussi ne se gênait-il plus pour surprendre sa cavalière qui suivait particulièrement bien ses mouvements. Elle était douée, la bougre. Une autre vérité difficile à s'avouer était belle et bien qu'Alix le connaissait - du moins connaissait-elle le pire côté du garçon, celui que d'autres ne s'imaginaient même pas. Un dragon qui se montre arrogant et dédaigneux pour ne pas se laisser marcher sur les pieds, une carapace dure et sans une onde de compassion. Bien sûr, dans d'autres circonstances, il aurait gueulé, il l'aurait dépecé. Mais là, il fallait garder la colère qui commençait à ronronner dans son ventre pour lui cracher son feu de façon soutenue.

La triste vérité étant qu'il se fichait royalement de ce qu'il se passait entre Light Red et Alix Barthelemy, il n'était cependant pas dupe quant au fait qu'elle jouait avec lui. Ou qu'elle était tellement conne qu'elle ne se rendait pas compte qu'il bavait à chaque fois qu'il la voyait - il suffisait d'écouter les commentaires des matchs pour s'en rendre compte. Ôh, elle n'aurait pas la présomption de jalousie envers Charlie, sachant très bien qu'il ne partageait que haine et dégoût à son égard. Le temps les avaient bien changés. Elle fut rapide à répondre, dégainant à son tour les griffes qu'elle avait l'habitude d'utiliser pour griffer et blesser Charlie, pour le remettre à sa place comme il fallait, contrastant délicatement avec la main qu'il tenait dans la sienne, avec son bras qui s'accrochait au préfet pour permettre à la danse d'être parfaite, d'être sensuel, gracieux. Ce spectacle explorait la relation fusionnelle à l'autre, dans un univers irréel, d'apparence, d'hypocrisie, de faux semblants et de sourires menteurs. Ils auraient pu être deux nymphes en veilles, lovées l'une contre l'autre pour se protéger. Lorsque la musique ralentissait, lorsque le calme de la tempête était là, qu'ils se sollicitaient l'un l'autre pour s'assembler, se mélanger, se lier dans une danse qu'on croyait éternelle. Un temps de genèse long et lent où chaque étape avait son importance; leur union corporelle entraînait la vie à côtoyer la mort, la haine s'unir avec l'amour, épousant différentes formes, différentes monstrueuses émotions, animales, sensuelles, désinvoltes, détestables. Femme chaleureuse et aimante, homme froid et détestable, ils se débarrassaient chacun de leur enveloppe au travers de leurs dires, exécutaient une danse où chaque mouvement s'imprimait sur l'autre, âmes soeurs, âmes incompatibles. Êtres de haine, ils glissaient, ondulaient, muaient, emprisonnés d'une enveloppe charnelle.

Tu vois Foxx si tu n'avais pas autant de défauts moraux et un problème d'articulation qui me trempe a chaque fois que tu ouvres la bouche, tu pourrais presque être potable. Un peu comme une eau boueuse quand on vraiment soif.

Alix avait une bonne répartie, une fierté dont elle ne se rendait à peine compte - il semblait qu'elle était toujours entière, toujours persuadée de savoir ce qu'elle faisait, savoir qui elle était. Elle semblait n'avoir aucun point faible autre que les limaces - que Charlie avait découvert bien plus jeune, d'une façon assez amusante. Si elle avait gagné le duel, elle ne semblait jamais s'être remis d'avoir un jour vomi une limace (aussi n'avait-il jamais osé lui renvoyer le sort, trop gentil pour qu'elle souffre trop fort). La poufsouffle savait se servir de tout ce qui l'entourait, de tout ce qu'elle voyait ou entendait pour répliquer, pour l'utiliser comme une force - et l'accent de Charlie semblait en faire partie. Un accent français, qui s'était déjà bien estompé avec le temps mais dont certaines touches restaient notable, présentes, agréables.

"Je suis touché par autant d'amour... Mais au moins je ne suis pas cette eau vaseuse qui empoisonne ceux qui m'entourent."

Il se doutait que d'une chose; Light Red était un sujet tabou, sensible, et il l'avait vu quand les yeux de la jeune fille avaient croisé les siens. S'il ne se prenait pas une baffe à la fin de cette danse magnanime qui les unissait, il pourrait alors s'estimer heureux d'avoir survécu. Alors il détourna son regard, se demandant s'il était allé trop loin - car contrairement à elle, lui avait une présence d'esprit qui se disait que blesser les gens, c'était mal et pas sympa. Il allait s'excuser. Sa bouche s'était entre-ouverte, son souffle accéléré. Il culpabilisait déjà d'avoir abordé un sujet qu'elle ne voulait pas aborder, et même s'il savait que cela était sa plus grande faiblesse, même Barthelemy ne méritait pas d'être trop secouée. Pas par lui. Parce qu'au fond, il savait bien que ces derniers mois avec elle ne devraient pas être si terrible. Que peut-être, ils auraient pu bien s'entendre. Ils se ressemblaient, un peu, ils voulaient chacun prouver sa valeur à l'autre, et c'est au final, leur ressemblance qui les séparait. Il les fit tournoyer, sur place, deux fois, trois fois, il ne le savait. Mais sa robe l'embarquait dans un fléau de beauté, alors qu'il reprenait sa course sur la piste de danse, l’entraînant dans ses pas envoûtants.

"Je..." m'excuse, c'est ce qu'il aurait dit. J'aurais pas du te dire ça, c'était pas voulu. Un truc comme ça. Mais elle l'avait coupé, elle ne voulait déjà plus l'écouter. Dommage pour elle, tant mieux pour sa propre dignité. "Apprend a être un peu plus ouvert d'esprit, ça t'évitera peut être un jour de terminer un genou dans les parties par une quelconque fille pas aussi patiente que moi.". Ouuuuh. Elle devenait menaçante. Charlie sourit et une nouvelle fois monta leurs mains plus en hauteur pour se baisser, et mettre une nouvelle fois sa confiance à l'épreuve. Si elle en venait à le menacer, c'est qu'elle était à court d'argument intéressant, qu'elle s'épuisait. Bien. Ainsi soit-il. "Je devrais te laisser tomber, Bartelemy", lui fit-il remarquer alors qu'il la redressait doucement.

En fin de compte, Charlie était heureux qu'elle l'ait coupé, qu'elle ne l'ait pas laissé s'excuser. Il en oubliait presque à chaque fois qu'elle ne le méritait pas, elle qui se permettait de lui reprocher jusqu'à son existence, comme si quelque chose les repoussait naturellement. Des aimants incompatibles, incapable de s'approcher, voilà ce qu'ils étaient, alors qu'elle se laissait doucement bercer par les pas et gestes du gryffon dont la rage ne faisait qu'augmenter, bouillonner. Pourtant il la contenait, la danse trouverait sa fin bien assez tôt pour qu'il aille s'expliquer avec elle, autour d'un verre, et certainement pas de thé. D'ailleurs, les chances pour que le contenu du verre se retrouve sur son visage était d'un pourcentage élevé, ce qui ne l'enchantait pas réellement. Charlie commençait à se demander quand est-ce que les autres personnes allaient se mettre à danser, surement trop impressionnées et hypnotisés par la danse que leur offrait les deux compères. Attendraient-ils jusqu'à la fin ? le cœur de Charlie se noua. Il n'arrivait même pas à décréter s'il appréciait tellement la danse qu'il voulait la continuer, ou si les remarques acerbes d'Alix le dégouttaient tellement qu'il voulait la stopper. Deux instincts se battaient en duel dans son cerveau. Il colla le corps d'Alix contre le sien, la soulevant en même temps que ses pieds le supportaient en hauteur, puis stoppa net la danse, lors d'une pause dans la musique, d'une demi seconde. Seconde qui lui permit de sentir le coeur fatigué d'Alix battre comme un tambour contre son torse. Elle aussi, la danse faisait appel à tous ses muscles et la fatiguaient, légèrement. Essoufflé mais satisfait, il la renvoya valser avec lui à l'autre bout de la piste, se laissant quelques secondes de battement pour répondre. Parce qu'en vérité, c'était une menace qui ne l'atteignait pas plus que ça, satisfait de constater que personne ne lui avait jamais foutu de coup bien placé. Sauf une fois, mais c'était Fred, et Fred ne compte pas.

"C'est sympa de te soucier de mes parties, mais crois moi, elles ne te concernent et ne te concerneront jamais." Son menton élevé, le regard tourné sur sa droite, il ne voyait pas sa réaction, mais lui ne se privait pas de sourire. "J'espère que tu ne t'es pas trop illusionnée, luv, vraiment désolé de te décevoir. " Ô joueur d'ironie.


Provocation bonjour. Oh, il se doutait bien qu'elle allait le rembarrer comme elle savait si bien le faire. Il aurait aussi pu renchérir sur Light Red, mais l'envie de la blesser n'avait jamais réellement été présente. Il aurait plutôt voulu la tuer, l'égorger, la torturer, mais certainement pas moralement. Il n'était pas assez sadique pour ça, quoi qu'un peu maso, puisqu'il en redemandait. Toujours. Heureusement pour la santé mentale des deux danseurs, bientôt l'année se finirait, et plus jamais ô diable jamais ils n'auraient à se revoir. Est-ce que cela chagrinait Charlie ? C'est une notion qui restera mystérieuse aux yeux de tous (un peu de mystère s'il vous plait!).

"Mais puisqu'on est dans les confidences. Tu vas quand même me manquer, connasse".  La question était de savoir si le sarcasme était toujours dans sa voix.

Il baissa son regard sur elle; il était sincère. C'était très certainement la seule fois de sa vie où il aurait l'occasion de lui cracher à la gueule, parce que jamais ils n'accepteraient de se retrouver, seuls quelque part, plus de deux minutes sans se tuer. Alors que là, ils n'avaient pas le choix. ô, et il fallait qu'il discute avec elle d'une façon bien sadique de faire pleurer Benjamin Ronove aussi, quitte à devoir se passer d'elle pour que sa - leur, pardon - vengeance soit à jamais ancrée dans la mémoire de Ronove. Et n'allez pas vous illusionner; il n'attendait rien d'agréable comme réponse, il se fichait de ce qu'elle dirait. Il disait ce qu'il pensait, voilà tout, alors que leurs pas effectuaient, comme un miroir, une concordance parfaite.


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Lun 24 Fév - 1:42




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Un seul coup d’œil au type pour savoir qu'il avait occulté le match de quidditch et la raclée qu'il s'était mangée. Le choc sans doute... après tous les cognards qu'elle lui avait envoyé il ne devait plus être un modèle de clarté. Tant pis, au moins deviendrait il célèbre en tant que cas d'école de St-Mangouste. Enfin bref. Les paroles qui suivirent n'eurent pas l'air de lui plaire... Alix fronça les sourcils, tout d'un coup d'avantage sur ses gardes. Que se passait il ? Les yeux du garçon s'étaient assombris et semblaient cracher une haine sans fonds qu'Alix n'avait jamais connu. Avait elle franchie une ligne qu'elle avait ignoré ? C'était alors contre son grès.

L'ambiance sentait le sapin, plus que jamais elle eut envie de lâcher ses mains et de s'en aller, rien de ce qui n'allait suivre semblait valoir le coup de continuer cette mascarade. Même pour Ben. Le visage de Charlie exprimait assez bien ses émotions, leur relation venait de s'envenimer un peu plus, blesser allait devenir le but a atteindre. Mais quelque chose séparait les deux jeunes gens bien plus que Charlie aurait pu l'imaginer. Alix n'avait jamais connu la haine. Même avec lui. Le garçon pouvait bien sur la mettre hors d'elle mais jamais elle n'avait souhaité le voir humilié gratuitement ou maltraité d'une quelconque façon pour assouvir des fantasmes inexistants. Alix n'avait jamais que répliqué sans laisser Foxx prendre une place trop importante dans sa vie. Un coup d’œil vers la porte de sortie. C'est tout ce qu'elle pu faire dans ses projets de fuites.

" Tu prétends me connaitre Barthelemy ? Commence par te connaître toi-même et on en reparlera. Ça te permettra peut-être d'arrêter de jouer avec Red et ses yeux de merlan frit."

L'incompréhension tout d'abord. Tout n'est pas encore monté au cerveau. Se connaître elle même ? Elle savait très bien qui elle était ? Non ?
Puis enfin la fin de sa tirade lui glaça le cœur, injectant son poison insidieusement jusque dans son cœur. Retournant avec lenteur la tête vers son partenaire, le temps semblait figé dans le crane de la Poufsouffle. Elle se sentait glacée, son teint vira subitement au blême. Le préfet venait de s'attaquer a l'un des sujets les plus sensibles de la sorcière. Elle ne l'avait jamais haïs ? Ca c'était avant. En ce moment même, elle voulait lui lâcher la main, attraper sa baguette, lui faire du mal. Mais son emprise s'était raffermie. Sa lèvre était agitée d'un tique nerveux qui lui donnait l'impression de fondre en larme d'une minute a l'autre alors que son corps commençait a trembler de façon irrépressible.
Jouer avec Light. Elle suivait désormais la danse de façon mécanique, tentant de se contrôler pour ne pas hurler et se jeter sur le monstre qui lui faisait face. Lui faire du mal avec tout ce qu'elle possédait. Alors que le tic disparaissait dans les secondes ou il était arrivé, elle projeta a la force de son regard un Avadakedavara qui l'aurait tué sans aucun doute si elle avait sortie sa baguette. Dégoût, répulsion. Oui elle aurait du fuir quand elle y avait pensé. C'était trop tard, Alix devait digérer ses paroles blessantes. Elle ne pouvait pas reprendre simplement son sang froid analytique comme un Serdaigle. Elle ne pouvait pas répliquer quoi que se soit pour la satisfaction de ne pas être la seule a sentir un poignard dans son cœur comme un Serpentard. Elle ne pouvait pas rester bravement dans les bras de son bourreau et a le défier du regard comme un Gryffondor. Si elle ne pouvait fuir physiquement, sa fuite fut émotionnelle. Sa gorge serrée par la douleur des accusations était douloureuse, mais progressivement elle oublia.
Elle se réfugia dans un silence placide et froid, sans aucune émotion. Aseptisé. Oublier pour mieux se soigner plus tard.
Après un long silence elle répliqua enfin, dans une tentative de reprise en main. Cacher sa douleur, elle n'appartenait qu'a elle. Elle la laisserait ressortir plus tard. Quand elle serait seule et prête a encaisser.  
Elle répliqua un truc. Sans trop savoir quoi. Mais ça amusa Charlie.

"Je suis touché par autant d'amour... Mais au moins je ne suis pas cette eau vaseuse qui empoisonne ceux qui m'entourent."

Elle ne lui répondit rien, continuant a suivre ses pas, imprimant a son corps les mouvements qu'il lui imposait plus docilement que jamais. Elle était ailleurs, revenant petit a petit a elle. Une faculté magique et si peut reluisante. La fuite sous toute ses formes. Elle s'en fichait, elle l'acceptait. Elle avait besoin de cela pour sa propre sauvegarde. Si cela lui était vitale, alors elle n'avait rien a y redire. Au moins éjectait elle la violence qui l'avait soudainement habitée de façon aussi dévastatrice. Elle refluait tout cela comme si ça n'avait jamais existait. Combien d'hommes pouvaient de venter de pouvoir faire cela ? Et aussi rapidement ? Un coup d'oeil toujours sans émotion au garçon lui souffla une réponse. Pas lui. Charlie aimait crier sur tous les toits qu'une fille était faite pour être protégée et non pas se rouler dans la boue. Elle pouvait presque parier sa propre tête qu'il se soutenait qu'il ne faisait pas d'exceptions. Elle n'avait pas a penser plus. Cette soirée parlait pour elle. Le Gryffondor n'était que vent.

Lorsqu'elle lui murmura ses derniers mots, elle était de nouveau elle. Pfiou. Toute trace de noirceur s'étant évaporée dans l'exercice de cette danse. Une seule et unique personne pouvait la torturer pendant des jours, des heures avec des mots. Avait elle vraiment besoin d'y mettre un nom ? Avec Charlie comme pour un autre, l'étape avait été franchie. Difficilement, très difficilement certes. Mais elle pouvait désormais lui sourire de nouveau. Elle s'en savait capable. Basculant soudainement, elle vissa ses yeux dans ceux du rouge, la surprise lui faisant rater un battement de coeur alors qu'elle renouait plutôt brusquement avec la danse.

 "Je devrais te laisser tomber, Bartelemy"
Ah. Amusant. Pour changer.
« Fais donc. »

Elle était sérieuse, elle attendait. Cela marquerait la fin de cette soirée, elle s'en irait alors après avoir salué Ben. Tout cela s'arrêterait, lui prouverait une dernière fois que Charlie était effectivement peu respectable. Une loque pour laquelle elle allait arrêter de s'épuiser. L’indifférence deviendrait le repos qu'elle désirait.
Il la redressa.
Ils se remirent en mouvement, Foxx collant brusquement son corps a celui de la sorcière qui se serait bien passé après tout cela d'un rapprochement physique aussi intime.

"C'est sympa de te soucier de mes parties, mais crois moi, elles ne te concernent et ne te concerneront jamais.J'espère que tu ne t'es pas trop illusionnée, luv, vraiment désolé de te décevoir. "

Elle lui rendit son sourire. Ne répliqua rien. Des paroles vides de sens pour la batteuse. Une grossièreté peu avantageuse dans la bouche de ce prêfet soit disant si parfait. Si tout tournait autour de son zgeg, Alix était étrangère a cela. Avait il voulu la faire rougir ? Mauvaise technique. Elle avait perdu une part de sa pudeur en devenant une sportive. Le corps des hommes ne la gênait plus depuis belle lurette. Et concernant l’illusion d'un espoir d'intimité entre elle et lui... une vaste blague qu'elle n'a pas saisi. Les ébats amoureux lui étaient inconnus, ce genre de plaisir avec lui ne lui avait encore jamais été inspiré. Sa réaction fut placée ailleurs.

"Mais puisqu'on est dans les confidences. Tu vas quand même me manquer, connasse".

Elle leva de nouveau les yeux vers lui. Saisi par ses mots. Vraiment ? Vraiment. Elle pouvait sentir sa sincérité. Et petite blaireaude qu'elle était elle fut touchée. Aaaah Alix. Si tu étais devant moi une bonne baffe tu aurais mérité. Oui, l'auteur est en train de parler et ne peut s'empêcher de jouer les intrus. Mais voilà. Les deux danseurs se moquent de ma présence qu'ils ignorent d'ailleurs superbement.
Elle sourit avec lenteur, brisant leur danse mais avec le bien heureux hasard de la musique qui s'essouffle au même instant. Elle se recule, lâche ses mains.

« Peut être a moi aussi enflure. »

Elle ne peut pas lui répondre par une affirmative pure et dure. Ce soir elle a souffert, si son cœur ne s'en souvient déjà plus, son cerveau le lui rappelle inconsciemment, tentative de la sauvée d'un piège qu'elle sait ne pas exister. Une autre musique démarre, provoquant cette fois de nouvelles danses, de nouveaux couples. Peux nombreux mais c'est un début. On a plus besoin d'elle sur cette piste. Elle s’éclipse donc de la lumière pour rejoindre le concierge qui sirote son thé un grand sourire aux lèvres. Alix lui adresse a son tour un sourire avant de lui prendre délicatement des mains sa tasse. Elle sait que le thé est très certainement mélangé a une substance moins licite. Son trésor en main, elle s'éloigne de nouveau, vers la table qu'elle avait occupé. Essayant d'ignorer la présence du préfet qui l'a suivit tout en trempant dans le fort breuvage. Whisky pur feu. Tu as des goûts de luxes Mister Ronove.

Un murmure après une gorgée. « Je ne t'ai jamais haïs. » Sauf ce soir. Entre deux pas de danse.

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Lun 24 Fév - 22:55



KLANGKARUSSEL

Super texte de la mort qui tue.


Il l’avait touché. En plein cœur. Il ne savait pas s’il devait en rire ou en pleurer, mais elle était devenue tel un robot, se laissant faire, perdue dans ses pensées. Est-ce qu’il l’avait voulu ? Surement pas. Elle était brusquement devenue froide, distante, comme s’il ne pouvait plus l’atteindre, alors que la musique les rapprochait toujours plus. Elle voulait qu’il le lache. Il aurait pu, il aurait voulu, mais pour rien au monde ne l’aurait fait. Des menaces dans le vent, des menaces qu’il n’exécutera jamais. Elle aurait pu se briser, comme il l’avait brisée, quelques instants plus tôt. Pourtant, il pensait qu’Alix Barthelemy étaient de celles qui ne se laissaient jamais abattre, qui était de ce genre à ne pas avoir de cœur. Elle lui avait prouvé le contraire, et il ne put qu’en sourire brièvement. Elle aussi était capable de sentiments et d’émotions, et malgré ce test délicat, ce test détestable, il était heureux de le savoir. Il ne retenterait pas le diable, mais ma foi, il connaissait aussi sa faiblesse ; Light Red. Elle fut rapide à s’en remettre, cependant, lui rendant un sourire je m’en foutiste, alors que la danse s’arrêtait. Il n’avait pas eu peur qu’elle ne lui réponde pas, après tout, qu’il ne lui manque pas n’aurait pas été une révélation. Et pourtant. Elle s’était reculée, mettant fin à cette danse éternelle, et lâcha finalement ses mains qu’il laissa retomber le long de son corps.

« Peut-être à moi aussi enflure ».


Elle lui avait arraché un sourire. Sincère. Ils se regardèrent quelques instants avant qu’une nouvelle musique démarre. Bien, il était temps de partir. Charlie lui fit un signe de tête respectueux avant de tourner les talons et de retourner voir Fred et ses amis, qui lui demandèrent où il avait aussi bien appris à danser et où on lui demanda une danse. Il répondit d’un sourire mal à l’aise, « plus tard ». C’était bien, plus tard. Il rattrapa un verre de Whiskey pur feu normalement réservés au personnel et s’éclipsa du petit groupe. Il avait envie de s’exiler et de partir. Loin. En réalité, ses pensées étaient toutes tournées vers Alix. D’ailleurs, ses coups d’œil réguliers vers elle en témoignaient ; elle avait rejoint Ben et lui souriait. Bordel, lui, s’il croisait Ben, il allait l’égorger. Non pas qu’il n’avait pas apprécié la danse, mais par simple fierté ; il n’allait pas laisser le concierge rire de son coup foireux sans rien faire. Il vit la jeune Poufsouffle se diriger vers une table, seule. L’avait-il blessée au point qu’elle ait besoin de solitude ? Cette idée n’enchantant pas le Gryffondor, il soupira et pris son courage à deux mains. Elle allait devoir le supporter un peu plus. Se dirigeant vers sa table, il attrapa une coupe de champagne sur son chemin. Qu’il était bon d’être majeur ! Ce serait certainement meilleur que sa tasse de thé.

Un verre dans chaque main, il s’arrêta cependant en face de Ben. Charlie ne lui sourirait pas. Il soupira et ordonna trois cigarettes au concierge pour qu’il le pardonne. Ce qui sembla le faire sourire et il glissa dans une boite noire trois cigarettes qu’il mit bien précautionneusement dans la poche de Charlie. Bien, au moins, la soirée n’était pas totalement perdue. Il tourna les talons sans même le remercier et arriva enfin à la table d’Alix Barthelemy. Ils se toisèrent avant qu’il pose la coupe non loin d’elle, mais un coup d’œil dans sa tasse le fit pouffer de rire. Elle avait une bien étrange couleur, étrangement semblable à son verre de whiskey.

« Il n’y a que Ben pour faire ce genre de trucs » Commenta-t-il en entrouvrant la porte qui venait d’apparaitre, menant sur un balcon.

Ne sortant pas pour autant, il s’appuya dans le cadre de la porte et sortit une cigarette, l’alluma et porta son regard sur l’extérieur. Cette salle était magique, il suffisait d’avoir envie de quelque chose pour qu’elle l’offre, ainsi un balcon était apparu pour qu’il absorbe une dose de nicotine dont il n’avait pas forcément besoin. Mais dont il avait profondément envie. Il but une gorgée d’alcool fort et se retourna doucement vers Alix. Il l’avait entendu. L’avait-elle voulu ? Il n’en savait rien, mais il l’observa quelques instants. Pourquoi lui dire ça comme ça, maintenant ? Charlie lui ne l’avait jamais réellement détestée non plus, mais était bien trop pudique sur ses sentiments pour en parler. Ce n’était pas une haine pure et dure, ce n’était pas cette envie de tuer, c’était simplement… Vouloir être plus fort qu’elle. Pourquoi, il n’en savait rien, ça avait toujours été. Cependant, il était relativement surpris qu’elle en parle, comme ça. Elle ne s’adressait pas forcément à lui, pas directement. Il resta là, plusieurs secondes, à la regarder. Puis baissa les yeux, coupable d’entretenir cette haine qui les liait. Se tournant vers l’extérieur, il porta la cigarette à sa bouche pour en tirer une taffe de fumée meurtrière. Le préfet se demanda quelques instants pourquoi, et la réponse lui était pourtant claire. S’ils n’avaient pas cette haine, s’ils n’avaient pas ce seul lien qui les unissait dans la volonté de battre l’autre, ils n’avaient plus rien. Ils s’ignoreraient, tout simplement. Il fronça les sourcils, se demandant un instant pourquoi entretenir cette relation qui ne les menait à rien ; pourquoi il recherchait son contact mortel. Ils ne pouvaient pas, à aujourd’hui, se mettre à s’aimer. Devenir amis, voir le monde ensemble. C’était comme demander à une limace et à un escargot de  s’aimer ; jalousie et une trop grande histoire les empêcheraient à jamais de ne faire qu’essayer, alors qu’ils se ressemblent au fond tellement. Il laissa tomber sa main le long de son corps, tenant fermement la cigarette qui se consumait lentement entre ses deux doigts, alors que l’autre vint défaire son nœud papillon, laissant simplement le tissu reposer sur sa nuque et se détendre sur son thorax. Le pire était passé, il n’en aurait plus besoin.

Il voulait lui répondre que ça lui faisait une belle baguette, qu’il n’en avait rien à cirer à un balai, et pourtant ce mensonge ne franchit jamais ses lèvres. « Tu ne m’as jamais apprécié non plus, hm. » répondit-il finalement, se raclant la gorge. Il n’avait pas envie que cette conversation se fasse maintenant. Mais il semblait y être confronté. Ce n’était pas un reproche, pas un regret. Une simple constatation. «  Si tu ne m’as jamais haï, on peut en conclure que t’en as pas grand-chose à faire de moi ? » il passa une main dans ses cheveux avant d'aller la cacher dans une poche. Raisonnement mathématique. Il ne fonctionnait que de cette façon. « T’sais Barthelemy, on ne peut pas dire que je t’ai déjà aimée, mais j’t’ai plus d’une fois détestée et respectée. » Il tira une nouvelle dose de nicotine, s’accordant une seconde de pause. « Et ça me ferait chier de savoir que ma considération n’est pas réciproque. » Ajouta-t-il en tournant finalement son visage vers elle, pour croiser son regard.


Il respectait Alix, certainement plus qu’il ne le devait. Il en était presque vexé de savoir qu’elle se fichait presque totalement de lui. S’ils s’étaient déjà ignorés plusieurs mois, ce n’était pas une raison, pas après sept ans à faire semblant de. De quoi ? De se haïr ? Ou de se connaître ? Une conversation d'adultes. Entre adultes. Qui allait les mener à leur perte. Il sourit. Au final, aucun ne savait rien de l’autre.


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Jeu 13 Mar - 19:23




ET 1 2 3


Le liquide lui brûle la gorge, la chaleur du thé attise le feu qui consume ses cordes vocales. Mais elle ne se précipite pas vers le premier vase venu pour l'éteindre. Non elle reste tranquillement sur sa chaise a attendre qu'il s’apaise de lui même. Si elle l'avait pu elle aurait rejeté sa tête en arrière et se serait avachie. Mais on l'observe encore. Bande de vautours, vous n'en avez pas encore eu assez hein.
Elle était fatiguée, boire n'était pas une bonne idée.
Portant de nouveau sa tasse a ses lèvres elle fit glisser lentement son regard vers Charlie. Tous les vices dans ses mains. Alcool et tabac. Manquait plus qu'une nana pour venir s'asseoir sur ses genoux.
Mais il était la sur ce balcon factice.
Alix le lacha du regard pour la piste de danse. Certains étaient maladroits mais il était clair que le couple le moins synchro de cette piste s'amusait cent fois plus qu'elle.
Tristesse.
Une brusque bouffée de jalousie la prit. Elle aussi voulait danser en riant. Se faire marcher sur le pied une fois ou deux et voir le regard désolé de son partenaire a qui elle dirait que ce n'est pas grave. Mais que pour se faire pardonner il va devoir lui payer un verre.
Tenir la main chaude de son partenaire.
La Poufsouffle regarde ses doigts gelés sur sa tasse. Ce soir rien ne se passera comme cela. Il y a certaines choses que l'on doit juste accepter.
Charlie. Peut être n'aurait elle pas du répliquer a chacune de ses tentatives dans le passé. Si elle l'avait simplement ignoré, elle n'en serait peut être pas la aujourd'hui a parler d'acceptation.

La jeune fille se retient de se passer une main sur le visage. Pas maintenant. Et de toute façon on ne revient pas en arrière. Elle a accepté de jouer, c'est comme ça. Le jeu ne prendra fin qu'après avoir quitté Poudlard.
Étrange. Pourquoi a t-il fallu que ça aille aussi loin avec le Gryffondor. Avec Light aussi au début tout été parti de travers. Mais ils s'étaient tous les deux engagés sur un autre chemin. Pourquoi ne s'était il pas passé la même chose avec le Lion ?
D'une pichenette sur sa tasse elle s'amuse a créer des ronds dans le liquide brûlant. Elle a une réponse. Mais elle ne lui plaît pas.
Si Charlie est coupable de ne jamais avoir fait autre chose que de la pousser sans relâche dans ses retranchements, Alix, elle est coupable de ne jamais avoir tendu la main la première.
L'odeur de la nicotine parvient jusqu'à elle. Elle déteste cette odeur. Depuis quand fume t-il ? Bof. Faut dire qu'elle s'en fout. Le résultat de ce plaisir coupable ne la regarde pas. Comme toujours... elle ne s'est jamais rapprochée intentionnellement du rouge, posant inconsciemment une limite entre elle et lui. Alors de la a savoir ce genre de chose de lui.
Et cette volonté de ne pas creuser plus loin ? Pour quel motif ?

Elle tourne de nouveau la tête vers lui. Le motif. Le danger. Alix se connaît. Parfois elle se dit qu'elle tient plus de la bête que de l'homme. Si son instinct ne la jamais poussé a faire un geste envers Charlie c'est que quelque chose en lui représentait un danger pour elle.
Intéressant comme élucubration alors qu'elle boit du whisky tard dans une soirée, après c'étre dépensée sur une piste de danse. Quand se mettra t-elle donc a rouler sous la table ?

 « Tu ne m’as jamais apprécié non plus, hm. »

Sa voix la sort doucement de sa bulle. Apprécier. Elle ne sait pas trop si le verbe est adéquat. Trop de chose la sépare de ce mot avec Charlie. Elle pour commencer et lui bien sûr.

- Ce serait pousser le bouchon dans une autre extrême limite.

Elle le pense. Il existe bien des nuances entre la haine et ce sentiment. Elle ne s'attendait pas a ce qu'il l'ait entendu mais c'est le cas. Va t-elle donc devoir livrer un autre genre de bataille avec lui ce soir ? Doivent ils réellement poser des mots sur leur relation ce soir ?

 « Si tu ne m’as jamais haï, on peut en conclure que t’en as pas grand-chose à faire de moi ? »

On dirait que oui. Elle se retient de soupirer. Si elle n'en avait rien a foutre de lui, autant dire qu'elle n'aurait jamais été la ce soir a parler de la sorte avec lui. Elle ne se souviendrait même pas de son nom. C'est quelque chose qui aurait pu arriver mais elle a toujours répliqué avec bien trop de passion a ses attaques pour rentrer dans la catégorie des j'm'en foutiste.
Elle ne le lui dira pas. Il faut être aveugle ou avoir la volonté de se cacher cela pour ne pas le voir. Charlie une fois de plus lui montre son coté crétin. Au moins a la fait sourire. Elle remet son nez dans sa tasse pour éviter de le lui montrer. Il ne la regarde pas, c'est bien ainsi.

 « T’sais Barthelemy, on ne peut pas dire que je t’ai déjà aimée, mais j’t’ai plus d’une fois détestée et respectée.  Et ça me ferait chier de savoir que ma considération n’est pas réciproque. »

Alors ça c'est mignon. Charlie la regarde, alix ne détourne pas les yeux. C'est le moment de répliquer n'est ce pas ?
C'est marrant. Il y a des moments ou on ne sait pas la fermer et d'autres ou nos bouches sont faites de plomb.

- Tu dois vraiment être attardé Foxx. Si je ne te respectais pas, je pense que tu aurais eu de très bonnes raisons de me haïr. C'est intéressant de remarquer que pour toi la haine entraîne le respect. Vis tu dans un roman dramatique pour penser comme ça ?

Elle fait une pose, elle pèse ses mots, les laisse mûrir sur sa langue. Une gorgée de son thé fait fondre ceux qu'elle rejette, épurant celles qui vont suivre.

- Tu ne t'es jamais rendu compte que je ne faisais que répliquer ? Répliquer. Jamais attaquer. Œil pour œil dent pour dent Foxx. Je ne te hais pas, je ne peux pas dire non plus que je t'apprécie. Parfois tu m'as amusé. Le respect, lui, ce gagne.

'' Tu l'avais'' ou ''tu l'as''. Elle ne se décide pas. Elle ne dit rien. Elle ne fera que sous entendre. Elle ne peut pas encore décidé si elle doit en parler au passé ou non. Cette nuit il s'est lâchement attaqué a elle. Elle se demande si il arrivera a se rattraper dans son estime. Elle ne sait pas, elle est un peu perdue. Peut être n'a t-elle pas besoin ce cela. Peut être n'a t-il rien perdu de son respect. Après tout elle le connaît bien sous l'angle ou elle a voulu le voir. Elle savait que monsieur le prefet pouvait faire ce genre de chose. Est elle surprise en fin de compte ? Ne lui avait elle pas accordé son respect en sachant cela ?
Tristesse.
Son regard ne bouge pas un poil de celui de son adversaire de toujours. Finalement il n'y a pas que ses lèvres qui sont lourdes. Tout son corps semble figé.

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Jeu 20 Mar - 23:10
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ALIX BARTHELEMY, CHARLIE FOXX




Dehors, il fait frais et pourtant, il savoure l’air qui lui rafraîchit le visage ; dehors, la chaleur en était presque étouffante. Les bruits de tous ces gens qui s’amusaient, ces pas de danses, de joie l’atteignaient de plein fouet. Il n’était pas du genre à apprécier ce genre de soirées, en fait, il détestait. Parce qu’il s’était toujours refusé à s’amuser, trop timide pour oser exhiber son rire et son caractère aux yeux de tous, pas assez confiant pour simplement profiter. Son regard se tourna vers Alix. Elle se fichait du regard du monde entier, et ne se rendait même pas compte de cette chance. Elle se serait surement amusée, avec quelqu’un d’autre. Avec Light Red, par exemple. Quelque chose se pinça dans le thorax de Charlie, et il détourna son regard, préférant simplement ignorer ce fait trop parlant pour qu’il ne l’assume. Il but une nouvelle gorgée de l’alcool gelé et constata avec regret qu’il avait foutu une claque à son verre sans qu’il ne le veuille. Il buvait trop vite, il allait finir saoul. Au moins, il savait une chose ; il n’avait pas l’alcool triste, mais il n’était pas persuadé que cela présageait une bonne soirée pour autant. Alix Barthelemy était avec lui et ça, ça le bloquerait, sauf s’il arrivait à rejoindre discrètement Fred et ses amis ; mais jamais ô grand jamais il ne se permettrait de laisser la belle seule avec son verre.

Lentement, la cendre s’envolait dans le froid de l’hiver, décomposant ce papier de fumée, enfonçant Charlie dans des songes inavoués alors que le tabac s’infiltrait dans ses poumons, libérant son esprit de la colère qui l’habitait. Son regard s’était perdu sur le ciel obscur de la nuit, oubliant les rires et les voix de la salle derrière lui. Un autre extrême, hein. Ce n’était pas faux. Et pourtant Charlie réussissait à passer de cette haine à ce besoin de lui parler, à cette forme d’attachement qu’il lui vouait. Il la haïssait, il la détestait. Mais ses raisons n’étaient pas légitimes, étaient secrètes, personnelles : plutôt mourir que d’avouer, que de reconnaître que son seul motif était égoïste et non valable ; elle le rendait faible, destructible, fragile. Il était incapable de lui faire du mal et quand il lui en faisait, il se blessait lui aussi. Il n’aimait pas qu’elle souffre, il détestait la voir meurtrie, il priait pour qu’elle soit heureuse ; et tout ça parce qu’il l’appréciait. Il ne pouvait pas réellement déterminer sa relation avec la demoiselle. Un besoin d’être plus puissant et pourtant, l’inaptitude à l’atteindre sans une culpabilité dévorante, dérangeante. Pour couronner ce tout, il ne pouvait s’empêcher de lui sauter à la gorge quand il la croisait ; de se battre contre cet attachement pour la laminer. Pour ne pas laisser ses pas guidés par une vulgaire nana. Pour ne plus l’apprécier. Charlie sourit amèrement, pensant quelques instants à son masochisme. Il était beau, le mâle dominant. Tout aurait pu être tellement différent, si chacun avait fait un effort, s’ils avaient voulus s’entendre. Au fond, Charlie se savait seul et unique responsable ; il n’avait jamais voulu l’aimer, parce qu’elle était tout ce qu’il refusait d’apprécier : une fille forte, une fille qui ne comprend pas les valeurs féminines, ni leur beauté. De celles qui se battent au lieu de chanter. De celles qui regardent la télé au lieu de laver. De celles qui peuvent lui être supérieur, qui peuvent le dominer ; et ça, il préférerait mourir que de l’accepter. Il se racla la gorge, cherchant quoi répondre.

Il avait soupiré, lui avait avoué son respect et tourné la tête vers elle. Leur regard se croisa, et il ne sut y déceler que de l’amusement. A… Atta quoi ? Charlie croisa les jambes et posa un bras sur son ventre, son regard ne se détachant du vert émeraude d’Alix Barthelemy. Il était vexé, il allait gueuler. Il voulait gueuler, bordel il n’avait rien de plus attardé que Barthelemy.
Sauf peut-être, son estime de lui-même.
Sauf peut-être, cette confiance en lui dont il avait besoin pour avancer.
Mais il ne le voyait pas.

Des raisons de la haïr, il en avait à vomir. Ce simple échange de regard faisait monter en lui une colère silencieuse, autant qu’un plaisir timide. Non, décidément, il n’était pas attardé.
Ou trop.

Il ne tint pas son regard, choisissant de le baisser au sol avant de reprendre une bouffée de clope. Il faisait frais, ici, à la fenêtre, le vent glacé caressant la nuque du gryffon, nuque sur laquelle il passa une main gênée. Répliquer. C’était vrai, elle n’avait fait que répondre aux appels incessants de Charlie. Depuis son plus jeune âge, il avait voulu être meilleur qu’elle. Lui voler ses ailes, être libre comme elle se prétendait l’être. Il avait toujours espéré qu’elle le remarque, comme il avait espéré qu’on le voit. Mais ce n’était qu’un petit gros, qu’un gosse de riche, qu’un ramassis d’ordures. Alix l’avait alors respecté, à cette époque, il le savait. Ne l’avait jamais insulté, il s’en souvenait. Mais ça l’avait alors déstabilisé, beaucoup trop pour qu’il ne sache comme y répliquer. Alors il l’avait engueulée, alors il avait commencé ce jeu qui aujourd’hui, ne trouvait plus de fin. Il aurait dû la remercier. Il n’avait fait que la rabaisser. Il aurait dû être son ami. Elle était devenue sa Némésis. Un rôle particulier à chaque vie, une simple lueur et pourtant – trop présente pour être ignorée. Elle avait étrangement toujours eu son respect. Une femme avec du caractère, avec cette volonté de faire, cette volonté de réussir, de gagner, de riposter. Cette fierté cachée, ce je m’en foutisme appuyé, cette dignité assumée. Ce quelque chose qui faisait que.
Il l’appréciait.
Mais voulait l’enterrer.

Charlie claqua sa langue contre son palais et jeta le mégot de cigarette qu’il lui restait par-dessus le balcon. Elle n’avait fait que répliquer, alors que lui l’avait toujours cherchée. Certainement le problème se trouvait dans cette simple phrase. Dans ce simple ramassis de mots, mais à ce moment précis, le préfet s’en fichait. Il n’avait pas retenu le plus important, ne se rendait même pas compte qu’il lui avait toujours couru après, dans sa lutte pour être meilleur. Non, ce qu’il voyait, c’est qu’elle lui disait qu’elle ne le détestait pas. Qu’elle ne l’appréciait pas non plus. Et lui laissait suggérer que son respect se gagnait. Réellement ? Il ne savait pas s’il devait sourire ou s’indigner, sa bouche imitant des grimaces, indécise sur la façon dont il allait s’exprimer. Que pouvait-il répliquer ?
Lui avait déjà tout déballé.
Lui était aveugle.

Laissant la porte ouverte, il se dirigea doucement vers la table où Alix était sagement assise, figée.  Il hésita quelques instants à s’assoir ; non, il ne le ferait pas, ce serait s’inviter, s’imposer. Il posa simplement son verre vide sur la table. L’alcool ferait son effet, tôt ou tard, il le savait, mais pour le moment, il pensait avoir encore les idées claires. Penser, c’est un début. Il pointe son doigt sur elle. Il va la buter, en fait. Et pourtant, il est amusé. Son doigt s’approche de son front. Dangereusement, alors que son bras se tend de plus en plus.

« Et comment gagne-t-on ton respect autrement qu’avec un cognard ou une baguette, hein ? » s’intéressa Charlie, engageant une pichenette sur le front de la jeune fille. Il passa sa main une nouvelle fois sur sa nuque. Bordel Charlie, un peu de cran, un peu de lion, un peu de virilité ! « En ayant un accent britannique parfait ? » proposa le préfet, revenant sur un sujet abordé quelques minutes avant par les deux ennemis. Il prit un sourire en coin.

S’il avait eu une confiance en lui débordante, il aurait vu, qu’il avait tout de Barthelemy. Respect, haine, qu’elle l’appréciait aussi, un peu. Qu’elle aurait certainement versé une larme sur sa tombe, ou du moins y aurait apporté une fleur, ou sa simple présence. Mais il n’était pas assez prétentieux pour ne serait-ce qu’oser l’espérer. Crédule, ils étaient censés se détester, alors croire autre chose que ce qu’elle disait ? Elle n’avait pas peur de le blesser, elle savait que tout le blessait. Ou presque. Du moins, l’énervait. Faisait-elle exprès d’émécher la bombe de son caractère ? La battre, il l’avait déjà fait. Au Quidditch, plus jeunes, en duel, aussi. En joutes orales, en orientation. Ils s’égalaient, Charlie en était persuadé. Elle attendait autre chose, de plus personnel, de plus étrange. Mais s’il fallait être son ami pour être respecté, il préférait alors ne pas l’être.
Il ne voulait pas avancer dans leur relation.
Parce qu’il se doutait que ça ne lui plairait pas.
Que ça lui ferait mal.

Et au diable les conventions et son manque de confiance, il tira une chaise pour s’y assoir, se retrouvant près de Barthelemy. Finalement, il allait rester avec elle. Arrêter de fuir, pour une fois. L’alcool jouait-il ici ? Peut-être un peu. Il lui sourit, faussement hypocrite alors qu’il attrapait une tasse de thé déjà remplie. Il n’aimait pas le thé, mais qu’importe. « Tu ne m’as pas laissé m’excuser tout à l’heure, Barthelemy. » déclara Charlie en desserrant son nœud papillon, s’appuyant sur le dossier de sa chaise, ses mains restant sur la table et jouant avec une cuillère à café. Il tapota l’objet, semblant quelque peu stressé, mal à l’aise, et la lâcha d’un coup pour se redresser vers sa Némésis. « J’pensais pas que Light Red était un sujet tabou. » se justifia-t-il, en toute sincérité. Oui, il connaissait son nom.

Ce n’est pas comme s’il aurait mal réagi en voyant Alix dire qu’il jouait avec Fred.
Ce n’est pas comme s’il l’aurait pris au sérieux.
Ce n’est pas si.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Ven 21 Mar - 0:12
Le Passage du Préfet Fayot

« Je suis le préfet fayo-o-o-t
Et je crache dans votre do-o-o-s.
Si vous voulez des poi-i-i-nts
Mangez-moi dans la mai-i-i-n.
»
Le préfet Fayot était très fier de se balader en cette douce soirée sous le clair des étoiles, cherchant avec attention les derniers petits élèves à punir. Mais le pauvre petit préfet sentit quelque chose sa tête. Un pigeon aurait-il déféqué sur sa belle chevelure ? Impossible. Le préfet Fayot n'était pas très content, sa bonne humeur était parti avec ce petit mal-entendu. Mais ce n'est pas une fiente qu'il trouva sur sa tête, mais un mégot de cigarette. Encore chaud.


Un sourire se dessina sur ses lèvres. Il leva son regard et très haut, il vit de la lumière. Un balcon, le fauteur de trouble s'y trouvait certainement. En parlant de ce dernier, ses lunettes ultra-zoom lui permirent de le reconnaître sans grand souci. Son collègue de travail, ahah, fichtre, il était cuit. Mais l'endroit lui semblait bien trop haut pour qu'il prenne la peine de monter. Sortant magiquement un interphone, il le plaça sur sa bouche.

Et bien M. Foxx ! Vous allez à l’encontre du règlement malgré votre statut ?! Fumer dans l'enceinte de poudlard ! AH AH ! FICHTRE ! Je vous retire 20 points pour cette insulte ! SOUFFREZ M. FOXX. Souffrez, vous qui désobéissez au règlement !
Et l’énergumène s’en alla rapporter. Le Préfet Fayot avait frappé.


récapitulatif des points perdus:
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Ven 28 Mar - 0:13

   


On pouvait se demander ce qui lui était passé par la tête, pour avoir eu, et exécuté, une idée pareille... Était-il d'une stupidité affligeante ou simplement suicidaire ? Avait-il fait un pari ? Pourquoi Mr Ronove, pourquoi ? Il se demandait lui aussi, s'il avait bien fait au final. Mais Benjamin ne doutait pas, non, il gardait toujours son optimisme. Il voyait pourtant bien les sourires mordants et regards glacials que les deux adolescents se lançaient, il les connaissait suffisamment pour s'en apercevoir. Mais même à présent, son idée ne lui paraissait pas si mauvaise. Son intention, en tout cas ne l'était pas. Il les avait vu grandir tous les deux, les avait rencontré quand il n'était encore que de petites pouces de sorciers, ça ne faisait que quelques années mais elles lui paraissaient une éternité. Il avait vu aussi leurs querelles se multiplier, les regards noirs échangés, les cognards qu'ils s'adressaient. Et il avait, tout simplement, voulu créer un moment où ils n'auraient pas eu à s'entre déchirer. Quoi de mieux qu'une danse pour cela ?  Bien sûr il avait conscience que c'était un espoir assez niais et futile de sa part, mais au moins il aurait essayé. Officiellement il jouait avec le feu pour embêter deux de ses élèves préférés, officieusement il essayait, à sa façon, d'arranger les choses.

Ils dansaient bien tous les deux, et il se laissa un instant attraper par la nostalgie de les voir aussi grandis, mais tacha de ne pas s'y attarder. Ce n'était pas l'heure de faire le vieux père gâteux. Il entendait autour de lui, quelques personnes commenter sur la beauté de la danse, et ne pu s'empêcher un petit sourire en coin. Malgré leurs différents, malgré leur colère, malgré les murmures échangés sans aucun doutes remplis de venin, c'était une belle valse. Le tigre et le dragon. Allez savoir lequel était qui. Il en oublia son whiskey volé, il n'y avait qu'à peine toucher, perdu dans ses pensées. Il ne doutait pas Benjamin, mais il s'inquiétait. Et il se sentait vieux. Leur dernière année à Poudlard, bientôt ils seraient partis, comme tant d'autres. Ils n'étaient plus les enfants qui venaient lui raconter tous leurs problèmes ou lui demander conseil. Ils étaient des adultes. Et il avait du mal à s'y faire. Il faillit ne pas s’apercevoir que la musique avait changé, que cette valse était terminée, et voyant Alix marcher en sa direction, porta son verre à ses lèvres et remit son sourire en place. T'es à un thé dansant Ronove, une fête, garde ton mouron pour un autre soir.  Il s’apprêtait à recevoir un sermon mais reçu à la place un sourire avant que la demoiselle ne reparte avec son petit butin. Ça, il aurait du s'y attendre. Riant doucement il la regarda s'éloigner avant que ce soit le tour de Charlie de le rejoindre. Il lui glissa les cigarettes demandées avec un sourire bien amusé, se demandant s'il n'avait quand même pas poussé un peu trop loin si le préfet était prêt à enfreindre les règles. Mais au final, ils n'avaient pas l'air de lui en vouloir tant que ça.

Le pas léger et la gorge sèche, il se rapprocha du buffet en regardant autour de lui, les couples danser, les invités rire et discuter. Il esquiva certains qu'il préférait éviter, vint en saluer d'autres, et parvint à chiper la dernière coupe de champagne de la table la plus proche. Il n'avait pas encore vu Ales, mais le bougre était plutôt discret, et dans une foule pareille, ce n'était pas très étonnant. Il se doutait bien qu'il ne devait pas être loin, et espérait le croiser avant la fin de la nuit. Il hésitait à rejoindre Charlie et Alix près du balcon, il ne voulait pas les déranger s'ils étaient pour une fois en train de discuter calmement, mais lui-même n'avait pas encore pu profiter de leur présence ce soir. Un regard dans la direction opposée fut suffisant pour le décider, pas question qu'un certain professeur vienne lui parler de balais ce soir. Ce soir Ronove avait laissé la serpillière derrière lui, et comptait bien ne pas penser à son travail. Il mit quelques minutes à traverser la pièce, et parvint enfin à atteindre la table où ils étaient tous deux assis.

« J’pensais pas que Light Red était un sujet tabou. »

Light Red ? Le jeune préfet des jaunes ? Ronove garda sa curiosité et sa confusion pour lui, les deux élèves avaient tous deux l'air très mal à l'aise, autant changer de sujet. Il pouvait garder ses questions pour une autre fois. Il fut cependant devancé par un certain préfet qui se fit un plaisir d'annoncer à une bonne partie du château que Charlie avait fait perdre des points à sa maison. Rapide le gamin, il faisait un peu peur des fois quand même...

▬ « Si du coup tu changes d'avis pour les deux autres, je peux toujours les récupérer. »  Il se doutait bien que non. Il glissa sa main libre dans sa poche. « Je me doute bien que vous devez m'en vouloir un peu pour ça, je m'excuse si ça vous a gâché la soirée, mais je ne m'excuserai pas de l'avoir fait. »  Il finit son verre  d'une longue gorgée et le posa sur la table, se tournant vers Alix. La musique venait de changer. « Mademoiselle, me feriez-vous l'honneur de m'accorder cette danse ? »  Ses mots accompagnés d'un petit clin d’œil, il lui tendit la main avec un grand sourire.
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Alix Barthelemy
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Ven 28 Mar - 1:40




ET 1 2 3


Aussi loin qu'elle se souvenait, Alix connaissait deux expressions a Charlie.
L'une c'était ce sourire un peu cynique, ces yeux abyssales, ayant l'air d'être le seul et unique a comprendre la bonne blague qui vous a échappée. Le genre d'expression qui vous fait soupirer en ne vous donnant qu'un but. Effacer ce sourire. C'est alors que passe a la seconde. La colère bien entendu qui pouvait faire briller ses yeux comme un ciel orageux pendant que sa bouche trahissait un rien de plie amer.
Bien sur entre les deux, parfois la sorcière l'apercevait avec un air placide et de marbre mais elle ne considérait pas cela comme une réelle « expression ».
Mais voir les deux s’enchaîner... ça avait un rien de magique. Alors qu'elle regardait ses expressions changer avec une part de fascination, Charlie détourna la tête pour a baisser puis cracher de nouveau sa fumée en regardant au loin.

Foxx qui baissait la tête ? N'avait il pas fais tous les mouvements du monde avec elle en évitant par tous les moyens de la baisser devant elle ?
La sorcière passa sa main lentement sur le tissu de sa robe en suivant la courbe de sa cuisse droite. Quelque chose avait changé entre la danse et cet instant pour que le préfet ait soudain ce comportement avec elle. Et elle n'était pas certaine de savoir pourquoi.
La Poufsouffle se souvenait du petit garçon qu'il avait été. Rond, pas très fier de lui a cette époque mais tout de même certain de la valeur qu'il pouvait avoir mais surtout de la valeur qu'elle devait avoir ! Et cette volonté, différente de la sienne et pourtant aussi grande, d'aller plus loin. Le voir plier l'échine aujourd'hui provoquait chez elle des sentiments qu'elle n'aurait pas cru ressentir un jour pour le Gryffondor. Aujourd'hui elle avait envie de lui tendre la main. Était ce réellement trop tard ?
Oui. Quel geste avoir après que six années soient passées ? Son regard se fit juste désolé. Le temps leur avait effacé petit a petit les possibilités les plus faciles a saisir. Décidément. Non le Gryffondor n'était pas le seul fautif de leur relation, a onze ans, elle et sa grande gueule aurait du lui jeter les mots qui auraient peut être eu un impacte sur le jeune homme. Lui faire comprendre, la poufsouffle avait des frères, il était pus facile dans ce contexte de saisir que plutôt toujours vouloir dépasser quelqu'un, mieux valait choisir sa propre pomme.
Alix avait laissé le gryffon s’essouffler seul comme un con, elle aurait du prendre le temps de lui faire comprendre au lieu de toujours se mettre en colère et répliquer attaque après attaque.
C'était quand même la meilleure. Elle avait toujours était faible lorsqu'elle percevait chez les autres des failles qu'on voulait bien lui montrer. Cette incapacité a rester de marbre devant des yeux remplis de larmes ou de déceptions... mais le pompon restait tout de même cette faculté de s'octroyer une bonne part de la faute. Avec des si on referait le monde. Charlie était ce qu'il était, et la batteuse le savait, capable du pire comme du meilleur.

Les mouvements que Foxx amorcèrent, la ramenèrent au présent. Il s'en allait ? Elle s'y attendait. Mais non, surprise ! Il resta là, posant simplement son verre sur la table. Écarquillant les yeux elle suivit du regard ce bras qui se tendait vers elle. Le doigt tendu. Quoi il veut lui crever un œil devant tout le monde ?

« Et comment gagne-t-on ton respect autrement qu’avec un cognard ou une baguette, hein ? »

La pichenette la surprend, elle ferme brusquement les yeux avec pour seul réflexe de porter ses mains a son front pour les plaquer dessus. Charlie a l'origine d'un contact physique ! Avec son indexe ok mais tout de même !
Ses yeux s'ouvrent de nouveau progressivement pour le regarder avec cet air un peu candide, vestige d'une adolescence qui s’estompe lentement. Elle ne s'attendait pas spécialement a ça ! S’intéresse t-il réellement a elle ? Il lui demande bien comment il faut s'y prendre pour gagner son respect n'est ce pas ?

 « En ayant un accent britannique parfait ? »

Et il essaye de blaguer avec elle. Foxx. Ton verre n'était il pas trop fort ? Mais elle se prête au jeu, esquissant un sourire alors que ses yeux se plissent un peu. Elle se décide a réfléchir a la question en posant un coude sur la table, posant sa joue dans sa main tendue. Ce n'est pas très distingué, mais on lui pardonnera pour ce soir. Voyons voir. Alors ? Comment gagner son respect ? Le respect des règles tout d'abord. Alix a toujours approuvé ceux qui respectaient les règles sans faire de vagues. Bien qu'elle soit parfois la première a les dépasser. Certains traitent ces gens d'ennuyeux, pour elle, ce sont des personnes dignes de confiance. Et quoi demandé de plus pour la blaireaude qu'elle est ? La confiance, voilà bien un point sur lequel elle miserait bien tout le respect qu'elle peut avoir pour quelqu'un.
Mais il ne faut jamais mettre tous ses œufs dans le même panier ! Alors quoi d'autre ?
Le courage. Le courage bien sur, une vertu parfois défaillante chez elle. Mais on dit qu'il existe plusieurs formes de courage. Elle doit en avoir une a sa façon, pas la plus flagrante mais c'est toujours ça. Mais le grand courage, alors lui ! Lui mérite toute la considération. Ce que l'on ne peut pas avoir provoque souvent l'admiration n'est ce pas ?
La franchise aussi est importante. A la franchise elle peut presque tout lui pardonner.  Il y a encore pas mal de choses du genre, mais elle doit d'avantage cibler sa réponse.

En vivant selon des principes que l'on s'est posé pour soi sans tenir compte du regarde des autres. » Sa réponse n'est pas très assurée. Résumé avec des mots ses pensées est un exercice compliqué quand cela touche une notion aussi large chez elle. Elle continue donc. « En étant tout simplement fidèle a ce que l'on est ? »

Elle a l'impression de répondre a un exercice de philosophie... ses joues se creuses alors qu'elle aspire l'air, ses yeux dorés se fixant avec plus d'attention sur le préfet.

«  En assumant ses choix ».

La. La elle a l'impression d'avoir dis quelque chose d'important, de très important pour elle. Alix st enfin satisfaite de cette réponse. Et elle ? Est ce qu'elle mérite son propre respect ?
Regrette t-elle des choix ? Elle peut s'estimer heureuse. Seul le problème Foxx la fait un peu douter, le reste, comme toujours, elle l'assume pleinement. Mais une fois de plus, la grosse question se rapporte au sujet épineux qu'il représente. Bien que l'impression d'avoir mal agis commence a l'effleurer, sa conscience continue a lui souffler que c'est mieux ainsi. Les complications n'auraient pas terminé de pleuvoir sur sa tête. Et Alix est une fille qui déteste quand sa vie est menacée de devenir compliquée.

Le jeune homme finit par tirer une chaise pour s'installer prêt d'elle. Une sorte de situation de proximité se forme petit a petit, Alix en est consciente et surtout surprise. C'est fragile, c’est surtout alcoolisé. Le préfet a toujours été un homme de retenu et le voilà qui fait un geste vers elle. Si elle le pouvait, la batteuse retiendrait son souffle pour ne pas être la cause d'un faux pas. Mais c'est débile n'est ce pas ? A part si Charlie lui apprend que le souffle d'une personne peut transmettre une dangereuse maladie. Dans ce cas il s'en ira en courant bien sur. Tant pis elle prend le risque, elle aime bien respirer.

Un chariot passant prêt d'eux, il attrapa une tasse de thé. Pour se donner une contenance ? Elle ne pouvait pas s'en moquer, elle continuait a tenir la sienne de sa main libre pour occuper ses doigts. Tient d'ailleurs. Elle se redressa pour boire une gorgée. Le liquide avait refroidi mais était encore tiède, encore buvable.

« Tu ne m’as pas laissé m’excuser tout à l’heure, Barthelemy. »

Il lui fallu toute la maîtrise du monde pour ne pas recracher son thé « spécial » par le nez. Non, non ! Elle l'avala convenablement redressant son regard vivement vers lui, notant que son malaise réapparu était au moins partagé. Et elle qui avait peur de faire foirer cette toute nouvelle approche de discussion entre eux. Avait il réellement une case de vide ? Elle l'avait toujours dis sur le ton de la plaisanterie, voilà qu'elle commençait a réellement le penser.
Pourquoi faut il qu'il choisisse cet instant pour s'excuser... d'ailleurs elle ne veut pas entendre d'excuse, elle ne veut tout simplement pas le réentendre parler de ça. Est ce si compliqué a comprendre ?

 « J’pensais pas que Light Red était un sujet tabou. »

Le voilà qui la regarde droit dans les yeux. Merlin. Il la confronte, s'en rend il compte ? Il se remet a poser des mots sur quelque chose de bien trop compliqué pour elle comme pour lui. Il ne peut pas savoir, il ne peut pas comprendre.
Elle avale sa salive avec difficulté, essayant de trahir le moins du monde ses pensées.
Il ne peut pas comprendre.... une fois de plus elle repense a eux enfants.
Light et Charlie, tous les deux connus très tôt. Pour l'un elle a développé une amitié très forte, pour l'autre un sentiment de rivalité puissant. Et si cela s'était passé autrement ? Que la rivalité naissante entre le Poufsouffle et elle ait perduré, se soit amplifié et qu'aujourd'hui ce soit le grand blond qui aurait été en face d'elle ? Et qu'avec Charlie elle ait décidé de poser les armes, de le laisser prendre une place plus grande dans sa vie ? Tout aurait été très différent. Mais Light... c'était Light. Elle ne pouvait le sacrifier pour rien au monde. Même pour un Charlie trouvant grâce a ses yeux. Parce que la jeune fille en a le sentiment. Elle ne peut pas avoir les deux sur le même pied d'égalité. C'est comme si son cerveau lui soufflait qu'il y avait incompatibilité a être amie avec les deux garçons a la fois.

Après cette réflexion. Comment ne pas s'avouer que Light est un sujet tabou. Mais en l'espace de quelques heures, elle ne peut avoir fait de grands progrès. Non, elle ne s'aventurera pas sur ce terrain. Elle en a peur. Peur de se blesser sans retour en arrière.
Laisser les larmes lui brûler les yeux ou se noyer dans un thé qui cette fois si doit être réellement froid ? Le choix est rapide. Elle porte de nouveau sa tasse a ses lèvres. Avec un rien de brusquerie, mais aucune gouttes ne se renversent sur son menton. Elle boit donc lentement ce qui lui reste.

Et maintenant ? Le remercier ? L'engueuler ? Tenter une pirouette qui sera très nettement percée a jour ? Si ça permet de changer de discussion...
Elle n'avait pas tilté sur l'emploi du prénom de son ami. Après tous, tous les deux étaient des préfets il devaient se connaître.
L'embarra était assez total. Elle aurait aimé trouver quelque chose a y redire, mais ouvrir la bouche revenait a se mettre dans une situation compliquée. Elle se contenta donc de reposer avec douceur sa tasse devenue inutile. Elle ouvrit la bouche, prête a sortir la première excuse bidon qui lui venait.

Ce fut bien la seule fois de sa vie ou elle accueilli l'arrivée impromptue du préfet avec soulagement. Sauvée par une saloperie de gong. Enfin pour un temps. Il rouspéta longuement sur Charlie et sa cigarette avant de repartir comme il était venu. Quelque peu stupéfaite, la jeune fille regarda le rouge. Elle avait envie de rire de la situation même si perdre des points étaient déplaisants. Mais elle ne le fit pas. Parce qu'elle n'arrivait pas a déterminer si cela été du a la nervosité. Dans le doute, autant se retenir.
Quelques minutes s'écoulèrent. Elle allait donc réellement devoir parlé ? Du coin de l’œil cette fois, elle vit apparaître son second miracle. Élégant, les mains derrière le dos il s'arrêta a leur table avec un large sourire.

 « Je me doute bien que vous devez m'en vouloir un peu pour ça, je m'excuse si ça vous a gâché la soirée, mais je ne m'excuserai pas de l'avoir fait. » 

Alix se laissa aller a sourire. Ben était comme ça. Un Poufsouffle a jamais. A faire des conneries mais avec cœur. Elle lui répondit simplement, la voix posée. « Je ne t'en veux pas. Et cette soirée est  assez réussie. »
C'était quand même un peu abusé mais elle voulait lui faire plaisir. Comme toujours. Bon. Il fallait réfléchir vite et bien. Le concierge n'allait pas rester avec eux jusqu'à la fin de la soirée. Il allait s’éclipser la re laissant seule a prier pour qu'un troisième miracle la sauve de la réponse qui l’oppressait.
La musique changea, Ben posa son verre sur la table et tendit une main vers la sorcière au grand étonnement de celle ci qui ne comprenait pas trop ce qu'il désirait.

« Mademoiselle, me feriez-vous l'honneur de m'accorder cette danse ? » 

… OH ! Ohhhhh. Tournant la tête vers Charlie elle lui adressa un sourire contrit et accepta la main qu'on lui tendait. Pardon Charlie. Elle ne pouvait pas rester après une telle question. Et il était difficile de refuser quoi que ce soit a son ami. Se levant un peu raide, elle le salua donc une dernière fois. « Bonne soirée Charlie »
Sa main toujours dans celle du concierge, elle se laissa guider sur la piste de danse.

Se plaçant en face du sorcier, elle plaça ses mains sur ses épaules sans plus chercher la performance. Elle en avait assez fait ce soir. Cette danse était plus lente, moins rythmée, plus reposante. Comme Ronove. Elle lui adressa un sourire avant d'engager avec lui les premiers pas. Elle ne savait pas trop si elle devait le remercier d'être venu la chercher... dans le doute elle préférait attendre qu'il amorce le sujet.
Ronove était un danseur tout a fait convenable qui n'avait pas l'air de vouloir du marcher sur les pieds. C'était gentil.

«  Merci de m'avoir invité a danser » C'était sincère et sans sous entendu. Outre que le moment était bien choisi, qu'elle passe enfin un peu de temps avec son concierge préféré était une douce fin de soirée. Elle hésita a parler de la dose un peu forte versée dans le thé. Ce n'était pas très raisonnable, elle était même un peu ''légère'' après cette expérience. Elle n'avait rien mangé aussi. Cela devait jouer. Tout ça avec une tasse. Un peu pathétique quand même. S'accrochant un peu plus fermement pour éviter une soudaine faiblesse a la suite de l'ingestion de la boisson, elle repensa au bilan de la soirée.

Elle avait du faire plaisir a Ronove et monsieur Leone, assurément. Celui ci allait très certainement lui proposer d'arrêter le Quidditch. Que merlin l'en garde. Quand au concierge... « Tu savais que c'était très risqué. Et tu sais que même si je ne t'en veux pas, je n'oublierais pas n'est ce pas. »

Une promesse. Elle le regarde puis lui adresse un clin d’œil. C'est vrai qu'elle se sent fatiguée désormais. Ronove. A l'époque il l'aurait attrapé, jeté sur son épaule et l'aurait conduit a la salle commune en lui faisant quelques chatouilles pour qu'elle ne s'endorme pas tout de suite. Avec lui, elle n'avait jamais réellement grandie. Peut être ne changerait elle pas en fin de compte en sa présence. Elle resterait la gamine de onze ans ayant développé une vive amitié avec le type passant le balais et grignotant des gâteaux. Le tout super virilement. Et après Poudlard ? Oh, elle reviendra. Rien que pour lui. Ils iront boire ensemble aux trois balais et peut être lui reparlera t-elle de cette soirée avec humour. Comme la soirée ou tout une guerre se sera déroulée en déhanchement. Si toutes pouvaient se passez ainsi, le monde ne serait que beauté. D'apparence du moins.

Elle se laissa faire tourner lentement avant de revenir dans les bras du concierge. « Et toi ta soirée ? Qu'as tu fais a part rigoler en nous regardant danser ? »

Peut être avait il dragué une jeunette de son age ? Une future madame Ronove ? Elle ne l'avait jamais vu accompagné d'une dame. Pourtant il était encore si beau ! Dans ce costume il n'était que charme. Il avait peut être aussi un petit quelque chose de fatigué mais cela été du a l'heure avancée. Charlie aussi ce soir avait été a son avantage. Alix aurait adoré voir Light dans son costume lui aussi. Avec regret elle pensa a ses fonctions de préfet qui l'avait retenu. Ses cheveux mi-longs plaqués en arrière, cette blondeur d'ailleurs encore éclatante malgré les années l'ayant privé des traits de l'enfance. Oui il aurait été magnifique avec une chemise blanche et un costume. Enfin. Peut être aurait il passé sa soirée prêt du buffet. Mais il aurait valu le coup d’œil.

Et elle ? Oh elle. La première chose qu'elle allait faire en rentrant serait de se débarrasser de tout ça, retirer sa coiffure et bijoux et se fondre dans la masse de ses draps et de sa couette, étendant son corps éprouvé par la danse et son esprit par le lion. Elle rangerait sa robe le lendemain. Si elle se réveillait bien sûr. Elle ne se sentait pas particulièrement belle en réalité ce soir contrairement a l'admiration qu'elle portait aux costumes de ces messieurs. Autant dire qu'elle n'avait pas réellement prit le temps de s'admirer. Au début elle en avait été convaincue. Puis en se séparant de son miroir, l'idée s'était effacée aussi vite que ses pas. Le regard de son partenaire ne l'avait en réalité pas bien aidé. Et le rire de Garfield, dernier encore debout dans la salle commune non plus. Ca ne la gênait pas. Mais peut être aurait elle aimé voir dans les yeux de quelqu'un, qu'elle aussi avait brillé au moins quelques instant. Se sentir aussi féminine que les petites poupées si adulée par son préfet de meilleur ami.


Fiche par (c) Miss Amazing
Crédit image : tumblr
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Ven 28 Mar - 3:02
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ALIX BARTHELEMY, BENJAMIN RONOVE, CHARLIE FOXX





« En assumant ses choix ».


Charlie fronça les sourcils alors qu’il sentait comme un couteau se planter en plein centre de son thorax, hésitant à sourire ironiquement. Il n’aurait du coup jamais son respect, lui qui ne devait rien à lui-même et certainement tout à Upsilon. Poste de préfet, ex-capitaine d’équipe, il n’avait jamais réellement fait de choix. Il ne s’était jamais lancé dans une vie qui, comme celle d’Alix, se remplissait chaque jour d’assurance et de plaisanteries. C’était pas juuuuuste ! Pourtant, il voulait le gagner, son respect. Il aurait voulu un jour, la voir lui dire qu’il avait bien fait. Juste qu’elle le reconnaissait, ou qu’elle aurait fait la même chose. Et cette relation le bouffait, parce qu’elle n’était pas sa mère, elle n’était pas une sœur. Elle était son ennemie, celle dont il devrait se foutre de l’avis. Celle qu’il aurait dû ignorer et pourtant. Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Auraient-ils pu être amis ? Il ne savait pas, mais s’il assumait une chose, c’était celle de l’avoir choisie elle comme Némésis. Pourquoi s’en ventait-il ? Pourquoi est-ce que quand il la croisait, il se devait de la provoquer, de se faire remarquer ? Il serra ses dents, alors que sa mâchoire se contractait. Elle avait gagné, elle aussi ce soir, l’avait blessé. Mais contrairement à elle, il n’assumerait pas, pas de pouvoir être touchée par celle qui le touchait au fond, le plus. Par celle qui l’affectait dans le moindre de ses gestes, dans ses lèvres qui trempaient dans cette tasse.

Seulement, il ne s’en rendait pas compte. Du moins, ne voulait pas le voir, trop convaincu qu’il la détestait parce qu’il se devait d’être meilleur que lui. Il attrapa une chaise pour s’installer à côté d’elle. « Ça, j’sais pas si j’assumerai demain » déclara Charlie en posant la chaise à côté d’elle et en s’y installant.  De toute façon, il n’assumait jamais rien, et les seules choses dont il aurait pu se venter, il ne les devait qu’à de stupides paris lancés par son ami. Vraiment, il ne pourrait jamais gagner son respect. Tristesse, autant changer de sujet. Autant oublier, parce que le couteau dans ce thorax créait comme un trou qui lui faisait un peu mal. Et étrangement, Charlie n’aimait pas avoir mal. Il décida ainsi d’engager une nouvelle conversation. Il les poussait à se rapprocher alors qu’il avait toujours cherché à s’éloigner d’elle, comme pour éviter ce qu’il ne savait pas encore percutant. Des excuses qu’elle évita dans une gorgée d’alcool. Des excuses qui la surprirent, il le savait, mais qui lui, ne le déstabilisèrent pas trop. Il s’affala sur le dossier de sa chaine, un pied posé sur son genou alors que son regard était tourné vers la salle dansante. Il ne voulait pas l’affronter, pas encore.

Mais une autre affirmation, bien plus forte, bien plus conséquente lui torturait les lèvres. Et puis Merlin ! Light était un sujet qui l’avait directement atteinte. Que lui avait-il fait ? Le préfet n’avait pas pour habitude de se mêler aux affaires des autres, mais le sujet l’intriguait. Pourquoi ? Il devrait ne rien en avoir à cirer. Cependant, pour plus d’impact – wesh wesh grosse – il tourna son visage vers le sien et plongea son regard dans ses yeux émeraude, lui montrant toute la sincérité d’une curiosité qui ne se voulait ni blessante, ni gentille. Qui se voulait personnelle. Pourquoi lui la blessait par son simple prénom ? L’idée tirailla Charlie ; la rendait-il malheureuse ? RIEN A FOUTRE ! lui rappelle sa raison. Ouais, ouais mais. Un silence c’était installé, comme si le sujet se voulait trop lourd pour qu’elle-même ne l’aborde, ne le laisse franchir ses lèvres.

Il sourit. Elle non plus ne savait pas assumer, alors. Comment pouvait-elle le juger ? Non, elle ne le jugeait pas. Dans l’esprit de Charlie, cela devenait clair ; il y avait quelque chose avec Light Red. Dispute ou autre, il n’en savait rien, s’en fichait – du moins le croyait-il alors. Quelque chose qu’elle refusait de reconnaitre, et il savait que ce n’était pas parce que c’était lui. Il savait peu de choses de leur relation, de la façon dont elle pouvait le voir – dont elle aurait pu le voir – mais il savait qu’elle lui aurait fait confiance. L’espérait, au fond. Préférait se mentir, se dire qu’elle lui aurait dit, si elle avait su quoi dire. Pourtant, il ne lui en voulait pas. De ne pas lui dire, de tout garder pour elle, il comprenait. Certainement aurait-il fait la même chose, et l’aurait certainement envoyée bouler, lui rappelant que ça ne le regardait pas. Ouais, Alix en fait elle était gentille, délicate. Il avait hésité à lui cogner l’épaule de la sienne pour lui dire qu’il s’en fichait. Mais ça, il l’aurait fait avec Winifred. Pas avec Alix Barthelemy. Charlie sourit, avec un certain cynisme pour reporter son regard ailleurs.

Vers le balcon, d’où vient une voix stridente, une voix que Charlie ne supporte pas. Une voix qui ne lui avait jamais rien reproché, et qui, ce soir, avait décidé de frapper. Le préfet tourna au rouge – non pas celui de la honte, mais celui de la colère. 20 points à gryffondor ?! Alix avait du s’en rendre compte puisqu’elle semblait s’en amuser, quoi qu’elle eut assez de respect pour retenir un rire. Merci ! « 20 POINTS ?! PUTAIN MERDE. NAN. NAN. Nan.» jevaismefairetuer. jesuispréfetquoi. merde. Il s’affala à nouveau sur son dossier, déprimé. Soirée merdique, jusqu’au bout. Même si. Même si, il sourit, il rougit presque. Il avait dansé avec Barthelemy et elle dansait biiien ! Mais bien sûr il ne l’aimait pas. Il avait juste eu une jolie danse. Et puis Ben arrivait. Benjamin Ronove en fait, Ben était moins sympa que lui. Charlie cligna des yeux alors qu’il s’accoudait sur la table, faisait tourner une cuillère dans son verre vide. Ca le rendait triste, toute cette histoire. Vingt points…

Et en plus, Ben voulait lui reprendre ses cigarettes ? Hein ? Charlie fronça les sourcils en se mettant légèrement de profil, pour protéger la poche qui gardait les cigarettes. « Va crever » répondit-il, mais son ton était plus grand boudeur que réellement menaçant. Et en plus, il n’allait pas s’excuser pour tout le tort qu’il leur avait causé ? Se rendait-il compte de l’impact qu’aurait cette soirée dans la vie de Charlie ? Nan, lui non plus d’ailleurs. Il savait juste qu’Alix elle était. Pas qu’une Némésis. Mais une fille aussi. Ouaip ! Charlie soupira, passant une main dans ses cheveux alors qu’une nouvelle fois, il se laissait tomber sur le dossier du siège, s’étirant presque – heureusement qu’il était solide. « Un peu ? C’est vraiment… » dégueulasse, incompréhensible ce que t’a fait ! Retourne crever. Mais. Mais Alix ne semblait pas vouloir entendre ça. Elle préféra souligner le fait que cette soirée était une réussite. Il faillit défaillir. Pardon ? Pourtant, la soirée s’était résumée à une danse entre eux, jusqu’à maintenant. Et elle semblait avoir apprécié ? Ôh non. Il ne lui laisserait pas le plaisir de croire qu’elle l’avait attendrie. Il ne se laisserait pas l’occasion d’assumer qu’il l’appréciait, repousserait cette façon subtile et délicate de lui dire qu’il ne lui avait pas tout pourri. Parce qu’elle était sa Némésis. Pas son amie. « Cette soirée est carrément merdique. » tonna-t-il froidement, en regardant clairement Alix. Si froidement qu’il s’en voulut immédiatement, il allait le blesser. « Mais d’autres s’y amuseront surement » continua-t-il, toujours le regard sur la même personne, soulignant que Ben n’y était pour rien. Presque rien. Volonté de la blesser ? Certainement, pour une raison qu’il ne comprenait pas. Il ne lui en voulait pourtant pas, pas de ne pas lui avoir dit. Il lui en voulait déjà pour quelque chose qu’il ne comprenait pas.

Et malgré l’alcool, il avait retrouvé sa carapace. S’il en voulait à Alix pour une raison obscure, jalousie inconsciente s’installant doucement dans son esprit, il n’en voulait pas le moins du monde à Ben; il lui avait donné l’occasion d’être près d’elle, et pourtant. Pourtant il avait déclenché cette lumière qui ne s’éteindrait pas de sitôt. L’avait-il prédit ? Toujours est-il qu’il demanda une danse à Alix, lui donnant l’occasion de s’éloigner, de mettre fin à cette conversation qui pourtant, avait été nécessaire depuis longtemps entre les deux ennemis. Qui aurait dû s’être imposée bien avant, qui les aurait fait évoluer. « Bonne soirée, Barthelemy ». Et il remettait les barrières là où ils les avaient faites tomber quelques secondes auparavant, là où elle les avait supprimées. Il avait clairement noté son prénom sur les lèvres de la jeune fille. Il avait senti comme un picotement quelque part dans son ventre, comme une joie indéfinissable, comme des frissons qui n’avaient pas raison d’être. Ce serait la première et dernière fois.

Alors qu’elle s’éloignait, son regard ne se détachait pas du couple de deux personnes étrangement spéciales pour le préfet. Il tilta. Finalement. Enfin.
Elle était splendide. Superbe, dans cette robe qui lui collait à la peau, qui la formait, qui faisait ressortir son corps si souvent caché. Ce côté bouffant mettant en avant sa taille, cette couleur dorée son sourire pétillant. Il cligna deux fois des yeux. Merde, il pensait à quoi là ? Paniquant un peu, il chercha à détourner son regard sur la première chose qui lui passait sous l’œil ; la tasse d’Alix. Elle ne l’avait pas totalement finie, et il avait soif. Elle, l’intoxiquerait-elle avec ses microbes, semblable à tous les êtres humains de cette terre ? … C’était étrange. Comme avec Falvie. Comme s’il s’en fichait, comme s’il aurait osé, parce qu’il n’en avait pas peur, parce qu’il en avait envie. Il se gratta la tête, ne comprenant pas trop pourquoi il pensait ça. Ah, peut-être l’alcool. C’était forcément l’alcool. Alors sans un regard de plus, il se leva sous l'ordre intime de Winifred qui l'avait rejoint pour profiter de la soirée avec elle. Oui, il irait se changer les idées, un peu plus loin dans cette salle, avec ses amis.

Parce qu'il n'assumait pas.
Il n'assumait rien.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Lun 12 Mai - 19:49
Spoiler:


Les avis étaient partagés quant à la réussite de la soirée, et je les reconnaissais bien là dans leurs réponses. Malgré ce que je leur avais imposé, ils cherchaient encore à me faire plaisir. Ces mots me rassurèrent un peu, et je sentis mes épaules s'abaisser. Malgré mes paroles, je n'étais pas trop fier de mes actes. Bien sûr j'étais heureux et surtout soulagé que ça ait plus ou moins marché, qu'ils aient pu discuter sans avoir de cognard à s'échanger, mais tout de même... Pas besoin d'un génie pour voir que ça les avait bien épuisé. Je ne voulais pas revenir sur mes mots ou sur ma décision, je ne m'excuserai pas, mais ce n'est pas pour autant que je ne ressentais pas la moindre miette de doute ou de regret. Quand à la soirée en elle-même... Leurs remarques m'arrachèrent un petit rire nerveux.

▬ « Merci. Mais je crois que la prochaine fois je laisserai l'organisation à quelqu'un d'autre, c'est vraiment pas mon domaine... »   Ça avait surtout été beaucoup de stress et de changements de dernières minutes, sans compter le nombre de fois où j'avais vérifié que tout était bien en place... Ce genre de soirées n'avait vraiment rien à voir avec celles passées en famille ou entre amis. Celles là n'avaient pas besoin d'être parfaites. Et puis bon c'était quand même un service qu'on m'avait demandé à la base, valait mieux que je sois à la hauteur... Rien que d'y repenser j'en étais fatigué!

Un petit signe de tête et un sourire à Charlie, et j'emmenais Alix rejoindre les danseurs. Avoir sa main dans ma mienne ainsi, je ne pouvais m'empêcher de penser à quel point elle avait grandi. Les journées de sa première année me  paraissaient encore si proche, mais je n'avais presque plus besoin de baisser les yeux pour lui parler à présent. Elle était loin de la petite fille que j'avais rencontré, des années plus tôt, et pourtant c'était toujours Alix, toujours ce même regard, ce même sourire.
Nous dansions tranquillement, les pas étaient simples, reposants, et malgré le monde et les conversations tout autour, ce moment était paisible. Et elle me fit rire de nouveau, un rire libre et naturel, peut-être un peu trop fort pour être considéré convenable pour une telle occasion, mais je m'en fichais pas mal.

▬ « Je m'en doute bien! Même si tu m'en voulais, je l'aurais bien mérité! » Je resserrais un peu mon emprise sur elle, fermement mais délicatement. Elle avait l'air bien fatiguée... « Je m'en serais voulu de manquer une telle occasion. Ce n'est pas tous les jours qu'on se retrouve sur une piste de danse! » Je ne pu m'empêcher de sourire et de lui adresser à mon tour un petit clin d’œil. « En plus, je vais faire bien des jaloux à danser en si belle et charmante compagnie~ »

Alix était toujours magnifique. Il fallait être aveugle pour ne pas le voir. Qu'elle soit dans les airs, les cheveux dans tous les sens, ou épuisée après une longue nuit passée dans la salle commune, peu importe la situation, elle était toujours si rayonnante... Mais cette robe lui allait vraiment à ravir, et je ne l'avais vu que si peu souvent dans une tenue pareille, alors évidement, je ne pouvais pas m'empêcher de la complimenter. Ç’aurait été un crime de ne pas le faire.

▬ « J'ai jouer à l'hôte. Saluer les gens, les remercier d'être venus, s'assurer que les musiciens de manquent de rien, que personne ne manque de quoi que ce soit en fait... » J'avais peut-être pas eu besoin de m'inquiéter autant, mais bon, c'était quand même mon devoir n'est-ce pas? Ma reponsabilité? « Éviter certaines personnes. » On se demande bien qui. « En chercher d'autres. » Où Ales avait bien pu se cacher je n'en avait pas la moindre idée. La salle était peut-être grande, mais je ne l'avais pas aperçu une seule fois. J’espérais juste qu'il profitait bien de la soirée... « Et je ne rigolais pas! » Presque. Mon air faussement indigné était suffisant pour lever le doute sur la question. « Du moins, pas trop... Un tout petit peu au début? » Allez hop on arrondit les yeux d'un air parfaitement innocent de labrador qui vient de chiper le contenu d'une assiette. D'ailleurs, ça faisait un moment que je n'étais pas passé par le buffet, et ça ferait sûrement pas de mal non plus à Alix d'avaler quelque chose... Je tacha donc de nous guider lentement et -presque - tout à fait subtilement dans cette direction au fil de nos pas et tours.
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