Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

Caesius ▬ fondatrice retirée
Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel •

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Serpentard
& Préfet à quatre pattes



Icarus K. O'Neill
Icarus K. O'Neill
Messages : 646
Age : 32
Localisation : Quelque part dans les fougères...
Date d'inscription : 07/07/2013



Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vide

MessageLe Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Empty
Lun 24 Mar - 15:31
4h17 « Iko tu dors... »


Le Soleil est plein et ses rayons réchauffent ton corps, ton cœur et ton âme dans une douce fumée blanchâtre. Tes sentiments, tes pensées et tes désirs s'évaporent lentement, tendrement pour disparaître dans une brise qui agite tes cheveux en bataille. Elle chatouille ton cou dépossédé de ton écharpe qui s'envole au rythme des battements de ce vent si agréable.

Tu rêves mais tu ne le sais pas.

Tes yeux s'ouvrent précautionneusement pour ne pas être ébloui et tu ressens tes pupilles qui s'éveillent à cette lumière opaline, tes muscles douloureux se relâcher pour accéder à un moment de répit si ardemment mérité. Inondation, occupations, entraînements, cours, obligations, clafouti, responsabilités, tristesse et malheur, joie et bonheur. Le pauvre garçon que tu es, essaye de ranger cette mer d'informations dans les étagères de la vie. Tu ne lis pas les pages de ses livres car tu sais ce que tu vas y trouver. Alors oublie petit garçon. Oublie, car pour la première fois depuis des semaines tu es le roi, la reine et le fou de ce monde éphémère. Une étincelle de joie fait battre ton cœur quand tu aperçois ton chez toi. Ni Poudlard, ni Serpentard, ni Pré-au-lard, juste une petite maison en haut d'une colline éclairée par l'astre de feu qui réchauffe ces murs de vielle pierre.
Ta famille et là, elle t'attend. Tes quatre magnifiques chiens : Frey et Sky, de douces femelles. Loki et Dino, de robustes mâles. Ils sont tous là et t'invitent à les rejoindre dans votre demeure, votre abri, votre bout de paradis.
Sot que tu es, tu t'avances sans prendre garde au sentier pavé de tes remords et de tes doutes.
Un éclair enflamme ta chaumière avec un claquement qui te déchire sans pitié. Tu te dis que ce n'est qu'un rêve et que te réveiller te sortira de cette abomination.

Mais c'est trop tard.

La main du destin te ramène dans la Grande Salle du château avec une violence qui te coupe le souffle. A genoux tu lèves le regard vers ce qui ressemble à un humain, une sorcière, une jeune fille. Elle plonge ses yeux dans les tiens comme pour t'y enfoncer ses souvenirs douloureux. Ça brûle et tu hurles en te tordant de douleur face à ce supplice mental. Pourquoi toi ? Pourquoi Elle ? Tu n'as pourtant jamais fais de mal à personne, tu n'as jamais volé et tu t'es toujours battu pour tes idées tout en tendant la main à ceux qui était à terre. Pourquoi personne ne te tend la main aujourd'hui ? Pourquoi il avait fallu que ça tombe sur toi ? Toi qui avais toujours aspiré à être un bon sorcier, un ami éternel et un un jour, un mari fidèle ?
Un des livre de ta bibliothèque s'ouvre sur le chapitre du 14 février. C'est injuste, c'est triste et ça fait mal. La fille ne te lâche pas des yeux et tu vomis ta bile à ses pieds dans un tableau de naufragé.
Tu t'étales au sol, tu fais pitié et tu le sais. Ton cœur avait été volé par cette demoiselle. Tu avais essayer de le retenir, qui ne l'aurait pas fait ? Serré contre ton torse il t'a éclaté les cotes. Empoigné dans tes main, il t'a brisé les doigts. Agrippé par tes dents il les délogea une à une avec un sadisme écœurant. Ton corps avait perdu face à tes sentiments. Disloqué et en sang : voilà l'image que tu avais de tes muscles, de te nerfs, de tes os et de ta peau.
Ton cœur était parti la rejoindre comme un amant qui ne se satisfait plus de la conquête actuelle. Tu lui a pourtant crié de rester, rester près de toi et d’être préserver de la souffrance. Mais il était parti quand même. Si un cœur pouvait sourire, il l'aurait sûrement fait sans l'ombre d'un remord.
La Gyffondor s'approche d'un pas qui résonne comme des coup de haches sur ton crâne.
Elle te tends la main. Tu lèves la tienne. Tu te réveilles.
En sueur tu retiens tes pleurs en mordant les draps trempés par ta transpiration.

Tu cherches, réfléchis, te remémores tes cours de divinations. Les rêves, les cauchemars, tout s’entremêle et tu espères que ta nuit t'as montré une chose. Un seul et unique chose qui fera que tu te lèvera au matin et que tu sourira comme Icarus K. O'Neill l'a toujours fait.
Elle n'est pas hors de portée.
Tu peux l'atteindre à force de détermination.
Vous pouvez à nouveau être ensemble si tu te relèves et que tu te bats.


8h15 « ...ton moulin, ton moulin va trop vite... »


Tu t'étais levé. Tu avais inspiré et tu t'étais habillé comme à ton habitude. Saluer tes camarades Serpentard qui te détestent et sortir des cachots pour aller déjeuner, voilà comment débute chacune de tes journées. Ce matin là tu avais entendu les murmures des septième années de ta Maison. Tu n'y avais pas prêté attention car la lassitude t'avais peu à peu oxydé la raison et la prudence. Dans les couloirs tu trébuches sur une marche et ton sac s'ouvre en vomissant tes cahiers, tes plumes et ton encrier. Tu ne dis rien quand des Verts te marchent sur les doigts en ricanant. Les mains endolories, dissimulées par une couche d'encre qui mettrait sûrement plusieurs lavage à disparaître, tu entres enfin de la Grande salle. Ta place est vide, comme toujours. Tu ne vas pas à ta table, comme toujours. Tu déjeunes avec des Poufsouffles, comme toujours. Tu les écoutes rirent et te réveilles au son de leurs voix qui réchauffent un peu se vide dans ta poitrine. De loin, tu La vois et l'observe discrètement en silence. Elle est si belle à tes yeux que tu ne remarques pas ces septièmes années arriver dans ton dos et te bousculer, renversant ton bol de céréales sur ta robe de sorcier déjà tachée d'encre. Tes amis se lèvent et te défendent avec courage mais tu les arrêtes et sors de la salle dan un silence pesant. Des murmures parviennent à ton oreille, la source n'est autre que la table des Verts.

« C'est le préfet pleurnichard regarde ! »
« O'Neill fait vraiment honte à la Maison... »
« Il paraît qu'il s'est entiché d'une Gryffondor, c'est gerbant ! »
« Il ne vise même pas la tête avec ses cognards, c'est pathétique ! »


Un sourire se dessine sur tes lèvres, mi-hypocrite, mi-soulagé. Soulagé de ne pas être comme eux. Ravi d'être « Icarus le faux-serpentard ». Rassuré d'être « Iko le gentil serpent ». Alors tu rigoles tout seul en marchant dans les couloirs encore vide d'élèves. Un passage à ton dortoir te rends à nouveau présentable et propre tandis que ton petit furet te câline le bout des doigts pour te donner le courage qu'il te manque pour affronter cette journée.
L'heure n'est pas encore aux études et tu sors dans le Parc pour rafraîchir ton visage et apaiser ton cœur. Dans le plus grand secret tu t'installes face au Lac, sur un vieux tronc à la lisière de la Forêt . Armé d'un crayon et d'un bout de parchemin froissé tu vide ton esprit et laisse ton esprit s'enflammer.

« Si le rêve est au cauchemar, ce qu'est la lumière aux ténèbres,
Si la couleur est à son absence, ce qu'est sa vue à ma peine,
Je veux bien vendre mon âme à l'infernal Erèbe.
Pour retrouver dans se bras, le plaisir d'un bouffée d'oxygène.

Nul doute que le pari de mon être est risqué,
Et que la vie ne peut être joué qu'une unique fois,
Mais cette idée fixe que j'ai pour toujours gravé,
Suffit à gonfler mon courage et enflammer ma foi.

Je ne suis ni sorcier de renom, ni célèbre poète,
Je n'ai pas la fortune et encore moins l'influence
Mais la peur et l'arrogance ont porte fermée,
Quand ils tentent de s’immiscer dans la demeure de mon esprit.

Si ces mots ne sont pour toi que des lettres griffonnées,
Et que ces sentiments restent à tes yeux qu'une idiotie,
Laisse moi au moins te dire que ce parchemin gribouillé,
Reste le tableau d'un homme qui te dévoue sa vie.

Alors laisse moi, jette moi, abandonne moi,
Dans l'obscurité, la mort et la froideur ,
Mais je me battrai toujours pour toi,
Mais je n’abandonnerai jamais la quête de ton coeur»

L'inspiration s’essouffle dans un soupir et tu barres tendrement ses mots tout droit sortis de ta tête. Ils résonnent en toi comme de petits carillons et t'aident à sourire à nouveau. Tu froisses le parchemin ,l'envoie en l'air et d'un mouvement vif de ta baguette, l'enflammes. Tu observes avec douceur une partie de toi partir en fumée, libéré de son entrave de papier. Tu es content et tu retournes au château en pensant qu'au moins, dans cette vie qui ne fait pas de cadeau, un bout de Icarus K. O'Neill a pu s'extirper de ses chaînes et s'envoler avec légèreté.


11h27 «...Iko tu dors... »


La matinée a bien avancée et le cours de soins aux créatures magiques te passionnes toujours autant. Ton estomac à beau demander pitance, tu ne l'écoutes pas et te plonges dans les explications de Monsieur MacArthur. Felix était toujours gentil avec les animaux alors tu bois les paroles de cette homme que tu tiens en si haute estime. Les Serpentard se moquent de toi à coup d'insultes discrètes et coup de coude tout aussi secret. Tu ne bronches pas. Tu écoute le cours sur les Nifleurs. Beaucoup t’ont demandé pourquoi tu ne faisais rien, en tant que préfet tu avais le pouvoir de t'imposer. Préfet ? C'est vrai, mais ton étincelle s'était dissipée depuis que la Gryffondor t'avait planté dans une salle froide. Tu n'avais pas arrêté de vivre, loin de là, juste que des futilités comme celles ci ne t'atteignaient plus. Étrange sentiment que celui de ne jamais se sentir en colère malgré les crasses qu'on te fais. Étrange désir que celui de vouloir que les choses s'arrangent d'elles mêmes.
Tes oreilles captent la murmure d'un sortilège dans ton dos et dans une grimace tu observes une entaille se dessine sur le dos de ta main. Le petit rire du Serpentard derrière toi sonne comme une signature grossière et tu le regardes l'espace d'un instant avant de te retourner vers Felix en enroulant ta main dans un pan de ta robe.

Le cours terminé, tes jambes trouvent, seules, le chemin de l'infirmerie. Tu apprécies la chaleur de ton sang qui réchauffe un peu ta peau glaciale. Absynthe arrive à te rafistoler sans trop de dégâts même si ta langue avait gardé une couleur jaune durant une dizaine de minute. Midi sonne et tu La vois. Elle te regarde, tu la regardes, vous vous regardez, l'espace d'une seconde et elle te salue d'une main un peu hésitante. Avec une joie dissimulée tu lui rends son bonjour et commence à t'approcher d'elle, légèrement rouge au niveau des joues. L'occasion de nouer avec elle se présente à nouveau et tu comptes bien saisir cette chance quand tu aperçois, du coin de l’œil, un ami Pouffy s'aventurer dans un couloir, suivi de près par un groupe de Serpentard. Tu te mords la lèvres jusqu'au sang et fais volte face.

Icarus, tu avais tout fais pour redorer l'image de ta maison. Mais au fond tu savais bien que ta quête était vaine quand tu vis le groupe de Verts prendre à parti le Jaune essayant péniblement de leur tenir tête. Tu t'avances sans bruit dans leur dos et racle de la gorge pour signaler ta présence.
Des rires t’acclament et à nouveau tu entends des mots qu'à force tu connais par cœur.

« Mais qui voilà ! Ne serait ce pas O'Neill, notre cher préfet pleurnichard ? »
« Oooh noon Wheler ne t'en vas pas reste avec moi bouuuh »
« C'est bien là le traître à sa maison »


Tu soupire et t'enrages.

« Maclaghan, Disset, Nurbirh, une retenue de trois heures pour chacun. Allez vous en maintenant. »

Ton ton catégorique ne les découragea apparemment pas. Ils te prirent de haut en reniflant de colère.

« T'as dis quoi sale pourriture ? »

Tu lèves les yeux juste assez tôt pour voir un poing te marteler la joue. Tu ne bouges pas, tu ne trembles même pas face à cette violence évidente.

« Tu ne vaut pas le dixième d'un cognard en terme de puissance. »

Sans rien ajouter ton poing frappe le ventre flasque de son agresseur. Tu sens ses cotes sous tes doigts et tu te détestes déjà d'avoir commi un tel acte mais l'autorité ne se récupère pas avec de beaux discours chez les Verts.

« Vous venez de passer à cinq heures de retenue chacun. Maintenant veuillez partir s'il vous plaît »

Et la troupe disparaît quand ton autorité d’établi à nouveau. Tu es Icarus, préfet de Serpentard et accessoirement, batteur de l'équipe de quidditch. Tâter de son autorité reviendrai désormais à tâter de sa puissance musculaire. Tu sais que la violence ne résout rien mais parfois elle arrondit les angles. Le poufsouffle te remercie mais il a tord. C'est grâce à lui qu'il venait de retrouver sa foi et son statut. Tu le raccompagnes à la Grande salle mais n'entres pas avec lui. Tu préfères aller voir Felix et lui dire que trois Serpentards avaient hérité d'une colle. Tu le salue et t'en va en silence...


16h55 « ...Le nuages, les nuages viennent vite... »


C'est affolant comme les journées passent vite. Toi même tu n'en mesures pas toute la portée alors tu ne gaspilles pas ton temps et décides de te rendre à la Bibliothèque pour reposer ton esprit tumultueux. Tu pioches un livre au hasard comme à chaque fois et te lances dans une lecture approfondi. L'odeur de l'ouvrage apaise tes maux et tu entres dans l'histoire de celui-ci avec bonheur.
C'était l'histoire d'un royaume des rêves, d'un roi onirique.
C'était le récit de l’effondrement des nuages, d'un fou ephialte.
Des chiens, des ponts, des consciences et des abysses, c'était l'univers.
Le fou au pouvoir, le monde devint fou, les gens se fourvoyèrent et les esprits s’étouffèrent.
C'était le comte d'une auteur, le livre d'une histoire floue qui n'a pas de point final.
Triste pour certain, révélateur pour toi, tu relèves la tête en pensant que le bout du chemin n'est jamais défini, que tout peut changer d'un instant à l'autre et que ta vie n'y fait pas exception.
Tu retiendras le nom de ce livre car garce à lui tu sors enfin d'un long Sommeil.

Tu respires à plein poumons cet air tiède et te dis que ta journée fut enrichissante sur de nombreux points. C'est un Icarus renouvelé qui se tient alors debout, en plein milieu d'un couloir ou de nombreux élèves discutent et rient ensembles.


18h30 « ...Et l'orage et l'orage gronde fort ! »


Icarsu n'avait pas été aussi bien depuis des lustres. Il rejoignit la Grande Salle avec un grand sourire tout en saluant ses amis de la main qui n'était pas affublée d'un cicatrice encore voyante. Le jeune homme observa les quatre immenses table de la pièce et décida de changer un peu ses habitudes pour voir si la journée lui réservait encore de belles surprises. C'est donc avec amusement qu'il laissa sa place à la table des Jaunes pour s'installer à celle des Bleus. Il ne connaissait que très peu de Serdaigle pour être honnête mais c'était justement l'occasion de créer de nouveaux liens. Du coin de l’œil il observa quelques instants la Gryffondor qui occupait si souvent ses pensées. Sauf que contrairement à d'habitude il n'était pas mélancolique, triste ou déchiré. Il était juste Icarus, le gentil Serpentard, préfet, batteur et président du club d'hôtes de son statut. Il était Icarus et il était bien.

Le sorcier se servit un morceau de poulet avec un verre de jus de citrouille et mangea en silence sans réussir à aborder les nombreux camarades qui étaient à sa table. Il laissa tomber le moment du dessert venu et avala avec gourmandise une bonne quantité de glace à la vanille et de tarte aux pommes. Repu, Iko s'étira avec un soupir de bonheur. Il se leva doucement et se dirigea vers la sortie en regardant le plafond de ses yeux grisâtres. Son inattention provoqua un accident corporelle entre lui et un autre élève.
Le choc le surprit assez pour le faire tomber sur les fesses, un peu perdu. C'est avec difficulté qu'il se releva prestement et aida son camarade à se relever. Non. Sa camarade. Une Serdaigle en plus de ca ! Merveilleux coup du sort il ne retint pas un grand sourire en ramassant le sac de la demoiselle pour le lui rendre avec douceur.

« Désolé c'est ma faute, je ne faisais pas attention et j'étais carrément dans les nuages... »

Icarus inclina légèrement la tête pour appuyer son excuse et la releva un instant après. Ses cheveux, en guerre depuis déjà seize longues années décidèrent de dissimuler un de ses yeux sous un mèche rebelle. En voilà une chevelure fourbe. Iko repoussa sa mèche d'un revers de main et rerprit avec un ton calme et posé même si au fond de lui il était tout excité par cette nouvelle rencontre.

« Oh oui ! Je me présente : Icarus K. O'Neill, préfet des Serpentard. Mais tu peux m’appeler Iko si tu veux. »


Il ramassa son propre sac, le passa sur son épaule et même si il avait déjà mangé pris le risque d'amener une proposition à la jeune fille.

« Tu viens manger ? Je peux te tenir compagnie si tu veux ! Je n'ai pas encore mangé et puis un repas à deux c'est toujours plus fun que tout seul non ? »

Il espérait vraiment qu'elle accepterait son offre. Il n'avait plus faim mais il s'en fichait, tout ce qu'il demandait, c'était de discutait avec quelqu'un, rire et se faire de nouveaux amis. Les amis, voilà ce qui faisait évoluer une personne, il en était convaincu désormais...
Revenir en haut Aller en bas

Serdaigle
& préfète & voyante à deux noises



Cyryiel Song
Cyryiel Song
Messages : 501
Age : 27
Localisation : Paumée dans un couloir
Date d'inscription : 12/02/2014



Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vide

MessageLe Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Empty
Lun 24 Mar - 23:39

Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Comte210
Nuit...

Avec Icarus K.O’Neill, dans la Grande Salle




Nuit-

Il faisait jour, du moins elle le croyait. Son esprit lui jouait encore des tours, la veille elle s’était couchée tôt, victime d’une migraine qui lui sciait son esprit. Sa dernière rencontre avec Charlie Foxx n’y était pas pour rien. Ses souvenirs éteint revenus la hantée, remontés à la surface pour l’anéantir. Elle n’aimait pas ses souvenirs, et ils lui étaient revenus de plein fouet, alors qu’elle aurait voulu les noyer, les cacher au plus profond ‘elle-même, mais ils avaient ressurgit. Et sa tête était devenue une tempête, comme si les tiroirs ordonnés de sa vie avaient étés retournés dans tous les sens et que tout ce mélangeait. Ce désordre lui avait donné la plus belle migraine de son existence. Cyryiel  était donc allée se coucher tôt en espérant que celle-ci passe, le sommeil est, parait-il réparateur, dans ce cas, il pourrait peut être réparé son esprit brisé et en pagaille comme jamais. Une fois allongée elle sombra dans un sommeil de plomb.

Un brouillard sombre l’entourait, ses yeux s’étaient habitués à l’obscurité, elle était dans une pièce, une pièce dont elle ne voyait pas les murs mais qui devaient clore cette pièce, et pourtant elle se sentait oppressée. Elle parvenait à sentir une odeur de poussière, et une autre, indescriptible, musquée, mais qui lui donnait la chaire de poule. Elle n’entendait rien, à part le bruit du vent, on aurait dit qu’il cherchait à détruire les murs, les réduire en poussière.  Elle essaya de trouver une source de lumière dans cette obscurité, puis elle se rappela qu’elle avait sa baguette dans sa poche.  La jeune fille s’en saisit et murmura un discret Lumos.

Ce qu’elle découvrit à la lumière ne lui plut pas du tout, mais alors pas du tout, le vieux sol en parquet qui grinçait semblait recouvert d’une mélasse noire, brillante. Elle vit une sorte d’estrade au centre de la pièce, malgré son angoisse elle s’approcha de celle-ci. Plus elle s’approchait plus celle-ci lui semblait inquiétante, elle pouvait y distinguer un pupitre surmonté d’une bougie, sauf qu’il y a quelque instants la pièce étaient noire comme un four. De plus en plus nerveuse elle s’approcha tout de même, elle ne pouvait aller nulle part il n’ya avait ni porte ni fenêtres sur ces murs recouverts de papier peint défraichi.

Arrivée sur l’estrade, elle eut un étrange pressentiment. Elle s’approcha du pupitre vide auparavant ou trônait maintenant  un livre, celui-ci était fermé par un fermoir en forme de griffe, il n’y avait aucun titre sur sa couverture rouge sang. Elle cherchait un titre sur cette couverture, mais il était vierge de toute écriture. N’étant guère inspirée par celui-ci elle s’en détourna. Une mauvaise aventure lui avait suffit. Mais quand elle se retourna elle s’aperçu que ce sol recouvert de ce qu’elle croyait être de la mélasse était en fait recouvert de serpents. Tétanisée la sorcière recula jusqu’a heurter le pupitre. Elle sentit un mouvement dans son dos, le livre venait de s’ouvrir. Ses pages tournaient paresseusement, toutes seules, comme tournées par des mains invisibles. Elle voyait défiler des pages blanches, d’un blanc si pur qu’il contrastait avec le cuir usé de sa couverture.

Elle ne voulait pas s’y intéresser, mais des images commencèrent à défiler sous ses yeux. Elle se vit, petite avec ses deux parents, heureuse, comme une parfaite famille. Puis quelques années plus tard, seules avec sa mère, elles attendaient le retour de son père. Un autre saut dans le temps et elle revoyait l’altercation entre ses deux parents, elle n’avait pourtant jamais assisté à cette scène. Puis le livre capricieux la renvoya à la dernière fois ou elle voyait son père, ou elle le considérait encore en tant que tel. Cyryiel ferma les yeux, elle ne voulait pas en voir plus, elle voulait oublier.

Mais sans savoir pourquoi elle rouvrit les yeux. Et là elle les revit, elle revoit ses souvenirs horribles, elle se revoit, plus jeune avec un livre, un autre, un maléfique, noir comme l’ombre. Elle réentend de nouveaux ces voix, les mêmes qui l’avait horrifiée, mais cette fois, des visages s’ajoutent, elle sent comme des mains qui la pousse, toute vers la même direction, vers ce pupitre maudit. Elle est obligée de regarder, son cou est comme prisonnier d’un carcan. Les pages maudites lui montre de nouvelles images, elle reconnait les membres de sa famille, et vois celui de sa mère, sauf qu’il est recouvert par une sorte de liquide sombre, rouge, poisseux. Elle voudrait l’aider, mais elle sombre, pour se raccrocher à la réalité elle hurle…


Cyryiel se réveille en sursaut, sa gorge la brule, l’angoisse la ronge, elle a chaud, et froid, elle tremble. Elle sent les regards de ses camarades de chambre qui la dévisage  fixement,  comme surprises, étonnée de ce soudain bruit. Gênée Cyryiel sort de son lit et s’emmitoufle dans sa cape pour descendre dans la Salle commune, déserte à cette heure. Son angoisse la taraude toujours, elle s’inquiètes, son cœur est tourmentée par le soupçon. Les étoiles brillent encore, le jour est absent. Dans quelque heure, l’humanité se réveillera. Et elle est là, elle contemple cette nuit d’encre, ces étoiles si brillantes et solitaires.

Ne pouvant contrôler plus longtemps son inquiétude elle se décide à écrire, la jeune sorcière regarde autour d’elle à le recherche d’encre et de parchemin, et de cire. Elle en aperçoit sur une table, comme s’ils n’attendaient qu’elle. Elle allait s’installer quand elle remarqua l’absence de plume. La sorcière décida de remonter discrètement dans son dortoir pour prendre ses affaires. Cyryiel se fit aussi silencieuse que possible, et récupéra ses affaires. Ses compagnes de chambrée étaient toutes en train de dormir paisiblement.  Elle se saisi de son sac ou reposais tout son attirail pour écrire.  Elle redescendit tout aussi discrètement et s’installa à une table. Elle avait deux lettres à écrire, deux parchemins pour effacer son inquiétude.

Maman,

Je t’écris pour prendre de tes nouvelles. Comment vas-tu ?  Ton voyage se passe bien ? J’aimerais tellement être avec toi. Tu pourrais peut être expliqué tout ces phénomènes étranges. Je me suis remise à rêver, et ces rêves me font peur. Ils sont effrayants, c’est comme si toute l’horreur du monde avait décidé de s’assembler au même endroit, au même moment. C'est-à-dire ma tête, et la nuit. Je dors très mal ces derniers temps. Je ne voulais pas vraiment t’en parler, ça t’aurai inquiétée pour rien. Mais, voilà, je suis un peu nerveuse, peut être suis-je encore sous l’emprise de ce rêve maléfique, peut être que les illusions marchent trop bien sur moi. Toujours est-il que dans ce rêve j’avais des visions, j’ai vu les visages de nos irlandais préférés, puis le tien, recouvert de sang, c’est à ce moment que je me suis réveillée, quelque part si je t’écris c’est peut être pour être rassurée. Savoir que les rêves sont ce qu’ils sont, des productions irréelles de nos esprits. En tout cas j’espère que tu me répondras vite.

Tendrement, ta Cyry


C’en était fait de la première, Cyryiel prit un autre morceau de parchemin et commença à écrire sa seconde missive.

Paddy, Maddy

Comment allez-vous ? C’est vrai que ça fait quelques temps que je n’ai pas pris de vos nouvelles. Excusez-moi d’avance. Je n’espère que tout ce passe bien pour vous. On se reverra pendant les vacances d’été. J’ai hâte, vous me manquez, puis j’ai tellement de choses à vous raconter. On apprend des tas de choses fabuleuses ici ! Je ne vous ai pas dit qu’on nous faisait lire l’avenir avec des tasses de thé ? J’espère avoir de vos nouvelles prochainement. J’ai écris cette lettre durant la nuit, je n’arrivais pas à dormir, je me suis dis qu’il fallait peut être que je me consacre à mes devoirs familiaux. Donc voilà, vous aurez un peu de lecture au petit déjeuner.

Je vous embrasse tous très fort et passez le bonjour à tout le monde.
Cyryiel


Après avoir fini ses lettres la jeune fille les plia puis les cacheta avec de la cire (argentée, sa marque de fabrique), elle nota soigneusement l’adresse des destinataires au dos de chaque lettres. Des qu’elle le pourrait elle irait les donner aux chouettes de la volière de l’école.  Plus vite elles partiraient, plus vite une réponse lui reviendrait, et donc plus vite elle serait rassurée. Mais pour cela, il lui faudrait attendre la fin du couvre feu. Simple, concis, logique.

-Fait place au jour-


Le temps qu’elle écrive ses parchemins les étoiles avaient abandonnées la nuit, la nuit dont le manteau sombre s’étiolait, le bleu encre tirait vers le violet teinté de pourpre. Le combat éternel de la lune et du soleil, amants maudits ne pouvant cohabiter. Cyryiel ferma ses yeux, elle se massa un instant les tempes. Elle regarda l’heure à une horloge et vit que celle-ci indiquait 5h47, elle avait le temps de se préparer. Elle remonta donc dans son dortoir ou elle put s’équiper à affronter sa journée. Fin prête, elle revient dans la salle et vit l’aiguille de l’horloge qui indiquait 6h00, l’heure autorisée de sortie. Elle saisit ses lettres et se dirigea promptement vers la volière. A cette heure ci les couloirs étaient déserts. Arrivées à destination elle observa la multitude de couleurs et de plumes qu’offraient les oiseaux rassemblés. Elle se dirigea vers ceux de l’école et choisi deux moyens-duc, elle n’eut pas besoin de les appâter.  On aurait dit qu’ils savaient ce qu’elle attendait,  arrivée à leur niveau ils tendirent la patte, une fois les lettres données à chacun des messagers ailés elle sortit de la volière, et admira les alentours. Elle voyait s’éveiller tant de choses.

Elle avait un peu faim malgré sa nuit éprouvante, mais elle ne voulait voir personne, aussi se dirigea t-elle vers les cuisines. Elle chatouilla la poire du tableau et rentra dans les cuisines qui étaient en effervescence. Un petit elfe la bouscula et tomba sur ses fesses. Cyryiel se sentant coupable l’aida à se relever et lui demanda si elle pouvait avoir quelque chose à grignoter. Quelques instants après elle se retrouvais assaillie de toute part par des elfes plus heureux les uns que les autre de lui présenter des plats appétissants comme ça ne devrait pas être permis. Après s’être faite goinfrée comme une oie elle sortie des cuisines repue, les mains chargées de victuailles et en ayant promit de revenir.

Sa matinée se déroula dans un brouillard, elle n’avait pas beaucoup de cours. Pour attendre celui-ci de soins aux créatures elle s’installa dans le couloir enneigé, avec un livre. Elle aimait ce couloir d’une façon inexplicable. Peut-être que le fait de n’avoir que peu de neige chez elle jouait. Elle adorait la neige, elle si belle, blanche, duveteuse, mais aussi froide et traitresse. Elle regarde les flocons tomber quand elle réalise qu’il est grand temps d’aller en cours.

Cyryiel descendit les étages du château, pour se retrouver dehors, en pleine lumière, elle se dirigea vers le lieu ou elle avait cours,  soit ceux de soins aux créatures magiques. Elle s’installa à coté d’une autre Serdaigle, Aleksandra, elle ne parlait pas, semblait ailleurs elle aussi, au moins elle ferait la paire. Le cours d’aujourd’hui était sur les Niffleurs, elle avait toujours trouvé ces créatures drôles, mais il en fallait peu pour la faire rire, ou des trucs totalement étranges. Comme cette matière était une option, toutes les maisons étaient mélangées. Elle remarqua les turbulent Serpentards, ils étaient de l’autre coté, tant mieux, elle n’arrivait pas à les apprécier, ils avaient toujours un air de conspirateur, comme si embêter les autres était un passe temps comme un autre.

Une fois le cours fini elle se dirigea vers le château, elle avait faim, mais ne voulait pas aller dans la Grande Salle, elle prit une fois de plus le chemin des cuisines, elle voulait s'isoler loin de la foule grouillante et agitée, chatouilla le tableau et arriva dans la pièce ou les repas de toute l’école se préparait. Cyryiel était dans les coulisses de Poudlard, et voyait les petits elfes s’activer de tous les cotés, aucuns ne l’avait encore remarquée. Elle avisa une corbeille remplie de cerises et en prit quelques unes. Elle allait sortir quand elle senti qu’on la retenait, elle se retourna et se retrouva face a l’elfe qu’elle avait bousculé le matin même. Tout en la tirant vers une table il prenait de la nourriture de ci de là pour lui la donner. Finalement son repas se résuma en cerises, meringues, tartelettes et autres sucreries. Elle du s’esquiver en vitesse, il fallait qu’elle arrête de venir manger ici, elle finirait aussi énorme qu’un scrout à pétard si ça continua. Elle partit en tout urgence vers sa salle de cours, les serres n’étaient pas trop éloignées, elle y serait en peu de temps.

-Qui fera place à la nuit-


L’après midi fila comme jamais, peut être le cours était-il trop passionnant ? C’est vrai qu’elle aimait bien la botanique, et ce depuis longtemps, mais sa maladresse ne l’aidait pas. Cyryiel a réussi à faire mourir des cactus, si, si c’est possible. Le rempotage des jonquilles klaxons ne s’était pas trop mal passé. Elle n’avait cassé aucuns pots et avait renversé seulement un peu d’engrais. Le ciel bleuté virait à l’orangé, bientôt la nuit serait maitresse, encore une nuit qui arrive, une autre journée qui s’achève. En même temps que le jour baissait elle rentra dans le château, gravit les multiples escaliers capricieux et arriva finalement devant la statue de la Salle commune

« Qu’est-ce qui marche à quatre pattes le matin, à deux le midi, et à trois le soir ? »

-L’homme, un nourrisson qui marche à quatre pattes le matin, l’homme adulte sur ses deux jambes, et l’homme âgé avec sa canne.

Elle put rentrer dans la salle, une fois dans celle-ci Cyryiel monta se faire un brin de toilette et débarrasser ses vêtement de la terre qu’elle avait habilement (ou pas) réparti sur ses vêtements. Comme ça elle serait un minimum présentable pour aller manger. Elle reparti en direction de la Grande Salle.
Cyryiel réfléchissait, elle était perdue dans ses pensées. Elle attendait une réponse de la part de ses grands parents, elle leur avait écrit il y a peu, certes, mais elle n’avait pas eu de réponse à sa lettre de cette nuit-matin. Ce qui l’alarmait c’était l’absence de réponse de la part de sa mère, aussi loin que s’en souvienne Cyryiel, celle-ci lui répondait vite. Perdue dans ses pensées elle heurta un élève, ses affaires contenues dans son sac ne s’échappèrent pas de ce dernier, pour une fois, mais elle se retrouva par terre, elle maudit sa maladresse.

Elle vit une main secourable tendue pour l’aider à se relever, elle s’en saisit, pour se retrouver face à un Serpentard, encore sous l’emprise de son cauchemar elle eut un geste de recul, ce qu’il ne sembla pas remarquer. Il lui souriait gentiment en lui tendant son sac, gentiment-Serpentard, c’était donc compatible ? Il s’excusait, elle le regarda comme si il venait d’une autre planète. Il avait vraiment l’air navré en plus, Cyryiel l’observa avec attention, il était grand, avait des cheveux…tout-fous (tout-fous j’ai dis, pas touffus, attention), et des yeux gris, sa robe ornée de vert était aussi décorée par le symbole des préfets. Il venait de le dire lui même qu’il était préfet, Icarus, comme le Icare de la légende ? Et le O’Neil de son nom de famille sonnait terriblement irlandais. Quand il lui avait rendu son sac Cyryiel avait remarqué les mains tachées d’encre et la coupure qui la marquait. Elle ne semblait pas due au fruit du hasard, il se serait mit quelqu’un à dos ? Elle avait déjà entendu son nom quelque part, et son visage lui disais quelque chose, si il était préfet, il devait être en sixième année.

Il venait de ramasser son propre sac quand il lui proposa de manger avec elle. Sous la surprise elle failli retomber par terre. Elle le regarda avec des yeux ronds comme des souafles, c’était un canular, pourquoi voudrait-il manger avec elle ? C’était un Serpentard, elle une Serdaigle, ils ne s’étaient jamais parlé, pourquoi commencer maintenant. Hésitante sur la conduite à tenir elle lui répondit :

-Euh, moi c’est Cyryiel, Cyryiel Song, je suis à Serdaigle, et c’est vrai que je n’ai pas encore mangé, mais ça ne te dérange pas de venir ?


Elle n’avait jamais sut comment parler aux gens, alors quand on venait lui parler, oui, c’est vrai, elle bafouillait, n’était jamais très loquace, des fois elle pouvait se montrer cassante. Mais dans le fond, elle était juste timide. Elle aurait voulu être ouverte, souriante, mais souffrir une fois lui avait largement suffit, elle ne voulait pas qu’on la jette comme une chaussette usagée. Mais peut être après tout que ce serpent irlandais avait de bonnes intentions, il ne faut pas se fier aux apparences. Elle prit le risque, au pire, elle finirait seule à la fin, pour changer des bonnes habitudes.

Ils se dirigèrent donc tous les deux vers la Grande Salle, l’un dans le sillage de l’autre. Elle s’installa à sa table et commença à se servir à manger, elle prit une tranche de jambon et des dés de melons. Etre dans la Grande Salle lui faisait un peu bizarre, surtout après avoir mangé dans les cuisines toutes la journée. Le plus bizarre reposait sur le fait qu’elle mangeait avec un Serpentard qui l’observait comme si elle était la plus passionnante des créatures, un spécimen rare. Mais ainsi, peut être que les hiboux porteurs des réponses la trouveraient. Le plus bizarre reposait sur le fait qu’elle mangeait avec un Serpentard qui l’observait comme si elle était la plus passionnante des créatures, un spécimen rare.  Icarus s’était installé en face d’elle, ne sachant comment agir avec lui elle lui demanda bêtement:

-J’ai l’impression de t’avoir déjà vu, tu es sixième année non ? Au fait, pourquoi tu as voulu manger avec moi, enfin, si ce n’est pas trop …indiscret ?


Comment agir avec un serpent, fallait-il vraiment  s’en méfier ? Qui ne tente rien n’a rien, c’est pourquoi elle se laissa approcher, comme un animal sauvage qui deviendrait docile.

Revenir en haut Aller en bas

Serpentard
& Préfet à quatre pattes



Icarus K. O'Neill
Icarus K. O'Neill
Messages : 646
Age : 32
Localisation : Quelque part dans les fougères...
Date d'inscription : 07/07/2013



Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vide

MessageLe Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Empty
Mer 26 Mar - 13:45
Icarus haussa légèrement un sourcil face à l'apparente hésitation de la demoiselle. Lui avait-il fait peur ? Le préfet s'était pourtant excusé mais peut être que ça n'avait rien avoir. Peut être que la couleur de son uniforme avait -encore- frappé. L'école était grande, trop grande pour que tout ses élèves soient au courant de sa réputation et de sa vision des choses. Iko rangea ses pensées dans un coin de sa tête quand la Serdaigle lui révéla son nom. Ravi, il lui fit un beau sourire et c'est tout naturellement qu'il lui prit son sac pour le porter à sa place. Aucun machisme, aucune arrière pensée, juste la démonstration de son infinie gentillesse avec ses camarades. Il fit un signe de la tête pour l'inviter à le suivre tout en riant doucement.

« Enchanté Cyryiel ! Et ça ne me dérange pas le moins du monde ! »

Ils arrivèrent tout deux à la table des Bleus et Icarus s'y installa sans se préoccuper du regard furibond des Serpentards. Il salua au passage plusieurs Poufsouffles et Gryffondors ainsi que quelques Serdaigles, bien qu'il n'en connaisse pas énormément. La sorcière se servit une assiette de victuailles et le garçon ne la lâchait pas du regard. Quelle journée passionnante. Néanmoins il fallait bien manger un morceau pour donner l'illusion et attrapa d'une main un blanc de poulet et quelques légumes. Il macha doucement, attendant que Cyryiel prenne la parole.

« Oui, sixième année. Il me semble avoir déjà aperçu ton visage en cours de soins aux créatures magiques mais on a jamais eu l'occasion de faire connaissance. C'est l'occasion d'arranger les choses non ? »

Il avala une fourchette de viande et reprit, avec un ton toujours aussi jovial.

« Pourquoi j'ai voulu manger avec toi ? Et pourquoi pas ? Tu es une élève, moi aussi. On est dans la même année en plus, j'ai toute les raisons de vouloir manger avec toi et de me lier d'amitié avec toi ! »

Icarus faillit avaler de travers, gêné.

« Oh. A moins que je te dérange ? Tu avais peut être envie de rejoindre quelqu'un ou de manger en paix ? Si c'est le cas je peux m'en aller sur le champ ? »

Cette idée ne lui avait même pas traversé l'esprit tant il était heureux de parler avec elle. Son regard l'évita pour se fixer sur son assiette quasiment vide à présent. Le sorcier se souvint de sa journée mouvementée et glissa sa main bandée sous la table par réflexe. Se raclant la gorge il se resservit un peu de viande et laissa le silence s'installer en attendant de savoir si oui, ou non, il devait partir...
Revenir en haut Aller en bas

Serdaigle
& préfète & voyante à deux noises



Cyryiel Song
Cyryiel Song
Messages : 501
Age : 27
Localisation : Paumée dans un couloir
Date d'inscription : 12/02/2014



Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vide

MessageLe Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Empty
Mer 26 Mar - 17:44

Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vbleu10
Gêne...

Avec Icarus K.O’Neill, dans la Grande Salle




Cyryiel observa avec attention Icarus, il semblait…différent des autres serpents, c’était étrange, mais il semblait gentil. Cyryiel qui n’était pas vraiment dans son assiette et ne voulait pas se concentrer sur ses pensées était, quelque part, heureuse qu’il soit là. Elle éviterait de réfléchir, de ressasser ses pensées.  Elle piochait vaguement la nourriture qu’elle avait choisit, elle n’avait pas vraiment faim.

-C’est, c’est vrai ? C'est gentil. Merci, c’est un peu égoïste peut être de dire ça, mais, euh, quelque part ça m’arrange bien qu’il y ait quelqu’un avec moi. Je n’ai pas mangé dans la Grande Salle depuis hier matin, et j’appréhendais un peu de revenir. C’est stupide, non ? Enfin, oui, il me semblait bien t’avoir vu en Soins ce matin. C’est pendant le cours que tu t’es coupé ? demanda-t-elle en désignant son bras qu’il cachait sous la table.

Elle avait vu qu’il essayait de le cacher, quelle cruche, il fallait qu’elle mette toujours les pieds dans le plat. Gênée par son manque de tact, elle plongea le nez dans son assiette, et se concentra pour pourchasser les malheureux bouts de melons qui n’avaient pas encore été réduits en charpie par sa fourchette. Se sentant un peu plus gênée à chaque instant elle lui dit :

-Désolée, je, je, peut être que tu voulais pas en parler. C’est que je suis un peu nerveuse, j’attends une lettre assez importante, j’ai mal dormi cette nuit, voir pas du tout donc je ne suis pas vraiment…sociable ? Aujourd’hui, mais ce n’est pas comme si c’était le cas d’habitude. Enfin,euh, bah, voilà quoi… Je m’enfonce.

Voilà, quelqu’un essayait d’être gentil avec elle, quelle sombre crétine, il fallait qu’elle passe pour bizarre, une fois de plus. Elle regrettait d’avoir encore ouvert la bouche, elle faisait tout de travers aujourd’hui. Elle entendit un froissement d’ailes et leva la tête, c’était l’heure du courrier, la myriade d’oiseaux qui tournoyait au dessus de sa tête lui donnait le vertige, tout à coup, un hibou se dirigea vers elle, il tenait une lettre dans son bec. Cyryiel sentit son cœur ralentir, ses mains devenaient moites et froides, ses doigts étaient comme engourdis. Elle fixait l’enveloppe sans la voir, la sorcière s’en saisit maladroitement et la refit tomber sur la table.

Elle voulait savoir, et en même non, qu’est-ce que ce parchemin pouvait contenir, les mots qu’elle contenait l’effrayait. Elle avait attendue toute la journée, et voilà qu’elle n’osait ouvrir le parchemin.  Elle tendit sa main vers l’enveloppe, s’arrêta à quelque millimètres, puis faisant appel à toute sa volonté, s’en saisit, pour découvrir le sceau de Poudlard, qu’est-ce qu’elle avait bien put faire ?
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard
& Préfet à quatre pattes



Icarus K. O'Neill
Icarus K. O'Neill
Messages : 646
Age : 32
Localisation : Quelque part dans les fougères...
Date d'inscription : 07/07/2013



Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vide

MessageLe Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Empty
Mer 26 Mar - 18:35
Icarus avait retrouvé l’appétit en mangeant. Il était pourtant rassasié il n'y avait pas encore dix minutes de ça et le voilà qu'il se servait du poulet, des pommes de terres et même une part de tourte. Un ventre sur pattes celui-la. Le garçon, la bouche pleine, n'avait cependant pas lâché la demoiselle des yeux. Elle ne semblait pas avoir très faim étant donné que son assiette n'était même pas vidée de son contenu. Il allait prendre la parole pour lui demander si tout allait bien quand il la vit ouvrir la bouche. Iko l'écouta avec attention, sans la couper et toujours en la fixant. Il inclina la tête quand elle posa une question sur sa main et avala sa bouchée pour reprendre la suite avec un ton très chaleureux.

« Si j'ai pu apporter mon aide j'en suis ravi ! Et je ne trouve pas ça stupide. Il fut un temps ou je ne mangeais plus ici parce que j'étais toujours seul à ma table. Tu veux que je te propose un truc ? A partir d'aujourd'hui, je mangerai avec toi ! Si un jour tu préfères rester seul ou autre tu n'auras qu'a m'envoyer le message mais sinon je t'attendrai tout les jours pour manger, ça te dis ? Quand à ma main, c'est juste une petite coupure, rien de bien méchant. »

Il n'avait pas envie de la saouler avec ses propres problèmes, il avait l'habitude de les régler seul. Par ailleurs, le préfet ne put s’empêcher de remarquer la gêne évidente qui habitait désormais sa camarade. Elle semblait mal à l'aise à cause de sa question. Étrange. Il ramena ses deux mains sur la table, comme pour lui montrer qu'elle n'avait pas à se prendre la tête pour si peu, et l'écouta calmement avant de prendre la suite de la conversation.

« Ne t'excuses pas voyons, ce n'est vraiment rien. Et c'est une belle coïncidence mais je n'ai pas passé une nuit agréable non plus...Si on peut appeler ça une nuit bien sur. Tu ne t'enfonces pas, arrêtes ne t’inquiéter comme ça ! Je suis sur que ta lettre apportera du réconfort alors détends toi un peu et mange tu veux bien ? »

Il lui fit un beau sourire. C'était quelqu'un de gentil, Icarus en était convaincu. Avec calme, il lui donna un peu de poulet juste au moment ou le courrier arriva. Le Serpentard ne leva même les yeux, il ne recevait de lettre de personne car sa seule famille était ses animaux. Un animal, ça n'écrit pas malheureusement. Il leva les yeux vers elle quand elle reçut une enveloppe et à son ouverture, Iko tilta. Il avait obtenu la même à la rentrée. Il était persuadé d'en connaître le contenu mais ne pipa mots pour la laisser le découvrir d'elle même.

Revenir en haut Aller en bas

Serdaigle
& préfète & voyante à deux noises



Cyryiel Song
Cyryiel Song
Messages : 501
Age : 27
Localisation : Paumée dans un couloir
Date d'inscription : 12/02/2014



Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vide

MessageLe Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Empty
Jeu 27 Mar - 20:07

Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vbleu10
Erreur de destinataire…

Avec Icarus K.O’Neill, dans la Grande Salle




Il la rassurait tout en lui mettant à manger dans son assiette. Il semblait vraiment gentil, pas faux comme la plupart des gens. Comment-est-ce possible que les paroles d’un quasi-inconnu aient un effet apaisant sur  elle ?

-Euh, oui, si ça ne te dérange pas bien sur, ça, ça me ferait plaisir. Euh, pourquoi, si ce n’est pas indiscret ta nuit n’as pas été terrible ? Tu as mal dormi ?

Icarus la regardait avec un grand sourire, qu’est-ce qui se passait encore ? N’attendant pas de qu’il réponde et ne sachant trop comment réagir Cyryiel prit son courage à deux mains et ouvrit sa lettre.

Mademoiselle Song

Nous vous adressons cette lettre pour vous informer que vous avez été choisie pour assurer le poste de préfète de votre maison. Vous voici donc préfète, vous trouverez ci-joint votre badge. Pour toutes informations complémentaires vous pouvez vous adressez aux autres préfets ou à l’administration de Poudlard.

Cordialement


P.S : Le mot de passe de la Salle de bain de préfets vous sera communiqué ultérieurement.

Elle fixait la lettre comme si elle n’était pas réelle. Qu’est-ce que c’était cette histoire ? Elle ? Préfète ? Ils avaient du se tromper de destinataire, et pourtant non, c’était bien son nom, et son prénom qui étaient annotés soigneusement sur le parchemin.  Si elle avait été en train de boire, elle se serait étouffée avec  le contenu de son verre. Là elle se contenta simplement de laisser éclater sa surprise avec peu de dignité :

-Nan, mais c’est quoi cette blague ?


Les personnes autour d’elle la regardaient avec des yeux ronds comme des cognards. Gênée elle relut la lettre de long en large et en travers, aucune erreur possible, c’était bien son nom. Elle qui attendait une tout autre lettre la voilà préfète. C’est qu’aucune personne saine d’esprit n’aurait songé à la nommer préfète.  Elle ne savait pas quoi faire, la toute nouvelle préfète était perdue, elle s’adressa donc à la personne la plus proche qui pourrait l’aider, Icarus O.Neill, préfet de son état.

-Euh, qu’est-ce que je suis sensée faire maintenant ?

Advienne que pourra, la voilà préfète…
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard
& Préfet à quatre pattes



Icarus K. O'Neill
Icarus K. O'Neill
Messages : 646
Age : 32
Localisation : Quelque part dans les fougères...
Date d'inscription : 07/07/2013



Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vide

MessageLe Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Empty
Jeu 27 Mar - 22:03
Icarus se massa la nuque avec une toute petite grimace. « Pas terrible » était un gros euphémisme que ses cernes ne pouvaient diminuer. Sa nuit avait été désastreuse, catastrophique, abominable et c'est avec une touche de gêne qu'il lança un petit sourire timide à la Serdaigle.

« On peut dire ça comme ça oui. Je n'ai pas vraiment eu la chance de dormir paisiblement cette nuit et du coup, je suis un peu claqué. Mais bon ! Heureusement que la journée c'est un peu mieux déroulée !»

Iko reporta par la suite son attention sur l'enveloppe que Cyryiel tenait entre ses mains. Son regard était posé sur son visage en attendant de pouvoir observer sa réaction quand elle commençerai sa lecture. La surprise se lisait petit à petit dans l'éclat de ses yeux. Apparemment la nouvelle ne semblait pas la réjouir plus que ça, ce qui ne manqua pas de faire hausser un sourcil au Serpentard. Ça réaction fit même lever quelques têtes vers elle, surprises par tant d'agitation. Le garçon glissa sa fourchette dans sa bouche avec un air toujours aussi naturel et reprit avec une simplicité effarante.

« Bah non. T'as était choisie c'est pas plus compliqué. Regardes, c'est bien ton nom, là, sur le parchemin. »

Il avala encore une bouchée avant de reposer son couvert et posa le menton dans le creux de ses mains, l'air un peu rêveur. Il observait toujours sa nouvelle camarade et collègue, en essayant de prendre un air calme afin d’apaiser un peu sa déroute. Iko ne remarqua pas immédiatement quand elle s'adressa à lui avec un ton désabusé. Il plongea ses yeux dans les siens avec un petit sourire amusé.

« Tu vas déjà finir ton assiette. Après quoi, je t'expliquerai les bases de nos fonctions et les petit bonus, comme notre salle de bains. »

Leur salle de bains était si agréable. Il y allait de temps à autre pour discuter avec Destiny ou juste se relaxer d'une rude journée. Doucement, il laissa sa tête glisser le long de ses mains pour finir le menton posé sur la table.

« Et stresses pas. Si tu as reçu cette lettre c'est que tu en as l'étoffe d'accord ?  Et puis maintenant on a encore plus de raisons de manger ensemble. »


En y repensant, le jeune homme n'avait pas de relations très amicales avec les autres préfets sauf rares exceptions. C'était l'occasion de changer ça !
Revenir en haut Aller en bas

Serdaigle
& préfète & voyante à deux noises



Cyryiel Song
Cyryiel Song
Messages : 501
Age : 27
Localisation : Paumée dans un couloir
Date d'inscription : 12/02/2014



Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vide

MessageLe Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Empty
Ven 28 Mar - 16:49

Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vbleu10
Advienne ce qu’il pourra…

Avec Icarus K.O’Neill, dans la Grande Salle


Cyryiel remarqua sa gêne évidente quand elle lui posa la question sur sa nuit, visiblement il ne préférait pas en parler. En même temps, elle aurait eu du mal elle aussi à parler de ses cauchemars à une/un inconnu. Chacun avait ses soucis, il valait mieux les mettre de cotés le jour et les laisser revenir la nuit, temps de repos, de méditation et de chaos, troublé ou non, chanceux sont ces gens qui dorment paisiblement. Elle repensa avec nostalgie à cette période ou ses rêves n’étaient que des simples rêves, ou quand elle se réveillait le matin se n’était pas en hurlant, elle était reposée. Elle savait que les poches noirâtres qui ornaient ses yeux étaient les témoins de ses nuits horribles. Si cela continuait, elle allait devoir prendre des potions pour dormir sans rêver...

Ce n’était pas possible, techniquement ça défiait toute logique. Mais bon, cela semblait réel, alors autant s’y faire dès le début. Sauf, que son collègue ne semblait pas être décidé à lui révéler quoique ce soit avant qu’elle ait mangé, son estomac refusait pourtant de toucher à la nourriture que contenait son assiette, elle se força tant bien que mal et fit passer son repas avec une quantité de verres d’eau impressionnante. Cyryiel était encore plus perdue qu’avant, si, si, je vous assure, c’est possible.

Elle ne savait pas quoi faire, et malgré tout, l’attitude calme et posée de son camarade qui la regardait fixement en souriant calmement arrivait à la rasséréner. C’est avec le menton posé sur la table qu’il lui dit avec le plus grand naturel que si, elle devait en avoir l’étoffe, sinon elle n’aurait pas été choisie, sa déclaration sonnait comme une évidence, comme s’il la connaissait déjà.La sorcière ne voyait pas en quoi elle pouvait en avoir l’étoffe, elle se perdait souvent, n’aimait pas vraiment le contact. Qu’est-ce qui pouvait faire d’elle une préfète ?

-D’accord, mais, euh, ça me semble bizarre, parce que je n’ai jamais rien fait pour devenir préfète, c’est…pas normal ( ?). Enfin, bon, maintenant, qu’est-ce que je dois faire ?


Voyant qu’il fixait son assiette qui n’était pas tout à fait vide elle la finit et attendit qu’il se décide à pendre la parole. C’était une des rares personnes qui pourraient l’éclairer face à ce qui l’attendait. Manger avec lui permettrait peut être à la jeune sorcière de devenir plus sociable, et au moins de connaitre un de ses « collègues » préfets.
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard
& Préfet à quatre pattes



Icarus K. O'Neill
Icarus K. O'Neill
Messages : 646
Age : 32
Localisation : Quelque part dans les fougères...
Date d'inscription : 07/07/2013



Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vide

MessageLe Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Empty
Ven 28 Mar - 17:22
C'est avec un regard tendre, voir protecteur, qu'Icarus observait la Serdaigle manger son repas en silence. Une bouchée, un verre d'eau, deux bouchées, deux verres d'eau, et ainsi de suite jusqu'à ce que la carafe en soit complètement vide. Étonnant ! Lui même aurait déjà fait trois aller-retours aux toilettes du Hall d'entrée. Il la dévisageait presque de ses yeux grisâtres. Elle aussi, elle les avait. Comme lui, elle avait les cernes de ceux qui ne dorment pas, ou si peu. Si peu et si mal surtout. Iko retrouvait dans les yeux de Cyryiel sa propre fuite vers la journée et le Soleil. Il aurait voulu l'aider mais ne sachant pas quoi faire de son propre cas ses paroles ne dépassèrent pas ses lèvres. Ne pas donner des conseils qu'on n'applique pas soit même était la base de toute bonne personne non ?

Le Serpentard écouta avec attention la jeune fille qui semblait toujours aussi sceptique quant à son nouveau statut. Elle désirait en savoir plus, Iko le sentait bien mais il se contenta de fixer son assiette. Sans un mot, sans un son, elle comprit et finit le contenu de la coupelle d'argent. C'est donc avec un petit sourire que le garçon entreprit de donner réponses à ses interrogations.

« Premièrement, si tu as reçu cette lettre, voulu ou non, c'est que des personnes ont reconnu ta personne comme pouvant endosser ce rôle avec dignité. Tu ne dois retenir que ça d'accord ? »

Il avala un verre de jus de citrouille et reprit doucement. La voix toujours aussi apaisante.

« Deuxièmement tu ne dois pas avoir peur. Si tu as des questions, je suis là. Si tu as des problèmes, je suis là. Si tu as besoin d'aide, je suis là. C'est comme ça que je vois les choses en tout cas, même si certaines personnes ne partagent pas ma vision des choses... »

Elle ne le connaissait sûrement pas assez pour savoir qu'il était quelqu'un de naturel au possible et que si ses mots semblaient un brin naïf, ce n'était pas par candeur. Icarus était convaincu qu’être là pour ceux qui sont seul était un but tout ce qu'il y a de plus honorable. Lui, le gentil Serpentard, serait donc là pour elle.

« Ta fonction première c'est avant tout d'apporter ton aide aux professeurs et à nos camarades. Il en a avec qui ça ne posera pas de problèmes, d'autre avec qui ce sera dur voir particulièrement pénible mais c'est comme ça. Il faut faire avec ! »

Ce n'était pas très amusant présenté comme ça mais Icarus ne voulait pas enrober les choses. Il était franc et sincère, sans artifices, sans faux-semblants. Se raclant la gorge en silence, il rouvrit la bouche.

« Tu devras arrêter ceux qui outrepassent leurs droits et au besoin leur donner une retenue. Tu ne peux pas leur enlever de points cependant, d'accord ? Ce privilège est exclusif au corps enseignant. Tu suis jusque là ? »

Il inclina doucement la tête sur le coté. On aurait dis un chien pour le coup mais tant pis, il voulait s'assurer que ses explications étaient assez claires pour Cyryiel. Sans la brusquer, il se releva de son banc et d'un sourire l'invita à le suivre en dehors de la Grande Salle.

« Viens, on va continuer en chemin. »

Un éclair d’inquiétude passa dans ses yeux délavés.

« Inutile de préciser que les élèves de l'école ne sont pas tous blanc comme neige. Méfie toi de certains d'accord ? »
Revenir en haut Aller en bas

Serdaigle
& préfète & voyante à deux noises



Cyryiel Song
Cyryiel Song
Messages : 501
Age : 27
Localisation : Paumée dans un couloir
Date d'inscription : 12/02/2014



Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vide

MessageLe Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Empty
Sam 29 Mar - 16:11

Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vbleu10
Let’s go …

Avec Icarus K.O’Neill, dans la Grande Salle


Il l’observait fixement, comme si elle avait été un spécimen étrange. Ou plutôt, comme si il la connaissait depuis longtemps et qu’il tenait à ce que rien ne lui arrive. Ou peut être arrivait-il simplement a voir que ses nuits étaient hantées, que sa vie était une fuite en avant, et qu’elle ne voulait plus de ce passé, douloureux, elle voulait simplement oublier. Si seulement l’esprit était corruptible, si seulement elle pouvait manipuler ses souvenirs. Même si ceux-ci l’avaient construite, ils l’avaient aussi détruite, elle aurait voulu les jeter, pouvoir les détruire, les bruler, les piétiner, qu’importe tant qu’ils disparaissaient. Si elle pouvait faire défiler ses souvenirs en une longue frise elle l’aurait fait, se serait saisit d’une paire de ciseau aurait coupé les passages qu’elle ne voulait plus voir, puis aurait recousu cette frise, il y aurait eu des blancs, mais qu’importe, elle aurait voulu des blancs plutôt que des nuits sans sommeil, des nuits destructrices.

Icarus répondait enfin à ses questions, en tant que préfètes elle pourrait donc aider les gens, soit ce que d’habitude elle ne faisait pas, c’était plutôt elle qui se faisait aider. Mais bon, apparemment il avait l’air de la croire capable de tenir ce rôle. Et en plus, il lui proposait son aide, en tout cas il avait l’air vraiment gentil, ce n’était pas qu’une façade.

Il y avait un petit bémol dans cette histoire, étant donné que Poudlard ce n’était pas le pays des licornes, ils y avaient des gens un peu…récalcitrants. Ça promettait… Mais au moins, il ne lui mentait pas, il était franc et ne semblait pas vouloir brosser un tableau avantageux de la chose, il présentait la réalité telle quelle. Et c’est ce dont elle avait besoin, se raccrocher à la réalité. Elle soupira, se fit à l’idée d’être préfète, qui sait, cela lui permettrait peut être d’oublier ses rêves, elle se concentrerait sur quelque chose de tangible, de vrai, de palpable, de réel…

La façon dont il penchait la tête lui rappelait les chiens, elle trouvait ça tellement mignon, qu’elle faillit un instant faire la même chose en souriant, mais se retint au dernier moment.  Le serpent irlandais, l’invita à le suivre pour continuer en chemin, elle n’en était pas plus mécontente, de toute façon, elle n’avait plus faim. Ils quittèrent donc la Grande Salle

-Quand tu dis qu’il faut que je me méfie, tu penses à des gens en particulier ?  Et qu’est-ce qu’il en est des autres préfets ?

Ils n’étaient quand même pas juste deux préfets, il devait bien y en avoir d’autres. Elle ignorait si dans sa maison il y en avait d’autres, mais il lui semblait bien que oui, une fille, enfin, elle croyait. Cyryiel n’était pas très attentive à ce genre de détails, maintenant, ça allait devoir changer. Elle se demandait si elle allait devoir apprendre par cœur les noms de tous les élèves, elle allait s’amuser si c’était le cas, mais au moins, elle aurait de quoi occuper ses nuits blanches…
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard
& Préfet à quatre pattes



Icarus K. O'Neill
Icarus K. O'Neill
Messages : 646
Age : 32
Localisation : Quelque part dans les fougères...
Date d'inscription : 07/07/2013



Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vide

MessageLe Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Empty
Sam 29 Mar - 17:08
Icarus marchait, d'un pas assuré mais léger, dans les couloirs encore déserts de l'école. Tout le monde était en train de se remplir le ventre dans la Grande Salle, surtout à cette heure ci. Sa nouvelle amie semblait un brin ailleurs et la raison échappait encore au jeune homme qui se contentait de garder un œil sur elle tout en continuant son chemin. Durant leur -court- repas, il avait bien vu que c'était quelqu'un de confiance, une personne à qui il pouvait parler et qui pourrait lui parler. Oui, c'était une camarade qu'il apprécierait, qu'il appréciait déjà même. Résolu à en apprendre plus il écouta sa question avant d’enchaîner à son tour.

« Si je devais citer toutes ces personnes ce serait un peu trop long. Mais bon, je suis un cas à part, tout les Serpentards ont une dent contre moi. Méfie toi des Verts en priorité, les préjugés c'est pas souvent la joie mais certains s'avèrent malheureusement vrai... »

Certes Icarus était un Serpentard. Malgré tout son coté débrouillard et un peu malicieux n'avait pas échappé au Choispeau qu'il l'avait envoyé dans cette maison. Au fond il pensait toujours à un coup du Proviseur pour remonter la réputation des Serpents. Iko avait essayé. Tout les jours depuis sa première année, il avait tenté de prouver aux autres que tout n'est pas blanc ou noir. Que le gris n'était pas un rêve et même si, parfois, il ne croyait pas non plus aux nuances, il avait persévéré. Aujourd'hui, il était le Vert le plus apprécié par la majorité des Maisons. Et de fil en aiguille, le plus détesté des Serpentards. On ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs, n'est ce pas Iko ? Il s'était fait à l'idée depuis le temps. Par ailleurs, son statut de préfet lui permettait de tenir la tête hors de l'eau. Son allure se fit plus lente. Non. Plus lourde.

« Oh les autres...Laisses moi réfléchir. Dans ma maison il y a un certain Sheridan. Jamais causé. Coté Poufsouffle je ne connais que Red et Lutwidge. Juste de nom. Après chez les Serdaigle, en plus de toi c'est Dickney. Connais pas des masses. Enfin à Gryffondor... »

Gryffondor, la maison de cette fille qui tient son cœur dans sa main et qui semble jouer avec sans même s'en rendre compte. Icarus inspira profondément et reprit calmement.

« A Gryffondor je connais de loin Charlie, pas très loquace et pour tout avouer je ne l'aime pas trop. Sinon il y a Carys. Enfin je veux dire Wheler. »

Doucement des mots s'échappèrent de ses lèvres, dans un chuchotis à peine audible.

« Celle qui ne me regarde pas... »

Son cœur manqua un battement mais ce n'était pas le moment. Il devait profiter de cette journée. Profiter de Cyryiel qu'il avait eu la joie de rencontrer et de guider un peu dans son nouveau poste de préfète. Aujourd'hui pas de mélancolie ou de peine. Le sorcier se stoppa et inclina légèrement le buste dans un révérence poli.

« Et puis il y a moi aussi. Icarus. Un jeune préfet a qui tu offres un peu de ton temps ! »


Il était juste heureux d'être là. Loin du bruit et des pensées douloureuses. C'était égoïste et il s'en rendit compte aussitôt. Doucement, il s'approcha d'elle et inclina la tête sur le coté une nouvelle fois. Il voulait juste l'aider. Aider celle qui l'avait sortie un peu de sa misère.

« Excuses moi si je m'occupe de ce qui ne me regarde pas mais...Tu ne dors pas beaucoup je me trompe ? Des Cauchemars c'est ça ?


Entre victimes, impossible de faire bonne figure. Icarus cauchemardait chaque nuit et il savait reconnaître quelqu'un dans le même cas que lui. En l’occurrence, Cyryiel.

Revenir en haut Aller en bas

Serdaigle
& préfète & voyante à deux noises



Cyryiel Song
Cyryiel Song
Messages : 501
Age : 27
Localisation : Paumée dans un couloir
Date d'inscription : 12/02/2014



Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vide

MessageLe Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Empty
Dim 30 Mar - 16:19

Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vbleu10
Bas les masques…

Avec Icarus K.o’Neill, dans la Grande Salle


Bon, il venait de confirmer ses craintes, apparemment ce n’était pas qu’une rumeur, les verts n’étaient pas des anges. Seulement Icarus avait quelque chose de différent, il semblait plus…gentil, peut être, et il attirait la sympathie de la jeune fille, en moins d’une heure il avait réussi ce que certaines en plusieurs années n’avaient même pas put imaginer, elle le trouvait attachant. Il énumérait les noms des autres préfets, le seul qui lui dit vaguement quelque chose se fut celui d’Elise, Elise Dickney elle était aussi la capitaine de l’équipe de Serdaigle, enfin, normalement. Quand il dit le nom Charlie, Cyryiel tiqua

-Charlie, comme Charlie Foxx ?
demanda-t-elle en blêmissant.

Malgré son malaise soudain elle avait entendu les derniers mots de son camarade,  comme tout le monde à Poudlard elle avait suivit l’affaire du clafoutis, de loin, elle n’avait pas mangé ce jour là, elle avait encore mal dormi, et n’avait qu’une envie, se planquer dans un coin ou personne ne viendrait l’embêter, c’est d’ailleurs ce qui s’était passé. Elle avait retrouvé le château sans dessus dessous, avec des gens en larmes, des crises de nerfs. Sans poser plus de questions, voyant bien que le sujet chagrinait Icarus, elle attendît une réponse à sa question.
Sauf qu’il répondit par une autre question, beaucoup plus perturbante. Il avait vu qu’elle ne dormait pas, pourtant elle s’efforçait de ne rien laisser paraitre. Assez gênée, un peu énervée d’être aussi lisible elle lui répondit brusquement :

-Comment tu sais ça ? Mais en effet, ça ne te regarde pas.


Sa remarque la surprit elle-même, il voulait peut être l’aider, il était peut être une des rares personnes à pouvoir peut être le faire. Cyryiel sentit quelque chose en elle se briser, elle voyait sa carapace se fissurer, elle tombait petit à petit en morceaux. Elle commença à reculer tout en regardant Icarus avec ses yeux bleus effrayés. Qu’est-ce qu’il lui avait fait ? Elle s’entoura de ses bras comme pour se protéger. Mais se protéger de quoi ? D’elle-même ? Elle sentit quelque chose d’humide sur sa joue, pourtant il ne pleuvait pas.

Avec surprise, elle sentit une deuxième goutter perler au coin de sa paupière, et descendre le long de son visage. Elle pleurait ? Mais pourquoi ? Ses glandes lacrymales lui jouaient des tours, le manque de sommeil devait y être pour quelque chose, elle s’était juré de ne plus pleurer depuis longtemps. Pourquoi fallait-il que son blindage tombe ? Pourquoi maintenant.

-Oui, c’est vrai, je dors mal, voire plus du tout. Et, je, je déteste mes rêves, je me déteste. Pourquoi je n’arrive pas à oublier ? Pourquoi je n’ai pas le droit d’oublier ?!?! Ce n'est pas juste, je ne demande pourtant pas grand chose ? Le droit d'être en paix, c'est trop demander ? Pourquoi je n'aurais pas le droit de dormir, de ne plus rêver de ne plus revivre les mêmes scènes ? Pourquoi ???


Elle hurlait, laissant sortir tout ce qu’elle renfermait depuis trop longtemps, ce qui depuis des années la torturait,  cessant d’être froide, lointaine. Elle se sentait plus bas que jamais, perdue, déchirée, plus brisée que quand elle sortait tremblante de ses nuits, ses nuits qui même le jour la hantait. Comment avait-elle put en arriver là ? Craquer dans un couloir, en plein jour. Aurait-elle grandi dans une illusion, pour croire qu’elle paraissait aller bien ? C’était donc comme ça que finissait la comédie ?
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard
& Préfet à quatre pattes



Icarus K. O'Neill
Icarus K. O'Neill
Messages : 646
Age : 32
Localisation : Quelque part dans les fougères...
Date d'inscription : 07/07/2013



Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vide

MessageLe Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Empty
Dim 30 Mar - 21:20
Cyryiel semblait légèrement craintive à sa mise en garde. Pas étonnant, lui même n'était pas ravi de devoir s'occuper d'eux certains jour. Il y avait des matins ou sa baguette le démangeait tellement qu'il s'isolait un moment, au calme ou au club. Icarus avait beau être quelqu'un de doux et de très gentil, il n'était pas immunisé à la fatigue, la colère ou l'irritation. C'est avec le temps qu'il avait appris à être au dessus de ça mais ce n'était pas facile. C'était chiant et éreintant. La Serdaigle interrompit le fil de ses pensées quand elle lui posa une question, une question toute simple qui avait une réponse tout aussi simple. Sauf qu'il remarqua d'un regard que son visage avait changé de couleur. Avait-elle peur de lui ? C'est donc sur un ton un peu hésitant qu'il répondit calmement.

« Heu...Oui, Foxx, c'est bien lui. Tu le connais ? Son nom ne semble pas te mettre à l'aise...»

Il ne voulait pas remonter en elle de mauvais souvenirs tout comme il n'aurait pas apprécié de ce remémorer certains événements marquants de son enfance. Il allait retirer sa question, juste lui dire de ne pas s'en soucier mais la préfète s'offusqua de sa précédente interrogation. Iko se figea. La réaction de la jeune fille était aussi surprenante que cassante et, prit de court, resta un moment sans rien dire. Moins d'une minute, à peine quelques secondes et le Serpentard lui lança un tout petit sourire d' excuse.

« Je n'ai fais que me baser sur ma propre expérience...Mais tu as entièrement raison, ça ne me regarde en rien. Pardonnes moi d'avoir était aussi indiscret. »

Il était sincère. Icarus était toujours sincère. Sincère et désolé. Pourquoi lui avait-il posé cette question après tout ? Son innocence en était sûrement la cause mais c'était trop tard pour s'expliquer. Le préfet voulut ouvrir la bouche quand il remarqua l'étrange comportement de sa nouvelle amie. Plus important, elle semblait tétanisé, comme si la mort venait de lui passer le bonjour. Son corps recula doucement tandis qu'une petite larme perla dans le coin de ses yeux, suivit de près par une de ses sœurs. Le sorcier s’avança doucement, très doucement. Cyryiel passa aux aveux sous son regard inquiet.

Elle dormait mal, elle ne dormait plus. Icarus fit face à la détresse de la jeune fille avec pour seul désir celui de l'écouter. Être une oreille attentive comme il aurait tellement voulu en avoir. Au moins, lui, il était la pour elle. Il la laissa évacuer son stress, sa détresse et ses angoisses. Il fallait que ça sorte, le Serpentard en était convaincu, il fallait que ça sorte et que ça explose pour qu'elle puisse aller de l'avant. Dans un silence il s'approcha d'elle et se laissa glisser contre le mur pour s’asseoir juste à coté d'elle.

« Calmes toi, je suis là. »

Juste une petite phrase. C'était sûrement peu mais à la place de Cyryiel il aurait voulu savoir que quelqu'un se tenait près de lui. Juste être conscient que malgré ses tourments, il ne les affrontait pas dans la solitude. Aucun contact physique avec elle. Elle ne devait surtout pas se sentir acculée et respecter un certain espace était primordial pour de pas l’effrayer davantage. Oui. Icarus faisait tout pour la mettre le plus à l'aise possible.

« Je ne suis peut être pas celui que tu aimerais avoir à tes cotés en ce moment mais je me permet de te dire une chose. La vie n'est pas juste. C'est comme ça. Comme toi, je ne dors pas beaucoup et quand je ferme les yeux ce n'est que pour retrouver mes démons. Je ne connais pas les tiens, je ne sais pas ce que tu veux oublier mais il y a une chose dont je suis certain. »

Une petite pause durant laquelle il inclina la tête pour plonger ses yeux gris dans les siens et lui offrir un sourire plein de chaleur.

« Même si la vie est une chienne, tu peux toujours lui mettre un laisse. »

C'était franc, direct mais plein d'espoir. Icarus n'était pas le genre de personne qui ment, même pour rassurer ou réconforter. Il était de ceux qui acceptait les choses et essayait d'en dénicher le bon coté ou tout du moins une alternative agréable. C'est ce qu'il voulait faire comprendre à la Serdaigle, rien n'est tout noir ou tout blanc. Tout ce qu'il voulait, c'était l'amener à se sentir mieux, parce qu'au fond il appréciait énormément sa nouvelle collège.

« Tout ira bien pour toi, j'en suis convaincu. Je t'y aiderai. »

Revenir en haut Aller en bas

Serdaigle
& préfète & voyante à deux noises



Cyryiel Song
Cyryiel Song
Messages : 501
Age : 27
Localisation : Paumée dans un couloir
Date d'inscription : 12/02/2014



Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vide

MessageLe Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Empty
Lun 31 Mar - 16:40

Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vbleu10
Make the world a better place…

Avec Icarus K.o’Neill, dans la Grande Salle


Elle s’était appuyée à ce mur de pierre, si fort, comme un support, Icarus s’était assit à coté, en douceur, comme pour ne pas effrayer un animal sauvage. Il parlait, d’une voix rassurante, comme pour servir d’ancre, ramener la sorcière dans la réalité. Ses yeux gris ne la lâchait pas, elle se raccrochait à ses mots, il voulait l’aider. Il ne la connaissait pas et voulait l’aider. Il existait donc des gens qui étaient bons de nature ? Qui aidait les autres sans les connaitre ?

Elle leva la tête et regarda son voisin qui la fixait toujours avec le même sourire calme et inébranlable, comme si sourire éloignait le noir. Elle avait totalement perdu le contrôle, ses émotions l’avait submergées comme jamais. Il fallait bien que ça arrive un jour, qu’elle renonce à garder tout pour elle. Que toutes les angoisses qu’elle avait refoulées, les ressentiments engrangés, et les peines inavouées, tout, tout y passa, elle laissa tout sortir, se déverser, détruire le fragile équilibre qu’elle avait créé. La laissant vide, comme une coquille, pillée par un torrent d’émotions. Les miasmes de ses souvenirs étaient balayés, d’un coup, comme un ménage de printemps, avec son vent frais.

Elle regardait Icarus qui la rassurait, loin d’avoir peur ou d’être effrayé, il était là, la soutenait, de ses yeux gris qui eux aussi contemplaient leurs démons, peut être pire que les siens, et pourtant, il voulait l’aider. Il s’excusait de ne pas être la bonne personne, mais peut être l’était-il ? Après avoir parcouru en tout sens ce labyrinthe obscur, peut être voyait-elle enfin le bout du tunnel ? Est-ce qu’il pouvait vraiment être la lumière dans cette obscurité ? Au fond, peut être qu’elle attendait seulement quelqu’un avec qui parler, rire pour un rien. Pour être normale.

Elle pencha un peu la tête, laissant ses cheveux blancs couvrir une partie de son visage, seuls ses yeux étaient dégagés. Elle le fixait intensément, comme pour savoir s’il était réel ou non. Si ce n’était pas une illusion de son esprit, si elle n’était pas devenue folle, elle voulait s’assurer qu’il était là, réel. Hésitante elle ouvrit la bouche, encore secouée par sa sortie :

-Désolée, je ne voulais pas te paraitre méchante, c’est juste que ta question m’a surprise. Tu dois être une des rares personnes à voir que ça ne va pas fort, alors désolée d’avoir réagi aussi bizarrement. Tu n’as pas à t’excuser, ça partait d’un bon sentiment.Merci, d’avoir écouté, ou plutôt ramasser, enfin, voilà…

Sur ce elle se mit à rougir, elle ne savait pas vraiment comment le remercier. Tout ce qu’elle venait de lui dire était sincère. Elle était contente qu’il soit là.Oh, mais elle ne lui avait pas répondu à propos de Foxx. Foxx, elle n’espérait ne pas le croiser avant quelques temps, Cyryiel n’en avait pas peur, c’est juste qu’il faisait remonter ce qu’elle voulait oublier.

-Et oui, je le connais, on ne peut pas vraiment dire que l’on s’entende bien. C’est même le contraire, mais récemment on a eu…un léger différent, disons. Ce n’était pas très plaisant, c’est en partie pour ça que j’ai un peu de mal avec lui.

Il était observateur, suffisamment pour avoir détecté qu’elle n’était pas bien, alors que lui aussi avait ses propres soucis. Avant d’avoir eu le temps de réfléchir elle ouvrit la bouche :

-Merci de m’avoir écoutée, si jamais, tu as envie ou besoin de parler de tes propres soucis, n’hésite pas.

Elle se sentait mieux, comme si crier sa rage et son désespoir à la face du Serpentard avait servit, comme si elle n’avait attendu que ça pendant longtemps. Mais pourquoi avait-elle ouvert la bouche ? Peut être parce qu’elle se sentait en confiance avec lui…

Revenir en haut Aller en bas

Serpentard
& Préfet à quatre pattes



Icarus K. O'Neill
Icarus K. O'Neill
Messages : 646
Age : 32
Localisation : Quelque part dans les fougères...
Date d'inscription : 07/07/2013



Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vide

MessageLe Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Empty
Lun 31 Mar - 19:26
Icarus avait toujours été un gentil garçon. C'est cette naïveté, cette candeur naturelle, qui l'avait amené à vivre des choses qu'il aurait préféré ne jamais connaître. Sauf que ce gentil garçon ne regrettait rien. Oui, les souvenirs douloureux étaient désagréables. Oui, les nuits tourmentées étaient épuisantes. Mais non, il ne regrettait rien. Même si il s'était piqué sur des ronces le long du sentier, même si il était tombé sur ce petit chemin, il avait pu y découvrir des choses amusantes, des choses joyeuses. Aider un ami à réviser, rigoler à une blague de bon matin, savourer un repas entouré de gens chaleureux. Toutes ces choses qu'il n'aurait peut être jamais touché du doigt s'il s'était contenté de rester passif, à l'abri.

Cyryiel tourna doucement son regard vers lui. Ses yeux plongèrent dans les siens en amenant avec eux une nouvelle résolution. Il serait là pour elle. Quand elle aurait besoin de lui, il serait là. Le Serpentard ne pouvait pas la laisser ainsi. Comment aurait-il pu ? Une personne aussi aimable ne pouvait pas être laissé à l'abandon. Icarus serait là. C'est sur cette pensée déterminée que la jeune fille prit la parole avec un touche d'hésitation dans la voix. Elle s'excusait et le remercia d'avoir prêté oreille à sa détresse.

« Ne t'excuses pas. On a tous nos angoisses et personne n'est invincible tu sais. Pas de merci non plus. Si tu te sens un peu mieux je suis déjà remercié. C'est tout ce dont j'ai besoin. »

Il ne lui avoua pas mais il se sentait un peu mieux lui aussi, comme si son désir de l'aider avait, légèrement, éclaircit ce tableau si sombre. C'est à cet instant que le jeune homme nota les rougeurs de son amie. Quelque chose n'allait pas ? Il ouvrit la bouche pour la questionner mais fut prit de vitesse. Décidément, ce Gryffondor n'était pas des plus apprécié dans le château. Pour être vraiment honnête, Icarus ne s'entendait avec aucun des anciens préfets. Il ne fut donc pas surprit des paroles de Cyryiel et glissa un main dans ses cheveux avec un petit rire.

« Ne t'en fais pas d'accord ? Et puis tu es avec moi là ! »


Tout était si simple avec Iko. Le regard toujours aussi protecteur, il s'amusa à faire tomber une des mèches de la demoiselle devant ses yeux pour l'aveugler. Tentative à peine dissimuler pour lui arracher un sourire. Le préfet voulait voir un éclat de joie sur son visage si triste l'instant d'avant, rien n'était plus beau qu'un sourire ! La bouche de la Serdaigle s'ouvrit à nouveau et ses mots le frappèrent. Quelqu'un venait de lui offrir une oreille attentive. C'était la première fois que ça arrivait et Icarus se mordit la lèvre pour ne pas trahir son bonheur. Le plus important c'est qu'elle semblait s’être un peu apaisé. C'était ça, le plus important.

« C'est vraiment très gentil. Mais pour le moment essayons de faire rire cette jolie jeune fille devant moi d'accord ? »

Elle t'avait proposé d'écouter. Tu aurais pu lui parler à ton tour de tes tourments. Mais non. Ce n'est pas que tu ne voulais pas, juste que tu voulais avant tout l'aider, elle. Le préfet ne savait pas pourquoi, mais il était persuadé qu'il se sentirai mieux quand Cyryiel irai mieux. Étrange comme sensation...

Revenir en haut Aller en bas




Contenu sponsorisé


Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Vide

MessageLe Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel • Empty
Revenir en haut Aller en bas

Le Bonheur c'est bien. Le partager c'est mieux • Cyryiel •

Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WIGGENWELD ! :: 
 :: Rez-de-chaussée :: Grande Salle
-
Vote pour WW parce que tu l'aimes ♥