Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Just turn the light off, bro, that way it's not gay | Romeo

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Gryffondor



Sandy H. Lindon
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Sam 27 Fév - 10:40

-Toi aussi, tu as de belles lèvres.

Sandy resta planté dans le hall pendant de longues secondes. Le cœur tambourinant dans sa poitrine, la surprise sur le visage. Il avait oublié le calamar, Fayot et tous ces choses entre les deux, il n'y avait plus eu, à cet instant, que la désagréable confrontation de ses pensées. L'envie de crier, frapper, jeter cette fichu cape par terre, et l'envie de juste se blottir dans ce compliment tout simple.

Tremblant, il hésita sur quoi faire ensuite, mais une fois qu'il se décida, plein de colère et de honte, et se tourna vers l'accès aux sous-sols pour rattraper Oliver, cinq bonnes minutes étaient passées. Le Poufsouffle était parti depuis un moment. Un nœud se forma dans le ventre de Sandy et il sut que de toute façon, ça ne changeait rien, il n'aurait pas été capable de le rattraper et de s'énerver. Il avait l'étrange impression d'être dans le noir du lac et de ne pas savoir vers où était la surface. Il n'était pas prêt.

Maladroitement, le Gryffondor serra la cape autour de lui et d"tourna la tête. Il monta les marches du grand escaliers, fuyant la tête basse et laissant une flaque d'eau au milieu du hall.

Il grimpa jusqu'à la salle commune de Gryffondor en oscillant entre colère et frustration. Il ne comprenait pas ses émotions, ni ce qui venait de se passer. Il était perdu et un Sandy perdu était rarement une bonne chose.

A quelques pas du portrait de la grosse dame, il pensa à retirer la cape d'Oliver. Il ne tenait pas à se présenter avec autre chose que ses vêtement, parce que c'était humiliant, bizarre, inconfortable et que ça aurait rendu un petit peu trop réel ce qui venait de se produire.

D'un ton sec il donna le mot de passe et entra dans la salle. La cape était serrée contre lui, entre sa chemise trempée et sa propre cape dégoulinante d'eau. Il leva la tête et traversa le couloir puis la salle commune, toisant d'un regard énervé les  élèves encore là qui auraient pu ouvrir leur bouche. Il reconnu plusieurs de ses camarades de chambres, mais pas Romeo. Soulagé, il atteignit les escaliers qu'il monta à grand pas, ouvrit la porte de son dortoir, rentra, la referma et lâcha son tas de linge par terre dans un flop inquiétant.

Il ouvrit la bouche, prêt à parler, raconter, s'agacer, s'excuser, mais rien ne sortit. Il ne savait pas par où commencer. Alors, il poussa du pied les vêtements mouillés, posa sur sa malle ses chaussures et retira sa chemise. Gelé, il abandonna sa chemise par terre puis commença à faire de même avec son pantalon, cherchant des yeux une serviette. Celle de Romeo était plus prêt, il la prit.

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Gryffondor



Romeo Rogers
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Lun 29 Fév - 15:19
au bord de la vitre les nuages sont incandescents, tempétueux comme dans un songe. effilé dans une nacre pourprée, le paysage-même paraît s'égarer dans la contemplation d'un soir depuis trop longtemps dérobé au cycle naturel des choses ; comme un semi-orage aux égards du verre... romeo aurait pu comparer ce ciel bouleversé par le vent, transpercé par l'astre lunaire qui disparaît puis se dévoile à nouveau, à l'ombre à peine esquissée d'immenses fresques épiques.

le gamin renverse la tête pour glisser ses yeux sur les plis lourds et fastueux des rideaux rouges, qui expirent à fleur de peau une ambiance cotonneuse presque cardiaque. il se demandait où pouvait être sandy — il ne l'avait pas vu depuis le dîner et il ne l'avait prévenu de rien, ce qui était tout de même sujet à caution. il ne s'inquiète pas, mais pose ses paumes sur le verre glacial et suit des yeux la silhouette de la forêt fumée par la nuit ; comme spectrale, comme funèbre. le château avait rabattu son couvre-feu depuis un moment sans doute, et l'édifice étire ses tours dans un air atrocement froid : son souffle retracerait encore des petits ronds de buée sur la fenêtre — (il lui aurait été plus confortable de savoir sandy non loin de lui, qui sait ce qui aurait pu lui passer par la tête).

romeo ramasse d'un vaste mouvement ses affaires éparpillées contre le battant mais reste une seconde en suspension, accrochant son regard aux sinuosités granuleuses du bois : la lune brusquement réapparue distille un large éclat sur la pierre, répercuté en un milliard d'arpèges nitescents. on croirait sans peine que le ciel lui-même se dénude pour souligner la lumière qui passe ;
et se délace. d'un geste il s'écarte et longe le couloir vers les chambres. encore une fois l'ombre se disperse, et on distinguerait même des astres légers à travers les nuages.

la salle commune n'était pas très remplie et, mêlés au chuchotement de ses propres souffles, romeo en closant les cils ne percevrait qu'un petit bouquet de voix du soir : un peu plus basses, un peu plus murmurées. celle des amis et des amoureux, entre eux, à éclipser les soucis.
il se détourne lestement et porte un instant la main sur la poignée : un bruit, derrière le battant, s'étouffe auprès du bois. romeo pensait le dortoir évidé pourtant, sandy ? avec douceur il pousse la porte.

un peu surpris, ses yeux se posèrent sur le profil princier de sandy qui achevait de se débarasser de son pantalon, puis longent l'estompe des frontières entre ses muscles déliés et sa peau hâlée d'un voile d'ombre, mais qui paraissait piquée d'étoiles là où les lumières s'effeuillaient. enfin, il glisse son regard sur le tas de vêtements trempés qui crachait des flaques près du lit et referme la porte d'un claquement de talon.

sandy, tout va bien ? tu veux que je t'aide ? il se rendit compte du sens douteux rendu par sa remarque et passa une main dans sa nuque avec un sourire malhabile, puis s'approche en deux-trois petits pas. les paupières de sandy sont bleues. il détaille les mains atrophiées, tend les siennes pour les effleurer rapidement et frissonne en les sentant si froides.
froid qui gratte, creuse, déchire. et s'enfonce jusqu'à la moelle épinière, pour autant que romeo puisse se plier à ces paumes ouvertes, fermées sur le monde ;
et il retire ses mains avec la douceur des enfants, mon dieu ce que tu es froid.

il demeure une seconde perplexe : qu'aurait-il pu faire pour ainsi se retrouver trempé jusqu'aux os ? une envie soudaine de douche froide peut-être, certe tout habillé mais il respectait tout fantasme parfois peu commun qu'il pouvait y avoir chez sandy. pourtant avec une vigueur évidente romeo ressent la pression du corps, sa tension de glace enlacée près des veines, et lirait sans peine sur la bouche comme hésitante une détresse assassine.
ou quelque chose comme un tourment, là, par-dessous la clavicule (un éclair sous les omoplates), sous une boule de muscles anonymes.
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Gryffondor



Sandy H. Lindon
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Mar 1 Mar - 11:46

Sandy poussa du pied son pantalon vers le tas de linge et se pencha pour s'essuyer les cheveux. Mais voyant que ses cheveux dégoulinaient d'eau, il prit la peine de se redresser :

-Ça te pose pas de prob...

Sandy fit un tour sur lui-même, il n'y avait personne dans le dortoir. D'un geste agacé il lança la serviette sur le lit. Il fallait vraiment que soit une soirée de merde ! Mince, il voulait juste pouvoir décompressé et pas avoir l'air stupide à croire que quelqu'un était là, alors que pas du tout. Il n'était pas énervé contre Romeo - loin de là ! - mais contre lui-même, comme ça, pour strictement rien. mais il était sur les nerfs, le moindre coup de vent aurait pu l'énerver.

Il soupira un grand coup puis frissonna et rapidement attrapa la serviette avec laquelle il s'essuya ses cheveux. Sans les vêtement trempé sur le dos il avait un peu moins froid, mais un peu moins ne l'empêchait pas de geler. Il frissonnait.

-Sandy, tout va bien ? Tu veux que je t'aide ?

Le blond sursauta presque et se retourna pour regarder le nouveau venu, main sur la tête et serviette sur les cheveux. Il l'écarta rapidement pour voir Romeo dans la pièce. Et comme à chaque fois que son ami le prenait par surprise, il eut un temps d'arrêt, des papillons dans le ventre.

-Euh... t'étais où ?

Très éloquent.

-Si, ça va. Enfin non...

Puis il se regarda, à demi-nu, et soudain se demanda : qu'est-ce qu'il entendait par aider ? Une gêne s'ajouta à la frustration de cette soirée ratée et il se tourna pour se remettre à s'essuyer les cheveux.

La main de Romeo vint l'effleurer. Sandy se figea, le cœur battant, les mains moites malgré le froid. Il attendit qu'elle s'écarte pour lentement se retourner.

-Mon dieu ce que tu es froid.

-Je suis tombé dans l'eau, répondit-il sans réfléchir.

Sandy baissa les bras tenant la serviette et regarda Romeo avec hésitation. L'attention qu'il lui prodiguait produisait toujours en lui un temps d'arrêt, une hésitation sur quoi faire. Jusqu'à ce que brusquement il réalise qu'il fixait le visage de son ami et qu'il se recule de deux trois pas, rencontrant sa malle.

-Dans le lac, éclaircit-il rapidement.

Il n'avait vraiment pas besoin de tout ça. Pas ce soir. Il y avait déjà suffisamment avec ce que le Poufsouffle avait fait, autant ne pas rajouter à ça la facilité avec laquelle Sandy se sentait gêné en présence de Romeo. Le blond commença à s'essuyer le reste du corps, toujours tremblant de froid. mais concentré sur autre chose, il ne le sentait plus vraiment.

-Le calamar géant a tenté de me noyer, marmonna-t-il pour continuer à parler et cacher son inconfort.

Oh et puis il y avait aussi Oliver, mais bizarrement, Sandy se tut là dessus pour le moment.
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Gryffondor



Romeo Rogers
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Jeu 3 Mar - 15:34
si, ça va. enfin non... sa voix est plus fragile aujourd'hui : romeo ne saurait en repeindre les accents tant elle ne se révélerait pas davantage à sa propre lumière. sandy avait toujours été cet improbable être de fierté, les mains et la nuque plus solides que la pierre, le souffle ensoleillé — le même soleil qui l'été perle les jeunes filles en fleurs et leurs jambes de nacre blanche. et ces petits astres lunaires au fond des yeux ; ceux des hommes qui jamais ne sauraient vraiment mourir. ou parfois cette souffrance intime et touchante, sans doute luxurieuse comme le baiser d'une amante, mais mêlée à cette ardeur qu'on n'astreint pas sinon au ciel, suspendue, suspendue...

oh sandy, sursaut de vie endolorie.

je suis tombé dans l'eau, quelques pas en arrière le prennent par surprise et son inspiration se heurte au fond de sa trachée. dans le lac. un filet ténu d'hésitation, à contrevent de ses paroles ;
et un frisson encore, qui déforme la peau voilée en un relief septentrional. déjà sandy s'affaire à étancher la flotte qui se sangle à ses veines pour les rendre si bleues —

le calamar géant a tenté de me noyer. il avait parlé à mi-voix. romeo demeure un instant muet, le regard empli d'inquiétude soulignant les lèvres blafardes de son ami puis encore son cou altier et gracile, décoloré par le froid. pourtant il esquisse un sourire comme un nuage aux commissures, qui alors se fait rassurant, et recule vers son lit pour s'y laisser tomber assis. t'es nerveux, sandy. assieds-toi un moment plutôt que de t'exciter tout seul.
romeo n'avait jamais su qu'être franc avec sandy.

le temps s'égrène, inlassable horloge où éclos parfois quelques inspirations de noyé qui enfin s'acharnent à ouvrir la gorge à flanc de ciel. d'ici, il sentirait encore le froid cannibale qui sur son corps disperse ses chevelures rouges et atrophie ses muscles, comme s'il voulait brusquer davantage sa délicatesse masculine. son ton se fait alors plus soucieux, il ne t'as pas blessé ? tu n'as pas vomi ? il scrute les yeux de sandy pour s'assurer qu'il n'a pas de fièvre et hume l'air en frémissant des narines.
il sent l'eau boueuse et la torpeur des parfums et des agrumes — cet air comme en haut des montagnes aux ombres de cuivre et aux lèvres d'argent, frais comme le frottis de la neige aux abords des nuages.

son souffle se fait plus douloureux sur la peau de ses poumons lorsqu'il considère de nouveau les mots de son ami et en déplie les possibilités sous ses paupières. par bonheur sandy avait toujours été habile à se tirer d'embarras, mais la soirée aurait pu s'effeuiller d'une atmosphère bien plus tragique. un sourire plus tranquille s'épanouit néanmoins sur ses joues tandis qu'un soupir soulagé s'enfuit sous sa gorge. il s'en était sorti vivant après tout, et puis le danger n'était-il pas la logique du monde ?

cela, romeo le comprend avec une intensité viscérale mais toujours plus nouvelle (et davantage encore lorsque se décline son regard sur celui des femmes serties d'insolents joyaux, avec sur la poitrine la mélancolie des êtres qui s'étaient un jour estompés). il ouvre les lèvres et sa voix se fait alors plus douce, préviens-moi quand tu sors tout seul la nuit, sandy.

oh
sandy.

et s'il t'arrivait quelque chose ?
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Sandy H. Lindon
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Mar 29 Mar - 14:43

-T'es nerveux, Sandy. Assieds-toi un moment plutôt que de t'exciter tout seul.

Sandy grimaça, mais suivit le conseil de Romeo. Il se laissa tomber sur son lit et grimaça. Son caleçon était glacé et tellement désagréable que le Gryffondor se tortilla sur place, agacé. Il frotta avec plus d'énergie ses cheveux avant de libérer sa tête et laisser la serviette sur le dessus de lit. Mais il ne redressa pas la tête, fixant ses mains.

-Je m'excite pas tout seul, répondit Sandy sur un ton agacé.

Il se retrouvé souvent dans cette situation avec Roméo, à parler sèchement. Comment voulez-vous expliquer à votre meilleur ami d'arrêter d'être aussi... aussi meilleur ami avec vous ? Haha. Vous ne pouvez pas. Et ce genre de difficultés, Sandy les gère très mal – pas que ce genre si on est réaliste. Alors un instant il est normal, puis l'autre il est sec, avant de s'en vouloir et de redresser la tête pour répondre au reste des remarques de Romeo.

-Non, ça va. Plus de peur que de mal...

-Préviens-moi quand tu sors tout seul la nuit, Sandy.

Sandy fronce les sourcils. Oui, il devrait. Mais. Mais qu'est-ce qu'il aurait pu dire à Romeo pour ce soir là ? Qu'il allait faire du chantage à un Poufsouffle ? Qu'il en est au point où c'est ça qu'il fait de ses soirée ? Non, Sandy est fier, mais il y a certaine chose dont il évite de trop se vanter, surtout à Romeo. Comment le regarderait-il s'il savait ?
Jusque là, Sandy avait senti les mots prêt à sortir, sur le bout de sa langue pour raconter cette fichue soirée étrange, mais là. Tout rerentre et il se retrouve à grelotter comme un idiot, bombant le torse, niant, mentant.

-Et s'il t'arrivait quelque chose ?

-Il ne m'arrivera rien, Romeo, sois pas bête.

Sandy reprend la serviette et la lance sur le tas de vêtements trempés.

-Il m'arrivera jamais rien, tu sais qui je suis, dit-il avec un sale arrière goût au fond de la gorge. Il se souvient encore bien de la sensation de s'enfoncer dans l'eau sans pouvoir remonter. Et toi tu faisais quoi ce soir ?

Et voilà, il changeait le sujet. Il n'y avait bien qu'avec Romeo que Sandy évitait de parler de lui-même.

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