Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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Confessions intimes — PV ZELDA [terminé]

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Pan E. Seweryn
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Sam 27 Juil - 15:47


Confessions intimes


∞ Nous sommes tous à la recherche de cette personne unique qui nous apportera ce qui nous manque dans notre vie. Et si on ne parvient pas à la trouver on n’a plus qu’a prier pour que ce soit elle qui nous trouve.

Pan essuya distraitement la sueur qui coulait le long de sa tempe, mouillant efficacement les quelques mèches blanches qui s'y trouvaient. Il avait couru longtemps, pied nu, le torse à l'air pour retrouver Zelda. Il avait été voir dans la Grande Salle, ignorant le mauvais regard de quelques uns de ses paires. Ce n'était pas sa faute s'il était légèrement exhibitionniste non ? Toujours est-il, qu'il avait tourné en rond pendant plusieurs heures, il s'était heurté violemment au mur d'un couloir après une petite séance de surf acrobatique improvisée dans le couloir-glissade, pour finalement penser à lui envoyer un mip -ce qu'il aurait dû faire en premier en définitive-. Et le voilà donc à courir comme un dératé dans les escaliers pour grimper le septième étage avant la demoiselle qui s'était au final réfugié dans la bibliothèque -il aurait dû s'en douter-. Avec un dérapage contrôlé, il arriva à se rattraper à une vieille tapisserie émaillée, déchirant la moitié avec ses ongles acérés, mais ce n'était qu'un détail. Il se releva élégamment et replaça lentement une mèche de cheveux derrière son oreille en mode beau-gosse ultime qui pose pour une pub pour un quelconque parfum de marque qui coûte la peau du cul et qui sent le pipi de chat fermenté.

Il observa la loqu- la tapisserie dont certains morceaux résidaient encore sous ses ongles et poussa un petit cri de joie. Il était arrivé à destination. Il se mit à faire trois allers-retours en pensant fortement à... Il avait oublié de passé aux cuisines ! Pan tomba sur ses genoux, vidés de ses forces, tandis que des petites gouttes d'eau perlaient aux coins de ses yeux. Comment avait-il pu oublier ça ? Quelle infamie ! Quelle horreur ! Il pleurnicha sur son sort pendant quelques minutes avant de terminer sa marche d'un pas morne pour ouvrir la porte de la salle-sur-demande. Un petit salon cosy se déploya sous ses yeux ; il aurait été parfait avec quelques éléments de technologie moldue, mais on ne pouvait pas tout avoir hin ? Il s'échoua dans un fauteuil vert émeraude, aux coussins idéalement rembourrés et aux accoudoirs délicatement vernis. Y'avait pas à discuter, il avait vraiment bon goût. Il poussa un petit soupire de satisfaction tout en fermant les yeux ; sa course poursuite dans le château l'avait cassé et sa baignade précédente également. Le bruit d'une porte qui grince le sorti de son demi-coma et il ouvrit un oeil, balançant sa tête en arrière pour observer la nouvelle arrivante.

Tu as agréablement mâté ton bibliothécaire ?

Il ne fallait pas se leurrer, Zelda aimait bien trop ce blond bègue pour ne pas profiter pour l'observer attentivement alors qu'elle avait prétendument un devoir à rendre. Il l'avait accompagné bien trop de fois sur ce motif pour se laisser prendre au piège. Le sang lui montant au cerveau, il retourna à une position plus confortable et étira par la même occasion ses bras. C'est qu'il était fatigué zut.

Des nouveautés à signaler ?

On aurait dit un rapport de mission d'espionnage et c'était presque le cas. Il faut dire que Pan s'amusait de voir Zelda aussi touchée par les moindres fait et gestes du bibliothécaire, à ne pas douter qu'elle était vraiment accros.






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Ven 2 Aoû - 1:44
What are you waitin' for ?


Zelda allait lui casser le nez avec son sublime « Zelda-Chop » comme il l’appelait si bien. Et ça allait lui faire tout drôle au morveux. Le blandinet allait voir que Zelda était bien pire qu’un troupeau de « The Imp » affamé. Oh oui, foi de Zelda Loch-Ness Andersem, elle allait lui faire payer au centuple ses sous-entendus dans ce foutu MIP ! Elle pouvait aller à la bibliothèque JUSTE pour réviser aussi ! Et non pas pour seulement admirer l’homme le plus beau et doux que cette terre est connue et qui est le seul à lui déclencher des rougissements intempestif et à lui faire ressentir de délicieux papillons dans l’estomac ! Elle allait lui casser le bras aussi tiens. Ça allait la soulager. Elle était fortement sur les nerfs la petite après tout …

Elle ouvrit avec fracas la porte de la salle sur demande avant de grimacer devant la décoration, Pan n’avait vraiment, mais alors vraiment aucun goût. Elle s’avança et lui frappa la tête avec son poing avant de s’étendre sur un coussin en grognant, jetant un regard sur la salle. Gneuh. Des livres. Sur les protecteurs anges et démons …. Superstition moldu. Néanmoins Zelda avait déjà regardé par pure curiosité. Maudit. Maudit. Maudit. La rouquine était trop crédule et superstitieuse. Résultat elle ne pouvait s’empêcher de frissonner. Zelda était née un seize octobre. Balance selon les étoiles, de nature enjouée … Pour l’instant ça n’avait pas faux, mais les sorciers aussi se référaient aux étoiles. Après y’avait cette histoire d’ange et de démon. Amalin, démon de l’apostasie et de l’infidélité. Déjà, ça ne lui plaisait pas du tout. Mais alors vraiment pas ! Et l’ange protecteur ? Hahael, qui permet de retrouver la foi. Bon sang, elle n’aurait souhaité que du positif elle ! Elle détestait les croyances moldus.
« Tu as agréablement mâté ton bibliothécaire ?
Je ne savais pas que tu voulais perdre tes dents si rapidement, morveux. »
Fallait pas pousser mémé dans les orties non plus. Okay, bon elle avait été voir Berlioz, et alors ? Le reste ne le concernait absolument pas. Petit merdeux va. Puis vint la question typiquement Panienne : « quoi de neuf ? ». Il sembla, aux yeux de Zelda, que parler de la gifle infligeait par Cole dans la salle commune de serpentard était une très très mauvaise idée. Et dire qu’elle avait embrassé son ainé aussi. Quoique …
« J’ai embrassé Berlioz dans la réserve mais comme il avait bien quarante deux de fièvre, il ne se souvient absolument de rien. Et toi ? Tu m’as pour quoi en gros ? Non parce que ça semblait un peu être méga hyper important sur le MIP »
Autant entrer tout de suite dans le vif du sujet non ?

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Pan E. Seweryn
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Ven 2 Aoû - 18:12


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∞ Nous sommes tous à la recherche de cette personne unique qui nous apportera ce qui nous manque dans notre vie. Et si on ne parvient pas à la trouver on n’a plus qu’a prier pour que ce soit elle qui nous trouve.

Zelda était définitivement un sujet bien trop complexe pour le petit cerveau de piaf de Pan. Celui-ci tournait à plein régime pour essayer de comprendre la logique de sa meilleure amie. Pourtant il n'y arrivait que difficilement. Il se considérait tout de même comme unes des personnes la plus proche de sa rouquine et il se targuait de la comprendre. Mais ça c'était avant. Quand ils avaient respectivement neuf et sept ans la vie était bien plus simple, douce et on avait pas ce lot d'emmerdes qui nous poursuivait à longueur de temps. Life's a bitch. Les années avaient passés et ils avaient tous les deux grandis. Pas tellement en taille, mais surtout en complexité. Quand ils étaient jeunes tout leur paraissait à leur hauteur. Ils pouvaient tout faire, comme de fiers guerriers des mers à la recherche d'un trésor perdu. Maintenant. C'était une autre paire de manche. Mais il y avait bien une chose qui n'avait absolument pas changé. La brutalité de Zelda. Déjà enfant elle aimait lui foutre des baffes derrière la tête qui le faisait dériver sur plusieurs mètres. Combien de fois s'était-il réveillé avec une belle bosse à l'arrière du crâne ? Ou alors avec des bleus louches sur les bras ? Enfin toute cette violence était une sorte d'amour. Non ? Enfin il espérait. Sinon ça voulait dire qu'il jouait le masochiste pour pas grand chose. Pan se releva sur son siège suite à la remarque de la demoiselle, comme un diable sortant de sa boite, il fut prompt à réagir. Ses sourcils se fronçant, montrant ses belles dents blanches parfaitement alignées et brossées tous les jours avec du Colgate total plus. Ses yeux gris perçant verrouillés sur sa cible, tandis qu'une mèche de cheveux sauvage vint troubler sa vision. Saleté. Il soupira avant de la replacer derrière son oreille pour finalement répondre, d'une voix presque lasse.

Essaye seulement vieille peau.

Il fallait peut-être vérifier les théories sur ses tendances masochistes. Car il était clair que traiter Zelda de vieille peau n'était pas une bonne idée. Il allait encore se recevoir une de ses fameuses baffes, il râlerait, elle l'insulterait et ils seront repartis comme à l'an quarante. Se massant déjà l'endroit qui allait certainement être frappé, il réalisé ce que sa rouquine favorite avait dit.

Oh et bien tu vois je- ........... Tu l'as embrassé.... Non mais genre tu l'as vraiment embrassé ? ..... Tu l'as vraiment embrassé ..

Pan n'en revenait pas et il répétait cette phrase avec quelques variantes comme une vieux trente-trois tours rayé de son papounet adoré. La nouvelle avait cependant de quoi surprendre, sachant que Zelda devait baver sur son blond depuis le milieu de la cinquième année et que la elle avait posé ses lèvres sur celles de son bègue. Alors qu'il était malade. Il passa une main sur ses yeux, massant avec calme ses tempes. Il aimait bien faire ce petit mouvement, ça donnait l'illusion qu'il réfléchissait à quelque chose alors que pas du tout.

Qu'est-ce qui t'as pris ? Jor' il avait mis du gloss goût cerise et t'as pas pu résister ? Dans quelle galère tu t'es fourrée quand même. Il marqua une petite pause comme pour se remettre les idées en place. Sinon ton pote Nausicaa il est super sympa.

Où comment sauter du coq à l'âne en une leçon by Pan.




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Jeu 8 Aoû - 23:50
Just tired ...


Pan avait toujours été le bébé de Zelda. Depuis sa naissance à aujourd’hui, sans doute qu’elle donnait beaucoup plus d’amour au jeune blondinet devenu blanc qu’à son propre petit frère, né l’année qui suivit. Certains le trouvaient trop niais, d’autre trop encombrant. Au final Zelda aimait son petit Pan comme ça. Plus jeune, sa mère les voyait déjà marié, mais Zelda les voyait maîtres du monde, trônant sur un dragon géant et détruisant ces infâmes oiseaux. Puis elle était entrée à Poudlard. Déchirure. Rupture. Pourtant ni l’un ni l’autre n’avait lâché le cordon ombilical qui les retenait. Immatures. Mais Zelda s’en foutait. Parce que Pan était son Pan. Entre les deux, il n’y avait pas de questions à se poser. L’essentiel étant qu’il ne devienne jamais un oisif fou de ses luxures dégradantes. Et elle serait fière, aussi fière qu’une mère veillant sur son petit. Maman Zelda. Tch. Idiotie de bonnes femmes. Toutes les baffes qu’avaient données la rouquine, le blandinet les avait mérités au centuple. Comme le jour où il était revenu avec cette foutue cicatrice. Elle avait frôlé l’arrêt cardiaque ce jour-là et lui avait fait un speech digne de la plus protectrice des mères poules. A croire qu’il cherchait à l’énervé. Masochiste ! Comme sa petite remarque là … « vieille peau ». Elle allait lui en donner des « vieille peau » et ça allait faire très mal. Etait-ce de sa faute si ce gamin avait perdu tous ses neurones ? Instinct de survie : 0% ! Petit con. Morveux.

Puis le gamin tilta la phrase. Mon dieu qu’il était lent à comprendre parfois son petit poney. Il n’existait pas trente-six mille façons d’embrasser quelqu’un tout de même. Enfin si … si il y en avait. Mais embrasser signifié bien « embrasser » soit au moins smaker ! Et puis Pan … redevint Pan.

« Non crétin sans fond, Il n’avait pas mis un quelconque gloss, c’est un homme bon sang ! elle tapa du pied avant de grogner. J’ai juste posé mes lèvres contre les siennes … J’ai profité d’un instant de faiblesses de sa part. Il avait une putain de grippe, fiévreux à mort. On était seul dans la réserve et il s’est écroulé contre moi. Alors j’ai cédé à mes pulsions comme une conne et je l’ai embrassé. »

Et elle se tint la tête. La rouquine réalisa à nouveau sa connerie mais le plaisir qu’elle avait ressenti quand enfin elle avait pu gouter les lèvres qu’elle désirait tant. Etre dans la peau d’une femme, c’était la merde. Zelda était fatiguée de toujours rêver et non pas toucher. Mais c’était ainsi que la vie était faite. Elle n’avait le droit que d’imaginer, de rêver, de fantasmer, de rougir et de pleurer. Pas de toucher. La rouquine était fatiguée. Juste fatiguée … Et ce n’était que le début de l’année. Le besoin irrationnel de se jeter dans les bras de sa mère et craquer se fit sentir. Mais c’était impossible. Car Poudlard était sa seconde maison et dans cette maison, il n’y avait pas de « maman » ou « papa ». Juste Zelda et Pan. La rouquine releva la tête, les cernes ressortant soudainement sous ses yeux, quand il parla de Nausicaa.

Nausicaa ? Pourquoi parler de Nausicaa ? Il y avait eu un soucis au lac quand ils les avaient laissé ?

« Oui. Il est vraiment sympa. Il m’aide quand j’ai du mal en cours, il est vraiment généreux, dit-elle en se grattant la nuque. Mais pourquoi tu me parles de lui ? C’est par rapport à ce que tu voulais absolument me dire ? »

Mais qui disait Nausicaa disait Cole. Ne pouvait-il pas tout simplement disparaître celui-là ?

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Dim 11 Aoû - 23:40


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∞ Nous sommes tous à la recherche de cette personne unique qui nous apportera ce qui nous manque dans notre vie. Et si on ne parvient pas à la trouver on n’a plus qu’a prier pour que ce soit elle qui nous trouve.

Cette discussion prenait des allures de confession room. Pas qu'il n'en avait pas l'habitude. Il était monnaie courante de les retrouver, tous les deux enroulés dans une grosse couette au coin du feu, avec un bon mug de chocolat chaud, occupé de parler des nouveaux potins de leur minuscule village ou encore des histoires de coeurs des divers membres de la famille. Et lorsque cela les concernait personnellement plus particulièrement, ils montaient dans la chambre de l'un avec tout leur attirail pour se dire tout plein de petits secrets sous la couette. C'était dans ces lieux qu'ils s'étaient avoués les secrets les plus inavouables. Comme le béguin de Zelda pour le beau bibliothécaire blond. Ou alors le développement de la maladie de Pan. Ils parlaient de tout et de n'importe quoi pendant ces moments-là. Malheureusement, ils ne pouvaient pas faire de même à Poudlard, les salles communes respectives leurs étant interdites à cause du monde qui y trainait et ils ne pouvaient pas aller dans le dortoir de l'autre. Du coup, ils étaient obligé de se rabattre sur cette salle. Et sans chocolat chaud qui plus est. Quel malheur ! Pan se leva de son fauteuil pourtant si confortable pour s'installer à côté de Zelda. Non mais vraiment à côté. Collé serré. Comme une moule à son rocher. Il sentait qu'elle avait besoin de lui. Ou peut-être pas. Mais il voulait juste lui signifier qu'il était là quoi qu'il arrive. Il n'avait jamais été très doué avec les mots. Maladroit dans ses actes mais surtout dans ses paroles, il lui arrivait de blesser la jeune fille alors qu'il ne voulait que la réconforter. Alors bien souvent il appliquait sa théorie du silence. Il se tenait à ses côtés. Simplement. Juste pour lui signifier qu'il était là pour l'aider à traverser la tempête, peu importe les obstacles, peu importe les épreuves. Il grimaça en voyant l'état de sa rousse préférée. Elle semblait bien plus bouleversée qu'elle ne voulait bien le dire. Ses traits tirés et ses pupilles rougies par la fatigue parlaient pour elle. Il glissa un bras autour de ses épaules tandis que l'autre alla s'accrocher à sa main, enlaçant ainsi la jeune fille d'une façon peu commode, mais au vue de leurs positions respectives, c'était encore le plus simple à faire. Il aurait été trop lourd pour aller s'installer sur ses genoux et l'inverse n'aurait pas été possible non plus, ses cuisses étaient été détruites sous le poids de la demoiselle. Pas qu'elle soit lourde. Juste qu'il avait une physionomie de crevette anorexique. Il soupira tout en déposant son crâne contre l'unes des épaules de Zelda, ses canines mordant férocement sa lippe inférieur tandis qu'il hésitait sur le choix de ses mots. Que dire pour que cela passe comme une lettre à la poste ? Dans tous les cas, il y aurait un problème.

Hm. Bah en fait. Tu vois. Le lac c'était vraiment vraiment sympa. Même si j'ai fini à moitié habillé dans l'eau et que j'ai faillis mourir asphyxié.  

On ne peut pas dire que ce soit les meilleurs mots à employer dans ce genre de situation. Mais aussi, il ne fallait pas trop en demander à Pan. Il avait fort heureusement éclipsé la partie ou Nausicaa lui faisait du bouche-à-bouche pour qu'il ne meurt pas faute d'oxygène sous l'eau. Toujours est-il que ce contact, bien que purement nécessaire, avait été le premier d'une longue série. Le serpentard ayant prit d'assaut ses lèvres de nombreuses fois une fois qu'ils étaient retournés sur la berge. Et non ce n'était absolument pas sous sa demande. Il était totalement innocent dans cette histoire. Il soupira une nouvelle fois et se détacha de la rousse pour passer une main agacée dans ses cheveux blancs. Comment lui annoncer la nouvelle sans qu'elle ne veuille aller tout détruire dès que les mots seraient sortis de sa bouche ?

Et hm. Tu te souviens quand j'ai malencontreusement donné quelques informations à ton frère et que tu as commencé à me courser à travers le château ? il se gratta le coin de la mâchoire nerveusement tout en regardant partout sauf sur sa droite. Et bien. Il se pourrait bien que je l'ai croisé lors de ma fui- de mon jogging et que je l'ai emmené avec moi en attendant que tu te calmes et que tu retrouves ton esprit réfléchit et rationnel qui te caractérise tant.

La flatterie n'avait jamais marché avec Zelda, surtout lorsque celle-ci ressemblait plus à du sarcasme qu'autre chose. Au moins il aura essayé. Il ramena ses mains en face de lui et il commença à chipoter doucement avec ses doigts les croisant pour les décroiser la seconde d'après, les yeux fixés sur ce magnifique et hypnotisant spectacle. Encore mieux encore que les séries abrutissantes qui passaient à la télé passée deux heures du matin.

Et on a beaucoup parlé. Et donc. Tu vois ? Avec aussi peu d'informations bien entendu qu'elle allait tout comprendre. Stupide Pan. Stupide couard.  Et- Pourquoi tu tires une tronche pareille ? On dirait un bouledogue constipé !

Pan. Charme et délicatesse en une seule personne. L'essayer, c'est l'adopter.  




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Dim 18 Aoû - 2:46
Soulmates are gone


Pan était son âme sœur. Et la rouquine l’avait su à l’instant même où elle avait posé les yeux sur le nourrisson dans les bras de la polonaise il y a ça quinze année. Cette petite touffe de cheveux blond l’avait séduite, Pan était devenue une part entière de sa vie, pour ne pas dire était devenue sa vie. Oh, bien entendu, elle était éperdument amoureuse du jeune bibliothécaire à en point qu’elle n’aurait jamais cru atteindre, mais Pan c’était différent. Pan c’était l’autre moitié, celui dont elle avait toujours besoin, celui dont elle connaissait tout. Depuis tout petit, ils avaient été habitués à l’un et à l’autre, les deux premières années à Poudlard de Zelda, celle-ci passait son temps à écrire au plus jeune. Toujours collé ensemble, jamais séparé. Et aujourd’hui, la rouquine avait à nouveau la preuve qu’un lien les unissait. Il était là, tout proche d’elle, lui serrant l’épaule, juste pour la soutenir, elle la pauvre sotte qui fit l’erreur de tomber amoureuse de l’impossible. Zelda posa sa tête contre la nuque de Pan, se laissant bercer par la respiration du plus jeune. Et dire que c’était lui qui avait voulu lui faire des révélations, la voici pitoyablement avachis contre son cadet. Néanmoins la discussion tourna sur Nausicaa. Qu’est-ce que Nausicaa avait fait ? Qu’est-ce qui était si important pour que Pan en viennent à vouloir lui parler de son comparse de Serpentard.

Et là. Ce fut le drame.

Zelda connaissait le plus jeune presque par cœur … Alors au fil du récit, son instinct de mère protectrice se réveilla. Non. Ce petit salopard n’avait pas fait ça ? Il n’avait tout de même pas osé faire ça à son petit Pan. Il croyait que bander était une maladie ! Il était trop … trop « pur » pour ce genre de chose ! Ce n’était pas possible ! La rouquine vit rouge et en son sein, une explosion retentit. Ce sale rat. Ce sale connard. Ce fils de chien. Elle allait le démembrer, l’éradiquer … De quelle droit ce petit con osait il s’approcher de son âme sœur ? Pour le souiller avec des choses dont il n’avait même pas connaissance ! Bordel ! Et en plus il tentait de la flatter ?! Pas de doute elle avait tapé dans le mile ! Nausicaa avait tenté quelque chose envers Pan … Le pire étant certainement que le dit Pan semblait avoir été totalement consentant ! Par Merlin. Par Merlin. Par Merlin.

La rouquine se sentit nauséeuse. Et sans doute qu’elle devait être terrifiante à voir. Son visage reflétait-il ses envies de meurtres ?

« Hin hin, je vois, oui elle voyait parfaitement, ça allait être un véritable carnage. Et je suppose que tu as eu le zizi tout dur hein ? »

La rouquine se leva et shoota dans un canapé. Qu’est-ce qui l’énervait ? Le fait qu’on lui vole son Pan ? Lui fait que ce soit Nausicaa ? Le fait qu’elle n’est rien vu venir et qu’en plus elle était fautive ? Sans doute un peu de tout. Zelda jeta ses cheveux en arrière en tentant de reprendre son calme. Une. Deux. Trois. Quatre. Pan ne l’avait jamais jugé quand elle lui avait dit aimer Berlioz de Basiliaque. Certes il l’avait un peu taquiner au début mais il l’avait surtout soutenu. Et il avait été de loin le seul. Un soufflement plus tard elle se retourna vers lui.

« Est-ce que oui ou non tu es amoureux de Nausicaa ? »

C’était rapide. Très rapide ! Tellement rapide ! Il s’était connu y’a si peu de temps, ça ne pouvait pas vraiment être de l’amour … Si ? Mais Nausicaa était tellement volage ! Elle l’avait vu fricoter avec ce Clarence ! Elle se mit en face de lui et lui prit les mains dans les siennes.

« Pan, est-ce que tu te rends compte de ce qui se passe ? De la situation dans laquelle tu te mets ? On ne joue pas au Sims là, ni à un stupide dating game. Se sont de vrais sentiments ! Comme on éprouve l’un pour l’autre mais différent encore ! »

Oui, parfois, elle parlait à Pan comme à un enfant de cinq ans. Mais il le fallait bien pour qu’il comprenne ! Il était si mignon et si naïf, un adorable petit chiot … Même si niveau tact, il avait encore beaucoup à apprendre.

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Mer 21 Aoû - 0:11


CONFESSIONS INTIMES


c'est une belle histoire, c'est une banale romance.


Il avait gaffé. Ou alors elle avait ses ragnagnas et elle était vraiment de mauvais poil car elle s'était chopé une bombe à bouse suivie d'un kit de verrues en plein visage. Mais l'absence de protubérances pullulantes sur son visage le dirigeait plutôt vers la première solution. Il avait dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Un mot, une simple tournure de phrase et voilà qu'il avait appuyé sur le bouton ON de Furious RedHaired Queen Of Slytherin. Un cauchemar ambulant. Avec un peu de chance il pourrait sortir de l'infirmerie dans une semaine. Il expulsa d'un souffle tremblant l'air qui se trouvait dans ses poumons. Il devait être calme et ne pas faire une nouvelle bavure qui lui occasionnerait à ne pas en douter, un séjour prolongé plus deux semaines dans l'antre du fantôme et de son maladroit assistant. Il avait eu ce petit pincement au ventre, le prévenant d'une imminente catastrophe lorsqu'il avait prit la parole. Pourquoi n'avait-il pas écouté son instinct digne des plus grands cochons renifleurs de truffes de France ? Il connaissait cette réponse. Celle qui était profondément ancrée en lui depuis qu'il pouvait penser par lui même. Car il aimait Zelda. Il l'aimait à la folie. Jusqu'à la déraison. Oh, bien entendu ce n'était pas le même genre d'amour qu'il ressentait pour Nausicaa. Rien que de penser à lui et la rousse occuper de .. berk. La demoiselle était cette flamme qui brillait de mille feu, accompagnant chacun de ses pas hésitants sur le chemin de la vie. Il n'avait jamais eu autant de mal que pendant ces deux années où elle était partie à Poudlard et qu'il avait dû rester dans les Highlands. Il avait supplié sa mère en pleurant de faire une requête pour qu'il entre un an voire deux à l'avance dans le pensionnat en écosse. Mais bien entendu, on ne l'avait pas écouté. Il faut un temps où il faut apprendre à vivre séparés, à se détacher de l'autre. Foutaises. Il était relié à Zelda par un lien si profond que personne ne pouvait comprendre, à part peu être les vrais jumeaux. Ils partageaient tout et il n'imaginait pas un seul instant pouvoir vivre sa vie d'adulte -zeus que le mot sonnait étrange, même dans son esprit- sans la présence presque quotidienne de sa moitié d'âme. C'est parce qu'il respectait profondément ce qui les liait qu'il avait décidé d'annoncer de vive voix ce qu'il se passait entre un certain serpentard et lui. Il ne voulait pas qu'elle l'apprenne grâce à un commérage ou un bouche à oreille quelconque. Sa Zelda était son soleil. Sa Luciole. Son pilier. Sa moitié. Il ne pouvait pas la traiter comme une vieille chaussette et lui faire l'affront d'apprendre sa ... sa ... vous savez bien quoi, par une tierce personne.

Et c'est à cause de cette relation si profondément ancrée dans son coeur, que Pan appréhendait la réaction de la rousse. Il passa par un panel intéressant de couleur alors qu'elle lui parlait de son zizi qui ... qui ... de la recrudescence de sa maladie, devenant rouge. Puis il passa soudainement au blanc en voyant la rage qui habitait la jeune fille alors qu'elle shootait avec énergie dans un meuble quelconque -à ce moment là il s'était replié sur lui même, fermant les yeux avec force pour ne pas voir le massacre-. Il remonta doucement ses genoux sur la banquette, se souciant peu de saloper le tissu avec la boue présente sur sa semelle et il entoura avec précaution ses jambes, comme un naufragé perdu dans la tempête s'accroche à un tonneau. Seulement l'ouragan se calma et il osa ouvrir un oeil, vérifiant le périmètre. C'est alors qu'il remarqua que Zelda se tenait face à lui et qu'elle lui avait décroché la main pour la recouvrir de sa douce et chaleureuse paume. Il releva son regard perlé vers la demoiselle qui lui demandait s'il était sur de ce qu'il faisait et soudain, un vent de colère monta en lui. Il eut envie d'hurler et de pleurer à la fois, cependant il se retint, commençant à lui répondre, la voix légèrement tremblante.

Bien entendu que je ne sais pas ce que je fais ! Je sais absolument pas comment ce genre de choses marchent. Et je suis totalement perdu. souffla-t'il en fermant doucement les yeux avant de les ré-ouvrir. Mais je sais que je me sens bien quand il me prend dans ses bras. Je me sens flotter sur un putain de petit nuage dès que je croise son fuckin' regard magnifique. Et à chaque fois que je le vois sourire j'ai juste envie qu'il le garde pour toujours en me voyant.

Car oui, malgré sa brûlante déclaration à Nausicaa dans cette salle de classe abandonnée. Il n'était sûr de rien. Les sentiments qu'il éprouvait n'avaient pas eu le temps de mûrir et il n'avait pas vraiment pu les analyser. Toute cette histoire avait été tellement vite. À peine avait-il connu le jeune homme qu'il l'embrassait à perdre haleine. Et il les aimait ces putain de baiser. Ceux-ci le rendaient fou, il devenait avide de ces lèvres, de ce corps, de ce sourire, de ces yeux, de cet homme. Il était complètement à la dérive, emporté par ce maelström d'émotions qui allait le faire chavirer à n'importe quel instant.

Et. Et. Je sais pas si je l'aime ou si je l'aime. murmura-t'il d'une voix cassée où perçait toutes ses insécurités qui n'avaient fait que bouffer son coeur au fil des heures. Les sentiments que je ressent ici dit-il tout en pointant sa poitrine. Ils deviennent de plus en plus fort. Ce n'est pas ce que je ressens pour toi. Mais. Je sais pas. finit-il en gémissant.

Il se pencha en avant, son corps basculant tandis que sa tête touchait délicatement le ventre de Zelda qui se tenait face à lui. Il décrocha ses mains des siennes pour attraper fermement le tissu de sa chemise tandis qu'un lourd sanglot remontait le long de sa gorge.

'Tain Zelda, aide moi.

Il releva sa tête, ses yeux suppliant la demoiselle tandis qu'ils s'emplissaient lentement de perles salées et qu'un nouveau sanglot secoua ses épaules avant qu'il ne commence à pleurer pour de bon, se recroquevillant sur lui-même, comme s'il pouvait échapper à tous ces sentiments contradictoires qui bataillaient en lui.





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Jeu 22 Aoû - 17:31
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C’était douloureux. Tellement douloureux … Pourtant elle le savait au fond d’elle, Zelda le savait pertinemment. Mais elle avait toujours niais l’évidence, rejeté même. L’enfant pleurait contre son ventre, mais pouvait-elle seulement encore le nommer ainsi ? « Enfant ». Pan n’était plus un enfant depuis bien longtemps déjà, il ne vivait plus au travers des expériences de son ainée, Zelda n’était plus le modèle à suivre. Faire ses propres expériences, hein ? Zelda sourit tristement en posant sa main sur les cheveux blancs de Pan. Doucement. Tendrement. Maternellement. Ces cheveux blancs qui lui avaient apporté tant de soucis. Qui aurait cru qu’un beau jour, le petit angelot blond et niais vienne la voir avec un tatouage sur le visage pour cacher une cicatrice et des cheveux aussi blanc que neige ? La première fois elle ne l’avait presque pas reconnu … Petit à petit le blandinet s’était détachée d’elle. Certes pas brutalement et ils étaient encore extrêmement liés, à n’en pas douter ne serai-ce qu’une seule seconde ! Mais Elle le voyait bien. Elle voyait bien le petit enfant tentait de se faire une place.

Zelda caressa lentement les cheveux du plus jeune, le berçant, le réconfortant avec des gestes doux. L’inconnu faisait toujours peur. L’amour aussi. Et ça elle ne le savait que trop bien. N’avait-elle pas souffert quand elle s’était découverte amoureuse d’un bibliothécaire bègue qui ne la regardait pas comme elle le souhaitait chaque nuit ? Zelda esquissa un sourire. La rouquine avait découvert ses sentiments en cinquième année. Pan était tombé amoureux en cinquième année. La vie est une salope avec ce genre de hasard.

Doucement, elle serra la tête de l’adolescent contre son ventre.

« Pan. Je serai toujours là, tu le sais bien non ? Ne t’inquiète pas. Ne t’inquiète plus. »

Oui, ça devrait aller. Elle expliquerait gentiment à Nausicaa que s’il blesse Pan ou le fait pleurer, elle l’empêcherait d’avoir des enfants un jour. Foi de Zelda Loch-Ness Andersem. En attendant elle était là, sentant sa chemise s’humidifier des perles salées de son petit protégé. La rouquine n’avait jamais aimé voir Pan pleurer. Ni Garfield d’ailleurs … Mais le petit frère était une tout autre histoire. La rouquine s’agenouilla, posa ses mains en coupoles autour du garçon blond et lui essuya les larmes du pouce en souriant tendrement, doucement. Elle ne pouvait pas être en colère contre lui. Jamais. Il était bien trop précieux.

Elle posa son front contre le sien, tentant de le rassurer, de lui montrer qu’elle était là. Parce que c’était tout ce qu’elle pouvait faire.

« Pan. Tu sais que l’amour ça peut être très douloureux. Tu le vois bien avec mes sentiments pour Monsieur de Basiliaque, commença-t-elle en posant sa main sur sa poitrine. Parfois on a envie de pleurer, de tout laisser tomber, et d’autre fois on est heureux, on a envie de passer tout son temps avec la personne que l’on aime au point d’en oublier le reste. »

Et c’était vrai. Un peu trop vrai.

« Si Nausicaa te fait sentir bien mon chéri, fonce ! Profite un maximum de ce qu’il peut t’apporter, ne t’en prive pas. Régales toi de cette relation, si elle te rend heureux c’est le plus important. Si tu es heureux je serai heureuse. Je serai toujours là pour te soutenir, te conseiller ou t’épauler, qu’importe ce que tu désires de moi. Tout ce que je te demande en échant c’est de ne plus pleurer Pan. »

Elle le prit dans ses bras, doucement, calmement. Ses gestes étaient doux, minutieux, appliquée, elle voulait lui montrait qu’elle l’affectionnait, qu’elle ne le laissait pas tomber, qu’elle l’aimait tout autant. Par contre, elle ne laisserait pas Nausicaa lui échapper. La rouquine lui ferait payer au centuple le fait de lui avoir volé son Pan, son tout petit.

« Et si jamais tu te sens mal, si jamais il te fait du mal … débuta-t-elle en le serrant plus fort. Je te vengerai au centuple. Je te protégerai de tout ce que je peux Pan, je te le promets. Alors ne pleure plus. »

Zelda lui embrassa le front et continua à le bercer. Elle le laisserait faire ses propres expériences, s’épanouir, apprendre … mais elle serait derrière pour veiller sur lui, encore et toujours. Elle-même travaillerait sur ses sentiments d’amour. Mais pas envers Berlioz, non. Envers un être qu’elle avait oublié depuis trop longtemps déjà …

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Ven 30 Aoû - 18:30


CONFESSIONS INTIMES


c'est une belle histoire, c'est une banale romance.


Pan pleurait. Les larmes coulaient, brouillonnes, sur ses joues encore pâles quelques instants plus tôt. Ce n'était pas comme dans les films, où la fille restait magnifique tout en pleurant. C'était sale. Moche. Humide. La morve coulait doucement de son nez tandis que les perles salées rougissaient les joues sous leur passage. Il renifla, essayant de se calmer, sans trop de succès, les larmes débordant de ses yeux, mouillant ses cils si pâles et formant un tableau désolant. Triste à en faire pleurer une pierre. Ces larmes étaient le reflet de la tempête qui se jouait dans son esprit, dans ce trop plein d'émotions qui avait tout simplement fait déborder le vase. Pan était encore un enfant. Malgré tout ce qu'on pouvait dire. Il avait encore cet émerveillement au fond des yeux que seuls les plus jeunes pouvaient garder, protéger de la réalité bien trop terne pour leurs rêves et leurs espoirs. Son visage gardait encore ces rondeurs de l'enfance que tout à chacun avait abordé. Pourtant ces cascades salées qui les dévalaient représentaient des préoccupations auxquelles un véritable enfant n'aurait pas penser. Le temps des bisous magiques étaient terminés. Celui où on offrait un bague faite avec une marguerite également. Il n'avait pas vu le changement venir, grand enfant. Et maintenant il se retrouvait confronté à cette réalité bien cruelle des relations d'adultes. Celles qui nous enivrent mais qui semblent parfois si éphémères. Un rien pouvait faire pencher la balance. Un rien aurait pu briser ce couple qui se promettait monts et merveilles la nuit précédentes. Et c'est dans ce chemin tortueux qu'il s'était engagé. Tête baissée, comme un enfant. Un mioche. Un gosse. Il n'avait pas réfléchit, il s'était lancé. Comme un saut sans parachute. Une chute libre. Pan est un nouveau-né dans cette discipline. Un débutant. Il est de ceux qui vont se casser la gueule. Ou alors qui vont réussir brillamment au premier essai. Car elle était là. Car elle est là. Pour le soutenir. Pour le rassurer. Pour le chouchouter. Pour le protéger. Pour l'aimer tout simplement. Il sentait sa présence brûlante à ses côtés. Comme un feu-follet qui restait à jamais près de lui, pour le soutenir et le guider alors qu'il est perdu dans une sombre forêt sans fin. Peu à peu la panique recula alors que les mots de Zelda imprégnaient son cerveau. Le rassurant doucement. Comme un chocolat chaud qui diffusait sa chaleur au fil des minutes, réchauffant efficacement les pauvres fous perdus dans la tempête de neige. Zelda c'était ça et tellement d'autres choses à la foi. Elle était véritablement son refuge. La personne qui le soutiendrait, quoiqu'il fasse. Malgré ses conneries. Malgré sa propre bêtise chronique et sa propension à s'attirer des ennuis. Peu à peu les sanglots s'espacent, tandis qu'il se laisse entraîner par ce doux balancement. À peine perceptible. À peine initié. Mais pourtant rien ne lui fait plus plaisir que de sentir Zelda le bercer, le rassurer, lui crier haut et fort «je suis là et je serai toujours là pour toi» grâce à ses paroles et ses actes.

Les larmes se tarirent lentement, laissant leurs traces sur les cils blonds coagulés, les yeux injectés de sang et les joues rougies qui avaient subit leur passage. Il renifla une nouvelle fois, essuyant doucement les résidus d'eau salée qui s'accrochait désespérément aux coins de ses paupières, frottant la peau déjà irritée avec ses doigts légèrement calleux. Il s'étrangla avec un dernier sanglot tandis qu'il restait fermement ancré dans le giron de la jeune fille qui veillait sur elle comme une mère l'aurait fait. Même mieux, vu qu'elle était encore plus proche du jeune homme que n'importe qui d'autre sur cette fichue planète bleue. Il renifla encore une fois, avant de se décider à passer la manche de sa chemise sous son nez, effaçant efficacement la morve qui s'obstinait à couler hors de ses narines.

M'rci. Pause. Nouveau reniflement. t'aime.

Il articule à peine, la gorge encore serrée par les précédentes émotions qui ont poussées le bouchon trop loin. Il parle mal. Il parle peu. De simple mots, à moitié éventrés par ses dents qui peines à se desserrer et les dernières perles de sa tristesse. Car avec ses mots tendres et ses doux baisers posés sur son front, elle a réussi à l'apaiser. Aussi absurde que cela paraisse. Il se sent bien plus serin que quelques minutes auparavant. Plus calme et sur de lui qu'il ne l'avait jamais été. À croire que cette crise de larmes était nécessaire pour qu'il vide son sac et se sente mieux. Il resta tout de même dans les bras de la jeune rousse. Ses étreintes étaient tellement pleines d'amour qu'il ne voulait pas les quitter. Pas tout de suite. Plus tard peut-être. Un jour. Lorsque son estomac déciderait de briser ce moment de pure félicité.

Ça faisait longtemps que tu ne m'avais plus prit dans tes bras comme ça. Ça fait du bien souffla-t'il doucement, presque honteux des mots qui sortaient de ses lèvres gercées. Je- Je suis désolé d'avoir craqué comme ça

Il se mordille la lippe inférieur doucement, relevant ses perles argentées vers le visage de la rousse non loin. Il a honte. Honte de s'être laissé aller comme cela. Il avait déjà pleurer devant la jeune fille, forcément. Il ne comptait plus le nombre de fois où elle avait essuyé ses larmes alors qu'il s'était écorché le genou lors de leurs folles courses poursuites alors qu'il était plus jeunes. Cependant, ces larmes étaient diamétralement opposées à celles qui avaient constellées ses joues quelques minutes auparavant.

J'sais que tu as d'autre chose à te soucier en ce moment et- Arrêt. Pause. Il la regarde halluciné, comme s'il venait de percuter quelque chose Quand tu parlais de hm vengeance hypothétique .. tu ne pensais pas à un certain procédé utilisé sur les animaux de sexes masculins comme le gros tas qui squatte ton lit par exemple ?

Pan restant ce qu'il est, il ne peut pas s'empêcher de faire une remarque presque hors contexte, détruisant ainsi toute dimension dramatique ou encore émouvante à la scène.  





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Dim 1 Sep - 0:26
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Le temps des jeux étaient loin. L’époque où Andrew les faisait jouer dans la petite salle de jeu, à l’étage, autour de la table ronde était loin. L’époque où leur drap leur servait à faire des cabanes était loin. Ils avaient grandi. Et ni Pan ni Zelda n’étaient l’incroyable garçon qu’avait inventé l’écossais James Matthew Barry il y a tant d’année. Ils grandissaient. Ils vieillissaient. Un jour, Zelda fonderait son propre foyer, offrant à ses enfants la même enfance joyeuse et pleine de rire qu’elle avait eu la chance d’avoir. Pan perdrait sa naïveté pour l’offrir aux siens, pour qu’ils gardent précieusement cette innocence que tant d’enfants n’ont plus et qu’ils donneront aussi à leur enfant, encore, éternellement. Ils devenaient adultes. Et cela arrivait plus vite pour Zelda qu’elle ne l’aurait cru. Sentiments, hormones, instinct, la fin des études. Les feu-follets manqueront à la demoiselle rousse, elle en était persuadée.

En berçant Pan, elle se rendit compte de cette réalité. La rouquine lui caressait les cheveux, lentement, doucement, attendant que le plus jeune est terminé de s’enlaidir à travers un torrent de larmes et de morves. Il toussa, se mouche dans sa manche alors que la rousse lève les yeux au ciel avec un sourire amusé. Typiquement lui. Aucune classe en toute circonstance, l’innocence de l’enfance en toute circonstance. Pan n’avait quinze ans qu’en apparence. Il avait six ans. Toujours. Et Zelda le revoyait, arriver chez lui, dans le même état, tout crasseux aux genoux. Pleurant encore et encore parce qu’il avait perdu son doudou. Est-ce que la vieille Oudie ressentait ce sentiment ? Ce sentiment que le temps va trop vite, ne vous attend pas, qu’on a beau lui courir après, nous n’arrivons pas à le rattraper.

▬ « M’rci » sa voix est serré, encore lourde des éclats de sanglots précédents. « t’aime ».

Zelda sourit et le serre une dernière fois, plus fort, de toutes ses forces en soufflant quelque ces petits mots si spéciaux.

▬ « Moi aussi Pan. Je t’aime »

Et peu peuvent le comprendre. Cette relation qui unie deux êtres. Elle n’est pas amoureuse de lui, il n’est pas amoureux d’elle. Elle ne le désire pas comme elle désire Berlioz, il ne la désire pas comme il semble désirer Nausicaa. Un amour puissant mais tout autre. Platonique, unique, ils se comprennent. Ils étaient grands, fort, puissant et rien ne pouvaient les arrêter. Un cocon d’amour. Il lui prit l’envie de retourner à ces jeunes années, de retourner dans le temps. Juste un peu.

▬ « Ça faisait longtemps que tu ne m’avais plus prise dans tes bras comme ça. Ça fait du bien. » c’était vrai. Très longtemps. « Je-Je suis désolé d’avoir craqué comme ça. »

Oui, très longtemps. Si loin que Zelda avait du mal à se souvenir de la raison de leur dernière étreinte. Elle l’ébouriffa simplement en lâchant un petit « hum ». Rien de bien important. Elle avait promis d’être toujours là, elle le serait, la rouquine prendrait soin de son cadet. Elle l’avait promis au père de ce dernier.

▬ « J’sais que tu as d’autre chose à te soucier en ce moment et- » il se stop, la rouquine le regarde en haussant un sourcil. Un soucis ? « Quand tu parlais de hm vengeance hypothétique … tu ne pensais pas à un certain procédé utilisé sur les animaux de sexes masculins comme le gros tas qui squatte ton lit par exemple ? »

…. Il parlait de son chat là ? De son adorable gros chat tigré familial qui adorait avec béatitude la jolie rouquine ? Ce merveilleux chat, certes un peu grassouillet, qu’elle refusait de quitter avant chaque rentrée de Poudlard. Ce gros tas là ? Il osait insulter son bébé d’amour de gros tas ?! Ce merveilleux chat celtique, aussi courageux qu’elle. La rouquine s’agaça et le tua du regard avant de lui pincer les joues avec ardeur et force, étirant les joues blanches un maximum. Son chat l’emmerdait profondément !

▬ « Qu’est-ce que tu oses dire sur mon bébé d’amour misérable petit verracrasse ? Tu veux que je te tue ? » s’exclama-t-elle en prenant sa grosse voix, puissante et menaçante. « Quant à l’autre, s’il te rend malheureux, je le castrerai à coup de hache et le tuerais ensuite ! Et je t’interdis de comparer cet immonde voleur et perfide serpent à mon adorable bébé ! Capish Tom-Pouce ? »

Zelda pouvait supporter bien des choses. Mais pas qu’on s’en prenne à ce chat qui avait grandis avec elle. Comment ferait-elle quand elle aurait son propre foyer ?

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Lun 2 Sep - 20:43


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c'est une belle histoire, c'est une banale romance.


Il grimaça sous la douleur qu'il percevait au niveau de ses joues, elle n'y était pas allée de main morte sa tendre âme soeur. Sa tendre tortionnaire plutôt oui ! Elle avait des doigts digne des plus grandes pinces des crabes violonistes et elle s'était entraînée de nombreuses heures pour pouvoir lui procurer le maximum de douleur avec un minimum d'effort. Une technique qu'elle avait perfectionnée depuis quelques années déjà et dont il faisait les frais lorsqu'elle n'avait pas envie de lui octroyer une Zelda-Chop. Après ces brûlantes déclarations d'amour, c'était véritablement honteux de lui faire subir une telle torture ! Lui le pauvre petit blandinet qui ne savait pas vraiment quoi faire avec le package Nausicaa & co qu'il avait reçu il y a quelques temps. Et puis le pinçage de joue faisait vraiment mal. Non mais pas simplement mal. Vraiment mal. C'était genre super douloureux, comme lorsqu'on s'explose le gros orteil contre le coin d'un meuble. Ou encore lorsque sa mère s'était mise en tête qu'il fallait lui épiler les deux poils et demi qui étaient soudainement apparus sur son mollet droit. À la pince à épiler. Sadique. Sa mère était sadique. Toujours est-il que le pinçage de joue était une torture digne des plus grands bourreaux ! Bon, il n'aurait pas dû partir sur le domaine de l'infecte chat de son amie. Mais qu'y pouvait-il si ce matou le détestait, tentait de bouffer son vivet doré tous les vingt-six du mois et si il comatait sur le lit de la rousse le reste du temps ? Enfin, il aurait dû savoir qu'il ne devait pas s'aventurer sur ce genre de terrain ultra-glissant, la jeune fille voyait ce monstre comme un concentré de gentillesse et de bonté. Foutaise ! Il était vil. Il était vicieux. Il était sournois. C'était un serpent dans la peau d'un félin. Un infiltré ! Un espion ! Et il devait le garder à l'oeil, même si on lui avait enlevé délicatement ce qui faisait de lui un homme. Il observa la furie rousse face à lui qui débitait, non, qui crachait son venin, comme un cobra montrant les crocs.Et elle lui faisait peur. Un tout petit peu. Vraiment rien du tout. Une poussière de fée. Un grain de sable. Bon d'accord, il avait les chocottes en voyant ce regard de démon aussi brillant que les feux de l'enfer se posant sur lui. Mais il avait une bonne excuse, il avait été conditionné depuis son plus jeune âge à réagir de la sorte pour éviter toute claque intempestive derrière la tête. Sinon il aurait eu une bosse permanente et on faisait plus glam'. Tout cela pour dire que Zelda pouvait être terrifiante et surtout lorsqu'on parlait du gros tas qu'elle aimait tant. Il faut dire qu'ils s'étaient bien trouvés ces deux-là, tout autant violent l'un que l'autre, tout aussi retors et sournois -quoique pour la rousse le doute était permis, vu son tempérament de feu-. Il leva ses mains devant lui, comme pour éviter un quelconque projectile qui aurait dévié de sa course pour le viser tandis qu'il observait son amie occuper de perpétrer des menaces pires que la mort envers son actuel copain et même si ça le touchait, c'était un peu extrême.

Oui j'ai compris, pas besoin de me postillonner dessus pesta-t'il dans sa barbe avant de rajouter tout bas. où est-ce que tu vois un adorable bébé dans l'immense boule de graisse aux griffes acérées ?

Là c'est certain elle allait le pendre par la peau des roubignoles en haut de la tour d'astronomie pour les propos qu'il avait oser proférer. Vite une diversion avant de l'information n'arrive à destination du cerveau de la jeune fille. Que dire ? Que faire ? Il lui fallait un nouveau sujet sur laquelle la lancer pour qu'elle occulte sa dernière phrase. C'était une question de vie ou de mort. Il se mordilla nerveusement la lèvre inférieur -tic qu'il devrait perdre à moins de souhaiter d'avoir une bouche mordue et gercée de partout-.

Et sinon comment va l'asper- commença-t'il avant de se figer. Il venait de faire une gaffe, une grosse, une énorme. Une gigantesque bouse intergalactique. Il devrait les noter un jour et il pourrait en faire une recueil à succès. Il se gratta l'arrière de la tête et sourit de toutes ses dents Les asperges dans le potager de ta maman. On en aura droit pendant les vacances de Noël ?

C'était pauvre. Terriblement pauvre. Et il espérait de tout coeur avoir pu échapper à la catastrophe, surtout au vue du visage de la rousse qui s'était assombrie à la mention avortée de l'asperge. Ce grand nigaud qui était souvent avec elle et qu'il ne pouvait pas supporter. Enfin, il espérait qu'il n'ait pas fait une trop grosse connerie. Sinon c'était lui qui allait piquer la hache de son père -ou de Zelda au choix- pour aller faire un remake sanglant de massacre à la tronçonneuse -sans tronçonneuse bitch please-  





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Mar 10 Sep - 14:21
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Zelda pouvait avoir des tendances violentes. Ce n’était plus à prouver depuis toutes ces années. Néanmoins quand on s’en prenait à son gros chat – ce divin petit chat qui séjournait dans sa chambre et qui sautait de joie en la voyant rentrer – ce n’était pas à Zelda à qui vous aurez affaire, mais bien un démon, un dragon, un être de feu, une créature hideuse et démoniaque prête à tout pour vous éviscérez et rendre votre fin de vie tout simplement abominable ! Ce chat démoniaque qui avait survécu à bien des situations, à l’enfer de la chambre de Andrew, au calin meurtrier de Garfield quand il était bébé, aux costumes ridicules que lui mettait Zelda quand elle était encore niaise … Oui, ce chat méritait le respect et l’amour rien que pour tout cela ! Voilà pourquoi la rouquine protéger avec ardeur l’honneur de cet animal brave, valeureux … Son bébé si mignon tout rond.

Bon, peut-être qu’elle devait faire peur. Peut-être. Pan rendit bien vite les armes en levant les bras, tremblant presque et en tentant de changer de sujet.

▬ « Oui j'ai compris, pas besoin de me postillonner dessus » commença le blanc, laissant Zelda fait un immense sourire de satisfaction avant d’entendre la suite de la phrase, bien moins plaisante. « où est-ce que tu vois un adorable bébé dans l'immense boule de graisse aux griffes acérées ? »

Cet homme n’avait aucun instinct de survie. Enfin quand elle disait homme … c’était générique. Son « mode » démon revint au galop, cette fois elle allait lui faire la peau. Encore un peu et ses dents ainsi que ses ongles se seraient presque allongé pour le réduire en charpi à tout jamais. Adieu petit Pan, dans le fond, Zelda t’aimait bien. Alors qu’elle s’apprêtait à bondir sur sa faible proie avant que celui-ci tente une tentative pour se sauver, in extremis ! Un chouïa ! Une aide ! Et cela la stoppa net dans son élan, avant qu’elle n’est pu faire quoique ce soit, Zelda se figea.

▬ « Et sinon comment va l’asper- » et il se tue pour finalement repartir sur les asperges du potager INEXISTANT de sa mère.

Cole hin ? Par reflexe, la jeune femme posa sa main sur sa joue. Hum … Aysling à la con. Pan ne l’avait jamais aimé – jalousie mal placé – néanmoins sur ce coup-là, et pour la première fois de toute sa vie, Zelda pouvait affirmer que le petit blanc avait eu raison de se méfier. Néanmoins, de là dire à Pan qu’il l’avait giflé, qu’elle avait saigné du nez et eut des étourdissements … Elle n’avait pas envie d’envoyer son cadet à la mort, pas encore du moins. Elle se réinstalla dans un fauteuil, croisa les jambes et les bras et soupira.

▬ « Si ça peut te rassurer gamin, Aysling et moi, on est plus ami. Ni rien du tout d’ailleurs. Il est dorénavant une personne lambda à mes yeux, ça et rien que ça. »

C’était sa meilleure arme, la pire à ses yeux. Elle s’était chargée personnellement de rabaisser plus bas que terre Cole durant leur dernière rencontre. Au moins même Aleksander ne pouvait dire qu’elle n’avait pas été un serpent à ce moment là. Mais la pire des punitions reste l’anonymat à ses yeux, perdre sa valeur, redevenir une partie du décor, perdre son humanité aux yeux des autres. Elle ébouriffa le blanbec rapidement.

▬ « N’essaie pas de comprendre le pourquoi du comment, ça c’est fait un point c’est tout. Continue plutôt à me raconter ta vie Tom-Pouce. »

Parce que c’était sa manière à elle de protéger le plus jeune.

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Sam 14 Sep - 11:07
Pan E. Seweryn a écrit:


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c'est une belle histoire, c'est une banale romance.


Pan observa attentivement la jeune fille avec ses grands yeux argentés totalement ouverts sous la surprise et l'incompréhension. Il n'était pas une grosse tête, malgré son appartenance à la maison des bleus et argents -qu'as-tu fais choixpeau ?- et son quotient émotionnel était égal à celui d'un huître dans le coma. Ainsi, il ne comprenait pas souvent grand chose, perdu dans les affres d'une réflexion qui lui était totalement inconnue. Bien souvent, il ne saisissait pas les tenants et les aboutissants d'une affaire et commettait alors des bourdes irréparables. Et cette fois-ci ne faisait pas exception à la règle immuable qui semblait planer sur sa personne comme une tripotée de vautours attendant son repas. Il ne comprenait franchement pas ce qu'il se passait. Rien. Nada. Zero. Que dalle. C'était le néant intégrale entre ses petits neurones qui tournaient à plein régime. Il fronça légèrement les sourcils, se massa lentement le front pour essayer de tirer quelque chose des dernières phrases de son amie. Il était question du géant de deux mètres qui trainait assez souvent avec la rousse à son plus grand malheur. Il ne l'avait jamais aimé et avait toujours souhaité qu'il s'éloigne de Zelda. Ça c'était un fait. Ensuite, il avait dû se passer quelque chose de vraiment grave pour qu'elle coupe les ponts ainsi, car, aux dernières nouvelles, cet homme était une personne importante à ses yeux. Que lui était-il arriver pour qu'elle change ainsi d'avis sur lui et le relègue au rang de personne totalement lambda et sans intérêt ? Pas qu'il s'en plaigne, il était bien content que cette asperge sorte de leur vie. Mais il ne voulait pas que la rousse soit blessée dans le processus. Il avait bien remarqué le mouvement de la main de la jeune fille vers sa joue grâce à son regard d'aigle, entraîné depuis des années à surveiller les mains baladeuses qui s'agitaient sur la table pour essayer de lui piquer son dernier morceau de viande, de tarte ou un quelconque autre aliment. Etait-ce à cause d'un baiser qui avait dérapé que leur relation avait été réduite en cendres ? Ou quelques chose de plus grave ? Ses grands yeux innocents toujours fixés sur la rousse, il se releva lentement et appuya ses propres lèvres contre sa joue pour lui montrer son soutient, peu importe ce qu'il s'était passé. Car même s'il ne l'aimait pas. Même si Cole n'était plus rien à leurs yeux. Il avait été important pour Zelda quoiqu'elle puisse dire maintenant. Il lui offrit un petit sourire avant de démarrer un sujet de conversation tout à fait lambda pour éloigner les derniers souvenirs de cette asperge transgénétique.

C'est pas comme si y'avait des trucs de dingues qui se passait dans ma vie en ce moment marmona-t'il avec un léger sourire au lèvre couplé à une petite moue boudeuse outre une recrudescence de la maladie du zizi, tu crois que je devrais aller consulter ? Ça à l'air d'être un virus plutôt tenace.

Parler sans gênes et sans tabous, c'était une caractéristique de Pan qui ne saurait disparaître même dans trente ans. Il aurait des pâtes d'oies au coin des yeux, une ride du lion un peu plus prononcée, mais certainement toujours ce sourire débile collé au lèvres et ce pétillement au creux de ses prunelles argentés. Mais, à moins d'un miracle, il n'allait pas devenir sage, instruit et surtout habille avec les mots. Dans ce cas-là ce ne serait plus vraiment Pan. Ce serait une sorte d'étranger qui aurait revêtu son apparence. Un alien ou autre chose inconnue en ce monde.  

Tu sais de ce dont j'ai eu envie tout à l'heure ? D'une tourte à la viande d'hippogriffe comme ta mère sait si bien les faire. Tu sais les elfes de la maison c'est bien gentil, mais ils connaissent pas ce truc qu'on les mères -ou les grands mères- pour sublimer les recettes. Aah. Rien que d'y penser j'en ai l'eau à la bouche. Tu crois qu'elle pourrait m'en envoyer par hibou postal ?

À force de parler de bouffe, l'estomac sans fond de Pan ne tarda pas à manifester son mécontentement de ne pas avoir été nourri depuis plus de deux heures. Il grogna et fit d'étranges bruit qu'on ne saurait nommer -ressemblant au cri d'une affreuse bête cachée au fin fond d'une grotte obscur-. Le jeune serdaigle se massa lentement le ventre pour essayer de le faire taire, il n'était pas question qu'il écourte sa discussion avec Zelda-même si elle avait pris un petit aspect insipide- parce qu'il avait faim. Hors de question. La bataille qui s'engageait entre Pan et son estomac promettait d'être serrée, mais il n'allait pas perdre. Il le promettait sur son honneur de Seweryn !  





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Sam 14 Sep - 23:26



Pan & Zelda
ps : Je t'aime

Zelda s’amusait à voir Pan se torturait les méninges encore et encore. C’était indéniablement quelque chose à voir au moins une fois dans sa vie. Il cherchait certainement à comprendre la raison du pourquoi Zelda avait rayé le géant de sa vie d’un mouvement de main. Impitoyable. Zelda l’était vraiment … C’était peut-être immature, mais quand elle avait souffert, elle ne souhaitait pas retourner en arrière. La rousse s’en voulait presque de ne pas avoir écouter son cadet se plaindre encore et encore de ce serpentard. Enfin. Avait-il oublié qu’il sortait avec Nausicaa ? Le meilleur ami de ce dit connard ? Zelda esquissa un sourire … Elle ne pouvait pas lui dire, même si cela la dérangeait elle. La rouquine ne pouvait pas totalement en vouloir à Pan d’être tombé amoureux – elle espérait au fond d’elle que ce ne soit qu’un vulgaire béguin – de Nausicaa. Même si cela signifiait qu’il doit fréquenter Cole. Il saurait donc un jour pour la gifle. Garfield aussi. Ces deux là étaient beaucoup trop impulsifs pour leur propre bien. Un contact l’a sortie de ses pensées. Pan l’embrassant sur la joue. Cette même joue. Un contact court mais doux. La rousse sourit doucement, tendrement, le remercie en silence. Elle était folle, non, éperdument amoureuse de Berlioz, mais son âme sœur resterait bel et bien le jeune garçon au cheveux blanc.

« C’est pas comme si y’avait des trucs de dingues qui se passaient dans ma vie en ce moment » grommela le plus jeune dans sa barbe inexistante. Puis d’une petite voix il rajouta « Outre une recrudescence de la maladie du zizi, tu crois que je devrais aller consulter ? ça a l’air d’être un virus plutôt tenace. »

Zelda éclata de rire. Au point de s’en tenir le ventre. Les larmes perlèrent même au coin de ses yeux alors que le jeune garçon continuait sa lancée sur les délicieux plats de la maman Andersem. Sa mère qui lui manquait tant. Au baiser doux, aux paroles réconfortantes, aux colères terribles, à la cuisine succulentes. Une femme qui avait tout abandonné pour s’occuper de ses enfants. Alors que le ventre de Pan réclamait d’être rassasier, la jeune fille calmait enfin son fou rire et s’essuya avec l’index les larmes qui perlaient déjà aux coins de ses yeux. Encore un petit éclat puis le rire mourut dans sa gorge, mais laissant un sublime sourire. Pan ne changerai décidément jamais.

« Tu aurais dut penser à faire apparaître de la nourriture pour te faire attendre un peu, idiot. Tu es véritablement tête en l’air. »

Puis elle hésita. Pan ne comprenait toujours pas qu’avoir une érection était un signe de plaisir, de désir, de passion … à son âge, cela commençait à être inquiétant. Devait-elle vraiment faire cette discussion-là avec Pan ? Oh évidemment, elle savait qu’elle devrait un jour en parler avec sa fille. Mais encore c’était d’une fille. Il était logique qu’elle laisse ce genre de discussion au père de famille. Mais connaissant le père du garçon. Zelda soupira en se retenant de ricaner. Cela allait être un moment inoubliable pour l’un comme pour l’autre, elle le sentait. La rousse se racla la gorge et tenta de paraître le plus sérieux possible, c’est-à-dire en tentant de contenir tant bien que mal le fou rire qui voulait revenir au galop.

« Vois-tu mon petit Pan, ce que tu appelles « la maladie du zizi » est en fait un phénomène tout à fait naturel chez les hommes. » c’était un bon début, non ? « Quand un garçon ressent du plaisir, quand ça fait du bien, quand il y a du désir … enfin ce genre de choses, le pénis se gorge de sang pour se durcir et atteindre un point culminant qui provoque beaucoup de plaisir : l’éjaculation. Tu sais … avec le sperme et tout … » Que cette discussion était gênante. « Enfin, le même genre de truc existe pour les filles. Enfin bref c’naturel quoi … »

Oui, elle laisserait son époux se charger de cette tâche difficile qu’est d’expliquer l’érection à un garçon. Et encore ! Il n’était même pas encore question de sexe !

BY .TITANIUMWAY

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Serdaigle
j'explose et je flingue



Pan E. Seweryn
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Dim 15 Sep - 13:33


CONFESSIONS INTIMES


c'est une belle histoire, c'est une banale romance.


Pan ouvrit grand les yeux, hallucinés. Comment n'avait-il pas pu y penser plus tôt ? Il était une vraie tête de linotte ! Il se frappa le haut de son front avec le plat de sa main alors qu'il se demandait comment il avait fait pour être un tel idiot. Forcément ! Ça tombait sous le sens ! Il soupira de soulagement en sortant sa baguette et en marmonnant un sort ou deux pour faire apparaître une assiette de gâteau directement piquée des cuisines. Il gloussa dans sa barbe en pensant aux pauvres elfes là-bas qui allaient devenir fous par cette disparition mystérieuse. Il observa les merveilleux cookies se matérialiser comme par magie sur la table basse. Il en prit un avant de croquer avec délice dedans. C'est qu'il mourrait de faim ! Malheureusement cette somptueuse dégustation ne dura pas lorsque Zelda se lança dans le sujet tant honni ; la maladie du zizi. Ce n'était pas une chose dont on parlait à table nom de zeus ! Bon effectivement, ce n'était pas l'heure du repas. Mais ce n'était pas une raison ! Il mangeait merde. C'est ainsi que le petit serdaigle s'étouffa élégamment avec un demi cookie aux pépites de chocolat et caramel à moitié machouillé dont il recracha la plus grande partie sur la table basse devant lui. C'était d'un chic. Il toussa une ou deux fois, tapant son torse pour essayer de déloger le morceau vicieux qui s'était coincé dans sa gorge. Il regarda sa moitié d'âme, halluciné. Elle ne voulait pas réellement parler de ça .. si ? Et c'est là que la plus grande révélation de sa vie se fit. La maladie du zizi n'était pas une maladie ! Mais. Que se passait-il en ce bas monde ? C'était la fin des temps ! L'apocalypse ! L'avènement de Chtuhlu ! La Terre ne tournait plus autour du Soleil. Tout allait imploser dans un gigantesque Tim-timey digne des plus grandes théories des whovians. Sa main trembla tandis que des images horribles circulaient dans sa tête. De .. Se gonflant. Du sang. Mais ça veut dire que ... y'avait des vampires qui pouvaient sucer à cet endroit ? Et qu'ils aimaient ça ? Mais. Mais. Mais. Mais. Pan aurait presque pleuré sa pureté envolé si une unique petite phrase ne l'avait pas fait tiquer. La fin de l'explication plutôt fumeuse de la rousse.

Attend ça veut dire que tu as toi aussi la maladie du zizi ?   s'écria-t'il tout en observant Zelda avec de grands yeux mais pourtant tu n'as pas de zizi .. À moins qu'il pousse pendant la nuit et qu'il disparait le jour venu chez les filles .. comme une sorte de champignon !

Pan plaça une main sur sa bouche grande ouverte. Mais si ce qu'il venait de dire se révèlait juste. C'était absolument terrible ! Un champignon poussait toutes les nuits à .. sur ... en bas entre les jambes de Zelda quoi ! Mais c'était pire qu'un parasite ! Comment pouvait-elle vivre avec ça ? Lui au moins ça restait en place tout le temps et même si ça changeait de volume de temps en temps, il n'avait pas s'inquiéter que cela repousse ou non. Est-ce que ça faisait mal ? Si ça se trouve elle souffrait le martyr chaque soir sans rien dire ! Il fut prit d'un élan de tendresse envers toutes les femmes du monde qui devait subir ça et aller donner un gros câlin à Zelda.  

On peut aller demander à Mad'moiselle Euphrasie si elle a pas un potion pour t'enlever ce .. parasite qui pousse pendant la nuit. Ma pauvre Zelda. Comme tu as dû souffrir pendant toutes ses années. Et dire que je ne voyais rien ! Je ne suis pas digne d'être ton meilleur ami !  

Pan chouina tout en se pelotonnant contre Zelda, la serrant fort contre lui et essuyant sa morve sur son uniforme tout propre.





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