HRP:

On ne pouvait pas dire que Viridus était content de son sort. Ceci avait beau être un rêve, très clairement, il n'était pas dans ses habitudes de rêver d'un environnement aussi primaire et dégoûtant. La magie lui manquait, et il ne pouvait pas s'empêcher de passer ses mains sur sa chemise pour tenter à la fois de remédier à son hygiène douteuse et de s'essuyer les mains.

Rien, cependant, ne lui faisait plus grincer des dents que de savoir qu'il allait devoir se déplacer. Les sortilèges le rendaient un peu trop paresseux, et un peu trop digne ; un combat avec une... arme comme celle qu'il possédait voulait dire qu'il ne devait pas être trop loin, et il n'avait absolument aucune envie de sautiller comme une joyeuse chèvre jusqu'à un adversaire qui pourrait possiblement l'atteindre de loin.

Pourtant, il le faudrait bien ; ils étaient à peine entrés dans le rassemblement de tentes - qui auraient, elles aussi, bien besoin d'un nettoyage en profondeur - qu'ils se retrouvèrent en face de visages bien connus. Pour l'instant, il détestait ses élèves. Enfin, 'pour l'instant'... Disons que ça dépendait des têtes et des moments. Il eut le soupir le plus long du monde lorsqu'il vit l'araignée approcher, et marmonna entre ses dents quelques mots pour son partenaire.

- Rendez-vous utile, c'est le moment.

Heureusement que la chose était lente. Il fit quelques pas de côté - vraiment, pourquoi est-ce qu'on lui infligeait ça ? Les sorts c'était pourtant tellement pratique - avant de tenter de bloquer un quelconque mécanisme des monstrueuses pattes avec sa fourche.

Usant de l'agilité surnaturelle que le rêve lui avait offert pour accompagner le pagne et les colliers en os, Jörgen pivota sur ses appuis pour éviter la sphère de couleur vive qui s'écrasa au sol à côté de lui. Il baissa le regard vers les vapeurs qui s'en échappèrent pour les examiner sans s'y exposer, puis tourna les traits figés de son visage en bois vers Zephyrus.

La jeune fille qui était responsable de l'assaut se vit adresser un regard des plus menaçant depuis les deux orifices sombres qui ouvraient le champ de vision du ministre du culte vaudou local. Jörgen se mit à faire tourner sa tête sur le côté à un rythme saccadé, comme s'il était monté sur le mécanisme d'une horloge mal paramétrée.

Le vieil homme aigri s'amusait beaucoup dans le songe ensorcelé de cette soirée. Les mouvements inquiétants et la gestuelle du sorcier des marais lui étaient venus naturellement, et il avait décidé de se laisser aller aux délires éphémères que l'occasion lui offrait sans se mettre de limite. Surtout qu'il ne connaissait personne, qu'il n'avait aucun ami à impressionner, et qu'aucune arrière-pensée ne l'habitait.

Ainsi animé par la volonté la plus rocambolesque de s'amuser lors de cette simulation d'un monde magique et fantasmagorique d'antan, Jörgen raffermit sa prise sur l'idole brune qu'il tenait dans sa main droite, et la leva loin au-dessus de son crâne.

- Parcelle d'ombre sur le jour ! Puanteur mortelle de toujours ! Subis donc le Courroux des Vautours !

Jubilant de l'aspect dramatiquement théâtral de sa tirade, le vieux sorcier transperça la poupée d'une longue aiguille au niveau du torse. Jörgen ignorait complètement si sa petite mascarade allait marcher, n'ayant pas encore eu l'occasion de la tester, mais il pourrait au moins dire à Viridus qu'il avait essayé. Dans tous les cas, il adorait essayer de faire peur à ses jeunes adversaires.

Hrp:

Mad
&Zeph &
Viridus
&Jaromir

BUMBY DAY? MADY DAY!

and this year again, we will have fun ; because it's the tradition you know. hogwarts is the place of joy, the place of smile, the place everything could be right. i don't know if it's the power of magic or the power of friendship: but let's change the world~

Non… Pas son acromantula ! Mad usa de la télécommande pour faire marche arrière et éviter la méchante fourche qui voulait embrocher son animal domestique-mécanique. Décidemment, le professeur de sortilèges devait être bien démuni pour ne pas avoir réduire d’un coup de baguette son araignée. Héhé. Le Poufsouffle pouffa intérieurement : en plus de son accoutrement, ce monde plaçait au même niveau les élèves et les professeurs, les sorciers pure souche et les autres… Un peu d’égalité, ce n’était pas un mal. Pendant ce temps, Zeph s’était mise à attaquer, lançant une de ses bombes sphériques. Malgré la fumée impressionnante sortant du petit projectile, leurs deux adversaires les évitèrent sans peine. Mince !

Amadeus avait profité malgré tout de l’attaque de son amie comme diversion. Il avait contrôlé discrètement son araignée pour qu’elle fasse le tour du duo et se glisse entre les tentes. De derrière, elle saurait attaquer le prof, voire peut-être même le chamane. Même de loin, le deuxième ne semblait pas des plus rassurants… Et qu’est-ce qu’il mijotait avec sa poupée là ? Alors que l’araignée mécanique grimpait, prête à sauter sur les adultes, Mad eut la surprise de voir sa chemise dotée d’un trou soudain. Il se palpa le torse mais, heureusement, seul le tissu avait été victime d’une attaque surprise. Il releva ses yeux bruns rapidement sur ses cibles, craignant que son regard ailleurs est dévié son attaque. L’araignée avait un peu dévié dans son ascension mais l’espagnol rectifia le chemin pour qu’elle arrive bien au-dessus des sorciers ennemis. Un… deux… trois. Il appuya sur l’accélérateur pour qu’elle saute pile sur eux. Même sans être phobique, Mad ne le souhaitait à personne… ou presque.

Viridus avait tenté de s'approcher de la jeune fille, pendant ce temps, puisque l'araignée avait disparu entre les tentes et que ce n'était pas elle qui portait un médaillon. Il aurait bien arrêté de se démener pour s'avouer vaincu et s'épargner tout ce bazar, mais que ferait-il alors ? Battre la campagne avec l'autre fou ? Ce n'était pas dans les options.

Lorsque l'araignée sauta, il avait au moins gagné du terrain. Il accéléra par réflexe mais ne put pas esquiver le coup de patte qui déchira sa manche et lui laissa une estafilade bleue sur l'avant-bras. Il serra les dents, s'attendant à une douleur sourde, mais rien d'autre que de la lourdeur ne vint ; c'était au moins une bonne chose, il détestait avoir mal.

Il soupira, moitié agacé moitié soulagé - même s'il ne l'admettrait jamais, et il laissa son comparse se débrouiller avec l'araignée pour maintenant. Il n'avait pas la moindre idée de si des gens se battaient parfois avec une stupide fourche, et donc aucun indice sur comment la manier, mais il essaya quand même. Il s'accroupit pour éviter un éventuel projectile et tenta de faucher les jambes des adversaires.